Une courte première vidéo proposée par l’équipe « Devenons Citoyens » :
httpv://www.youtube.com/watch?v=rsnPYHxIvmc
Je considère que Bernard Friot porte l’idée la plus révolutionnaire et la plus prometteuse de notre temps.
Cet homme passionnant nous dit :
• Comprenons (en profondeur) et défendons nous-mêmes (personnellement) l’institution émancipatrice de la COTISATION SOCIALE et du SALAIRE À VIE (avec qualification des personnes plutôt que des postes) :
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2013/06/07/331-passionnant-bernard-friot-explique-l-enjeu-des-retraites-par-repartition-resister-a-la-reforme-capitaliste-et-assumer-cette-autre-definition-de-la-valeur-economique
• Et distinguons la propriété D’USAGE (à généraliser et à garantir à tous) de la propriété LUCRATIVE (à interdire) :
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2012/04/12/204-passionnant-bernard-friot-distinguer-la-propriete-d-usage-de-la-propriete-lucrative-pour-etendre-la-premiere-et-interdire-la-seconde
• Ce que PROUVE l’expérience réussie des RETRAITES, c’est que nous sommes CAPABLES de FINANCER NOUS-MÊMES nos activités (nous : salariés, 93% de la population active) : nous n’avons pas besoin de l’argent des riches, nous n’avons pas à leur payer un intérêt non nécessaire et ruineux, on peut s’affranchir des maîtres-chanteurs de l’emploi et de la dette :
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2010/11/07/110-l-enjeu-des-retraites
Ne ratez pas le travail de Bernard Friot : il va vous transformer, et sans doute changer votre vie (en bien).
BERNARD FRIOT NOUS AIDE À NOUS ÉMANCIPER
Une autre façon de classer le travail, c’est travail utile versus travail nuisible.
Le travail utile est tantôt fondé sur la pulsion contributrice, tantôt sur le contractuel (et la rémunération), tandis que le travail nuisible est le plus souvent fourni dans le cadre d’un emploi (rémunéré)
Bonnes nouvelles « from Spain »… Après l’initiative régionale appelée « Processus Constituant » (rien que ça) née à Catalogne l’année dernière, qui a eu droit à une omerta médiatique assourdissante, l’idée avance au niveau national : avec seulement 5 mois d’existence, un parti assembléaire a obtenu 5 députés au parlement européen avec par mot d’ordre échapper à la caste soumise à la troïka et à la finance, et enclencher un processus constituant. Son porte-parole, Pablo Iglesias (36 ans, professeur de sciences politiques à l’université la plus prestigieuse de Madrid) a prêté serment à l’Assemblée Nationale en ces termes : « Je fais serment de respecter la Constitution jusqu’à ce que les citoyens de mon pays la changent pour retrouver la souveraineté nationale et les droits sociaux ». Ce parti assembléaire, appelé « Podemos » (Nous Pouvons) qui donne corps politique à l’immense fronde des indignés, recueille un niveau d’acceptation fulgurant et tout indique qu’il va devenir la troisième force politique à court terme. L’élection d’une première commission de 25 personnes destinée à réfléchir à l’articulation des assemblées, dans la perspective de participer à toutes les élections, a été réalisée à travers d’internet par 60.000 votants.
Des liens qui n’ont rien à voir avec le sujet initial …
mais qui pourraient vous intéresser 🙂
Holacratie :
1) La constitution :
http://decouvrirlholacracy.wordpress.com/2013/11/11/la-constitution-les-regles-du-jeu-en-holacracy/
2) Chez les Colibris :
https://www.colibris-lemouvement.org/agir/guide-tnt/instaurer-une-gouvernance-ecologique-dans-une-organisation-avec-lholacratie
3) Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Holacratie#Principes
4) en BD :
http://labdsurlholacracy.com/bande-dessinee-holacracy
=====
Impôts, dette et crédit, c’est tout ce qu’il reste aux Etats-Unis
02 juin 2014 | Bill Bonner
http://la-chronique-agora.com/impots-dette-credit/
Larges extraits :
Nous terminons aujourd’hui notre discours aux diplômés américains de la promotion 2014.
(…) les candidats — démocrates ou républicains — qui ne sont pas acceptables pour le Pentagone, ou Wall Street, ou le système de santé sont écartés bien avant d’atteindre les élections présidentielles.
Un candidat indépendant ne dépassera pas la première étape. Il ne recevra pas de contributions électorales. Et il n’obtiendra pas l’attention des médias. Les journaleux lui colleront une étiquette « inéligible » et le rendront invisible, trop « bizarre » et « à la marge » pour valoir une attention sérieuse.
