Mélanie Laurent et Cyril Dion ont besoin de nous
pour réaliser l’idée formidable, énergisante, du film DEMAIN :
httpv://www.youtube.com/watch?v=DHNnpgswImE
Je ne connais pas (encore) Mélanie, mais je trouve Cyril épatant, un homme bon.
C’est une bonne idée de raconter nous-mêmes le monde que nous voulons, de donner à VOIR positivement ce qui est possible, pour nous rendre capables de le VOULOIR enfin, ensemble.
J’ai hâte de voir ce que cette équipe va nous apporter.
Pour donner un coup de main, c’est là :
http://www.kisskissbankbank.com/demain-le-film
Désolé Etienne mais je ne comprend pas le rapport avec nous.
Leur teaser ressemble à une pub pour l’unicef, des enfants qui sourient bras dessus bras dessous, une lumière chaude et rassurante, un mec qui fait pousser des tomates >bio<, une bande son mielleuse genre world music, etc…
En plus d’être tartignole, ça m’a tout l’air d’être focalisé sur les conséquences et pas sur les causes. En tout cas, ça ne sent pas le film qui va s’attaquer aux institutions.
Si tu as des infos dont je ne dispose pas ou si je n’ai rien compris au schmilblick, je suis tout à fait disposé à être contredit mais pour l’instant je suis plus que sceptique.
httpv://www.youtube.com/watch?v=xSNav1YmDFE
Bonjour,
il s’agit d’une autre approche que celle de la recherche de la cause des causes mais cela me semble tout à fait compatible par rapport à l’idée de basculement.
Si j’ai bien compris le propos d’Étienne, il faudrait qu’on atteigne un nombre suffisant de personne à vouloir une constitution rédigée par des personnes tirés au sort, puis exclues de la pratique du pouvoir.
Le mouvement des colibris part du principe que chacun peut faire un peu à son niveau, sur un truc en particulier, pour faire bouger les choses. Une fois la conscience de son propre pouvoir redécouvert, l’orienter vers une nouvelle constitution rédigée par les bonnes personnes serait plus aisé.
D’ailleurs, le discours d’Étienne peut être perçu comme dangereux par les consciences passives et endormies (mal informées).
Un message positif, que vous percevez comme « bisounours », me semble plus efficace qu’un truc culpabilisant, voire flippant, car trop sérieux.
Cordialement.
Il me semble qu’un film traitant du même sujet existe déjà, c’est « L’an 01 » d’après la BD de Gébé. Ce serait pas mal de le re-diffuser dans les ciné-clubs (sans compter qu’il y a une sacrée brochettes de (ex) bons acteurs.
http://youtu.be/_lgJbU3J7hw
httpv://www.youtube.com/watch?v=_lgJbU3J7hw
Bonjour,
Les personnes qui donnent plus d’importance à la moindre imperfection vivent dans la crainte, ceux qui voient l’imperfection comme une invitation à mieux faire vivent dans l’espoir, l’espoir fait vivre, la crainte fait mourir.
Du même avis que J‑Stéphane, et j’en rajouterai une même une couche : Cyril Dion se présente en disant qu’il a créé l’association Colibri avec Pierre Rabhi il y a 7 ans. Fort bien mais le moins qu’on puisse dire est que le fils de Pierre, Gabriel, va un peu plus directement au coeur du sujet et que lui ne demande rien à personne pour financer son film de 2h qui est en libre téléchargement !
http://inter-agir.fr/
Cette pub a tous les clichés des pubs Apple ou Benetton : tout le monde est beau, souriant, il n’y a jamais de méchant et si le monde va mal c’est parce que les gens ne savent pas quoi faire mais on va leur montrer… et en plus, en fond sonore, de la guimauve AMERICAINE !
Non là faut arrêter, sérieux. Moi j’appelle ça une arnaque, rien de plus. Quand on sait la responsabilité écrasante du gouvernement des USA dans les désordres du monde, l’usage systématique de la déstabilisation politique pour porter au pouvoir des régimes « amis » (c’est-à-dire vendus), moi je dis que ce projet est une MANIPULATION, pas moins.
D’ailleurs quand on entend Cyril Dion nous dire que c’est vachement important parce que le film est recommandé par le ministère de l’écologie et qu’il va être vu par des chefs d’Etat… franchement, Etienne, on n’est pas là dans le foutage de gueule pur et simple ?
Erreur dans le message précédent : je voulais dire du même avis que « Méchant Virus » (qui m’a tout l’air d’être un vrai gentil, en fait).
httpv://www.youtube.com/watch?v=qK-cq4r8994
httpv://www.youtube.com/watch?v=kET4b_-yRzo
+1 Méchant virus et François.
Pas compris du tout, mais alors pas du tout ce que ce film de pub pour le développement durable (càd la société de conso repeinte avec une couche de vert) adoubé par les zélites corrompues venait faire ici…
Pas un copec !
Par contre, un film qui ferait la synthèse des analyses et propositions politiques qui sont développées autour de la nébuleuse Plan C, là, je casserais bien la tirelire !
Temps de cerveau disponible et temps libre du gratouilleur obligent… j’hésite entre un gros beurk… et un copié-collé en bloc et en l’état d’un projet de message que m’a inspiré un fil récent de Cyril Dion, nouvelle star (?) que je découvrais, sur le blog Kaisen :
“un conformisme aveugle et sourd”…
La raison majeure de la montée du FN est d’une simplicité biblique, mais elle est devenue bien trop douloureuse à admettre pour la plupart des porteurs et manieurs de micros pour qu’on puisse espérer que le symptôme s’amenuise dans les années à venir. Cela dit j’ose encore croire qu’elle apparaît à quiconque a un vrai boulot et une vraie vie de famille à tenter de sauver, et ne vit pas avec les œillères qu’on acquiert immanquablement en restant dans une chapelle.
Car elle me parait évidente : toute la classe politique, à commencer par la gauche (de gauche y compris et tout autant, à de microscopiques bastions près, qui résistent encore ici et là), a sacrifié de plus en plus de son programme, et désormais l’intégralité, sur l’autel de ce monstre qui se fait passer pour l’Europe, et elle s’évertue même plus que jamais à nous imposer cette horreur, en chantant naturellement qu’on va la changer, alors que ledit monstre n’est pas réformable, chose que les gens qui vivent un peu sur terre semblent parfois avoir tout aussi bien compris. Ne parlons pas de mondialisation, il suffit déjà de constater cette évidence : la construction « européenne » elle-même n’est pas du tout viable et, surtout, non contente d’être une magnifique entrave à l’internationalisme (intra et extra-européen), elle est elle-même le meilleur obstacle, s’il en fallait encore, au fédéralisme véritable… c.à.d. à tout agrandissement du cadre hors duquel la déjà si fragile souveraineté populaire est tout bonnement une farce.
Pardon de préciser, la position européenne d’un Cyril Dion me paraît des plus floues. J’ai même eu la triste impression qu’il se moquait du rejet populaire de « l’Europe » (quel rapport avec l’UE ?)… Une attitude que je ne conçois comme tolérable que de la part de ceux qui, eux au moins, ont à proposer une autre Europe un peu claire et un peu viable sur le papier, donc à la rigueur (et en cherchant vraiment bien) de la part des fédéralistes assumés, autrement dit d’un point de vue qui suppose évidemment un gros travail de réflexion et d’exposé, sur les questions institutionnelles tout particulièrement.
C’est en tous cas l’impression que j’ai eue. Tandis que ses priorités pour le microscopique apolitique, créneau d’autant plus inattaquable moralement, à première vue, lorsqu’il se veut « humain » et « vert », me paraissent surtout une excellente approche s’agissant de faire oublier aux gens qu’ils devraient prioritairement s’unir pour changer ce cadre institutionnel intenable qui fait exploser les sociétés. Sans quoi les actions des gens ne convergeront ni loin ni longtemps et auront surtout pour effet global d’avoir contribué à alimenter le grand spectacle…
… et à parfaire la grande compromission, jusqu’au summum de la confusion. Je gage que les enseignants en marketing apprécieront comme spot publicitaire irréprochable votre « teaser » appelant les atomes du peuple à souscription pour un futur film, « Demain », présumé faire la liste d’un tas de gentilles micro-actions, mais dont vous dites aussitôt qu’il sera projeté lors de la prochaine grand-messe climatique à la demande du Gouvernement… Quant à la dénomination « directeur d’une ONG », je me demande si elle aura l’heur de plaire à tous ces Colibris dont je croyaient qu’ils se croyaient en autogestion autant qu’en résistance. Mais on oubliera vite, faute de pouvoir faire autre chose ici et maintenant, et on passera donc à la diversion suivante, nième répétition d’un court mouvement d’agitation qui se disait salutaire, çà va sans dire.
Quitte à passer pour un clown au milieu de ce cinoche, je suggère qu’il est devenu urgent… d’arrêter de décréter l’état d’urgence et d’avoir le courage de réfléchir très posément avant d’agir. Or cela devrait avant tout nous mener à mesurer l’abîme de notre ignorance non pas simplement au sujet de ces merveilles qu’il nous faudrait inventer mais déjà, tout simplement, au sujet de ce qui apparaissait comme non seulement possible mais évident il y a encore très peu de temps. Je vais tâcher de m’expliquer un peu patiemment et sans langue de bois, comme il se doit.
Plus insidieuse encore, peut-être, quoique la démarche ne fut ni mauvaise en soi ni intentionnelle pour personne ou presque, il y a eu et il y a plus que jamais cette curieuse « dialectique » générale, dont la puissance fut et reste si collossale que d’aucuns mauvais esprits en viendraient à se demander, ici et maintenant, si tout cela n’avait pas été surtout une géniale diversion. Il faut au moins avoir le courage de mesurer le bilan d’ensemble, même si çà fait évidemment très mal à l’esprit contemplatif de bonne volonté… Il va sans dire que je risque rapidement de passer, à tort, pour un dangereux réac et même pire auprès d’un tas de gens dénués de culture… alors je m’empresse d’ajouter, pour qui lirait trop vite, que je n’ai personnellement que bien peu de complexes avec le progrès social et que je tiens énormément à la liberté de chacun puisque je tiens énormément à la mienne.
Voilà, et pardon pour l’effet cruel supplémentaire dû aux nécessités du résumé : tandis qu’à gauche, autant et même plus encore qu’à droite, dans les faits, on n’a cessé de refourguer toujours plus de misère, de chômage, de délire financier sur fond d’impasse « européenne » et « mondialiste », il se trouve qu’on s’acharnait à ne plus défendre (après tout, on avait commencé par lâcher en bloc, comme pour un grand test initiatique, l’absurde et funeste slogan qui résume à lui seul la cage dorée qu’on se préparait en chœur : « il est interdit d’interdire… ») : qui la régularisation sans limite des sans-papiers ; qui la banalisation des drogues, du porno, des jeux ultra-violents, que sais-je ; qui… une libération des femmes qui, pour être salutaire à tant d’égards, a elle aussi (c’est un triste fait) fait exploser l’exploitation par la pompe à fric bancaire autant que l’absence parentale et le gavage télévisuel, bref, l’abandon des mômes à la jungle lucrative – tout comme le droit et le devoir fourgué à une caste toujours plus vite grandissante et toujours plus parasitaire de cadres-sup d’aller courir les routes et les hotels (les nanas étant naturellement conviées à sublimer cette liberté promise dans les métiers si libératoires et si humains du marketing aussi bien que de la caisse enregistreuse) – ; une reconnaissance des homos tout aussi légitime à la base et toute aussi faussée dans la package, jusqu’à tout confondre (la liberté individuelle la plus intime et l’endoctrinement périscolaire à la différence forcée sous couvert de tolérance, l’amour et le mariage, le si éthique droit des enfants et le si contraire à l’éthique « droit à l’enfant » – bientôt l’adultère pour tous, puis, qui sait, le mariage incestueux, car au nom de quelle morale archaïque gningningnin… et jusqu’à oublier que les pauvres hommes, affublés par la nature de sexes masculins, n’ont pas d’utérus… et qu’après tout il n’y a pas que çà dans la vie, surtout dans une société qui offre aux gosses, après un si bel accueil, tant de gadgets, de sens et d’espoir…) ; des discours de plus en plus hystériques et des mesures dénuées de tout discernement sur le volet antiraciste, corde ô combien usée par les services secrets chargés d’agiter l’extrême gauche, discours qui, loin de combattre l’intolérance en combattant l’ignorance, font surtout remonter à vitesse grand V le communautarisme, le mépris du passé commun et la perte de tout repère ; etc. Par quel miracle l’extrême gauche, d’abord, puis, en réalité, le système dans son entier, sont ils parvenus à masquer aussi longtemps que cette suractivité dans ces domaines aura aussi – pour ne pas dire surtout – servi, de fait, à faire passer la grosse pillule, des décennies durant, rapport à tout ce qu’elle a abandonné, c’est-à-dire l’intégralité de ce qu’elle défendait il y a encore quarante ans ? Pardon, la réponse est dans la question…
Ne resterai-t-il plus donc qu’à espérer que les gens qui vivent et travaillent sur terre apprécient très différemment cette sournoise « dialectique »… Mais cet espoir hypothétique tombe sur ce hic : plus dure sera la chute, plus forte le risque de voir jeté le bébé avec l’eau du bain… D’où, sans doute, par élimination des horreurs contraires si mal identifiée mais si fort affirmées, semblerait-il, par tous, et atomisation exponentielle oblige, la grande motivation collective et inconsciente qui nous amène à nous résigner les uns après les autres à une action « citoyenne »… aussi apolitique que miscroscopique. Quoi qu’il en soit, naturellement, tandis qu’on s’affole, avec raison, de la montée du FN – dont on oublie toujours que, de fait, elle n’a encore servi jusque là que d’épouvantail – il est parfaitement logique que cette montée s’accentue… puisque cet affolement, justement, n’est que le cache sexe de la trahison générale de toutes les politiques et conceptions d’antan (de droite comme de gauche, encore une fois, pour qui n’a pas encore sombré dans l’oubli complet).
