httpv://www.youtube.com/watch?v=u‑YgXFwT5g0
Les banques ont des représentants politiques, mais pas nous !
Si on veut une Constitution, il faudra l’écrire nous-mêmes.
Rappel : demain, mercredi 9 juillet à 14 h, atelier constituant à Avignon.
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Étienne
Catégorie(s) de l'article :
Mairie de Paris : qui va payer les 400 millions d’euros manquants ?
http://www.capital.fr/a‑la-une/actualites/mairie-de-paris-qui-va-payer-les-400-millions-d-euros-manquants-942217
La vérité sur la dette selon l’ancien maire :
http://www.stleuvillehumaine.fr/sites/default/files/lettre%20Jean%20Le%20Gac.pdf
Étienne,
J’ai souvenance d’une vieille conversation téléphonique où tu me faisais part de doutes qui se vérifient aujourd’hui ô combien, en liaison avec le sujet de ce billet. Je laisse à chacun le soin d’en juger :
C’est un paradoxe de constater avec peine qu’il faut un économiste résident en Suisse (Michel Santi) ou un ancien pilote de concorde (AJ Holbecq) pour expliquer aux européens, notamment de la zone euro, la logique infernale de l’appauvrissement et de l’inégalité qui est en train de s’y installer par l’austérité…
A vrai dire, cette logique infernale n’est pas tombée du ciel, elle a eu ses protagonistes et divulgateurs, parfois aveugles, souvent interessés, mais presque toujours grâce à la contre-vérité.
On savait, en France, que la social-démocratie était depuis longtemps dans cette catégorie, mais on ignorait jusque là que la gauche radicale, ou dite telle, était elle-même sensible au chant des néfastes sirènes qui ont déjà conduit la « gauche de gouvernement » à sa perte.
Telle est, en effet, ma constatation à l’issue de mes interventions sur le blog d’Alexis Corbière, un des bras droits de JL Mélenchon pour lequel j’avais quelque sympathie, et où s’échangent diverses réflexions aux apparences les plus « radicales » :
http://www.alexis-corbiere.com/index.php/post/2014/06/30/Invit%C3%A9-du-Journal-Soir-3-sur-France‑3?pub=0#pr
Ma sidération fut la suivante :
Ayant fait revivre, par mon intervention, un débat impliquant mon vieil adversaire, le libéral – »social » Jean Peyrelevade, comme contradicteur, j’ai eu la surprise de voir le « staff » du blog, intervenir lui-même en ces termes :
————————————————————-
474. Le dimanche, 6 juillet 2014, 14:22 par Pulchérie
Jean Peyrelevade… non seulement lit notre blog, mais il y apporte sa contribution et ses compétences.
…pour les idées de J‑LM, qui sont les nôtres, il nous honore en nous visitant.
Pour mieux le connaître, lisez cet article de Libération :
http://www.liberation.fr/portrait/1…
J.P. fut président du Crédit Lyonnais « guetté par la privatisation. »
————————————————————-
EXTRAITS du dit « LIBÉ », sur Jean Peyrelevade :
« Il apaise, rassure, invoque le stoïcisme de Marc Aurèle.
Un collaborateur : « Il n’élève jamais la voix. Ne claque jamais les portes. Ne connaît ni la colère ni les débordements. Plus il est furieux ou stressé, plus il paraît calme. »
« Son assurance confine à la vanité », s’amuse un rival.
Ce matheux est un rationaliste qui pense que chaque problème se résout comme une équation.
Il dit s’être opposé aux nationalisations, qu’il a mises en oeuvre en 1981, s’attribue aisément le tournant de la rigueur de 1983, mais a surtout gagné la reconnaissance patronale en résistant au raid sur la Société générale imaginé par Bérégovoy.
Il veille jalousement sur son niveau de rémunération, mais fait la leçon aux accapareurs de stock-options. Un proche le dit « extrêmement soucieux d’être bien vu par les gens de droite » et « très fier d’être apprécié par les financiers de Londres »
Il plaide contre le Smic ou les 35 heures,… mais déteste licencier, déléguant ces basses oeuvres à ses seconds.
Côté Tapie, on argue que le Lyonnais s’est payé sur le bouc émissaire, et que Peyrelevade en a fait une tête de Turc facile, à ravir la corporation patronale qui a toujours détesté le camelot flamboyant.
Tapie était toujours sur la brèche. Peyrelevade préfère se présenter en maître du temps.