L’industrie, les médias et l’intelligentsia sont tous en faveur des candidats acceptables… ceux qui promettent de ne pas faire de vagues. Pour obtenir des votes, bien entendu, le candidat promettra « du changement »… mais c’est bien la dernière chose qu’il a en tête. L’élite n’en veut pas. Les lobbyistes, les trafiquants, les escrocs, les parasites et les zombies n’en veulent pas.
Et vous n’en voulez pas. Pas maintenant… pas après avoir investi 100 000 $ et quatre années de votre vie pour en faire partie. En fait, vous ne voulez certainement pas que quelqu’un vienne vous dire que le système ne fonctionne pas vraiment comme ça… que vous avez gâché votre temps et votre argent… et que vous êtes idiot de croire à ces histoires.
Non, cher diplômés, vous voulez vous mettre à la file et tendre la main.
Au cours des 50 dernières années, la quantité de crédit aux Etats-Unis a été multipliée par 50. Cela représentait environ 33 000 milliards de dollars de nouvel argent — du pouvoir d’achat qui n’existait pas auparavant.
Richard Cantillon a remarqué en 1755 que lorsqu’on ajoute du nouvel argent au système financier, il ne va pas à tout le monde en parts égales. Il va à ceux qui contrôlent le système. Puis, plus tard, quelques gouttes s’écoulent jusqu’aux pigeons. A ce moment-là, l’argent a perdu la majeure partie de sa valeur.
Vous espérez qu’on rajoutera encore plus de nouvel argent. Et que vous — en tant que membres potentiels de l’élite — en obtiendrez. Mais vous êtes un peu en retard à la fête. Vous ne contrôlez pas le système. Ce sont des personnes plus âgées qui sont à sa tête — les oligarques. Les manipulateurs. Ceux qui ont l’argent. Et le pouvoir. Ils prendront le nouvel argent… et l’ancien. Puis le système explosera avant que vous n’arriviez en tête de file.
« Décoordination intertemporelle », voilà bien une expression d’Allemand. Dans le cas présent, il s’agissait de Ludwig von Mises, qui était autrichien. Un détail. Cette expression signifie que lorsque les autorités se mêlent de la masse monétaire et du crédit, elles font inévitablement un épouvantable gâchis. Mais c’est un gâchis très spécial.
D’abord, comme l’avait noté Cantillon, les initiés prennent la part du lion. Ensuite, le nouvel argent créée des distorsions et des perturbations qui condamnent tout le système à l’effondrement.
(…) En bref, vos parents et les initiés obtiennent le nouveau crédit. Vous échouez avec la vieille dette (…) L’économiste Richard Duncan est d’avis qu’elle dépassera les 30 000 milliards de dollars avant que tout explose. Pourquoi tant de dette ? Parce que c’est ainsi que les initiés transfèrent la richesse réelle, la faisant passer de votre poche à la leur.
Le secteur financier vous prête de l’argent pour des maisons, des voitures et ainsi de suite. Et — dans le cas des prêts hypothécaires –, le prêt sera garanti par Fannie Mae. Les prêts hypothécaires sont rarement remboursés. Ils continuent simplement, d’un « propriétaire » à l’autre. C’est ainsi que le secteur financier est désormais le « propriétaire immobilier » de 44 millions d’Américains.
Et d’où les banques obtiennent-elles l’argent qu’elles vous prêtent ? De nulle part.
(…) Lorsque les Espagnols ont conquis l’Amérique latine, leur système d’encomienda exigeait généralement 40 jours de travail seulement de la part de leurs victimes. Les Français ont conquis Madagascar ; ils ont forcés les hommes de l’île entre 16 et 60 ans à travailler 50 jours par an. L’exemple américain ressemble plus à celui de la Russie, où le tsar Paul I avait déclaré en 1797 que les serfs devaient trois jours par semaine à leurs seigneurs et maîtres. Cela représente près de 150 jours.
Un taux d’imposition de 50% — fédéral et local — est l’équivalent d’environ 125 jours de travaux forcés par an. Cela fait beaucoup. Mais ce n’est que le début.
Dans notre système de démocratie de copinage, tous les grands secteurs ont le fouet en main. Et maintenant que vous êtes sorti de l’université, vous pouvez rejoindre les rangs des corvéables.
Pour atteindre le bon lieu (eutopos, utopia), un escalier.
Choisir les dates auxquelles se hisser jusqu’à telle ou telle marche n’est pas simple.
Il en est une, urgente :
Nul ne devrait être contraint d’accepter un travail nuisible.
Un travail peut être nuisible pour celui qui travaille, si par exemple il manipule des produits phytosanitaires, ou pour la société, si par exemple celui qui travaille répand des produits phytosanitaires.
