[CORRUPTION CRASSE] Retraites : BlackRock souffle ses conseils pour la capitalisation à l’oreille du pouvoir (Martine Orange, Mediapart)

12/12/2019 | 6 commentaires

Retraites : BlackRock souffle ses conseils pour la capitalisation à l’oreille du pouvoir

par Mar­tine Orange

Source : Media­part (abon­nez-vous), https://​www​.media​part​.fr/​j​o​u​r​n​a​l​/​f​r​a​n​c​e​/​0​9​1​2​1​9​/​r​e​t​r​a​i​t​e​s​-​b​l​a​c​k​r​o​c​k​-​s​o​u​f​f​l​e​-​s​e​s​-​c​o​n​s​e​i​l​s​-​p​o​u​r​-​l​a​-​c​a​p​i​t​a​l​i​s​a​t​i​o​n​-​l​-​o​r​e​i​l​l​e​-​d​u​-​p​o​u​v​oir

Pre­mier ges­tion­naire d’actifs au monde, Bla­ckRock a des vues sur l’épargne fran­çaise, « une des plus éle­vées d’Europe ». À la faveur de la loi Pacte, pre­mière étape pour dyna­mi­ter la retraite par répar­ti­tion, le fonds amé­ri­cain dis­pense ses recom­man­da­tions au gouvernement.

Offi­ciel­le­ment, le gou­ver­ne­ment jure qu’il veut défendre la retraite par répar­ti­tion. Mais en cou­lisses, les assu­reurs et les finan­ciers ne se privent pas de lui dis­pen­ser leurs conseils « éclai­rés », aux­quels il prête la plus grande atten­tion, pour faire écla­ter le sys­tème. La réforme des retraites, pour les finan­ciers, doit être l’occasion de mettre en œuvre un sys­tème par capi­ta­li­sa­tion, qui, jusque-là, n’a pas réus­si à s’implanter en France, en dépit des divers méca­nismes ins­tau­rés depuis quinze ans (dis­po­si­tifs Made­lin, Per­co, Perp). Elle doit leur per­mettre de mettre enfin la main sur une épargne « par­mi les plus éle­vées d’Europe » qui leur échappe jusqu’à présent.

Par­mi les plus influents, il y a Bla­ckRock, le pre­mier ges­tion­naire d’actifs au monde. Le fonds a de grandes ambi­tions en France mani­fes­te­ment. « Fin 2017, seuls 130 mil­liards d’euros avaient été col­lec­tés dans ces pro­duits [d’épargne retraite – ndlr], ce qui est déce­vant par rap­port à l’épargne dépo­sée en liqui­di­tés (1 500 mil­liards d’eu­ros), les pro­duits d’as­su­rance-vie en euros (1 600 mil­liards d’euros) ou les inves­tis­se­ments directs/indirects en actifs non finan­ciers (plus de 7 600 mil­liards d’euros) », relève-t-il dans une note publiée en juin 2019. Bref, une situa­tion misé­rable pour les finan­ciers à laquelle il convient de remé­dier au plus vite.

Cette note, rédi­gée « à des­ti­na­tion du gou­ver­ne­ment fran­çais », est faite pour lui sug­gé­rer la façon dont il convient d’écrire la loi et les règle­ments pour que les choses changent, qu’enfin la capi­ta­li­sa­tion s’installe en France. Le pre­mier pas pour le ges­tion­naire amé­ri­cain d’actifs vient d’être fran­chi vic­to­rieu­se­ment avec la loi Pacte.« Un élé­ment majeur de la réforme de l’épargne retraite en France », pro­clame-t-il.

Adop­tée en avril et pro­mul­guée en juin, cette loi, sans qu’on en prenne tou­jours garde, est bien le pre­mier étage de la fusée visant à mettre à terre le sys­tème par répar­ti­tion exis­tant, avant la réforme pro­pre­ment dite. Elle vise « à com­bler les lacunes struc­tu­relles des régimes d’é­pargne retraite volon­taire exis­tants. Elle per­met à l’é­par­gnant : de béné­fi­cier d’un allè­ge­ment fis­cal pour les coti­sa­tions ver­sées en rédui­sant sa base impo­sable sur le reve­nu, d’accéder à son capi­tal avant la retraite dans cer­tains cas pré­dé­fi­nis […], de trans­fé­rer son patri­moine à une enti­té plus concur­ren­tielle sans frais de trans­fert après cinq ans », se féli­cite Bla­ckRock. Ce qui revient à contour­ner tout ce qui relève des prin­cipes d’égalité et de soli­da­ri­té : la Sécu­ri­té sociale, le fisc et le droit sur les successions.