Car ce pari insensé, ce grand sacrifice oublieux de toute mesure en matière « sociétale », d’une part, et du b‑a-ba des réalités institutionnelles, d’autre part, n’a eu de cesse, inévitablement, d’ouvrir des boulevards à un parti qui rafle volontiers tout ce qui est délaissé – d’autant plus simplement que çà n’est de sa part que de la parlotte et des promesses – mais il a également permis – et ceci est moins facile encore à avouer ou à entendre – de réhabiliter fortement y compris les vieilles idées nauséabondes dudit parti.
Exemple basique (mais plus c’est gros…) : les proprios des grosses entreprises anonymes raffolent de la mise en concurrence impitoyable des salariés, qui tire évidemment les salaires vers le bas, donc sont en particulier très favorables à une immigration débridée. Qui sait encore que Marx lui-même était très clair là-dessus ? Manifestement pas la direction de l’actuel PC… Or comme le contexte ne se révolutionne pas en bloc tout seul, c’est le moins qu’on puisse dire, les bricolages unitaires ont beau être faits chacun au nom d’un beau principe moral, il est évident qu’ils conduisent le plus souvent à empirer la situation. Ainsi quand l’extrême gauche qui, en pratique, au motif d’un humanisme oui-oui qui se fout bien de toute condition d’exercice (d’autant qu’elle ne gouverne jamais), nous vend la même prison « européenne », ne défend plus guère que l’immigration, sans même aucune limite, et ne fait que chanter des mantras sur la finance, l’interdiction aveugle de licencier (ou même d’une monnaie locale, pour les plus hardis, car la magie ne vient pas du papier) ?
C’est même déjà pire que çà, à bien y regarder : dans le monde médiatique dont les bigots de gauche continuent à croire qu’il est massivement « de droite », et inversement, tout comme dans le monde universitaire dont les bigots de droite sont convaincus qu’il est massivement « de gauche », et inversement, il est déjà tout à fait convenu, par exemple, que toute velléité de limiter un tant soit peu l’immigration fait de vous un homme « de droite », en un mot un salaud. Et on peut multiplier les exemples de ce genre d’absurdités… parfaitement révisionnistes. Tiens, qui sait encore qu’au sens du langage désormais convenu, le parti communiste, sur la question de l’UE, était farouchement « nationaliste » il y a encore trois décennies ?
Ce cinoche d’un peuple déjà atomisé croyant qu’il sait tout alors qu’il n’a jamais été si ignorant même de son proche passé finira évidemment très mal. Quant aux délires nazifiants, il suffit également d’un tant soit peu de culture historique pour savoir qu’ils n’ont jamais été que l’instrument des mêmes gros requins sans foi ni loi qui préfèrent, comme tout le monde, que la cage qui vous enferme soit dorée et confortable mais qui n’hésiteront pas à lancer les chiens dès lors qu’il adviendrait qu’un vrai bon début de révolte ou de sédition naisse (à croire que çà restera inutile pour encore des lustres, malgré la situation économique et social dramatique, c’est dire…).
Pour revenir plus directement à la question, non seulement le FN, une fois mis aux postes prétendument de pouvoir, abandonnerait rapidement ses promesses de sortie de l’euro et de l’UE, mais en réalité ses dirigeants savent qu’il n’a strictement aucune volonté de faire ce qu’il dit sur ce sujet en particulier. Son manège en la matière sert essentiellement, justement, à interdire que cette voie, la seule praticable, soit abordée dans le débat et soit rejetée par association dans l’esprit des gens, et que les gens convaincus, à raison, que l’euro et l’UE sont tout bonnement intenables et pas réformables, en soient réduits à aller voter FN, ce qui remettra dix balles dans le juke-box du bistrot commun. Ce qui a très bien marché, évidemment, et ce qui continuera malheureusement à marcher encore un bon moment vu qu’on continue soigneusement à conférer au FN le monopole de l’idée en question, et à traiter de fasciste quiconque défend la nation.
Loin de moi l’idée de soutenir que le système des partis ait jamais été démocratique ou qu’il soit encore supportable : il est pourri à la racine (l’élection est elle-même un mécanisme anti-démocratique) et ne peut que se corrompre toujours plus avec le temps. Pour autant, votre approche de la politique me paraît dangereusement inciter à poursuivre dans la voie de l’atomisation. Ainsi ne sortez pas de l’UE, de l’OMC ou du FMI, ces détails… bonnes gens, composez avec, cultivez votre jardin et votre petite communauté qui tiendra fort longtemps, on s’en doute, et oubliez que seule une association politique au plan national, en fait et en droit, pourrait permettre de passer cette étape en réalité incontournable.
Ne reste ainsi comme politique que l’hédonisme, c’est-à-dire la position confortable et égoïste qui consiste à prendre ses désirs pour des réalités en se faisant croire que puisque on ne fait pas du bien en faisant le mal, il ne reste plus de salut que par la seule l’addition des bonnes petites actions des bonnes volontés individuelles…
Pardonnez-moi d’enfoncer le clou en vous faisant observer cette curieuse contradiction apparente : cette approche qui, se voulant celle de la résistance dans un monde ou tout va très mal, se veut logiquement marginale, vous ne l’avez visiblement pas remarqué, est déjà devenue la religion du plus grand nombre, à commencer par tous les plus formatés du système… Pour qui y songe un minimum, il devrait être évident que même le gratin de la jet-set cultive activement et très consciemment l’illusion d’être empreints d’une philosophie marginale.
Il y a certes pas mal de vrais soucis écologiques, quoique je refuse d’affirmer des choses en bloc et des choses particulières que je n’ai pas étudiées moi-même sérieusement, et il y a aussi, sans doute, nombre de petites et moyennes actions, plus ou moins locales, qui vaillent la peine d’être menées. Mais outre que le fait de ne plus regarder que cette « politique » de bricolage conduit facilement et vite à délaisser le cadre institutionnel et le totalitarisme financier (pour ne parler que de çà) qui l’envahit comme un cancer, il y a que, dans l’emballage, on communique massivement aux gens certains présupposés aussi terrorisants que faux.
Ainsi, si vous regardez un tant soi peu attentivement, vous verrez qu’il y a de partout dans les déclarations, désormais, dans celle des Colibris ni plus ni moins, non seulement un chapeau écologique très généralement incantatoire mais un chapeau lui-même chapeauté par un gros chapeau très effrayant : le présumé terrorisant problème climatique. Pour ne pas dire qu’on en est presque à résumer, dans toute inévitable récupération, l’écologie à ce gros machin des plus impalpables.
Or il n’y a en fait aucun problème climatique…
Par parenthèse, on pourrait trouver a priori fort suspect l’unanimisme politique quasi-complet dans bon nombre de pays, notamment en France, et curieuse l’attitude de cette multitude d’ONG qui ont toujours l’air de se présenter comme membres de la « résistance climatique » alors qu’elles répètent exactement ce qu’est supposée dire l’ONU et que toutes les multinationales sont d’accord… Ne trouverait-on pas très curieux qu’une tripotée de soi-disant résistants à l’idéologie néolibérale ne fassent qu’applaudir des deux mains aux analyses et aux mots d’ordre du FMI ?
Il n’y a en fait aucun problème climatique, disais-je. Ou plutôt si, il y en a trois, trois énormes, même, mais pas du tout ceux qui sont invoqués.
Primo, parce que cette fable qui est un merveilleux scientisme est instrumentalisée politiquement depuis déjà fort longtemps, au moins 30 ans, par une clique de banquiers par ailleurs rois du pétrole – le comble du non sens pour qui, hermétique au b‑a-ba de la dialectique cynique du pouvoir pour le pouvoir, a bien appris que les « négationnistes » du climat rouleraient évidemment pour ces gredins là puisque, mais bien sûr, cette nouvelle terreur leur serait nuisible… Une clique relayée par une organisation onusienne mise en place curieusement tôt, sous prétexte d’un prétendu consensus alors qu’il n’y avait à l’époque pas même un embryon de mouvement en ce sens au niveau scientifique. Qu’importe, d’ailleurs, si le principal architecte, Maurice Strong, est lui-même un magnat du pétrole et s’il est si aisé de trouver l’information ? Les gens qui ne veulent pas voir…
Plus rigoureusement, il s’agit du produit d’une science balbutiante dans ses fondements, chamboulée par une fausse théorie jamais étudiée dans les véritables publications de physique, résultat aussi incertain et spéculatif que les déclarations qu’en tirent les médias avides de peur et de spectacle sont péremptoires, produit lui-même archi-déformé par les résumés politiques et plus encore, même, par la masse des ignorants qui, de si bon cœur, s’en sont fait la caisse de résonance.
Car qui donc n’aimerait pas l’idée que les hommes veuillent s’évertuer à « sauver la planète », sinon ceux qui sont assez éduqués sur l’histoire de celle-ci et des êtres vivants qui l’ont habité (99.99% des espèces ont disparu, bien avant que l’homme apparaissent) pour mesurer l’absurdité d’une telle idée ? Et pour saisir combien le révisionnisme a d’emblée frappé cette idéologie ? Ainsi, les humains n’ont jamais autant décimé d’espèces qu’avant le passage de la « pré-histoire » à l’histoire ; ainsi, les ours polaires n’ont jamais été aussi nombreux depuis qu’on les compte (les deux seuls cas de disparition d’origine climatique correspondent à une tempête de glace…) ; ainsi il n’existe en réalité pas un seul cas de disparition d’espèce, pas un seul, qu’un quelconque papier scientifique véritable ait pu mettre sur le compte du très modeste réchauffement, d’origine supposément anthropique, dont on est supposé parler, mais les déformations médiatiques insensées de quelques « travaux » scientifiques eux-mêmes purement spéculatifs conduisent à hurler l’exact contraire de ce qui est – ainsi l’extrapolation totalement loufoque, reprise sans le moindre discernement dans l’introduction d’une déclaration des Colibris…, selon laquelle le tiers des espèces vont crever dans les quelques décennies à venir à cause de nos émissions de CO2…) … C’est à vomir.