(il y a convergence entre nuisible pour le travailleur et nuisible pour la société)
Je reraconte cette magnifique histoire de Lanza del Vasto :
Un journaliste visite une usine de couteaux.
Usine un peu particulière car ses ouvriers sont des moutons, au propre et au figuré.
Le journaliste interroge l’ouvrier : « vous rendez vous compte que c’est avec le couteau que vous aiguisez que le loup va vous égorger ? »
Et mouton de répondre : « Il faut bien vivre ».
Cette histoire raconte plein de choses, mais entre autres le fait que l’argent, « el dinero imperador », a acheté la pulsion contributrice, interdisant à l’intelligence individuelle ET collective de choisir d’entre les actes ceux qui sont utiles et de refuser ceux qui sont nuisibles, toxiques, dangereux, dangereux pour les corps et pour les âmes.
Le libre arbitre est ainsi monétisé.
La libido est monétisée, elle aussi.
Car toute décision et tout désir sont dépendants du symbole de toute chose, la monnaie.
Car pour acquérir ce symbole, il faut se courber, accepter, accomplir ce qui n’est le plus souvent pas notre volonté, ni de notre intérêt.
Le salaire, et c’est bien là l’enjeu du salaire, est la carotte qui ânime les ânes.
Si nous décidons que nul ne saurait être contraint à un travail nuisible, c’est donc bien du côté de la monnaie qu’il faut « attaquer », ou en attendant le miracle de son abolition, du côté du salaire … et de la création monétaire.
Ainsi n’est il pas raisonnable de discutailler, d’évoquer paresseux et profiteurs qui tireraient les marrons du feu : Le revenu inconditionnel – dividende universel – salaire à vie est une nécessité.
Chacun a droit a une protection contre le chômage (article 23 de la DUDH) est une déclaration insuffisante, à laquelle il manque chacun a le droit de refuser un travail toxique ou nuisible.
Comprenons bien que si la société ne sait pas offrir un travail sain et utile, c’est que tous les besoins vitaux sont satisfaits ( certes mal distribués mais satisfaits ) : s’il n’y a pas assez de fruits et légumes, ni assez de logement, c’est bien qu’il y a du travail sain à proposer.
Et s’il y a assez, alors je ne vois aucune raison objective de priver l’individu « chômeur » de l’élémentaire vital, sinon la raison du plus fort, dominant, détenteur de l’outil de production, avare jusqu’à la boulimie.
Abjecte, perverse, ou suicidaire est une société qui utilise le vital pour contraindre au travail nuisible.
Merci à toi Etienne de mettre en valeur le travail qui est fait par Bernard, mais je me désole lorsque que je constate que le nombre d’adhérents au réseau n’est que de 160 sur la France.
Alors j’en profite pour lancer un appel à rejoindre le réseau salariat pour donner à Bernard et à son équipe la force de continuer son action.
Et comme tu le dis si bien, Étienne, BERNARD FRIOT NOUS AIDE À NOUS ÉMANCIPER.
http://www.reseau-salariat.info/
Celle-là secoue davantage :
httpv://www.youtube.com/watch?v=HeSWd6QBVHk
Je suis bien curieux de connaitre la raison pour laquelle les promoteurs du salaire a vie ne mutualise pas leurs salaires dès maintenant ?
« Votre patron va pouvoir modifier [unilatéralement] votre contrat de travail
La Cour de cassation considère désormais qu’un salarié ne peut plus refuser toute modification de son contrat voulue par l’employeur. Y compris une baisse de salaire, si elle reste mineure. … »
http://www.lexpress.fr/emploi/gestion-carriere/votre-patron-va-pouvoir-modifier-votre-contrat-de-travail_1550849.html
Alain Deneault
Paradis Fiscaux : Levez le voile
httpv://www.youtube.com/watch?v=vb8lVzwQ0Z0#t=95
La conférence intégrale :
Bernard Friot : « La retraite c’est… par lepartidegauche
« Un retraité, c’est quelqu’un qui travaille sans emploi.
Et c’est le fait qu’il travaille sans emploi qui est la cause fondamentale de son bonheur au travail. »
Bernard Friot.
Parce que nous souhaitons la paix, nous ne nous battons pas.
https://scontent-a-cdg.xx.fbcdn.net/hphotos-xpa1/t1.0–9/10313080_10152534004112317_1481158725996836240_n.jpg
Puissante démonstration éclairante sur l’origine de nos problèmes : la capitulation devant la fortune, le fric, le règne de la quantité sur la qualité. Mais la prise de conscience générale se fait, petit à petit, et ce site fait un travail magnifique à ce sujet. Bon vent!…
Comprendre facilement le travail de Bernard Friot en 10 minutes :
httpv://www.youtube.com/watch?v=cjL1MuE5wpI
https://scontent-b-cdg.xx.fbcdn.net/hphotos-xpf1/t1.0–9/10366276_10152210200047861_2966513572508431100_n.jpg
Bien que j’en profite largement, l’indexation du salaire sur la qualification me dérange. Il me semble qu’il y a là un risque de sanctuarisation des différences.