Mais pour que ce dis­po­si­tif pros­père, il convient que l’État prenne les bonnes dis­po­si­tions. Dans sa grande bien­veillance, Bla­ckRock a lui-même rédi­gé les prin­ci­pales règles que le gou­ver­ne­ment se doit de suivre, « pour réus­sir la réforme de l’épargne retraite » : « 1) Amé­lio­rer par voie de décrets d’application et d’ordonnance la lisi­bi­li­té du régime avec un cor­pus de règles com­munes des­ti­né à faci­li­ter la por­ta­bi­li­té de l’épargne retraite. 2) S’inscrire dans le cadre du nou­veau règle­ment euro­péen qui ins­taure le pro­duit paneu­ro­péen d’épargne retraite indi­vi­duelle (PEPP) 3) Péren­ni­ser le dis­po­si­tif légis­la­tif et les inci­ta­tions fis­cales de long terme en ren­for­çant le rôle d’un tiers indé­pen­dant ayant pour mis­sion d’évaluer le coût et l’efficacité des réformes dans la durée. »

Cap­ture d’é­cran du site de BlackRock

Quand Bla­ckRock recom­mande, tout gou­ver­ne­ment écoute. Avec quelque 7 000 mil­liards de dol­lars d’actifs gérés, le fonds a accu­mu­lé un poids immense dans les déci­sions du monde (voir notre enquête). Bibe­ron­né à l’argent des banques cen­trales, il a acquis depuis la crise de 2008 une place sans pré­cé­dent : la FED et la BCE font appel à lui pour éva­luer les banques. Il a l’oreille de nombre de gou­ver­ne­ments, ayant su trou­ver des relais puis­sants dans pra­ti­que­ment tous les pays et ins­ti­tu­tions euro­péennes. L’ancien pré­sident de la banque suisse, Phi­lipp Hil­de­brand, est ain­si deve­nu vice-pré­sident de Bla­ckRock. Ancien res­pon­sable de la CDU, Frie­drich Merz est le repré­sen­tant du fonds amé­ri­cain en Alle­magne. Et cela ne l’a pas empê­ché à l’automne 2018 de bri­guer – en vain – la suc­ces­sion d’Angela Mer­kel à la tête de la CDU.

Mais il semble que Bla­ckRock a déve­lop­pé une rela­tion toute par­ti­cu­lière en France ces der­nières années. Et pas seule­ment parce qu’il est action­naire de toutes les entre­prises du CAC 40. Avant même l’élection d’Emmanuel Macron, Lar­ry Fink, co-fon­da­teur et pré­sident de Bla­ckRock, se pas­sion­nait pour le futur pré­sident. En avril 2017, avant le pre­mier tour de la pré­si­den­tielle, https://​you​tu​.be/​l​1​w​f​P​b​M​x​IqQ sa vision de la pré­si­den­tielle fran­çaise et tout le bien qu’il pen­sait d’Emmanuel Macron – qu’il semble déjà bien connaître –, des­ti­né, selon lui, à deve­nir le futur pré­sident pour le« plus grand bien de la France et de l’Europe ». Macron « bluffe l’homme le plus puis­sant de Wall Street », écri­ra quelques semaines plus tard Chal­lenges.

Lar­ry Fink (Bla­ckRock) et Emma­nuel Macron à l’E­ly­sée en juillet 2019 © Reuters »

En tout cas, Lar­ry Fink a le droit à un trai­te­ment spé­cial. Dès la fin juin 2017, alors que les élec­tions légis­la­tives sont à peine ache­vées, le pré­sident de Bla­ckRock est le pre­mier diri­geant finan­cier à être reçu à l’Élysée, le jour même où le gou­ver­ne­ment pré­sente sa réforme du mar­ché du tra­vail. Il y revien­dra moins de trois mois après pour par­ti­ci­per au lan­ce­ment de la cam­pagne vou­lue par Emma­nuel Macron pour atti­rer les inves­tis­seurs étran­gers. Depuis, Lar­ry Fink est de tous les pro­grammes ély­séens : en faveur de la « finance verte », « pour un capi­ta­lisme plus inclu­sif », « pour la lutte contre le chan­ge­ment cli­ma­tique ». Il est invi­té au moins une fois par an dans les palais natio­naux, à l’Élysée ou Ver­sailles selon les circonstances.