Diantre ! Quel panégyrique nuancé…
DÉCODAGE ET ILLUSTRATION :
A) Pour « sa contribution et ses compétences », on connaît et on a vu (débat technique sur » Sans Concorde, Airbus n’existerait pas »), ses collègues aussi :
EXTRAITS de “Confessions d’un banquier pourri” par Crésus, Livre de poche, 2009, p. 154 – 155, illustrant le dialogue entre deux banquiers :
“ ‑Vous avez lu la presse ?
– De quoi parlez-vous ?
– Peu importe, il est partout !
– Qui ?
– Peyrelevade, évidemment ! Vous allez voir qu’il va nous donner des leçons…
Son livre était sorti fin août dans l’indifférence générale…
Il faisait l’objet d’une critique plutôt salée dans “Le Monde” de la veille…
– Un donneur de leçons, voilà ce qu’il est devenu ! Quoique déjà, à l’époque du Lyonnais…”
-
B) Pour « les idées de J‑L M, qui sont les nôtres, il nous honore en nous visitant » :
EXTRAITS du défunt Blog de Jean Peyrelevade « La Refondation du Capitalisme » (LeMonde.fr) :
MÉLANCHTON AUX CHIFFRES FAUX
le 12 janvier 2011 16H11 | par Jean Peyrelevade
Ce billet de rentrée, nouvelle manifestation de refus de la démagogie, est dédié aux mélenchonites, cette secte où l’on préfère les chiffres faux aux idées justes (ou, alternativement, les idées fausses aux chiffres justes)…
Je me répète : les chiffres de Jean-Luc Mélenchon sont grossièrement faux.
ACTUALITÉ (20)
le 17 février 2011 17H34 | parJean Peyrelevade
« Mélanchton aux chiffres faux », cela va décidément devenir un feuilleton inépuisable.La dernière manifestation du prurit qui conduit le Grand Leader à multiplier par deux ou trois les chiffres dont il pense qu’ils viennent à l’appui de ses thèses remonte à quelques jours…
MÉLANCHTON AUX CHIFRES FAUX (2)
le 18 mars 2011 15H40 | par Jean Peyrelevade
Je continue ma lecture critique du dernier livre de Piketty et associés, « Pour une révolution fiscale »… Même si je préfère les chiffres faux de Piketty à ceux de Mélanchton, il reste qu’ils sont faux.
MÉLANCHTON AUX CHIFRES FAUX (3)
le 31 août 2011 18H07 | parJean Peyrelevade
Chassez le naturel, il revient au galop. Le cher Jean-Luc Mélenchon s’était abstenu depuis quelque temps de citer des chiffres grossièrement faux. Il vient de craquer…
MÉLANCHTON AUX CHIFRES FAUX (4)
le 31 août 2011 18H07 | par Jean Peyrelevade
François Chérèque puis Jean-Luc Mélenchon font des 100 milliards cités une vérité universelle… Pourquoi, quand moi j’écris 20 milliards au mieux, avec signature et démonstrations (à de multiples reprises), je ne suis pas transformé de la même manière en certitude ?
[…]
MÉLANCHTON AUX CHIFRES FAUX (9)
le 9 janvier 2012 18H06 | par Jean Peyrelevade
On y trouve l’affirmation que depuis vingt-cinq ans la part dans la valeur ajoutée des entreprises des dividendes nets versés aux actionnaires est passée de 3% à plus de 8%. Gros progrès par rapport aux élucubrations du cher Jean-Luc…
Extrait de COMMENTAIRES de Marianne (autre pseudo d’Hadrien, interdit d’accès) :
MARIANNE – 9 janvier 2012 20 h 34 min
Notre « refondateur du capitalisme » est manifestement en mal d’inspiration pour en être ainsi réduit à la chasse aux imprécisions les plus minimes chez ses adversaires. Fonder tout un billet sur Christianne Marty « épinglée » pour avoir dit que, depuis vingt-cinq ans « la part des salaires reculait de 8 points », alors qu’il eût suffit de dire « en trente ans, de dix points » donne une idée du vide argumentaire :
« Ma démonstration simple est toujours la même : 2012 – 25 ans = 1987
Conclusion : en vingt-cinq ans, la part des salaires n’a pas diminué de 8 points mais au maximum de 2 … »
Rappelons que, lorsque la bonne référence (à 1982) était fournie par JL Mélenchon et bien d’autres, l’argument était tout autre (peyrelevade | le 14 janvier 2011 à 17:04) :
« En 81⁄82 la part des salaires dans la valeur ajoutée au prix de base a atteint un pic absolu, record historique qui n’a plus jamais été touché… On peut rester un court moment en haut de l’Everest. Personne ne considère que c’est une situation normale… »
C’est d’ailleurs ce que qu’annonçait déjà l’auteur dans ses billets de 2009 sur « le partage de la richesse » :
« Les plans de rigueur de 1982 et 1983 et la désinflation compétitive permirent de corriger partiellement la situation. »
Ce qui ne l’empécha pas de dire, dans la foulée :
« Au cours de la période, les salaires bruts par tête ont augmenté au même rythme que la productivité du travail », contre-vérité flagrante au regard des courbes bien connues :
http://contreinfo.info/article.php3…
A chacun de se faire une opinion sur quelles « affirmations sont grossièrement fausses ».