Et que par ailleurs, la notion de dividende universel accordé, sans référence à sa contribution personnelle, à tout copropriétaire et héritier de l’Histoire (récente et ancienne et présente), n’est pas prise en compte. Mais faute de grives on mange des merles -> j’applaudis 🙂
Coucou c’est encore moi.
Il faut dire que ce sujet est passionnant.
Je viens de faire une virée en forêt, et il m’a poursuivie tout du long.
Pas moyen de lui échapper …
Des trois appellations « salaire à vie » , « revenu inconditionnel », « dividende universel », ma préférence va à la seconde.
Car c’est celle qui le mieux rend compte de ce qui est dû à tout humain, du simple fait qu’il respire.
La maternité dans laquelle (le plus souvent) il voit le jour, puis l’école, et tout ce qui le conduit à l’état d’adulte, tout cela est bien financé par la société, qui ne lui demande pas de payer puisqu’il en est incapable.
Il s’agit juste d’accepter que ce devoir de la société ne s’arrête pas à la majorité de ses individus pour reprendre (avec rechignements) quand ils sont grabataires.
Et d’accepter le fait que dans la civilisation de l’argent, un paiement ne s’assume pas forcément en nature.
Il y aurait de quoi papoter sur mon choix pour la 2ème appellation, nous risquerions d’ergoter, non ?
Peut être vaut il mieux dépenser nos joules sur le financement.
L’idée d’une mise en commun des ressources financières de tous et chacun en vue d’une redistribution est intéressante, mais cette pensée là suppose subrepticement qu’il y a une masse monétaire en circulation venue on ne sait d’où, et un grand jeu de monopoly, compétitif ou fraternel ( le ou étant plutôt exclusif ) et que la bataille politique consiste pour les humanistes à passer du monopoly compétitif au monopoly fraternel, mais en négligeant la nature du gâteau monétaire.
C’est oublier la question de la création monétaire, sa « gestion » présente, et ce quelle pourrait/devrait être.
😉 je vais donc enfoncer des portes ouvertes 😉
Abstraction faite de la confiscation actuelle du pouvoir de création monétaire, l’espèce humaine a la possibilité de créer la monnaie quand elle le veut et comme elle le veut, autant qu’elle le veut, charge à elle d’en définir la nécessité.
( c’est d’ailleurs assez nouveau, et c’est une excellente nouvelle, datant des années 70, vérifiée expérimentalement, on ne peut rêver mieux)
Au présent, les banques centrales, qui, qu’elles soient publiques ou privées, sont indépendantes des gouvernements et des états, donc indépendantes des peuples, créent très peu de monnaie, qu’elles louent à bas prix à des banques privées, qui à leur tour louent environ dix fois plus que ce qu’elles détiennent, et au prix fort, en direction des gens, des communautés locales, et des états.
L’équation entre la quantité émise et les besoins étant résolue … on ne sait pas trop comment. Ou plutôt si : c’est un gigantesque levier soumettant individus peuples et nations au détenteur de l’outil scriptural.
Reste à enfoncer la porte ouverte la plus résistante tant l’esprit tend à se sentir pris de vertige devant une telle ouverture :
Il n’y a aucune justification au fait que les banques centrales ne sont pas au service des états.
Il n’y a aucune raison pour que les banques centrales ne créent qu’une partie de la monnaie.
Il n’y a aucune raison pour que les banques centrales ne prêtent pas aux états et aux communautés locales.
Il n’y a aucune raison pour que les banques centrales ne prêtent pas directement aux citoyens.
Allez, encore un effort de poussée :
Il n’y a aucune raison pour que les banques centrales ne financent pas le revenu inconditionnel, intégralement, et sans frais.
Ah oui, … l’hyper inflation …
Je fais le pari qu’on peut être juste en créant moins de monnaie que le système injuste que nous connaissons.
Friot restera le Marx du XXIeme.
Ses définitions (et re-définitions essentielles du réel) sont tout aussi éclairantes que le furent au XIXeme et le restent encore aujourd’hui celles de Marx.
B.Friot a réalisé un immense travail pour en arriver là.
Je suis un peu effrayé par cette proposition.
On ne peut que rarement expliquer et résoudre un problème en tenant compte que de peu de facteurs.
Mon analyse du problème actuel est la volonté humaine de créer d’immenses ensembles.