Dès lors que cet objectif est exprimé, qui s’étonnerait qu’on en fasse la règle numéro un ? Et qui s’en plaindrait, sinon celle ou celui qui ressent le potentiel totalitaire d’une telle idée ainsi faite idéologie par écrasement logique des « à côtés » ? Car sans même parler de biologie ni faire observer que le CO2 est un élément au moins aussi vital que l’eau et plus encore que le dioxygène (en parler comme d’un polluant et uniquement comme tel en dit long sur le caractère morbide de cette affaire, tout comme le fait qu’en toute bonne schizophrénie elle pose alternativement les humais comme surpuissants et comme impuissants), il y a que toute ruade collective dans l’union sacrée a comme premier effet, certain, de faire oublier que « les hommes » sont fort loin d’agir ensemble dans l’intérêt commun, et que le plus sûr moyen que cela continue de plus belle est justement d’effacer massivement dans la pensée des gens, en les noyant sous de saints objectifs communs et indiscutables, les affrontements sociaux et le cadre institutionnel qui va avec. Qu’Étienne guère plus que tout autre n’accorde de sérieux à mes avertissements, depuis des années, lorsque je dis que cette affaire n’est pas juste une mauvaise farce mais possède un potentiel destructif, politique, inouï, cela n’a rien de bien surprenant : ils n’ont simplement pas eu ou pas pris le temps de fouiller ce dossier, ce qui supposerait d’ailleurs surtout un travail de compréhension sur le plan scientifique, et les rares qui le font, surtout en France, sont sous un rouleau compresseur. Mais il n’est pas plus surprenant, ensuite, qu’on en arrive à voir de pareilles fumisteries et de pareils enfumages relayés y compris sur ce blog. Et bien désolé, chers amis, après tout retroussez vous les manches pour apprendre sur ce dossier lui-aussi, ce n’est pas plus mon travail à la base et j’ai aussi beaucoup donné par ailleurs.
Je parlais de potentiel destructif, politique, inouï. Très directement, quoi de plus génial que cette mauvaise farce de l’effet de serre pour justifier à la fois le maintien d’un état d’urgence permanent et l’avancée à marche forcée d’une mondialisation – coresponsabilité des émissions et circulation générale du CO2 obligent – qui n’offrira assurément pas, surtout dans l’urgence, un rapprochement des peuples le pouvoir de la décision, mais au contraire la destruction de tout ce qui reste de nos petites souverainetés populaires ? Pas besoin de creuser longtemps pour voir que l’unanimisme débile en la matière enlèvera immanquablement tout sens au préfixe « alter » que certains imaginent encore pouvoir accoler devant l’ignoble vocable « mondialisme ». En attendant Attac, qui manifeste contre le G8, le FMI, l’OMC, appelle à soutenir le plus béatement la messe du GIEC, et laisse même un de ses « conseillers scientifiques » cooptés, diplômé de lettres, appeler publiquement à la formation d’un Nuremberg climatique…
Deuzio, le niveau d’hystérie et de schizophrénie en la matière n’a d’égal que le niveau d’ignorance de la population et de suffisance de l’immense majorité des scientifiques de bas étage sur ce sujet. Mais qui connaît un peu la mécanique de sélection dans ce domaine ? L’idée même d’une science qui marche au vote à main levée est d’ailleurs parfaitement contraire à la démarche scientifique, mais qui le sait sinon les scientifiques ? Le tout est ainsi devenu idéologie à très fort potentiel totalitaire. Car en dépit du nombre en réalité très importants de « sceptiques », y compris et surtout, d’ailleurs, chez les scientifiques, l’unanimité apparente est quasi-totale, du moins en France. En Russie, l’académie elle-même parlait il y a quelques années encore de « nouvelle affaire Lyssenko », du nom du copain de Staline qui fit envoyer au Goulag tout ce que le pays comptait de généticiens… avant que le gouvernement russe ratifie Kyoto pour bénéficier de milliards en droits à polluer (effondrement économique oblige) et soi-disant d’un jeu plus égal à l’OMC… Au passage, amis qui laissent avancer un gobalisme aveugle en cultivant votre jardin, la désastreuse uniformisation dans l’ignorance nous sera peut-être encore évitée, dans ce cas d’espèce, grâce à la diversité des nations et uniquement grâce à elle : au vu des sondages, il devient assez clair que le coup ne prend déjà plus dans les pays anglo-saxons, et en Allemagne et en Suède le navire commence déjà sérieusement à prendre l’eau. En France, rien, les média se gavent littéralement.
Tertio, le Soleil qui était la cause indirecte de ce réchauffement généreux, bienfaiteur mais très modéré et de courte durée, rentre de nouveau dans une phase d’ « hibernation » qui, pour le coup, va faire du dégât dans 15–20 ans et pour deux décennies environ. Heureusement, les taux actuel de CO2 vont favoriser la fertilité des plantes…
Fichtre, dire tout çà en trois lignes, sans parler d’expliquer et de re-collecter ses sources… Je ne suis pas un surhomme… mais qui donc bosse ? Je ne connais pas trois pékins dans les milieux militants qui aient un peu sérieusement étudié le dossier, alors qu’il existe des dizaines de sites « sceptiques » extrêmement bien documentés. Bref, ceux qui savent se taisent, soit épuisés d’avance en voyant l’état d’ignorance général, soit, côté recherche, du fait que la dictature idéologique en question, désormais si totale, se traduit dans l’allocation des crédits quand ce n’est pas par de la menace plus charnelle.
Plus « accessoirement », et toujours en regrettant de ne pas causer plus du fond scientifique, la fondation Frères Rockefeller se vante elle-même publiquement d’avoir arrosé ce dossier depuis 30 ans (date curieusement ancienne, je le notais, au vu de l’émergence d’un quelconque consensus, qui fut en fait décrété d’emblée et aussitôt traduit dans la mission d’un GIEC à la demande d’un G7 dirigé par Thacher et Reagan…), d’avoir embauché à cette fin des scientifiques « accommodants » – ou plus textuellement (« convenient »), « acquis » à ladite croyance, c.à.d. caractérisés par une attitude radicalement anti-scientifique – pour créer le buz et transférer au plus vite cette question du domaine scientifique au domaine politique (on peut difficilement exprimer mieux l’idée d’instrumentalisation de la science, la vérité n’étant pas à vendre).
Ce qui signifie qu’aussitôt lancé le faut bruit d’un consensus (encore une fois, la vérité scientifique ne marche jamais à main levée mais toujours, pour la même raison, au courage de se trouver isolé ?) on a vite fait créé un magnifique tremplin pour des charlatans et ordonné à une instance politique inter-gouvernementale de démontrer ce qui était déjà réputé l’être, pour que le buz soit si gros que le consensus se réalise en quelque sorte, envers et contre tout, alors que les scientifiques intègres, en fait, n’en pensaient carrément rien… (quant au charlatans, ils hurlaient enocre quelques années auparavant à la glaciation imminente). Un scientifique satisfait n’a rien à gagner à courir ces conférences et se tuer à co-écrire ces pavés archis déformés ensuite politiquement, un travail d’ailleurs pas rémunéré. Mais il y a surtout, tout simplement, qu’un scientifique sérieux qui bosse sur une science aussi incertaine et où rien n’est en fait globalement mesurable sur l’instant n’irait pas ouvrir sa gueule dans une messe créée pour faire le show et agiter l’alarme, car ce serait inévitablement se voir récupéré et voir déformés ses propos, donc tromper. Quelques uns ont essayé tout de même un temps, pour ne pas abandonné la place aux charlatans, mais rares sont ceux qui ont tenu longtemps, voyant jusqu’où on allait pour censurer les propos gênants.
C’est-à-dire à peu près tout dans cette histoire de malades. Car il y a tellement tout à revoir qu’au moins la conclusion est claire, nette et concise : c’est faux, faux parce que les affirmations d’ensemble sont soit invérifiables soit même déjà complètement contredites par les observations. Faux, à commencer par tous les concepts dont on a toujours l’air de parler comme des évidences : une température moyenne spatiale n’a déjà aucun sens physique, du moins elle ne saurait rien dire en elle-même d’un quelconque état énergétique ; les mesures les plus directes sont elles-mêmes entachées d’erreurs dont l’énormité étonnerait quiconque s’y penche ; ne parlons pas de celles des bilans de transferts énergétiques ; à ce genre de grossièretés près, tout ce qu’on pense savoir du passé montre que dans un climat en perpétuel changement, l’élévation des températures moyennes entraîne celle de la quantité de CO2 dans l’atmosphère, pour la bonne et simple raison, des plus solidement fondées en chimie, que les océans dégazent en se chauffant, tandis qu’aucune corrélation ne démontre que la causalité inverse existerait, ce qui nous laisse avec deux hypothèses absurdes : soit les deux effets s’entretiennent l’un l’autre mais on ne voit strictement aucune conséquence sans parler de l’emballement qu’on en attendrait, soit cette absence de conséquence s’explique par un régulateur naturel de l’ensemble…. qui n’existerait plus puisque désormais le CO2 est un problème… ; les îles volcaniques ne craignent rien de la très modeste montée globale des océans (qui s’accomode de baisses locales, comme à Tuvalu où on a pourtant lancé un gros buz en organisant un conseil des ministres sous l’eau). Mais il y aurait tant à dire de choses bien plus impalpables. Ainsi il n’existe aucune définition un tant soit peu simple et pas plus de définition unifiée de l’effet de serre, et les seules qui soient unifiables ne sont que des images enfantines que les chercheurs ont bien du se résoudre à produire pour le peuple, puisque on a balancé l’affaire dans le grand bain avec sommation d’agir ; les gaz ne réfléchissent pas la lumière ni la chaleur ; quant à la serre de jardin, qui n’a rien à voir avec la question, chose que savent très bien les intéressés qui ont du trouver des images, elle fonctionne essentiellement par suppression de la convection, ce qui a été démontré à plusieurs reprises… et on attend encore la citation d’un véritable papier de physique qui démontre le contraire ; quant à la quantification de l’hypothétique « effet de serre atmosphérique » en conditions réelles globales, elle est impossible, ne reste qu’à extrapoler sur la base d’observations… où on ne peut isoler les facteurs ; etc… Mais c’est à ce point d’incroyable dans chaque sous-volet.
Entre autres exploits particuliers, la fondation Frères Rockefeller se vante d’avoir claqué plus récemment, par exemple (pour ne pas parler du financement d’un tas d’actions « citoyennes miscroscopiques apolitiques »…) plusieurs millions de dollars pour financer le coup surprise d’Al Gore à Kyoto. Mais qui le sait ? Pourtant il suffit de lire leur rapport d’activité sur leur site, c’est on ne peut plus officiel – faut-il préciser que cette officialité tient à l’obligation légale faite aux fondations décrétées d’utilité publique de justifier l’usage des fonds qu’elles reçoivent massivement de la princesse sous forme de réductions fiscales ? Qui s’en est offusqué ?
Parlant de ce curieux consensus social que j’évoquais en introduction, celui qui fait à coup sûr la joie des financiers et des professionnels de la politique, toutes couleurs réunies (je veux dire, de tous ceux qui vivent de ce spectacle, journalistes compris, pour ne citer qu’eux en particulier), un consensus si éclatant qu’on peine à croire qu’il puisse encore être masqué, dans l’esprit de tant de gens, par les divisions affichées, je ne pourrais être assez honnête et en tous cas pas exhaustif si j’oubliais d’ajouter une partie de son volet dit « vert », justement. Si l’on entend par là, du moins, une nouvelle idéologie, au sens propre, donc une religion, un machin hors sol, dont un nombre limité mais fortement croissant désormais de gens ressent le fort potentiel non seulement mercantile mais pour ce qui est de contribuer, à son tour, à faire exploser les fondements de ce qui fait société.
Merci pour votre patience, et bon courage à tous.
@J‑Stéphane | 31 mai 2014 at 08:49
J’aime beaucoup.
Il est dit que le problème ne vient pas des affreux mais des gentils.
Oui, nous ne sommes pas coordonnés, tandis que les affreux le sont.
Et c’est tout l’enjeu du contrat social et politique présent qui fédère la dominance et disperse les simples (je n’ai pas dit les simples d’esprit hein )
Cela entraîne un déséquilibre entre l’efficacité de ceux qui aiment dominer, ou prendre, et l’efficacité de ceux qui se contentent de vouloir vivre heureux, en harmonie avec leurs proches, et au delà, se contentent donc de prendre, amis le nécessaire, peut être un peu plus, mais sans hubris, sans l’hubris des « grands ».
Le remède est donc de coordonner les simples, sans que pour autant cette coordination entraîne une nouvelle dominance, c’est un risque …, ce qui serait bien dommage, contre productif.