MARIANNE – 24 janvier 2012 17 h 52 min
Au lieu de traquer le pourcent dans des décalages de date, pour mieux avaliser ses thèses conservatrices du travail toujours trop cher, l’auteur ferait mieux de voir les faits en face :
En science économique, la productivité du travail s’évalue comme le ratio entre la valeur ajoutée et la rémunération du travail correspondant (cf Wikipedia). A ce jeu là, charges comprises, le travailleur français est au top mondial, derrière les Etats-Unis dont l’essentiel provient de la spéculation financière, et avec la Norvège qui le doit à sa ressource pétrolière très rentable.
Ce n’est donc pas le coût du travail en France qui obère la rentabilité des entreprises, comme l’illustre le fort taux d’investissements étrangers.
Il ne reste donc comme explication qu’un mauvais management des patrons et/ou de mauvais choix des financiers et investisseurs français. Ce n’est certainement pas la faute des salariés si le patronat français est traditionnelllement frileux sur l’innovation et si leurs banquiers et investisseurs le sont tout autant. On en a eu un bel exemple de la part de l’auteur sur ce blog, lors de la longue diatribe qui l’a opposé à Hadrien à propos du projet Concorde.
Et au lieu de nous vanter l’exemple allemand, JP ferait mieux de lire ses collègues :
http://www.lemonde.fr/crise-financi…
-
C) Pour le « président du Crédit Lyonnais « guetté par la privatisation » » :
ACTUALITÉ (7)
le 26 février 2010 14H38 | par Jean Peyrelevade
Qui me cherche me trouve.
Ce petit billet d’actualité est consacré à la réforme à venir du régime des retraites, qui se prête particulièrement bien aux débordements démagogiques…
Le raisonnement de Jean-Luc Mélenchon repose entièrement sur une ressource inexistante.
Extraits de COMMENTAIRES-RÉPONSES de Peyrelevade :
PEYRELEVADE – 15 mars 2010 18 h 30 min
Réponse à Hadrien (censuré, dont le commentaire est absent)
1/ Pascal Lamy ne m’a pas succédé à la tête du Crédit Lyonnais. Il est devenu Commissaire à Bruxelles ;
2/ Je n’ai jamais été chrétien-démocrate. Accessoirement je suis de culture laïque ;
3/ Pascal Lamy ne m’a pas été dépêché par le pouvoir socialiste pour la privatisation de la banque. Il m’a rejoint au Crédit Lyonnais alors que la droite était encore au pouvoir (Juppé à Matignon). CE N’EST PAS LUI QUI A PRIVATISÉ LE CRÉDIT LYONNAIS, MAIS MOI, sur injonction de Bruxelles en contrepartie de l’aide d’Etat que nous avions reçue…
PEYRELEVADE – 16 mars 2010 14 h 46 min
Réponse à krimo (autre pseudo d’Hadrien)
Que d’énergie dépensée à défendre une mauvaise cause ! Le seul avantage de votre présence sur le blog est de démontrer jusqu’à quel point peut aller la mauvaise foi de certains amis de Jean-Luc Mélenchon.
1/ Vous aviez dit que vous vous retiriez de ce blog. Vous dites une chose et faites le contraire. Je le regrette vraiment.
2/ Président du Crédit Lyonnais dès fin 1993, j’ai fait venir Pascal Lamy à mes côtés comme directeur général. Que ce soit en 94 ou 95 ne me parait pas d’une importance décisive… Ce n’est donc pas la gauche qui m’a envoyé Pascal pour me « chapeauter ». Et il ne m’a pas succédé puisqu’il est parti à Bruxelles alors que je restais au Crédit Lyonnais. Vos contorsions sur le sens du mot « succéder » sont risibles.
3/ Pour qu’il n’y ait aucune ambigüité, je tiens que Pascal Lamy est un homme d’une qualité exceptionnelle et qu’il est bien triste pour notre pays qu’on ne lui ait pas donné à Paris des responsabilités à hauteur de ses capacités. La gauche en est pour partie responsable.