A partir de là, imaginer comment je voie la création du plus gros ensemble d’humain jamais créé…
Pour ma part c’est la taille des conglomérats, multinationales, fonctionnariat qui est la base du dysfonctionnement des sociétés humaines.
Notre avenir est dans l’expansion des échanges, d’un maximum de petites communautés, grâce aux nouveaux outils de communications qui viennent d’apparaître.
Cette proposition est juste l’opposé d’un ordre mondial dans lequel l’homme n’a pas plus sa place.
Nous ne pouvons nier ce que nous sommes, ni d’où nous venons.
En l’état actuel, nos projets d’avenir doivent coller avec les rythmes biologiques qui nous entourent et même s’y référer.
Il est fort possible que nous pourrons un jour sortir de notre condition, mais l’homme n’a pas fait encore le travail nécessaire sur lui-même.
Nous restons donc tributaires de notre condition biologique.
Ce projet est surréaliste car d’une prétention folle à ce jour.
Il n’est pas motivé par une volonté d’harmonie et d’équilibre « esprit » mais sur la volonté de reprendre du terrain à l’autre « biologique »
Choisir où porter son regard est nécessaire dès le premier pas.
Le système de Friot n’est acceptable que s’il est pratiqué entre volontaires.
J’ai pas envie d’être fonctionnaire , question de tempérament.
Par contre, je suis étonné que la perspective d’un contrôle étatique si puissant n’effraie pas, sauf les bémols d’Ana et de Vidal. Les démonstrations de Friot sur la répartition de la richesse entre travail et capital ne sont pas valables pour nombre de cas : scoop, AMAP, travailleur indépendant, tout n’est pas à mettre dans le même panier.
Je crois que Friot se trompe sur la valeur travail, ce n’est pas le mode d’évaluation des prix pratiqué actuellement, nous sommes dans une détermination subjective des prix.
frigouret
En effet,
l’intelligence, si on ne se surveille pas, a tendance à fonctionner dans le cadre qui l’a construite, ou à y revenir sans cesse.
C’est ainsi que si nous vivons dans un monde centraliste, les solutions envisagées pour s’en libérer seront souvent centralistes.
Par ailleurs ->
L’hypercomplexe ne peut être appréhendé. On ne peut que « tourner autour », en élaborant des modèles simplifiés.
Si tel ou tel élabore une philosophie, nous nous focalisons sur la partie de l’hypercomplexe qu’elle néglige, et si pour y remédier nous élaborons un contre projet, il sera lui aussi lacunaire.
Seul le partage de mille philosophies souvent incompatibles pourra permettre la naissance d’une pensée collective presque satisfaisante.
Si s’annonce la solution miracle, que les warnings s’allument : si en 1917 certains s’étaient méfiés de leur génie, bien des déceptions auraient été évitées.
Mais il n’empêche que Friot dynamite pas mal de barrages et que le limon dégagé doit être cultivé.
Je trouve le travail de Bernard intéressant, innovant, et indispensable,
mais je reste frustré car je ne l’ai pas encore vu répondre à l’objection suivante :
Pour satisfaire à nos besoins fondamentaux de consommation, il faut qu’il y ait, en face, une production de biens. (nourriture, santé, logement, éducation, …)
On ne peut échapper, dans aucun système, à la nécessité d’assurer la production de ces biens. Et pour les produire, certaines tâches sont ingrates et il serait nécessaire quand même qu’il précise comme il compte en garantir l’exécution.
Bonjour,
» […] comme il compte en garantir l’exécution. »
En leurs permettant d’habiter dans les beaux quartiers, comme ça Neully sur Seine ne sera plus occupé par des paresseux… 😉
Waouuu Wikicrate, en plein dans le mille -> -> -> Nous avons besoin de garanties contre notre paresse ? C’est là que commence la civilisation de la carotte …
Du bâton plutôt. Le système Friot calqué sur le fonctionariat ( mais universel) ne peut se concevoir sans l’obligation pour les travailleurs d’exécuter leur mission définit » démocratique ment « .
La mutualisation des salaires , ou plutot du travail, est une superbe idée, mais uniquement si elle est pratiquée entre volontaires , en autogestion non étatique.
Pour répondre à frigouret, les propositions de Friot ne s’appuient PAS sur une gestion centralisée étatique.
Au contraire, si tu regardes par exemple son passage dans l’émission de Taddéi, il explique qu’il serait même pour moins d’État. Les caisses d’assurance maladie qui financent l’investissement dans les hôpitaux ne sont PAS gérées par l’État, les caisses de retraites non plus, et les caisses de salaires dans les propositions de réseau salariat non plus. Friot prone une représentation démocratique dans ces caisses pour assurer leur bon fonctionnement (pourquoi pas donc du tirage au sort?).