On voit hic et nunc poindre des émergences d’une philosophie rassembleuse et incarnée, tendant à coordonner des citoyens qui s’engagent pour d’autres modes de vie, d’autres façons de fonctionner, plus modestes mais pas moins satisfaisantes.
Cela se passe bien entendu sans la collaboration ni l’aval des « autorités ».
Et ce qui pourrait arriver un jour, c’est que ces émergences, à force de croître et se multiplier, fusionnent, passant de l’archipel rare au continent continu, nous redonnent le pouvoir sur nous et nos vies, mais sans coup férir, laissant à la dominance une coquille vide dont elle pourrait se repaître dans un grand cirque masturbatoire imaginaire.
Bon oui ok je suis optimiste 😉
Mais regardez tout ce qui se passe en ce moment au niveau citoyen, de ci de là urbi et orbi :
je ne suis peut être pas si optimiste que ça …
Quoique …
Ne doutons pas que si d’aventure leur coquille venait à trop se vider, les goinfres du pouvoir ne manqueraient pas de dénigrer ou légiférer afin d’enrayer ce processus apolitique mais antipolitique.
C’est pourquoi les mouvements de transition citoyenne (colibri en est l’archétype connu mais pas unique) ne doivent pas faire l’économie de la bataille conduisant à la démocratie.
Dans leur credo, il y a : puisque les pouvoirs ne savent ni ne veulent le faire, nous le ferons sans eux. Je plussoie, mais il faut aussi penser à se prémunir avant les attaques qui surviendront à coup sûr quand ces dissidences douces monteraient en puissance.
Ceci dit faire un inventaire de tout ce qui se fait de bien en la matière est une bonne idée. Apte à limer la morosité.
Internet a le potentiel pour permettre aux peuples de s’organiser et s’unir afin d’être actif ensemble, mais attention, il ne faut pas se contenter d’être actif sur nos claviers…
Pourrait-il être vrai que les capitalistes préfèrent la crise à la croissance ? À première vue, l’idée semble totalement idiote. Selon le B‑A-BA de l’économie, tout le monde aime la croissance, particulièrement les capitalistes. Profit et croissance vont la main dans la main. Quand les capitalistes profitent, l’investissement réel augmente et l’économie réelle prospère, et lorsque l’économie fuse les profits des capitalistes s’envolent. La croissance est la voie des capitalistes.
Vraiment ?
Quelles sont les motivations des capitalistes ?
La réponse dépend de ce qui motive les capitalistes. Les théories économiques convenues racontent que les capitalistes sont des créatures hédonistes. Comme tous les autres « agents économiques » — depuis les cadres pressés et les ouvriers laborieux jusqu’aux criminels actifs et aux bénéficiaires d’allocations – leur but ultime est l’utilité maximale. Afin d’atteindre ce but, ils ont besoin de maximiser leurs profits et intérêts ; et ce revenu — comme tous les autres revenus — dépend de la croissance économique. Conclusion : les capitalistes en quête d’utilité ont toutes les raisons d’adorer les expansions et de haïr les crises.
Mais, justement, les capitalistes sont-ils réellement motivés par l’utilité ? Est-il réaliste de croire que les grandes corporations américaines sont guidées par le plaisir hédoniste de leurs propriétaires — ou avons-nous besoin d’un autre point de départ ?
Essayons ceci : de nos jours, le premier objectif des capitalistes et entreprises principaux n’est pas l’utilité absolue mais le pouvoir relatif. Leur vrai objectif n’est pas de maximiser leur plaisir hédoniste, mais de « battre la moyenne. » Leur but ultime n’est pas de consommer plus de biens et de services (bien que ça arrive aussi), mais d’accroître leur pouvoir sur les autres. Et la mesure clé de ce pouvoir est leur proportion des revenus et des actifs.
Notons que les capitalistes n’ont pas le choix sur ce point. « Battre la moyenne » n’est pas une préférence subjective mais une règle intangible, dictée et imposée par le nature conflictuelle du système. Le capitalisme jette les capitalistes contre les autres groupes dans la société — ainsi que les uns contre les autres. Et dans cette luttes aux nombreuses facettes pour un plus grand pouvoir, l’étalon de mesure est toujours relatif. Les capitalistes — et les entreprises à travers lesquels ils opèrent — sont contraintes et conditionnés à accumuler différentiellement ; à augmenter non leur utilité personnelle mais leurs gains relatifs. Qu’ils soient des propriétaires privés comme Warren Buffet ou des investisseurs institutionnels comme Bill Gross, ils cherchent tous non à performer mais à sur-performer — et leur surperformance signifie re-distribution. Les capitalistes qui battent la moyenne redistribuent le revenu et les actifs en leur faveur ; cette redistribution augmente leur part du gâteau ; et une plus grosse part du gâteau signifie plus de pouvoir emmagasiné contre les autres. En dernière analyse, les capitalistes accumulent non un plaisir hédoniste mais un pouvoir différentiel.
Maintenant, si vous regardez les capitalistes avec les lunettes du pouvoir relatif, la notion qu’ils devraient adorer la croissance et aspirer à une reprise n’est plus aussi évidente. En fait, l’exact opposé semble être vrai. Pour que n’importe quel groupe augmente sa part relative de pouvoir dans une société, ce groupe doit être capable de saboter stratégiquement les autres dans cette société. Cette règle dérive de la logique même des relations de pouvoir. Elle signifie que les capitalistes, cherchant à augmenter leur revenu-relatif-comprendre-pouvoir, doivent menacer ou miner le reste de la société. Et l’une des armes clés qu’ils utilisent dans cette lutte pour le pouvoir — parfois consciemment, mais habituellement par défaut — est le chômage.
Le chômage affecte la redistribution
Le chômage affecte la redistribution principalement par son impact sur les prix et salaires relatifs. Si un chômage accru cause une diminution du ratio prix par unité de salaire, les capitalistes sont distancés dans la lutte pour la redistribution, et cette retraite est certaine de les rendre désireux d’une reprise. Mais si l’opposé s’avère vrai — c’est-à-dire si un chômage accru aide à augmenter le ratio prix/salaire — les capitalistes auront une bonne raison d’adorer la crise et de s’accorder la stagnation.
En principe, les deux scénarios sont possibles. Mais comme la figure 1 le montre, aux États-Unis le deuxième prévaut : le chômage redistribue le revenu systématiquement en faveur des capitalistes.
Méta analyse :
1) L’argent est une des modalités (forme) du pouvoir (la plus fluide et la plus facile à transformer en toutes autres formes de pouvoir) de même qu’énergie cinétique et potentielle ne sont que deux manifestations de l’énergie.
2) Le pouvoir est un attribut relatif, qui n’a d’effet que relativement à d’autres pouvoirs, comme en physique la notion de force n’a d’effet que sous la forme de couple, soit l’effet obtenu par la différence entre 2 forces (ou plus). Montesquieu : « il est un constat universel que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser (jugement moral, il aurait pu dire « tout homme qui a du pouvoir l’utilise). Il faut que par la disposition des choses, le pouvoir arrête (ou du moins contrôle) le pouvoir ».
Comme Étienne l’a justement paraphrasé (de mémoire) : Le pouvoir est comme la gravitation universelle, un objet qui chute ne s’arrête que lorsqu’il rencontre un obstacle.
3) Le pouvoir exercé par les puissants n’est pas plus à blâmer que la faiblesse de contre pouvoir exercé par les peuples.
4) Le pouvoir différentiel ne peut se satisfaire de son état car son immobilité le rendrait vulnérable. Des structures peu mobiles sont faciles à analyser et permettent aux contre pouvoirs de s’organiser. Des pouvoirs mobiles déploient de nouvelles stratégies alors que les contre pouvoirs n’en sont qu’à réagir aux stratégies précédentes).
5) Plus le différentiel de pouvoir s’accroît, plus le sentiment d’injustice croît et plus il est difficile au pouvoir d’élaborer des représentations qui le légitiment. Peu à peu, le contrôle social par contrôle des représentations (notamment l’idéologie pseudo-méritocratique) se fissure et doit être secondée par le diviser pour mieux régner qui disperse et focalise des contre pouvoirs contre d’autres contre pouvoirs (racisme/anti-racisme, féminisme /masculinisme, classe moyenne/classes dangereuses). Quand le différentiel devient trop important, le pouvoir n’a plus d’autre alternative que l’accroissement de la violence directe. C’est comme cela que les sociétés passent du schéma dominant type Huxley/meilleur des monde au schéma Orwell/1984.
5) Lorsque le peuple se révolte, soit le pouvoir est suffisammentfort pour contrôler le peuple par la violence, soit il lâche du lest. Le sentiment de victoire du peuple le conduit progressivement à un nouveau sommeil politique cependant que le pouvoir reprend sa course inexorable vers l’accroissement du différentiel de pouvoir et le cycle recommence…
Finalement, Le pouvoir est comme le vivant (il est du vivant voir même l’essence du vivant ?), qui s’organise en systèmes toujours plus complexes et coûteux en puisant ses ressources dans (au dépend de) son « environnement ».
Le capitalisme adore les crises, il n’aime pas quand ça stagne (une bonne vitesse de croisière où tout le monde y trouverait son compte), une crise c’est comme la croissance, mais en négatif, et on le sait, les spéculateurs savent très bien tirer des profits en additionnant les moins, et ils en retirent même de plus grandes marges.
Une crise c’est comme une guerre qui apporte des contrats de démolition (négatif) et la promesse de contrats de reconstruction (positif). La crise c’est le mot qu’ils ont choisi pour cacher leurs responsabilités, et qui pourtant en exagère leur part quand c’est la croissance.
La crise c’est quand ils se payent cash des soirées mondaines pour exhiber leurs richesses, et là oui, à ce moment ils subissent la crise, la crise de rire puis la crise de foie. Pendant ce temps, le peuple, lui, subit la crise de pénurie, car toutes les productions sont enfermées dans leurs donjons et redistribuées de manière à ce que l’offre soit toujours inférieure à la demande.
Alors oui, le capitalisme préfère la crise à la croissance, ça fait partie de son ADN, c’est le principe de l’offre et la demande. De croissance en décroissance il faut toujours que l’offre soit inférieure à la demande, et tant pis si les entrepôts et les greniers se multiplient en même temps que la pauvreté augmente.
Vous pourrez également remarquer que c’est lors de ces soirées mondaines que l’on voit le plus de « philanthropes » redistribuer une faible partie de leurs niches fiscales à leurs propres associations qui ne sont rien d’autre que de riches niches fiscales et organisations d’endoctrinement.
Même impression désagréable que d’autres sur la vidéo de Cyril Dion. Le rapprochement entre le message de Colibri et un spot fait par une agence de marketing américaine, ça pue … Et ça détone en plus par rapport aux vidéos postées sur le blog habituellement : je présume qu’ici, au lieu d’être une vidéo trouvée par Etienne par ses recherches personnelles, c’est Cyril Dion qui a fait de la retape auprès de tous ses contacts pour placer son appel aux dons. Mais bon, tout cela n’est qu’un ressenti : on peut tout à fait faire des vidéos à la guimauve et avoir des projets louables, et dans l’idée de démocratie, tout le monde doit pouvoir s’exprimer, et c’est après le récepteur qui fait son choix.
Je viens rajouter mon grain de sel.
Ce qui m’embête moi dans ce film, c’est pas le principe (car ô combien les mythes sont efficaces pour construire un système, nous en faisons hélas la douloureuse expérience aujourd’hui…), c’est les traces d’épandages aériens dans le ciel bleu de leur affiche, avec le mot « demain » placardé au-devant, je trouve quand même pas ça très malin…
Alors de la part d’écologiste, j’imagine que c’est pas fait exprès, mais quand même, je pense qu’il faudra à un moment donné prendre sérieusement en compte ces avions qui tournent tous les jours au-dessus de nos têtes dans différentes régions françaises (Paris y compris), en faisant des quadrillages, des croix et des parallèles, et en dispersant derrière eux des traces blanches persistantes, qui s’étendent ensuite jusqu’à former un voile gris assez sale, qui couvre le soleil… Certaines associations, via des labos, ont fait analyser ce qui tombait de ces traces et y on détectait une présence anormale de métaux lourds, associés à des polymères (asceiptica + un biologiste italien en parle, Giorgio Pattera, pas sûr de l’ortho).