…
SANS COMMENTAIRE…
(Suite)
Les multiples obstructions dudit site à mes propos, aisément déjouées, nécessitaient notamment un évident et ironique changement de pseudo :
662. Le mercredi, 9 juillet 2014, 09:55 par Marianne(bis)
@ Jean Peyrelevade (635)
@ Tous
Dérogeant au format préféré, en ce lieu héroïque
Celui, tant admiré, de ces strophes poétiques
Voici, mesdames, messieurs, labeur pharaonique
La transcription en clair, c’est à dire prosaïque :
Vous l’aviez en longueur, vous l’aurez en largeur
C’est ce qu’on appelle ici, et cela, tous en coeur
Vous l’avoir mis en long, en large, et de bonheur !
Il est assez cocasse de lire sous la plume du désormais « journaliste indépendant Jean Peyrelevade » une réponse à la prétendue « agression » dont il ferait l’objet. La manoeuvre est un exercice bien connu de tous ceux que l’opinion publique a oubliés.
Ayant lu l’ouvrage de JP Chevènement, j’ai eu quelque peine à retrouver les deux seules lignes où son nom, parmi d’autres, se trouvait énoncé.
Mais plus cocasse encore est le fait de se défendre benoîtement de l’appellation « néolibéral », alors que c’est celle d’ultra-conservateur qui conviendrait pour qui a passé son temps à habiller de fausse rationalité les mots d’ordre ressassés par les billets du blog « La Refondation du capitalisme » :
– Haro sur les trente-cinq heures !
– Sauver la Grèce en préservant…les spéculateurs.
– Piketty, non à la révolution fiscale !
– « Mélanchton »!, ou touchez pas au grisbi !
– Pourquoi il faut augmenter la TVA pour tous…
– Parce qu’imposer le capital serait une idée simpliste !
– Critique d’un prix Nobel français… (mourant).
– etc.
C’est avec la même conviction que ce frais moulu journaliste honore sa nouvelle profession en réclamant aussitôt « que Jean-Pierre Chevènement ne soit plus entendu » ! Bigre.
Pour juger l’étendue de l’opprobre subie par le plaignant, citons donc les deux lignes incriminées de l’ancien ministre dans son livre, dans tout leur diabolique contexte :
» Robert Lion et JEAN PEYRELEVADE qui dirigeaient le cabinet de Pierre Mauroy, et Philippe Lagayette celui de Jacques Delors,…étaient convaincus de la véracité du « Théorème de Schmidt » : les profits d’aujourd’hui font les investissements de demain qui feront les emplois d’après-demain.
[Le livre se dispense de noter que cela devint, pour beaucoup d’économistes, le « Paradoxe de Schmidt » : les profits d’avant-hier firent l’épargne des riches hier et le chômage des pauvres aujourd’hui]
etc.
————————————————————————————————————–
663. Le mercredi, 9 juillet 2014, 12:45 par Modérateur du blog d’AC
@ A tous
L’interminable pensum signé Marianne, qui fait suite à une autre interminable intervention, illustre parfaitement la définition de « troll » ou « »troller » : des propos visant à porter la polémique pour la polémique, noyant les débats sous on flot de considérations plus ou moins appropriées, occupant l’espace, bref,une forme de nuisance, voire de pollution d’un blog. Certains trolls ou trollers, en outre, usent et abusent d’une multiplicité de pseudos à cette fin. Chacun, par son style inimitable, peut reconnaître Hadrien…
Merci donc de ne pas alimenter ce genre de pratique en répondant à ce type d’envoi.
@Jean Peyrelevade
Puisque ce post 662, mais aussi pas mal d’autres vous sont personnellement adressés, vous avez été courtoisement reçu ici, d’aucuns ont trouvé que vos visites honorent ce blog. Merci donc de vous conformer à la ligne qui doit être la nôtre vis-à-vis des parasites du blog.
Vive le Front de Gauche, et que le blog d’Alexis Corbière reste un lieu de débats, parfois un peu vifs, mais inévitables dans une communauté.
————————————————————————————————————–
Ce qui amena le site à filtrer tous les intrus (à leurs yeux?), arrêtant par là-même son accès ouvert qui était un de ses atouts, mais laissant persister les injurent et propos orduriers qui caractérisent les « familiers ».
Il ne put donc profiter de la suite, que chacun pourra apprécier ici, en liaison avec notre sujet :
Memento LA TRAHISON DE LA FINANCE (titre d’un livre de Georges Ugeux)
Il était piquant, à ce sujet, de relever tout d’abord dans Wikipedia :
” PEYRELEVADE : Nommé en 1981 directeur adjoint du cabinet de Pierre Mauroy et conseiller économique du Premier ministre, il géra les nationalisations, tout en professant son opposition à celles-ci [on ne peut mieux dire!].