Il ne s’agit PAS de communisme, ni de faire une société de fonctionnaires, mais de financer les salaires par la cotisation tout en supprimant la propriété lucrative, libre à toi ensuite de faire le travail qui t’épanouit.
Enfin, pour Wikicrate et la question des tâches ingrates, plusieurs idées sont en débat :
la première celle de créer un service civique.
Imaginons par exemple que nettoyer les toilettes publiques soit une tâche qui ne tente personne, alors on crée un service civique que chaque citoyen de plus de 18 ans et qui reçoit le salaire universel doit accomplir à tour de rôle. Ainsi, chacun de nous (et pas seulement un employé) doit participer à ces taches régulièrement pour le bon fonctionnement de notre société.
Une seconde proposition est celle de proposer un meilleur salaire pour les tâches ingrates. Ainsi dans le système de Bernard Friot, si tu fais un métier nécessaire et que peu de personne souhaitent faire, tu peux monter en grade de qualification plus rapidement pour voir ton salaire augmenter (je rappelle qu’il y aurait quatre ou cinq salaires entre 2000 salaire minimum et 8000 euros salaire maximum).
Voilà, à débattre donc, mais n’oubliez pas le point essentiel : en changeant le rapport au travail, on change aussi les mentalités, et penser que la plupart des gens, s’ils reçoivent un salaire à vie, resteront à la maison sans rien faire est à mon avis erroné.
Et je rajouterai que le modèle des SCOP, AMAP et des travailleurs indépendants est justement mis en valeur dans les propositions de salaire universel du réseau-salariat.
euh … un service civique, y a pas un état central derrière (démocratique mais central) ? Juste une question 😉
Monnaie nationale ou constellation de monnaies ?
La monaie est une base, connue de tous, d’échange.
Le salaire est donc basé sur l’échange, mais c’est l’homme qui dans son fonctionnement hiérarchisé ramène cette échange non pas à une valeur d’échange mais bien à une valeur hiérarchique.
Travailler beaucoup, gagner beaucoup, dépenser beaucoup est sans doute lié à un système nerveux pas suffisamment maîtrisé par un être doué d’intelligence.
Ana
Ce ne sont que des réflexions, mais à mon avis, un service civique nécessite plutôt une organisation locale (par exemple à l’échelle de ta ville, ou de ton arrondissement si tu es dans une grande ville), plutôt qu’à l’échelle nationale. Mais oui, de même qu’il ne s’agit pas de faire du communisme, il ne s’agit pas non plus de supprimer l’état.
Au niveau de la monnaie, là encore les propositions du réseau salariat sont étonnantes, et stimulante tellement leur regard sur notre économie est différent. Si j’ai bien compris (je précise que je ne fais pas partie du réseau salariat, donc je ne parle qu’en mon nom, mais je suis effectivement convaincu par leur propositions vous l’aurez compris 😉 ), l’idée est de supprimer la création monétaire des banques privées par le crédit, et de créer la monnaie en s’appuyant sur les qualifications des populations. Ainsi, à tel moment de l’année, j’ai telle population, j’ai besoin de tant de salaire à verser, et je crée la monnaie en conséquence. La question monnaie nationale ou constellation de monnaie reste ouverte.
Je voudrais revenir sur une des propositions les plus fortes, et dont on parle peu : la cotisation investissement.
Aujourd’hui (ou plutôt en 2010 car je n’ai pas les chiffres d’aujourd’hui), environ 40% de notre PIB va au profit, et seulement la moitié de ces profits sert à l’investissement. Pour un PIB de 2000 milliards d’euros, cela donne environ 400 milliards pour l’investissement (sur les autres 400 milliards du profits, une petite partie part en impôt, et environ 250 milliards d’euros par an vont dans la poche des actionnaires!) . Or pour relancer notre économie, on aurait besoin d’environ 200 milliards de plus d’investissement, soit 600 milliards au total.
Friot propose donc de créer une cotisation-investissement à hauteur de 30 % du PIB pour financer l’investissement. Regardons quelles sont les conséquences d’une telle proposition si elle était appliquée :
– D’une cela veut dire que nous reprendrions en main l’investissement de façon démocratique. Aujourd’hui qui décide de l’investissement ? C’est simple ceux qui ont l’argent (excepté pour les hôpitaux où l’investissement est financé par la cotisation). On se réapproprie ainsi une partie du débat qui nous est confisqué : dans quoi nous voulons investir notre argent ? Une caisse d’investissement serait créée pour définir dans quels projets investir : plutôt écologie ? technologie de pointe ? à débattre et à ouvrir au débat. Aujourd’hui, nous ne pensons même pas à ça, on laisse les investisseurs investir dans ce qui leur rapportera du profit à court-terme. La cotisation investissement nous permettrait de penser à long-terme, et ainsi de réfléchir à l’avenir de nos enfants et de notre planète.