Quelle que soit la raison exacte de ces épandages, malheureusement difficile à connaître, il est évident qu’alimenter l’air et les sols en métaux lourds va compromettre les solutions écologistes proposées dans ce docu, et en premier lieu l’agriculture écologique et la permaculture.
» (…) et jamais la situation écologique n’a été aussi grave (…) »
» (…) Mais les gens ne veulent plus qu’on leur dise que les choses vont mal : tout va déjà trop mal (…) »
« Il y a quelques semaines, on a rencontré le ministre de l’écologie qui nous a proposé de projeter le film pendant le sommet mondial sur le climat (…) »
Ce spot est une caricature de propagande de GUERRE.
La nouvelle grande guerre mondiale, c’est celle que permet les débouchés infinis de la religion climastrologique.
Cela fait déjà six décennies que l’instrumentalisation massive de la menace écologique a été reconnue comme un formidable substitut à la guerre armée, pour maintenir l’ordre établi (Rocky Mountain Report).
Si vous ne savez pas encore à quoi sert surtout la guerre, relisez Orwell :
http://www.zen-evasion.com/pourquoi_la_guerre.htm
Pour commencer, on ne fera justement rien de bon et de durable en résistance en commençant par céder aux discours de terreur.
Le scientisme climastrologique n’a jamais été largement contesté et mis à mal ; le gouffre entre sa « théorie » et les faits est immense ; reste que les messages publics sont de plus en plus alarmistes et la dissidence de plus en plus maltraitée. Si le dossier ne vous branche pas, çà se conçoit bien : au demeurant il y a bien plus important que d’apprendre à comprendre cette affaire a priori trop particulière et surtout trop technique. Mais si on comprend un minimum à quoi sert le discours de la terreur, on devra comprendre qu’on ne peut continuer à fermer les yeux sur cette incroyable affaire.
Bonjour,
Les opérations d’épandages aériens de produits douteux que je signale au-dessus sont justement utilisés quotidiennement, sous prétexte du combat contre le réchauffement climatique… (voire déclaration GIEC, comme toujours… et Bill Gates)
En attendant, ces épandages et cette situation absurde me rappellent ce qu’on reprochait aux allemands qui habitaient les villages non loin des camps : comment ont-ils fait pour ne pas voir, pour ne pas savoir ? ils habitaient juste à côté…
Et bien là c’est pareil : comment ont-ils fait pour ignorer ces opérations ? comment ont-ils fait pour ne pas se poser de questions ? ça se passait juste au-dessus de leur tête, dans le ciel…
Et ceci vaut aussi bien pour les artefacts de Monsanto, que pour les gouvernements oligarchiques…
J’ajoute une info à ce sujet, la vidéo d’un internaute qui montre parfaitement comment des avions forment artificiellement les traces que nous voyons sur l’affiche de Demain :
https://www.facebook.com/photo.php?v=10203524986069425
On trouve quantité de ce genre de vidéos sur le net, j’ai choisi celle-ci car subissant tous les jours ces épandages de façon massive au-dessus de ma ville (et je ne vous dis pas à quel point c’est rageant de subir cela… et désespérant aussi de voir que peu se mobilisent contre cela, alors que ces épandages ont un effet direct sur notre santé…) c’est celle qui ressemble le plus à ce que j’observe.
Ne pas discerner que ce film est une arnaque, c’est comme de vouloir équiper des gens pour une expédition polaire avec des vêtements d’été et des cartes de lacs italiens !
y’a du boulot!!!
Tous les commentaires sont-ils désormais soumis à modération ou cela ne vaut-il que pour certaines personnes ?
Question, juste une question…
Je viens de tomber sur ce débat … de notre côté on travaille aussi depuis plusieurs années sur un documentaire qui traite des micro-révolutions qui s’agitent un peu partout ici et maintenant.
Nous sommes partis à la rencontre de l’Accorderie-SEL de Chambery, Patrick Viveret pour le bien-vivre, Paul Ariès pour la désobeissance, Bernard Lietaer pour les monnaies complémentaires, Jean Baptiste avec le Rassemblement R ( issus du mouvement des décroissants), de Bruxelles en Transition, du mouvement slowfood et cittaslow en Italie, les patatistes de Haren et plein d’autres actions citoyennes concrètes animées par des personnes qui changent le quotidien de milliers de citoyens !
La chaine publique Belge nous soutient, mais je peux vous dire que les chaines françaises n’ont pas du tout été réceptives à ce projet. Trop politique pour certains, trop minoritaires pour d’autres …
Nous sommes dons le documentaires depuis presque 20 ans, mais il nous manquait peut-être une star pour appuyer notre film ? 😉
On est d’accord pour dire que le traitement cinémtographique de Demain ressemble très fort à une pub Axa et que leur demande de financement est tout de même un peu éxagéré, ca ressemble plus à du marketing fédérateur, et tout cet argent c’est du plus pour leur comm ;-).
Mais toutes les actions positives sont bonnes à prendre, c’est à dire pour nous : montrer des actions citoyennes positives. Donc si désormais le message passe mieux parce qu’il y a une star dedans, et bien soit … c’est dur pour les réalisateurs dont le métier est documentariste mais voilà.
Après sur le terrain, on en revient c’est pas évident … Bon vous verrez le film en Septembre ( si tout va bien), vous comprendrez.
On est en train de finaliser le film … http://vimeo.com/97843665
httpv://youtu.be/ia1dafOp4aA
Merci, J‑Stéphane.
J’ai aussi été emballée 🙂
J’ai donc largement diffusé, assorti de plus.
Nous avons en ce moment le débat sur la force.
Et une gêne y est exprimée.
Dont la source profonde transparaît ici, en lumière.
La loi, la force (publique), la justice sont là pour tenter en vain de réparer notre déficit en conscience et gentillesse.
Avec les perversions systémiques que l’on sait.
Et dont nous devons débattre.
Tant que le gouvernement ne sera pas celui du coeur.
Ce qui risque de durer encore quelques … semaines 😉
Le pragmatisme, auquel je m’adonne volontiers, pour cause de nécessité immédiate, ne doit pas rendre aveugle aux causes des causes des causes, parmi lesquelles notre renoncement à être profondément humains, dans nos aspirations, nos pensées, nos projets, nos actes … pour cause de pragmatisme.
Il ne s’agit pas d’être béni oui oui et, en quelque religion, de prétendre à une sainteté inaccessible, projet fallacieux et porteur de perversions subtiles.
Mais j’en ai trop vu rejeter comme stupide mainte utopie.
Au prétexte que nous ne sommes pas encore bons, ils vont promouvoir de ces solutions contraignantes qui par nature interdisent ou inhibent la bonté.
Oui, je suis d’accord avec eux, et j’abonde dans leur sens, il serait contre performant de tout mélanger : le recours au sparadrap et l’évitement de la coupure ; d’une part le recours à la constitutionnalisation de la force publique et du contrat social, et d’autre part l’évitement spontané du crime, la volonté de non nuisance et de bienséance, inscrites dans la pédagogie universelle choisie dans le subliminal.
Étienne et Ana, c’est comme ça que je vous perçois, et c’est comme ça que j’aimerais que tout le monde soit.
Bonjour,
Ils veulent contribuer à « changer le monde » avec un film ? Entre deux défilés haute-couture !? Heu… je me permettrais de dire simplement : grosse erreur de casting là… ça sent quand même la bobo-américano-guimauve attitude.…
Je préfère effacer mes 2 prochaines phrases, trop cyniques et acides…
Ils sont bien gentils Mélanie et Cyril. On leur en veut pas trop. Mais c’est vrai qu’ici c’est un peu différent, plus dans le style piques et fourches.
Etienne merci pour votre démarche, ce site, lumineux énormes et pertinents.
Nicolas de Marseille.
(Allez la France)
Il y a au moins un des rédacteurs du journal La Décroissance qui a moyennement apprécié le spot… L’a pas ratée la pauvre chérie, dans le dernier numéro… J’ai au moins appris un truc âchement important : paraît qu’elle est « le mannequin vedette de Dior ». Marion Cotillard serait aussi dans le fan club de Pierre Rabhi. On peut pas cultiver qu’ son jardin… 😉
« Tout va déjà trop mal » (Mélanie Laurent, dans un spot publicitaire désormais tristement célèbre, plus célèbre que tous ceux qu’elle a jamais faits pour aucun parfum).
J’ai découvert Mélanie Laurent – l’actrice dans un film dont le titre s’intitule « Je vais bien, ne t’en fais pas »…
C’est l’histoire d’un type (le jumeau de son personnage) qui est mort de puis le début mais dont le père s’évertue à cacher à sa famille qu’il est mort.
Comment dire… c’est un peu comme ce fantôme de « l’effet de serre atmosphérique » que Fabius, après tant d’autres, sera chargé de nous agiter sous le nez lors de la futur grand messe fin 2015 au Bourget, pour mieux nous empêcher de savoir une chose que le contenu des rapports du GIEC reconnaît lui-même : 1) il n’y a aucune preuve, et, surtout, 2) des preuves, il ne pourra jamais y en avoir… pour la bonne raison que les modèles en question ne peuvent que décrire un univers fictif.
Dans le monde réel, c’est la nature même du climat que d’être changeant, et par définition il n’existe que DES climatS, locaux.
Manque de pot, Le Bourget est aussi la station météo française qui a fourni les séries de relevés les plus anciens (depuis 1764 sans discontinuité, du moins pour les moyennes mensuelles, car l’oligopole de la manipulation d’archives fondé par Thatcher et Reagan dit avoir perdu les données brutes).
Ce qui permet par exemple de présumer (*) que « le record de chaud enregistré autour de Paris depuis 1961, 40°C », a simplement égalé celui mesuré à Paris le 26 août 1765, et celui atteint lors de la vague de chaud survenue du 27 juillet au août 1947.
Même pas la peine de remonter à l’optimum climatique du « moyen âge »…
Bien entendu, on pourra regretter surtout que durant le petit répit qui nous a été offert « les hivers aient été moins rigoureux et les nuits plus douces… »
(*) Les mesures locales de surface elles-mêmes sont inévitablement truffées de problèmes, même quand elles sont faites avec la plus grande rigueur, ne serait-ce qu’à cause des effets du vent, de l’humidité, de la végétation environnante, avant même de parler de la chaleur de l’activité citadine. Du reste, se pose tout bonnement le problème du sens physique de la notion de température moyenne. « Ce qui mène l’équipe R. Pielke Sr. et al (2007a) » à cette conclusion franchement emmerdante : « la température de surface est inadéquate pour déterminer les changements dans le contenu thermique du système climatique »… Bigre.
Juges et parties
Naturellement, lorsqu’il s’agit d’établir des synthèses officielles de l’état de « l’art », ce sont régulièrement les scientifiques qui ont dirigé les recherches qui sont eux-mêmes invités à arbitrer. Mais comme il existe encore souvent des emmerdeurs au sein du gratin, il arrive encore souvent que les gardiens de la place — en somme, toute l’équipe dont les emails du CRU hackés en 2009 ont révélé les pratiques — soient contraints de manœuvrer à coups de trique pour faire place nette.
J’invite les curieux à se faire une idée de la manière ont s’applique la pratique du conflit d’intérêts dans le cas d’un des sous dossiers les plus gênants de ce champ particulier, en lisant le témoignage de Roger Pielke Sr, « tête de liste » du papier cité, au sujet de la manière dont les gardiens du temple ont agi pour verrouiller un travail collectif de synthèse (2006). Il y a toute une suite d’articles à suivre, mais on peut commencer « par là ».
Ce travail était très important et très attendu, car il s’agissait d’enquêter sur le problème du « point chaud » absent, c’est-à-dire sur les raisons éventuelles pour lesquelles, contrairement à la théorie (qui ne se réduit pas à celle de l’effet de serre), la tropopause tropicale se réchauffe moins vite que la surface. Une des raisons les plus probables étant justement que les erreurs affectant les mesures de température de surface conduisent à majorer grandement ces dernières.
