Cherchez la cause des causes.
QUI a écrit l’absence de limites pour un « président » qui prétendrait nous imposer un couvre-feu sans raison valable ?
QUI a institué notre impuissance populaire devant un président arbitraire et cruel ?
C’EST LE PRÉSIDENT DE L’ÉPOQUE.
En 1958, de Gaulle s’est fait écrire (par ses hommes de main, Debré notamment) une « constitution » sur mesure, pour ne craindre à l’avenir aucune limite sérieuse.
Réfléchissez.
Est-ce que ce fait (l’auteur de la toute-puissance d’un président est le président lui-même, avec ses complices) n’explique pas parfaitement notre impuissance actuelle devant l’arbitraire ?
CE N’EST PAS AUX HOMMES AU POUVOIR D’ÉCRIRE LES RÈGLES DU POUVOIR.
Des citoyens dignes de ce nom ne laisseraient pas écrire les règles de leur représentation par des représentants.
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Par ailleurs, si nous les laissons faire, ils iront progressivement jusqu’au pire, jusqu’à l’inconcevable. Mais c’est surtout de NOTRE FAUTE, nous qui restons là sans opposer AUCUNE RÉSISTANCE SÉRIEUSE.
• Anselme Bellegarrigue : « Vous avez cru jusqu’à ce jour qu’il y avait des tyrans ? Eh bien ! Vous vous êtes trompés, il n’y a que des esclaves : là où nul n’obéit, personne ne commande. »
https://www.chouard.org/blog/2014/10/20/anselme-bellegarrigue-vous-avez-cru-jusqua-ce-jour-quil-y-avait-des-tyrans-eh-bien-vous-vous-etes-trompes-il-ny-a-que-des-esclaves-la-ou-nul-nobeit-personne-ne-commande
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Et à tous ceux qui protestent ce matin contre une « erreur grossière » de la macronie, je rappelle ceci :
Les politiciens ne sont pas incompétents : ils sont intelligents ET CORROMPUS ; ils font leur job, parfaitement, contre l’intérêt général et pour les riches, qui les ont portés au pouvoir précisément pour ça. Dire qu’ils sont « incompétents » empêche de diagnostiquer la TRAHISON.
• Napoléon Bonaparte. : « Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit. L’argent n’a pas de patrie ; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain. »
En effet, LES RICHES N’ONT PAS DE PATRIE. Leur patrie c’est l’argent. Les riches vendraient tous les biens publics à des puissances étrangères malveillantes pour accumuler encore plus d’argent. On a des preuves de ces trahisons tous les jours.
Une société bien organisée devrait empêcher quiconque de devenir trop riche. Il est raisonnable de considérer les ultra-riches comme des étrangers hostiles, des accapareurs, des colons, des tyrans, des voleurs, des ennemis du peuple.
Il est plus que temps de se mettre au travail pour apprendre à instituer nous-mêmes notre puissance politique durable, pour nous défendre contre les tyrans, non ?
Étienne.
Fil Facebook correspondant à ce billet :
Important : Signez les pétitions officielles pour le RIC Constituant à l’Assemblée nationale
Espoir RIC publie régulièrement des pétitions pour contraindre les députés de la Commission des lois à les examiner publiquement et argumenter sur les raisons pour lesquelles ils refusent de donner le pouvoir aux citoyens et faire de la France une véritable...
Une citation de François Mauriac (reprise par Henri Guillemin):
Bloc-notes du 23 septembre 1966 sur le Général de Gaulle
« Ce que le Général n’a pas fait et ce qu’il ne dépendait pas de lui de faire, c’est d’obliger à lâcher prise ces mains, ces quelques mains. Oui, ce petit nombre de mains qui tiennent les commandes secrètes de l’Etat, qui assurent les immenses profits de quelques-uns et qui font de chacun de nous les têtes d’un troupeau exploitable, exploité. »
‑Henri Guillemin sur le rapport entre Napoléon et la Finance (via Mollien), et la citation sur le G. de Gaulle à la fin de la vidéo :
https://youtu.be/tx05H83j6hc?t=1491
joss, tu utilises sûrement un VPN mais le lien que tu donnes mène à une vidéo bloquée en France.
Aussi je me permets de fournir un lien alternatif :
https://youtu.be/uRUfFeTmuc8?t=9964
Merci 🙂
Film d’entretiens entre Hannah Arendt et Roger Errera, New York, 1973,
« Entretien avec Hannah Arendt », film de Jean-Claude Lubtchansky et R. Errera, 1974.
Retouché par « Les Crises »
https://youtu.be/lCOxpdXgkHI?t=933
Réflexions intéressantes par les temps qui courent…