Bla­ckRock, pré­si­dé en France par Jean-Fran­çois Cirel­li (ancien secré­taire géné­ral adjoint de l’Élysée sous Chi­rac, PDG de GDF, puis vice-pré­sident de GDF-Suez deve­nu Engie), a porte ouverte dans les minis­tères. Il est asso­cié à toutes les réflexions sur la réforme de l’épargne, au point que Thier­ry Mar­tel, direc­teur géné­ral de Grou­pa­ma (groupe mutua­liste) s’est éner­vé de l’alignement de Ber­cy sur les vues du ges­tion­naire d’actifs. Très dési­reux de faire plai­sir, le gou­ver­ne­ment a deman­dé à l’agence fran­çaise de déve­lop­pe­ment d’investir avec Bla­ckRock dans les éner­gies renou­ve­lables dans les pays en déve­lop­pe­ment. Sans y voir le moindre problème.

Dans le même sou­ci de créer un par­te­na­riat « gagnant-gagnant », le gou­ver­ne­ment a invi­té Jean-Fran­çois Cirel­li, en tant que repré­sen­tant de Bla­ckRock, à sié­ger au comi­té Action publique 2022, afin de pro­di­guer ses conseils sur les mis­sions de l’État. Car si le gou­ver­ne­ment peut tout à fait se pas­ser de l’avis de la socié­té civile sur la façon dont doivent évo­luer les poli­tiques publiques, il ne sau­rait faire l’impasse sur les lumières de la finance.

Fraude fiscale et fuite des capitaux

En retour, les diri­geants de Bla­ckRock ne cessent de chan­ter les louanges de la poli­tique d’Emmanuel Macron (lire ici ou ). En juillet 2018, le fonds a annon­cé choi­sir Paris plu­tôt que Londres pour y ins­tal­ler un centre de ges­tion alter­na­tive à des­ti­na­tion de l’Asie et de l’Europe. L’annonce a per­mis au ministre des finances, Bru­no Le Maire, qui rêve de trans­for­mer Paris en City en pro­fi­tant du Brexit, de se féli­ci­ter de cette vic­toire, mar­quant le suc­cès de sa poli­tique d’attractivité en faveur du monde financier.

Dans les faits, le siège est res­té à Londres, ain­si que toute la ges­tion ; Bla­ckRock compte à peine soixante sala­riés en France. Mais cette annonce lui a per­mis de décro­cher en un temps record, soit moins de trois mois, l’autorisation de créer une socié­té de ges­tion alter­na­tive par l’Autorité de mar­chés finan­ciers. Et de peser sur les choix futurs sur les règles de l’épargne.

Car, en la matière, Bla­ckRock a des opi­nions très arrê­tées : les règle­ments sur la ges­tion de l’épargne en France sont beau­coup trop pru­dents. Il faut en finir avec les obli­ga­tions sur les pla­ce­ments en titres d’État ou en immo­bi­lier, impo­sées pour assu­rer aux épar­gnants de retrou­ver leur épargne inves­tie. Place à la finance moderne, aux ETF (exchange trade funds), aux pla­te­formes élec­tro­niques de gestion.

Hasard, c’est jus­te­ment les points forts de Bla­ckRock. Celui-ci a déve­lop­pé toute une ges­tion d’actifs basée sur la repro­duc­tion des indices bour­siers, où tout se négo­cie et s’échange à la nano­se­conde, à par­tir d’un sys­tème élec­tro­nique, Alad­din. « Le risque de perdre tout ou par­tie du capi­tal existe », aver­tissent en pré­am­bule nombre de pla­te­formes de ges­tion alter­na­tive. Mais cela ne semble pas gêner Bla­ckRock. Au contraire.