Dans le rapport remis, le résumé-conclusion introductif s’est payé le luxe de dire tout simplement le contraire de ce que dit le corps du rapport. A fortiori si on s’attache au principal… À savoir qu’il prétend que les divergences ont été expliquées, ce qui est archi-faux, surtout au niveau des tropiques. Comme souvent, il suffit d’aller chercher la source et de lire un peu pour vérifier… Et comme souvent aussi, les papiers gênants ont la fâcheuse tendance à se voir déplacés sur les sites officiels (le lien indiqué dans le lien cité, qui était quelque part à« climatescience.gov », ne marche plus)… — ce que ne peuvent vérifier que les gens qui sont aller chercher le papier avant, chose que j’avais faite en l’occurrence (on les retrouve facilement, pour la plupart, mais dans pas mal de cas, encore faut-il avoir eu déjà l’occasion de vérifier par soi-même qu’ils sont importants). Pour les curieux, « le revoilà ».
C’est ce genre de manœuvre qui permet, ici comme dans d’autres sous dossiers, aux uns et aux autres de faire dire aux mêmes sources tout et son contraire pour en tirer des conclusions très officielles. Pour ce sujet particulier, on peut constater par exemple le dialogue de sourds qui en découle (moyennant ou pas une bonne dose de mauvaise foi pour qui ne lit que des résumés) dans « l’échange d’emails » que le réalisateur anglais de La grande arnaque du Réchauffement Climatique a tenu avec le délégué du collectif qui a voulu le faire censurer.
Ma « rencontre » avec les Colibris… ne s’est jamais faite que très indirectement et via ce blog. Après en avoir entendu sans cesse parler durant des mois, par divers soutiens ou amis d’Étienne, je me suis décidé à aller faire un tour sur leur site internet, et j’ai lu leur manifeste.
La moitié de l’introduction, je dis bien la moitié, parle du réchauffement climatique supposé et de ses supposées catastrophiques conséquences. La moitié au moins de cette moitié d’introduction parle d’une publication scientifique selon laquelle une énorme proportion des espèces auront disparu dans quelques décennies à cause du réchauffement climatique.
Bref, donc fuyons, « Tout va déjà trop mal », comme dit l’autre qui, ma foi, a l’air de s’en sortir pas trop mal.
Là, mes amis, je vous dit : MERDE.
Commencez par lire un peu avant de répéter les plus grotesques âneries, surtout quand elles sont terrorisantes. Et surtout, prenez un minimum le temps de chercher à recouper l’information à la source. Pour un individu c’est un droit voire un devoir moral, s’il se le donne. Pour une organisation qui diffuse des manifestes c’est un devoir moral tout court. Ou bien qu’elle ne nous fasse pas le coup du « nous on gouverne pas, on n’est pas responsables de ce qui ne va pas ».
Pour votre gouverne, bande de gentils zouaves qui n’ont pas honte de propager la terreur, ces chiffres grotesques sont à des années lumières des réalités, et n’ont d’ailleurs absolument rien à voir avec des observations. Outre qu’ils sont des projections dans le futur, ils sont le résultat d’une double gymnastique qui se déroule dans un univers purement virtuel.
La première consiste à appliquer en sens inverse une loi mathématique, dite habitat-espèces, dont la validité relative n’a jamais supposé être vérifiée qu’à l’endroit.
Le problème de départ est que l’immense majorité des espèces existantes nous est très vraisemblablement inconnue. « On » estime, en particulier, que les mammifères et les oiseaux ne représentent que 1/150e des espèces – ou encore, par exemple, qu’il y aurait des centaines de milliers d’espèces de phytoplancton. Plus modestement, quand bien même on dépense pas mal d’argent à observer la faune et la flore, il y a simplement qu’on ne peut imaginer suivre chaque espèce à chaque endroit.
La formule en question cherche à permettre d’extrapoler le nombre d’espèces qui vivent sur une certaine surface en fonction du nombre d’espèces que l’on a pu recenser sur une petite surface, de référence.
Mettons qu’elle marche pas mal. Le gros problème, c’est que certains scientifiques peu scrupuleux ont prétendu l’appliquer dans le sens inverse, en concluant qu’une réduction de X% de l’étendue d’une certaine zone qui constitue l’habitat d’un certain nombre (estimé) d’espèces conduit statistiquement à la disparition de Y% d’espèces.
Ce qui est complètement idiot. Cela revient à dire, en somme et en langage poétique, que la vie disparaît de la même manière qu’elle apparaît. or n’importe quel crétin peu comprendre cela : la vie apparaît par suite d’une série de circonstances miraculeuses, tandis qu’une fois apparue, telle espèce a de bonnes chances de s’étendre, de s’adapter, et tout être vivant a tendance à faire des merveilles pour éviter de crever…
Ici comme dans tant d’autres cas au présent, on colle une étiquette « scientifique » et même « mathématique » sur une fraude évidente, mais après plusieurs décennies le mal est fait.
Curieusement, la loi initiale fut posée pour la première fois (1920) par un certain Arrhenius, à qui l’on doit par ailleurs (quoique le premier ait été J. Fourier) la conjecture de l’effet de serre atmosphérique… Ni dans un cas ni dans l’autre, faut-il le dire, il n’est responsable des applications délirantes que l’on a fait de son travail.
Pour votre gouverne, bande d’hermétiques supposés connaître la nature, la vraie, le terrain, il n’existe pas une seule espèce dont la disparition ait pu être mise sur le compte du réchauffement climatique (naturel ou non). La seule qui ait failli l’être était un crapaud doré vivant dans une forêt humide d’Amérique du Sud, et sa disparition fait suite à l’abatage d’une grande partie des forêts dont la présence, en aval, était nécessaire à l’humidité importante de son milieu naturel.
Un autre gros problème que nous vaut cette fraude scientifique et ce délire qu’elle a engendré, c’est qu’on classifie à tour de bras des espèces dans la catégorie « menacée d’extinction » au motif que leur habitat connu a vu son étendue se restreindre fortement.
Ne parlons pas des « extinctions locales » et autres détournement du sens des mots.
Il faudrait en plus croire que les sapins adorent le froid. Si on trouve surtout des sapins dans le grand Nord (idem les ours polaires et les pingouins) et en altitude, c’est simplement que les autres espèces ne supportent pas le froid… Vous n’êtes jamais allés sur la côte d’Azur ?
Il faudrait aussi continuer à ignorer, peut-être, que le CO2 est la base de toute la chaîne alimentaire, terrestre comme maritime, et qu’il aide les plantes à pousser, surtout là où elles manquent d’eau et là où il fait trop chaud (à un taux deux fois moindre que l’actuel, il n’y aurait plus aucune plante et donc plus aucun animal sur Terre).
Bon sang, quel cirque…
Coucou Étienne,
pas moyen de relire avant de poster (?)…
Pour la partie concernant les extinctions d’espèces, voir :
http://wattsupwiththat.com/2010/01/04/where-are-the-corpses/
Je me suis gaufré d’un facteur 10… en citant en partie de mémoire : il s’agissait de moins de 200 extinctions d’espèces d’oiseaux (129) et de mammifères (61), soit plus exactement 190, et non pas 2 000, recensées depuis 500 ans. Soit une moyenne de moins de 0,4 par an (avec un pic à 1,6 sur la fin du XXe siècle – les matheux auront sans doute tiqué face à l’incohérence des chiffres).
Affolant les conneries qu’on a tôt fait d’écrire quand on manipule des chiffres…
Je crains que ça soit chose très courante, y compris dans le domaine de « la recherche », dès lors que l’auteur n’a pas assez de contact avec la réalité. Si par exemple, dans mon domaine, j’écris ou si je lis 100 Newtons alors que, par expérience, je sais que je devrais plus souvent m’attendre à 1 000 Newtons, ça me sautera aux yeux. Il n’y a que l’expérience qui permet d’éviter les grosses bourdes.
Une morale de l’histoire, c’est que, comme si souvent, les statistiques, en tous cas celles qui nous sont rapportées, nous désinforment plus qu’elles nous informent.
Justement, j’aurais aimé faire au moins quelques commentaires pour situer un peu mieux la réalité des choses, au delà des glaciales statistiques.
Mais justement, je n’ai aucune expérience en la matière. J’ai par contre assez d’expérience dans des champs scientifiques et également dans le domaine politique pour m’interroger sur les causes de certains délires dont je crains fort qu’ils commencent franchement à nous pourrir la vie. Car comment peut-on se battre pour un tas de choses quand, en somme, on est convaincu que c’est déjà mort pour l’essentiel ? J’y reviendrai en fin de message.
En tous cas je me demande souvent : qui donc en a, de l’expérience en ce « domaine » (qui est plutôt un complexe de domaines croisés), qui est supposé en avoir ?
Comment des chercheurs peuvent-ils passer des années, des décennies, à calculer et à enseigner des chiffres de l’ordre de 1 000 fois plus élevés que ceux qui sont mesurés, sinon parce qu’ils ne sont pas allés sur le terrain depuis la fin de leur thèse ?
Du reste, ils sont, comme nous tous désormais, adeptes inconscients d’une religion environnementaliste extrémiste, basée sur ce genre de « ressentis », d’a priori, d’idées évidentes à première vue mais bien souvent tout à fait démenties par les faits.
Au fait, si je parais de double gesticulation dans un univers virtuel, c’est que dans le cas cité, bien sûr, les « projections » couplent des modèles « biodynamiques » et des modèles climatiques. Ce qui leur fait énoncer des conneries au carré…
Ce n’est pas simplement une précaution oratoire si je dis, maintenant, que pas plus mon compte rendu que l’étude à laquelle il se réfère ne doivent être compris comme une négation de faits observés – a fortiori, de risques – concernant une diminution de la population d’une espèce ou d’une autre, diminution peut-être très importante dans certains cas. Encore moins comme une négation des dangers que cela peut constituer.
Il s’agit par contre d’exiger un minimum de rigueur dans l’emploi des simulations, c’est-à-dire qu’elles soient régulièrement soumises au verdict des observations, et pour commencer, dans l’emploi des termes.
Quand vous coupez du pissenlit pour vous faire une soupe, vous ne faites pas disparaître une espèce. Le boucher qui abat une vache ne le fait pas non plus. Vous ne le faites pas non plus quand vous éradiquez un champ entier de ronces et de genêts pour y planter des fraises et des pommiers. N’empêche, à force de ne pas réfléchir, on se fait avoir par les bons sentiments. Arrêtez donc de bouffer purement et simplement si çà vous chante, mais faites pas chier ceux qui ont encore un quelconque réflexe de survie… Mais songez aussi que si les plantes pouvaient voter, elles se muteraient en une de ces matrices qui vous foutraient tous en élevage intensif pour vous faire émettre du CO2 à tours de bras…
En allant un peu moins loin dans la caricature, saviez-vous qu’en Afrique la proportion de la superficie consacrée aux parcs naturels monte jusqu’au tiers dans certains pays ? Vous êtes vous jamais demandé s’il n’était pas politiquement et même moralement tout à fait inacceptable de chasser de ces territoires entiers les populations humaines dont le bon sens nous suggère qu’il devaient bien en avoir ? Le fait est qu’on n’y a tout simplement jamais pensé. La bonne conscience environnementaliste est déjà notre religion, elle est là, bien profond, et elle nous pousse à peu près toujours à songer sans y penser que la bonne volonté « écologiste » naïve ne peut faire que du bien, jamais de mal.
La première question, évidente même pour le plus ignorant, est de savoir si le nombre d’individus qui disparaissent au sein d’une espèce (ou sous-espèce, etc) donnée n’est pas déraisonnable par rapport à la population totale de cette espèce sur la superficie de la planète. C’est çà, précisément, la question de la menace d’extinction.
La seconde, qui n’est déjà plus affaire d’extinction d’espèce au sens strict, est de savoir si l’évolution de population est acceptable dans tel zone d’habitat. Mais alors le sens et la portée de la question changent complètement. D’une part, parce que le jugement qu’on peut porte dépend énormément des circonstances ; d’autre part, parce qu’il devrait devenir évident que, dans ce cas, il s’agit de politique, il s’agit de faire des choix. Des choix – raisonnés – quand à l’usage des sols, d’une part ; des choix – également raisonnés – quant à l’objectif de présentation de la « biodiversité », au cas par cas. Préservation, mais aussi et surtout « gestion », même si la cruauté du concept fait mal au cul.
C’est que l’innocent ignore qu’il n’existe plus aucune parcelle de terre qui n’ait pas déjà été remodelé par l’homme, y compris tous ces espaces soit disant naturels vantés pour la richesse de leur « biodiversité ». Non, notre religion inconsciente nous fait toujours croire que l’homme et sa technologie ne peuvent agir que pour abîmer la nature.