Il a occupé de nombreuses fonctions de responsabilité notamment à la tête de grandes entreprises nationalisées : président de Suez de 1983 à 1986,…, de l’UAP de 1988 à 1993, et du Crédit lyonnais de 1993 à 2003 [toutes privatisées dès son départ, montrant qu’il avait bien préparé le terrain]. »
Lorsque la gauche, revenue au pouvoir en 1988, tenta de reprendre le contrôle de la Société Générale, le ministre Beregovoy demanda sa participation à Peyrelevade qu’elle venait de nommer Président de l’UAP.
Il est à nouveau piquant de relever dans le rapport du Sénat à ce sujet (dont l’intégralité est consultable en ligne sur les Archives du Sénat):
————————————————-
3° – La participation des actionnaires publics de la Société Générale : une bonne volonté inégale.
a) Le double refus de l’UAP
- Le Refus initial de s’associer au montage :
Au lendemain même de sa nomination à la tète de l’UAP, fin juillet 1988, M. Jean Peyrelevade a été contacté personnellement par M. Georges Pébereau pour qu’il participe à l’opération projetée sur la Société Générale.
Le Président de l’UAP a décliné la proposition qui lui était faite d’entrer à hauteur de 500 MF dans le dispositif.
- L’abstention de l’UAP en novembre 1988 :
A la mi-novembre 1988, le président de l’UAP s’est entretenu autéléphone à deux ou trois reprises avec le ministre des Finances “sur quelques aspects techniques” de l’affaire Société Générale.
Le ministre d’Etat lui aurait fait part de “certaines préoccupations”.
Mais M. Jean Peyrelevade ne considère pas que le contenu de ces conversations téléphoniques ait répondu à la définition que l’on peut donner d’un ordre ou d’une demande.
Tout au plus, un souhait, peut-être.
Ni ordre, ni demande : en conséquence, le président de l’UAP s’est abstenu de procéder en novembre à des achats de titres Société Générale…
[ce qui laissait le champ libre à une équipe de financiers affairistes, au premier rang desquels Georges Soros, d’où le nom “affaire de la Société Générale”]
—————————————————
Et quand aux 36 000 euros mensuels comme retraite sur sa carrière, que l’interessé a cumulés avec sa présidence de Banca Leonardo France et ses jetons de présence en conseils d’administration, si l’on songe que l’essentiel fut accompli au sein d’établissements alors publics (Le Crédit Lyonnais compris), c’est plusieurs fois la retraite de premier ministre !
A en juger par le nombre d’âneries débitées sur son blog, heureusement fermé, Peyrelevade n’a pas dû suer beaucoup dans sa vie… Et certainement pas durant ses deux modestes années de rattrapage en « éco-fi » après l’X, dont il se prévaut pour se qualifier lui-même « économiste ». Il n’y avait que les socialistes pour le considérer comme tel et le prendre pour un grand financier. On ne peut pas dire qu’il leur en aura été reconnaissant en partant chez Bayrou !
Mais il est vrai qu’en regard des montants faramineux que pompe la finance privée… on s’explique, même tardivement, son changement de fusil d’épaule à la tête de Banca Leonardo France, établissement gestionnaire de fortunes.
Pas vraiment dans le sujet mais de cet « enrichissement sans cause » dont sont si friandes les banques et, dans ce cas particulier, notre emblématique écureuil national.
La Caisse d’Epargne Rhône Alpes fait condamner une cliente pour « mauvaise gestion »
http://antibanque.blogspot.fr/2014/07/la-caisse-depargne-rhone-alpes-fait.html
httpv://www.youtube.com/watch?v=B8Zt4wEAtic
Je ne fais que relayer, tout ceci me dépasse un peu.
Ouf, j’ai bien cru que monsieur le maire allait nous faire une conclusion à la Frédéric Lordon. Heureusement le bon sens l’a rattrapé et il en conclut que nous devront payer quoiqu’il arrive et que l’état >socialiste< est responsable de toutes ces collusions malsaines (l’UMP est probablement blanche comme neige dans cette histoire).
Oui, il a failli confondre lutte des partis et luttes des communes face aux banques. C’était « moins une »
L’arnaque, comme la trahison, ne sont ni de gauche ni de droite, sont le fait des institutions et des structures.
Et le fait que des députés songent à protéger les banques des citoyens qui se rebiffent, cela est symptomatiques.
73 : Pompidou et Giscard ( centre)
104 de Maastricht : PS
123 de Lisbonne : UMP
Institutions et structures :
Il ne s’agit pas de la même chose …
Tout ce qui est privé/privatisé mais devrait être service public entre dans la catégorie des structures non institutionnelles.
Piliers de la vie commune qui ont échappé à l’Etat.
les banques en sont le plus cuisant échantillon.