– Deuxièmement, imaginons une PME en grosse difficulté, aujourd’hui quelle est sa possibilité de s’en sortir : demander un crédit à une banque, c’est-à-dire s’endetter et donc par dessus ces difficultés, ajouter un crédit avec intérêts. Avec la cotisation-investissement, un entrepreneur qui veut sauver les salariés de son entreprise, il va demander une aide à la caisse investissement. Cette fois, il ne s’agit pas de crédit, il s’agit d’une allocation, rien à rembourser, on l’aide puisque on sait ce que ça va aider son entreprise à sauver des emplois.
Mettre en œuvre une cotisation investissement serait simple il suffit d’augmenter les cotisations (comme on l’a fait pendant les trente glorieuses) et de tester cette cotisation en s’inspirant de ce qui a été fait pour l’investissement dans les hôpitaux.
ça vaudrait le coup d’essayer non ?
C’est du classicisme révolutionnaire 😉
Mais « on » peut essayer.
Reste à mettre « on » au pouvoir.
dans le classicisme 🙂
-À condition, par exemple, qu’un comité d’éthique citoyen vérifie la pertinence de cette entreprise au regard de l’intérêt général…
En fait, si sur le plan personnel il est intéressant de donner sans attendre, etc etc.…, en ce qui concerne le fonctionnement du commun, il me semble évident que nous devons avoir notre mot à dire.
Et que tous ces mots qui parlent de nos objectifs réels, seront nécessairement le moment d’un conflit moral.
oui tout à fait Mic El. Si cet entreprise est « nuisible » à l’intérêt général, pas d’allocation, c’est bien sûr un point important à souligner.
…et c’était une réponse à :
Avec la cotisation-investissement, un entrepreneur qui veut sauver les salariés de son entreprise, il va demander une aide à la caisse investissement. Cette fois, il ne s’agit pas de crédit, il s’agit d’une allocation, rien à rembourser, on l’aide puisque on sait ce que ça va aider son entreprise à sauver des emplois.
🙁
http://h16free.com/2013/03/27/22055-oyez-oyez-le-monopole-de-la-secu-a-bien-saute
🙁
Hééé réveillez vous, quand on vous li on se dit c’est bon c’est sur, les marchés et la finance vont gagner!!!
C’est ça vos solutions d’avenir…
On recommence avec les mêmes blabla que papi et mami début XXème
Record historique battu.
Chômage en mai 2014 : catégories A, B, C, D, E :
France métropolitaine :
5 695 700 inscrits à Pôle Emploi.
France entière (y compris l’outre-mer) :
6 024 100 inscrits à Pôle Emploi.
C’est un record historique.
C’est la première fois qu’il y a 6 millions d’inscrits à Pôle Emploi.
Variation sur un mois : + 0,5 %.
Variation sur un an : + 5,1 %.
http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/PI-Mensuelle-CNMTPE.pdf
Vous vous rappelez toutes les belles promesses au moment du référendum sur le traité de Maastricht ?
- « Si le traité de Maastricht était en application, finalement la Communauté européenne connaîtrait une croissance économique plus forte, donc un emploi amélioré. » (Valéry Giscard d’Estaing, 30 juillet 1992, RTL)
- « L’Europe est la réponse d’avenir à la question du chômage. En s’appuyant sur un marché de 340 millions de consommateurs, le plus grand du monde ; sur une monnaie unique, la plus forte du monde ; sur un système de sécurité sociale, le plus protecteur du monde, les entreprises pourront se développer et créer des emplois. » (Michel Sapin, 2 août 1992, Le Journal du Dimanche)
- « Maastricht constitue les trois clefs de l’avenir : la monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité ; la politique étrangère commune, ce sera moins d’impuissance et plus de sécurité ; et la citoyenneté, ce sera moins de bureaucratie et plus de démocratie. » (Michel Rocard, 27 août 1992, Ouest-France)
- « Les droits sociaux resteront les mêmes – on conservera la Sécurité sociale –, l’Europe va tirer le progrès vers le haut. » (Pierre Bérégovoy, 30 août 1992, Antenne 2)
- « Pour la France, l’Union Economique et Monétaire, c’est la voie royale pour lutter contre le chômage. » (Michel Sapin, 11 septembre 1992, France Inter)
- « C’est principalement peut-être sur l’Europe sociale qu’on entend un certain nombre de contrevérités. Et ceux qui ont le plus à gagner de l’Europe sociale, notamment les ouvriers et les employés, sont peut-être les plus inquiets sur ces contrevérités. Comment peut-on dire que l’Europe sera moins sociale demain qu’aujourd’hui ? Alors que ce sera plus d’emplois, plus de protection sociale et moins d’exclusion. » (Martine Aubry, 12 septembre 1992, discours à Béthune)
- « Si aujourd’hui la banque centrale européenne existait, il est clair que les taux d’intérêt seraient moins élevés en Europe et donc que le chômage y serait moins grave. » (Jean Boissonnat, 15 septembre 1992, La Croix)
Merci BA pour cette série de contre sens assénés par nos »élites«
(Liens noté 😉 )
Le « plus de démocratie » de Rocard est particulièrement époustou-flanc
sujets du bac :
Comment la flexibilité du marché du travail peut-elle réduire le chômage ?