Bref, je suis tout à fait convaincu que les suites d’amalgames conduisent déjà, en particulier sous couvert de bons sentiments envers Gaïa… à dire et surtout à faire d’énormes conneries.
Irresponsabilité générale
Il me semble évident, et très problématique, que l’immense majorité des associations et organisations « vertes » se caractérise par quatre très fâcheuses tendances qui vont ensemble :
1) celle de s’en remettre à des résumés simplistes et à ne jamais faire elles-mêmes un travail de fond. Autrement dit, d’être victimes et de contribuer fortement à nous rendre à notre tour esclaves de toutes sortes d’entreprises de dévoiement et d’instrumentalisation de la science. Ce qui ne les empêche pas, évidemment, de dénoncer sans cesse, comme toute le monde, la dictature de la technologie, etc ;
2) celle de sélectionner les « informations » les plus alarmistes et pas les plus « conservatrices ». Sans parler des études qui montrent… qu’il n’y a rien à voir, puisque elles sont les moins connues – la loi du rendement croissant vers l’alarmisme affecte y compris la logique éditoriale et celle de l’affectation des ressources dans le domaine scientifique. Ainsi donc, celle de voir tout en noir quant il s’agit des constats…
3) … et tout en blanc quant il s’agit de leur propre comportement. Quand il devrait s’agir de se demander, avant coup, si l’application de leur propres préconisations n’aura pas « des effets secondaires ». Et, pire encore, quand il devrait s’agir, après coup, de se demander si elles n’en ont pas eu ;
4) enfin, un sentiment d’irresponsabilité totale. Sentiment qui doit assurément trouver des explications organiques, mais qui découle d’abord, il me semble, de ce fait très généralement observé : la position environnementaliste est presque toujours perçue comme défensive. Elle se pose comme une position « purement revendicative », à l’instar de celle, au hasard, d’un parti se contente de clamer « à bas les patrons » sans jamais faire aucune distinction entre un entrepreneur de PME et un kapo en chef surpayé par la Bourse pour détruire tout ce qui fait le travail et, plus largement, l’entreprise, ni aucune distinction selon le contexte institutionnel, et ceci quand bien même il contribue lui-même à assurer sa pérennité (ainsi quand en gros toute la gauche de gauche comme de droite vous condamne à rester dans l’UE, système où « le socialisme a été rendu illégal » selon un avis autorisé…).
Encore une fois, je ne veux surtout pas laisser croire que je maîtrise un sujet quand çà n’est pas le cas. Sur les institutions, l’UE, l’OMC, la monnaie, le réchauffement climatique, je considère avoir beaucoup travaillé, appris et réfléchi. Sur l’environnement, extrêmement peu. Je m’attends donc à susciter une juste et franche contradiction si je cite deux exemples de dossiers que certaines de mes lectures trop parcellaires ont désigné comme des cas tristement célèbres de dérives environnementalistes. En attendant, je n’entends guère qu’un silence étourdissant.
La parution en 1962 d’un livre intitulé Silent Spring est souvent cité comme étant l’un des moment fondateurs du mouvement écologiste. Je ne l’ai pas lu, mais il est bien connu qu’il parlait des dangers du DDT. Comme souvent depuis, « on » en est arrivé à bannir purement et simplement l’usage d’un produit alors même que le « premier donneur d’alerte » lui-même ne faisait peut-être que suggérer d’en faire un usage plus modéré, en restreignant les doses et/ou le champ des applications – dans le cas très général, une substance est plutôt bénéfique à une certaine dose, inoffensive à telle autre dose, nocive passé un premier seuil, mortelle passé un second.
Quoiqu’il en soit, plusieurs études ont conclus que la suppression totale et brutale du DDT a eu des conséquences dramatiques en Afrique dans les décennies suivantes, causant indirectement plusieurs dizaines de millions de morts, du fait que la malaria, qui avait énormément diminuée voire totalement disparu dans certains de ces pays depuis l’emploi du DDT, est revenue en force. Je suggère de poser cette série de questions :
1) quel rôle ont joué les organisations revendicatives dans le processus qui – sous l’égide de l’ONU – a amené divers pays à interdire totalement et brutalement l’usage du DDT ? Qui a décidé, et avec le soutien de qui ?
2) Existe-t-il un responsable ou un militant de base, dans ces organisations, qui ait le sentiment d’avoir du sang sur les mains ?
3) Est-il possible, dans cette affaire comme dans tant d’autre, qu’aucun d’entre eux ou presque ait jamais songé que la mise en application de leurs propositions ait pu avoir des effets néfastes (et pas que des bons) ?
4) Combien d’entre eux ont soutenu des positions moins extrêmes, comme une limitation des doses et/ou des types d’applications ?
5) Certains arguments étaient-ils tout bonnement fondés ? Certains effets prétendument dûs au DDT – en particulier des cancers – ont-ils été sérieusement établis ?
6) D’une manière générale, où sont les preuves ? N’y avait-il pas, ou n’y a‑t-il pas eu ensuite, des études concluant dans le sens contraire de ce qui a été fait ?
La grosse chape de plomb
Je souhaite à présent revenir sur une question – à mon sens majeure – que j’ai évoquée en introduction.
N’est-il pas évident que le catastrophisme « écologiste » (et l’obscurantisme et l’ignorance qui vont avec) a pu jouer un rôle très important, peut-être décisif, même, s’agissant de démobiliser toutes sorte de mouvements de résistance ? Pour le dire vite, si vous êtes envahis par les boches et qu’en partant vous battre, avec ou sans consigne, pour défendre les lieux de votre existence, ont vous dit que de toutes manières après-demain un alien d’une taille approximative de 500 kilomètres va tous nous bouffer, il est hautement probable que vous laissiez tomber… See ?
Foutez vous de ma gueule si vous trouvez l’image tirée par les cheveux. N’empêche qu’un tas de gens a compris combien certaines applications démesurées de l’animosité antifa, antiraciste, des bons sentiments féministes, pour la reconnaissance des droits des homos, et tutti, ont aussi eu pour effet de distraire « la gauche » (entre autres) pendant qu’on nous plaçait sous la tutelle de toutes ces institutions supranationales qui allaient bientôt nous ôter tout moyen de résistance, mais, chose à peine croyable pour peu qu’on y songe, il se trouve que le lot des délires environnementalistes ne figure jamais dans cette liste de grandes diversions. Quant au salvateur Michéa, je ne m’attends pas trop à ce qu’il ait cette part là de recul quand je constate qu’il pige à La Décroissance…
Je ferais enfin remarquer que cette question particulière se ramène elle aussi à la problématique de la « politique du bisounours » que je décrivais et dénonçais plus haut. Une politique, ou plus tôt une idéologie, complètement naïve et aveugle – sorte de nouveau gauchisme – qui consiste, en somme, à toujours penser que l’écologie ne peut que faire du bien, jamais de mal. Ou, du moins, à toujours agir comme si c’était le cas. Et ce, généralement, en ne réfléchissant jamais loin du tout.
Parce que ces questions sont si techniques, et si difficiles… Oui, oui, c’et cela… Il serait temps également de suggérer que, dans ce domaine comme dans tant d’autres, la complexité apparente des problèmes est en très grande partie la conséquence de décennies de développement technocratiques, de pratiques obscurantistes, un type de situation dans lequel, précisément, ce ne sont jamais les scientifiques eux-mêmes qui formulent les questions, ce sont toujours des technocrates, des politiciens, des « journalistes » ou autres zozos qui somment les scientifiques de répondre intelligemment à des questions dont la formulation est très souvent déjà absurde. On conviendra tous, ensuite, qu’on est « gouvernés par les experts », sans comprendre que cette situation veut surtout dire que lesdits « experts » sont des charlatans (la vérité ne se commande pas et ne fait pas vendre pour la bonne raison qu’elle n’est pas à vendre), et que « la mise en mouvement des masses » par des propagandes construites à partir de bribes de leurs propres préjugés, la caisse de résonance populaire, joue elle même un rôle essentiel dans le processus qui, dans les sphères académiques, conduit les charlatans à évincer peu à peu les scientifiques honnêtes.
Quelques citations…
« La possibilité d’une guerre crée le sentiment de contrainte extérieure sans lequel aucun gouvernement ne peut se maintenir longtemps au pouvoir »
« Si invraisemblables que puissent paraître les ennemis de substitution que nous avons mentionnés, il faut insister sur le fait qu’il faudra en trouver un, qui soit d’une ampleur et d’une crédibilité suffisantes, si la transition vers la paix doit jamais aboutir un jour sans une désintégration sociale. Le plus probable, selon nous, est qu’une telle menace devra être inventée plutôt que créée à partir de situations inconnues. »
« Il se pourrait, par exemple, qu’une pollution généralisée de l’environnement en vienne finalement à remplacer l’éventualité d’une destruction massive par les armes nucléaires dans le rôle de principale menace apparente contre la survie de l’espèce.
L’empoisonnement de l’air et des ressources principales de nourriture et d’eau est déjà en bonne voie, et apparaît à première vue prometteur en ce sens ; il constitue une menace qu’on ne peut traiter qu’avec toute la puissance de l’organisation sociale et du pouvoir politique. Mais d’après ce que nous en savons au présent, il se passera encore le temps d’une génération ou d’une génération et demie avant que la pollution environnementale, bien qu’elle soit déjà grave, représente un danger suffisamment menaçant, sur une échelle globale, pour constituer la base d’une solution.
Il est vrai que la vitesse d’accroissement de la pollution pourrait être accrue de manière sélective à cette fin ; en fait, la simple modification des programmes existants en matière de lutte contre la pollution pourrait suffisamment accélérer le processus pour rendre la menace crédible dans un délai beaucoup plus bref. »
« Iron Mountain » report, 1967.
(Ce rapport aurait été commandé par Kennedy à un stade crucial de la « guerre froide ». Naturellement, après sa parution, le gouvernement US en a démenti l’authenticité. Un certain Galbraith, qui fut le prof d’économie de Kennedy, l’a indirectement authentifié en affirmant qu’il comptait parmi les gens qui avaient été convoqués pour faire partie du groupe de rédaction.)
« C’est ainsi que nous dessinons la scène pour la rencontre de l’humanité avec la planète.
L’opposition entre les deux idéologies qui ont dominé au XXe siècle s’est effondrée, laissant place à un vide qui n’est plus occupé que par un matérialisme crasse. C’est une loi de la Nature que tout vide soit rempli et de ce fait éliminé, à moins que cela soit empêché physiquement. […]
Il semblerait que les humains aient besoin d’une motivation commune, à savoir un adversaire commun, pour s’organiser et agir ensemble dans le vide ; une telle motivation doit être trouvée pour rassembler les nations divisées contre un ennemi extérieur, qu’il soit réel ou qu’il soit inventé dans ce but. De nouveaux ennemis doivent dès lors être identifiés. De nouvelle stratégies imaginées, de nouvelles armes mises en place. L’ennemi commun de l‘humanité, c’est l’homme. […] »
(NdS : ah l’ennemi commun sans lequel on ne pourrait vivre ensemble, les oligarques nous referont toujours le même coup.)
« En recherchant ce nouvel ennemi susceptible de nous unir, nous en sommes arrivés à l’idée que la pollution, la menace du réchauffement climatique, les pénuries d’eau, la famine et autres choses de ce genre feraient l’affaire.
Tous ces dangers découlent de l’action des humains, et ce n’est que par un changement des attitudes et des comportements qu’ils peuvent être écartés.
Le véritable ennemi est donc l’humanité elle-même.
[…] La démocratie n’est pas une panacée. Elle ne peut pas tout organiser et elle est inconsciente de ses propres limites. Ces faits doivent être regardés bien en face. Aussi sacrilège que cette conclusion puisse paraître, la démocratie n’est plus adaptée aux tâches qui nous attendent. La complexité et la technicité de bien des problèmes d’aujourd’hui ne permettent pas toujours aux représentants élus de prendre des décisions compétentes au bon moment. »
“La première révolution mondiale : un rapport du Conseil du Club de Rome” (1991) – ISBN 0−671−71107−5
« En recherchant ce nouvel ennemi susceptible de nous unir, nous en sommes arrivés à l’idée que la pollution, la menace du réchauffement climatique, les pénuries d’eau, la famine et autres choses de ce genre feraient l’affaire.