(mais il y en a d’autres)
Les banques privées ne font pas partie des institutions républicaines, mais des structures de fonctionnement de la société.
Le système européen de >distribution< de la monnaie s’appuie en effet à 90% sur les banques privées.
Si bien que :
si les banques s’effondrent, la société s’effondre.
Si bien que :
le monde politique DOIT soutenir les banques, qui pourtant saignent à blanc la société.
C’est un paradoxe épouvantable, mis en place à travers les traités et les lois, pas à pas, qui condamne la victime à aimer le bourreau.
Il est difficile d’imaginer que des élus, issus de la classe psycho sociale qui a favorisé cela, auront le courage, ni même l’idée, de faire exploser ce piège.
Seul le peuple saurait faire cela.
(Je pense que si la démocratie vient à naître dans un seul pays de l’UE, alors il en est éjecté ; ou l’UE explose)
Je vais peut-être faire un HS mais je ne sais où placer cet article, qui propose une approche sociologique du trio « élus, bourse, truands », où on parle également des banques :
« Face à la dimension criminelle de la crise, les élites sont aveugles, incompétentes ou complices »
par Agnès Rousseaux, 5 juin 2014
http://www.bastamag.net/Face-a-la-dimension-criminelle-de
Jean-François Gayraud y évoque quelques failles du système, comme le recours au trading haute fréquence, qui favorise les actes criminels et qui semble très difficile à mettre en accusation (pour la difficulté à réunir des preuves notamment, ainsi qu’à cause de l’opacité totale de ces opérations).
Les »élites<>élite« constitue un cerveau collectif, mais quoique inclu, il est disjoint du cerveau collectif global, dont les performances, s’il était harmonisé (et non pas divisé et drogué de désir) seraient infiniment supérieures.
Un cerveau collectif, naturellement favorable au collectif, pardi, serait moins enclin à nuire au collectif que l’une de ses parties orientée fatalement vers son propre intérêt, au minimum en partie.
Le concept d’élite dirigeante porte en lui sa propre négation.
Les « élites » n’en sont pas.
Un BAC + ENA par exemple, est l’indice de l’aptitude à suivre un cursus, certes, mais certainement pas la preuve d’une capacité à penser libre.
Car suivre ce type de cursus, c’est déjà plier.
Une élite constitue un cerveau collectif, mais quoique contenu, il est disjoint du cerveau collectif global, dont les performances, s’il était harmonisé (et non pas divisé et drogué de désir) seraient infiniment supérieures.
Un cerveau collectif, naturellement favorable au collectif, pardi, serait moins enclin à nuire au collectif que l’une de ses parties orientée fatalement vers son propre intérêt, au minimum en partie.
Le concept d’élite dirigeante porte en lui sa propre négation.
httpv://youtu.be/_9GgE-Oqxi4?list=PLSE15CpyCqqqL-h27ysJCGGvgxmes3O_B
http://www.solidariteetprogres.org/jaures2014.html
httpv://youtu.be/5sMZ9a71jgE
httpv://youtu.be/q0wvub3_-H4
httpv://youtu.be/B33yu96C0kM
httpv://youtu.be/ZHxeOtLouiU
L’enfant qui naît n’est pas nu.
Il n’est pas que l’héritier de ses ascendants directs :
Il est cohéritier de l’Histoire, et de tout ce qui fut.
Il dispose donc, au naturel, d’un droit souverain de copropriété,
sur le fruit de tout ce qui fut créé depuis la nuit des temps.
Toute organisation politique qui le prive ou le priverait de son bien universel, et du fruit de ce bien, et de son droit de regard et d’impulsion libre sur la gestion de ce bien commun, est ou serait le fait de malandrins structurés en bande organisée, qui auraient confisqué la définition de la morale, de la loi, de la justice, et qui détiendraient l’outil de construction de la pensée du peuple.
Ainsi sont victimes de la télécommande de leur imaginaire tous ceux qui craignent que rendu à la multitude le dividende universel ne profite aux paresseux, et ne les renforce dans un prétendu vice atavique : aveuglés, ils oublient que ce dividende de l’Histoire, qui devrait être universel, profite à bien pire que les paresseux, je désigne ici les maîtres, qui quant à eux ne transpirent jamais, sinon à la tâche du maintien de leur prérogative universelle.
Vouloir réparer le méfait structuré-pérenne des malandrins depuis l’intérieur de leur organisation, en s’appuyant sur elle, condamne tantôt à la générosité totalitaire et contre-performante, comme ce fut vu en Russie, tantôt au syndrome de Lorenzaccio, cette terrible perversion de l’Esprit qui conduit de jeunes idéalistes à devenir des loups bêlants, tantôt à une mort soudaine, pour celui qui ne se laisse pas polluer, menace d’être entendu par les masses, et devient efficace en lisière du pragmat (cf assassinat de Jaurès).