À quels risques économiques peuvent s’exposer les pays qui mènent une politique protectionniste ?
.….. à peine tendancieux
source : je suis abonnée à une mailing list du FdG.
L’esclavage a été aboli.
La preuve, il n’y a plus de marché aux esclaves.
Ils ont été remplacés par le marché de l’emploi.
Tiens donc.
En fait, cette réflexion nocturne me poursuit depuis ce matin …
Il faut approfondir, sans tomber dans l’hubris militante, … et sans avoir peur d’y souscrire (?)
Si on disait marché de l’employé, ce serait plus clair, et le dictionnaire des synonymes nous conduirait vite au marché de l’utilisé.
Tiens donc …
Ne serait ce pas là encore l’une des perles de la novlangue, une de plus, qui dissimulerait une poursuite de l’esclavage, subreptice, derrière un écran lexical ?
Etant quant à moi « a la isquierza del corazon (pero no a la isquierza de la asamblea)», j’aurais tendance à répondre « oui », sans autre démonstration.
Mais ce ne serait pas respecter François Hollande qui semble ne pas penser ainsi …
Il convient donc, même succinctement, de comparer l’esclave avec l’utilisé, oups pardon, avec l’employé, aussi nommé le salarié.
1ère différence :
L’utilisateur de l’esclave est propriétaire de l’esclave, qui est tenu d’obéir, et de rester à disposition.
Tandis que l’employeur n’est pas propriétaire de l’employé, qui reste libre de choisir son emploi. Enfin … presque libre … ou pas du tout.
L’employé jouit de la flexibilité de l’emploi, … dit on …, ce qui signifie qu’il est libéré de ce fil à la patte que constitue une source de revenu stable.
Hum Hum …
2ème différence :
Le propriétaire de l’esclave a certainement intérêt à veiller à la santé de son esclave, car il s’agit pour lui d’un investissement, avec retour sur investissement.
Cet entretien lui coûte, mais ce coût lui rapporte et maintient son niveau de fortune.
Au contraire, l’employeur n’a aucun intérêt autre qu’empathique dans le bien être de son employé, et si la loi le contraint à quelque effort, il considère cet effort comme « coût du travail », réducteur de compétitivité.
3ème différence :
L’esclave est nourri-logé et ne reçoît aucun pécule.
Il n’a pas la liberté de choisir son habitat, ni son alimentation.
Tandis que l’employé reçoit un salaire, qui lui permettra de payer/choisir son menu chez Lidl, et son logement, son chauffage, et le reste. Si bien que sa liberté, s’il est au smic, consistera à acheter ce que le maître de l’esclave fournit. Mais c’est vrai que la liberté de choisir son supermarché et sa cité, c’est chouette, même s’il faut deux heures pour aller au turbin.
Smicard en banlieue ou esclave à Athènes il y a 2500 ans.
C’est quoi le mieux ?
AUCUN des deux.
Bonjour,
si tout ceci est fort intéressant, malheureusement les calculs de Friot reposent sur l’hypothèse que l’on est capable de réaliser quelques points de croissance par an. On est toujours sur le concept de croissance infinie, ce qui est IMPOSSIBLE dans un monde fini comme le notre.
Bien dommage…
La gazette de gouzy
http://lagazettedegouzy.fr/
le numéro de février ici( lecture ou chargement )
http://lagazettedegouzy.fr/art-98-La-Gazette-de-Gouzy-Fevrier-2015
https://youtu.be/7KpxsqwNF0o
httpv://www.youtube.com/watch?v=7KpxsqwNF0o
httpv://www.youtube.com/watch?v=b9YwjhFtEt0
Bernard Friot à Ballast :
« Nous n’avons besoin ni d’employeurs, ni d’actionnaires pour produire »
http://www.revue-ballast.fr/bernard-friot/
Maintenant, ce à quoi il faudrait penser, c’est de créer un parti qui aurait pour programme la réalisation des idées de Bernard Friot.