Tous ces dangers découlent de l’action des humains, et ce n’est que par un changement des attitudes et des comportements qu’ils peuvent être écartés.
Le véritable ennemi est donc l’humanité elle-même.
[…] La démocratie n’est pas une panacée. Elle ne peut pas tout organiser et elle est inconsciente de ses propres limites. Ces faits doivent être regardés bien en face. Aussi sacrilège que cette conclusion puisse paraître, la démocratie n’est plus adaptée aux tâches qui nous attendent. La complexité et la technicité de bien des problèmes d’aujourd’hui ne permettent pas toujours aux représentants élus de prendre des décisions compétentes au bon moment. »
“La première révolution mondiale : un rapport du Conseil du Club de Rome” (1991) – ISBN 0−671−71107−5
En vert et contre tous…
Il faudrait vraiment qu’à La Décroissance ils arrêtent de parler du Club de Rome de manière aussi neutre et naïve.
Rien que la liste des membres…
http://green-agenda.com/globalrevolution.html
Sam,
Éclectisme,pensée libre,pertinence,…un plaisir de vous lire…
Car effectivement,si l’organisation de la Résistance puis le Gaulisme ont pu ralentir l’hégémonie du N.O.M. pendant un demi siècle,tout est pensé pour nuire à sa réorganisation contemporaine.
En être conscient est déjà une bonne chose pour les rares qui s’y risquent…Le Mal apprend aussi de ses échecs…
http://www.reporterre.net/spip.php?article6190
Super Production
DEMAIN LE CHIEN GREGOR
Scénario :
Scène 1 :
Le troupeau des bobos au supermarché
Sur la charogne de Dieu, La Puissance est l’être de l’étant du ver benêt. Massifié, uniformisé, interchangeable, benêt est pièce standardisée de la ressource homo économicus, au delà des peuples, nations, religions, races, arts, sexes. Production de masse, consommation de masse, mass media, standardisation communiste, égalitarodémocratisme de masses moyennes. La Puissance a accaparé la moralité bobo-communauté comme moyen d’idolâtrie du Moi mesuré en argent, dans le total relativisme des valeurs. Le veau poussant son caddie, comme tout animal, n’a pas de conscience de l’Histoire, et proclame sa fin. Sans racine, ni destinée, il ne pas au delà du foin-paté consommé devant son groin.
Scène 2 :
La ferme des animaux.
En 2024, le potentiel subversif d’interbenet, l’agitation croissante du troupeau des moutons, le Grand Claps qui se profilait à l’horizon sur les mangeoires, les tensions dans le cheptel du au bordel des chameaux nouvellement importés et inutiles, tout jouaient pour finir contre les Seigneurs Capitalistes de la ferme, les Oligarques Cochons. Alors ceux ci commencèrent à élever un petit dogue, nommé Gregor. Il devait terroriser le troupeau dans les temps futurs et ramener la discipline pour la traite des animaux de la ferme (outil de travail exonéré d’ISF). Mais le petit chiot Grégor n’aimait pas ses maîtres, les porcs de la finance agricole, alors il s’évadait voir de plus en plus souvent son copain l’ours Poupou. Ce dernier vivait dans la grande taïga encore sauvage et pas bétonnée car radioactive, qui se trouvait juste à l’ Est de la moche ferme de banlieue. Gregor n’aimait particulièrement pas les grosses poubelles plastiques de six couleurs différentes, qui encombraient la cour goudronnée. Au fond de la forêt, dans sa caverne (un garage d’immeuble abandonné, mais Poupou ne l’avait pas dit au petit chiot pour pas l’attrister), le gros ours avait un vieux Casque d’Acier, hérité d’un grand père qui avait beaucoup voyagé avant le Grand Bétonnage et le Grand Elevage. Gregor adorait jouer à se mettre le casque sur le crâne et à aboyer avec en sautillant, probablement un jeu instinctif. Durant ses siestes, blotti près de son copain l’ours Poupou, il rêvait souvent que joyeusement ils revenaient tous les deux à la ferme, égorger les porcs et leurs valets du fumier, et ensuite ils leurs renversaient les affreuses poubelles dessus, et après la forêt repoussait.
Scène 3 :
Le Seigneur Immortel
Le seigneur Michlam de Tyr s’était paré d’une cote de mailles d’arachnide pourpre de haut facture et d’une longue cape de soie d’or éclatante. Une large ceinture azur soulignait ses hanches fines et de grandes bottes d’écailles de titane, ses longues jambes. Son corps était parfait, signe des puissantes aptitudes acquises auprès des généticiens de l’Ordre de Rê. Si dans ses marais la salamandre fait repousser, pattes, queue, et même cœur ou œil, le corps entier du seigneur Michlam avait ces fabuleuses capacités reconstructives. Par caprice aristocratique, il avait demandé une chevelure bleu cobalt, une peau doré, et des yeux gris, ce qui lui assurait certains succès. Son visage aux pommettes larges était plus pâle, avec un menton pointu, une bouche sensible, tordue de façon caractéristique en un demi-sourire méprisant. Dans sa ceinture était glissée une dague graser, signe d’appartenance à la plus haute caste des chasses. A travers la grande baie il contemplait le vieux Lotissement de Paristree, les squelettes d’une centaine de tours en ruine jaillissaient de la jungle, chacune d’elles supportant à son sommet l’aire d’un Seigneur Immortel. Dans la grande clairière les joyeuses tentes des Amuseurs d’Esclaves de Framtree avaient été érigées. Malgré la grande distance, ses yeux à l’optique d’aigle pouvaient lire sur une rotonde : Les Merveilles de l’Univers. Un voyage fantastique et économique, sans danger ni inconvénient, dépeignant seize mondes captivants, présentés dans des séquences édifiantes et de bon goût. II y avait un spectacle de marionnettes, donné par une troupe de pantins mortels ; un diorama illustrant des événements importants de l’histoire antique ; des exhibitions de créatures d’autres contrées, vivantes, mortes, ou en simulacres ; un ballet intitulé Niaiseries des benêts ;
Scène 4 :
Le benêt.
Et le premier, le Seigneur Michlam de Tyr plaça sous le joug les benêts, esclaves par leur harnais et par leur corps, afin qu’ils succèdent aux tracteurs grégeois pour les chargements les plus pesants ; et il a attaché aux remorques ces benêts dociles, symbole du luxe le plus éclatant. Aucun autre que lui n’a inventé ces véhicules errant sur les autoroutes avec leur tentures de bois et de lin. De sa bouche entendant le reste, tu t’étonneras encore davantage des techniques et des moyens que il a mis au point. Le plus important fût la génétique benêtisation, qui assura la reproduction de l’esclave epsilon, pour l’Éternité
Scène 5 :
Au delà des marches, Moloch adopte Gregor
Venues des marches du Donbass, les légions, au milieu desquelles gambadaient maintenant le petit chiot Gregor, étaient imprégnées du ressentiment du grand déclassement. Moloch fût une extase de la délivrance, la fin de l’inexistence. De vieux souvenirs guerriers montaient des profondeurs de la terre avec une telle fureur qu’un sentiment de bonheur et de sérénité saisissait la troupe. Moloch ranimait du néant la flamme noire des tragédies légendaires qui avait baigné de sang la grande terre des négations. Au fond d’eux mêmes, les petits hommes et le petit chiot savaient qu’ils devaient reconnaissance et respect pour leurs improbables ennemis théâtraux.
Du haut du char graser titanesque, qui labourait la boue de la Raspoutitsa avec ses monstrueuses chenilles, Moloch savait que c’était une initiation qui ne s’ouvrait pas seulement par les faisceaux brûlants de l’épouvante, mais qu’ aussi, dans la terre de pourpre, s’unissaient les esprits. A cette heure décisive pour l’Histoire, le feux hurlant des lasers atomiques fût si surprenant, et son déchaînement si écrasant, que Moloch y vit un signe de la volonté de puissance d’un lointain avenir. Les chars nucléaires avançaient sur la plaine ravagée, le long de grandes falaises de béton des colonies, dans un continu mur déchirant d’éclairs de neutrons. Ils semblaient se frayer un destin en fondant un horizon de verre. A cet instant, dans le bruit des armes, les éclats, l’odeur du feu et de l’ozone, d’huile et de métal chaud, dans cette indicible terreur, dans cette fantastique fascination, est né Océania. Et Grégor aboyait joyeusement à coté de son nouveau maître, Le Grand Forestier. Le petit chiot savait, du tréfonds de ses gènes, qu’une belle forêt allait repousser sur les cendres du béton pulvérisé.
Scène 6 :
Le discours de Jaggar Le Rouge
« Le gueux se proposa d’établir un ordre social fondé sur le principe dégénéré suivant : Il est gueux, donc incapables de changer sa vie personnelle, mais capable de diriger celle des autres ! Esclave des Seigneurs Capitalistes, donc inapte à vivre librement, mais apte à devenir un législateur tout puissant ; Pauvre donc incapable de gagner sa vie en utilisant son intelligence ou sa force, au mieux salarié , en général fonctionnaire, ou pire rsaiste assisté. Mais ainsi il serait capable de juger des hommes politiques et de les désigner à des postes où ils auront tout pouvoir sur des techniques dont il ignore tout, des sciences qu’ il n’a jamais étudiées, des réalisations dont il n’a aucune idée, des industries gigantesques, tel la fusion nucléaire, l’espace, la finance, l’armement, dans lesquelles, selon son propre aveu, il est incapable d’exercer les fonctions les plus modestes. Et ce gueux nullissime voulait gouverner l’EuroReich ! Les plus fous proposèrent même de tirer au sort dans ce troupeau de veaux dépecés ! Camarades Nationaux Bolcheviques, vous êtes des brutes décérébrées selon nos adversaires, et je dis : ils ont totalement raison ! Notre force est la totale et absolue obéissance au führer, notre hiérarchie absolue, celle du couteau. Nous n’avons pas la foi, mais la certitude, nous n’avons pas la science, mais l’émerveillement. Et c’est ainsi que nos rangs triompheront de leur ploutocratie boboïste, en sachant ce que nous sommes, mais en étant des Hommes héroïques et non ces mendiants soumis cet Etat Maman valet des Seigneurs de Mamon. Leur société de mystiques humanistes, incarnant toute la gueuserie mondiale, mais personne en particulier, et surtout pas vous, cette aberration moderne qui mène à la destruction de la Nature, nous l’extirperons, tel un cancer, de notre Espace Vital. Nous enverrons les bobos photovoltaïques, le Seigneur de l’Usure, les putes castistes, tous travailler la Sainte Terre avec des houes, suant pieds nus,entourés de chiens. Nous sommes notre propre justification, et notre propre sanction impitoyable. Vive le National Bolchevisme ! Vive le führer ! A Océania !»
2ième congrès 10/11/2035
httpv://www.youtube.com/watch?v=TisMa4b_7zE
(EFFAB | 27 février 2015 at 10:08)
Quand la décision est prise par un monde politique inféodé au profit, il est vain de lancer un appel de cette nature. Vain ou complice …
Certaines questions ne seront jamais résolues tant que la conscience collective ne sera pas au pouvoir.
Ou pire encore, ces questions seront utilisées de manière perverse.
« Ajoutée le 26 févr. 2015
Toute l’actualité sur http://www.bfmtv.com/ « C’est dur de changer (…) mais nous n’avons plus le choix », a lancé jeudi à Manille l’actrice française Mélanie Laurent, qui accompagne François Hollande pour une visite de 48 heures dominée par les enjeux du réchauffement climatique, à dix mois de la conférence mondiale sur le climat que la France accueillera fin décembre à Paris. « Nous avons besoin que vous soyez les leaders que le monde réclame », a‑t-elle ajouté. »
… pur hasard ou des films forcément mieux distribués que d’autres ?!…
Simple précaution, vous savez, ETIENNE, où nous mènent parfois nos Gentillesses, à trop faire confiance à certains individus (aussi créative et douée soit-elle, FDG girl, par exemple) quand tant d’intérêts et tous ces conflits qui leur sont liés sont autant d’embûches que de causes sous-jacentes ou parallèles !
EFFAB / Cause des causes