Il me semble, mais peut être est ce erroné, que seule la volonté générale, exprimée par le plus que très grand nombre, peut balayer la bande des maîtres filous, sans pour autant tomber dans les vices du hiérarchisme révolutionnaire, qui si souvent confisque au peuple la suite de son élan.
Car jamais l’assassin de Jaurès ne pourrait tuer tout un peuple, et si tel l’hydre il est multicéphale, il est invincible.
Mais cette volonté générale n’existe pas.
C’est dans son édification que réside la clef.
Y a du boulot.
Bonjour,
Merci Ana, qu’il est bon de lire un texte qui nous parle, on n’a plus l’impression de lire, mais d’écouter.
J’ai parfois peur de radoter => merci
httpv://youtu.be/EUoxRR5aRlI
– Woodrow Wilson, président des Etats-Unis 1913–1921
Bonsoir,
« Je suis un homme des plus malheureux. J’ai inconsciemment ruiné mon pays. Une grande nation industrielle est contrôlée par son système de crédit. Notre système de crédit est concentré dans le privé. La croissance de notre nation, en conséquence, ainsi que toutes nos activités, sont entre les mains de quelques hommes. Nous en sommes venus à être un des gouvernements les plus mal dirigés du monde civilisé un des plus contrôlés et dominés non pas par la conviction et le vote de la majorité mais par l’opinion et la force d’un petit groupe d’hommes dominants. »
Amicalement,
piqûre de rappel :
httpv://www.youtube.com/watch?v=jxqbtkheYTA
(La voix est celle d’AJH, l’un des valeureux précurseurs du dévoilement)
Mardi 22 juillet, Eurostat publie les chiffres de la dette publique du premier trimestre 2014.
Dans l’Union Européenne, neuf pays sont en faillite.
1- Médaille d’or : Grèce. Dette publique de 314,801 milliards d’euros, soit 174,1% du PIB.
2- Médaille d’argent : Italie. Dette publique de 2120,143 milliards d’euros, soit 135,6 % du PIB.
3- Médaille de bronze : Portugal. Dette publique de 220,696 milliards d’euros, soit 132,9 % du PIB.
4- Irlande : dette publique de 202,920 milliards d’euros, soit 123,7 % du PIB.
5- Chypre : dette publique de 18,206 milliards d’euros, soit 112,2 % du PIB.
6- Belgique : dette publique de 404,248 milliards d’euros, soit 105,1 % du PIB.
7- Espagne : dette publique de 989,925 milliards d’euros, soit 96,8 % du PIB.
8- France : dette publique de 1985,918 milliards d’euros, soit 96,6 % du PIB.
9- Royaume-Uni : dette publique de 1486,878 milliards de livres sterling, soit 91,1 % du PIB.
La question est :
“QUAND ces neuf pays vont-ils se déclarer en défaut de paiement ?”
http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2–22072014-AP/FR/2–22072014-AP-FR.PDF
BA,
Ma réponse à cette question malicieuse :
Quand le terrorisme universel américain au service d’un N.O.M. mono-polaire cessera de de faire peser sur la planète la menace d’une conflagration thermonucléaire.
Quand suffisamment de pays,dont le notre en priorité,auront cessé d’être les valets serviles,les supplétifs,de ce terrorisme.
Quand notre État-Major se réveillera et nous montrera comment doit se comporter l’armée d’un peuple digne quand ses dirigeants ne le sont plus.
Je ne sais quel espoir vous donner…
Certaines mesures d’urgence peuvent être prises sur le plan de la monnaie :
1) Créer l’équivalent du WIR, qui permet à l’industrie de traverser les crises, de favoriser la solidarité inter-entreprises, de se libérer de la tutelle des banques.
2)Créer une monnaie nationale complémentaire, afin que, de fait, l’euro passe du qualificatif monnaie unique à celui de monnaie commune.
Avec à la clef une liberté nouvelle pour des pans entiers de l’économie intérieure.
Ces deux décisions sont contraires aux traités signés, mais ne présentent pas le risque qui me fut objecté à propos de la voie « illégale » : « foutre la merde », selon les mots relevés.
Fondées sur un référendum national, elle seraient pour la commission bien difficiles à condamner, et une condamnation serait riche d’enseignement, de même qu’un laxisme, toujours possible.
Des pays comme la Grèce, acculés à la ruine, pourraient y retrouver en quelques mois de l’oxygène vital.
La première pourrait être le premier pas d’une émancipation, non seulement par rapport à la BCE mais encore et surtout par rapport aux banques privées et au mécanisme de création monétaire scripturale fondé sur l’endettement.
Car sortir de l’UE est intéressant, mais peu efficace tant que la souveraineté monétaire n’inclue pas aussi tout le circuit de la distribution de la monnaie ( ex nihilo depuis l’abandon de l’étalon or)
La seconde ouvre l’espace de la réalité aux rêves les plus fous, du moins si une telle monnaie n’est pas gérée selon les procédures classiques.
http://www.lavoixdesallobroges.org/societe/113-l-je-ne-paye-plus-limpot-car-je-sais-ou-va-largent‑r
sans aller bien loin pour trouver un sujet a commenter , depuis Eurotunnel ou des petits porteurs avaient été ruinés , d’autres sur la lancée s’en étaient inspirés , il apparait incontestablement que le scandale le plus totale en France est a mettre a l’actif de la « caisse d’épargne » et a un degré moindre on peut joindre son associé obligé en 2009 par l’Elysée « les banques populaires » ! année 1999 arrivée de dirigeants dont la première des qualités n’était surement pas l’honneteté , qui se disent responsables mais non coupables , mais sous leur impulsion la plus criminelle des spéculations avait été élevée a hauteur d’institution ! en toute connaissance de cause dans ce genre d’établissements est logé un vrai DANGER !
« moi le gentil petit écureuil je ne suis pas un criminel , ce sont juste mes gros cochons de patrons qui ont donné le coup mortel , ils s’empiffrent la gueule sans modération avec vos ronds , ils se vautrent a foison dans votre pognon » , et surtout particulièrement visé : un maintenant retraité par qui tout avait commencé , il avait donné l’impulsion de la plus criminelle des spéculations ! un bon coup de piston bien profond dans l’ognon … que c’est donc bon ! ils en connaissent un sacré rayon , ce sont bien les champions , en comparaison les autres ne sont que des petits garçons , question pièges a cons que sont les attrapes couillons version actions , sans contestation ils crèvent le plafond pour nous envoyer par le fond boire le bouillon , et avec toujours les vieux démons a disposition , le soupçon d’une légère modification , au nom de la liberté d’expression , caisse d’épargne la banque sale définition , vous pouvez le constater j’aime ma banque a en perdre la raison ! ça peut très bien ne pas rapporter gros , faux marchands de bonheur mais vrais escrocs , avec en prime de la part de ces gros …auds un beau cadeau : c’est la ruine que vous pouvez avoir l’immense plaisir de découvrir au bout du rouleau ! « et si une banque vous aidait a vivre mieux » c’était leur minable misérable insupportable insolent slogan en répondant « et si une bande de pourris vous aidait a vous détruire la vie ! » après tout ce qui a été dit ce ne serait pas mieux ainsi a votre avis ? depuis un mois et demi dans la presse ou a la télévision ils semblent avoir disparu de la circulation , cette maudite boutique filerait elle un mauvais coton ? pas mal hein comme narration ? note 20/20
« dis petit a la « caisse d’épargne » tu as atterri ici , on te remercie mais si tu veux faire ton nid et te construire un bel avenir et surtout ne pas moisir , il te faudra ainsi agir : ton innocente candeur il te faudra la laisser de coté et l’oublier, avec ton incomparable baratin et ton si joli sourire pour les séduire , les livrets A ou autres P.E.L. qui ne sont pour nous que du menu fretin , démerde toi pour les faire sauter , pour nous il y a beaucoup mieux a gagner et ce n’est pas compliqué , fait les passer dans la pièce d’a coté (celle de tous les DANGERS) et les pires saletés a la bourse adossées a ces cons n’hésite pas a leurs fourguer , c’est ainsi que nous les anciens haut la main nous avons arraché de haute lutte un titre honorifique largement devant les « populaires » : celui de l’Oscar de la boutique la plus pourrie du pays ! nous comptons bien sur toi petit pour cette prestigieuse distinction entretenir , mais si malheureusement tu venais a faillir c’est ailleurs qu’il faudrait aller te reconvertir , ce serait adieu le bel avenir , a toi de bien réfléchir si vraiment tu veux t’enrichir et réussir ! le petit a tout compris il a considérablement grandi , sa hiérarchie en est ravie , reconnaissante elle lui a décerné le diplôme de la « banque la plus pourrie du pays » , avec mention excellence : 20/20 ! il y a la banque qui appartient a ses clients ça change tout , il y a aussi la banque qui appartient a une bande de truands ça ne change rien du tout ! partout ou l’écureuil passe l’épargnant trépasse !