Depuis le début de la crise finan­cière, le fonds a volé de suc­cès en suc­cès grâce à l’afflux des liqui­di­tés appor­tées par les banques cen­trales, ce qui a per­mis une explo­sion des indices bour­siers. Atti­ré par ces per­for­mances, l’argent afflue, ce qui lui rap­porte tou­jours plus de com­mis­sions de ges­tion. Si à un moment la crise sur­vient, il n’a aucune res­pon­sa­bi­li­té à l’égard de ses clients, puisque, à l’inverse des assu­reurs, il n’y a pas de garan­tie sur le capi­tal épar­gné. Et si vrai­ment tout tourne mal, il sera tou­jours temps de deman­der secours aux États pour le ren­flouer, au nom de la détresse des épar­gnants, au nom du « too big to fail » (trop gros pour faire faillite).

C’est cette ges­tion ris­quée de l’épargne que le gou­ver­ne­ment fran­çais accepte de sou­te­nir dans sa pro­mo­tion de la capi­ta­li­sa­tion. Offi­ciel­le­ment, cela est cen­sé aider le déve­lop­pe­ment de l’épargne pro­duc­tive et le finan­ce­ment des PME. Mais les demandes de Bla­ckRock au gou­ver­ne­ment vont tout à fait dans un sens oppo­sé. Les pro­duits d’épargne retraite, pro­mus dans le cadre de la loi Pacte, doivent s’inscrire, recom­mande le ges­tion­naire, dans le cadre de la direc­tive Jun­cker sur l’épargne paneu­ro­péenne. Dans ce cadre, « la liste des inves­tis­se­ments éli­gibles aux dis­po­si­tifs d’épargne sala­riale gagne­ra à être éten­due aux SICAV de droit étran­ger. […] Un grand nombre de ges­tion­naires d’actifs ont des gammes de fonds domi­ci­liées au Luxem­bourg ou en Irlande, qui sont aujourd’hui exclues de cette offre. » Deux pays à la fis­ca­li­té “com­pré­hen­sive”. En d’autres termes, il faut faci­li­ter l’évasion fis­cale et la fuite des capi­taux. Sans que cela fasse fré­mir un seul responsable.

Les recom­man­da­tions de Bla­ckRock en images. © BlackRock

Le gou­ver­ne­ment en pre­mier assiste, voire encou­rage, la dégra­da­tion sys­té­ma­tique des finances publiques à tous les niveaux. La loi Pacte pré­voit déjà que les sous­crip­teurs des nou­veaux plans de retraite par capi­ta­li­sa­tion pour­ront déduire leur pla­ce­ment dans la limite de 10 % des reve­nus impo­sables. Comme cette mesure est des­ti­née en prio­ri­té aux tranches supé­rieures, le manque à gagner risque d’être impor­tant. Dans son étude d’impact pré­sen­tée avec le pro­jet de loi, le gou­ver­ne­ment le chiffre à 1,1 mil­liard d’euros en 2019 et 1,2 mil­liard en 2020. Des chiffres sans doute sous-esti­més. La mesure vien­drait s’ajouter à la sup­pres­sion de l’ISF et de la flat tax sur les reve­nus du capital.

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Mais il faut ajou­ter à cela la deuxième mesure visant à dyna­mi­ter la retraite par répar­ti­tion de l’intérieur : l’abaissement des coti­sa­tions retraite sur les très hauts salaires. Jusqu’à pré­sent, les coti­sa­tions sur les retraites sont per­çues jusqu’à des salaires de 27 000 euros par mois, soit huit fois le pla­fond de la Sécu­ri­té sociale. Dans le cadre de sa réforme, le gou­ver­ne­ment pré­voit que les coti­sa­tions obli­ga­toires sur les salaires seront per­çues jusqu’à 10 000 euros par mois, soit trois fois le pla­fond de la Sécu­ri­té sociale. Au-delà, il y aurait juste une coti­sa­tion de « soli­da­ri­té » de 2,8 %. « Par rap­port au sys­tème actuel, c’est une énorme baisse de coti­sa­tion pour les salaires entre 120 000 et 250 000 euros par an. C’est le nou­veau “super Macron des riches” », s’indigne l’économiste Tho­mas Piket­ty. Selon les pre­mières esti­ma­tions, cet abais­se­ment des coti­sa­tions sur les plus hauts salaires repré­sen­te­rait un manque à gagner de quelque 3 mil­liards d’euros. Des mil­liards que l’exécutif sou­haite orien­ter vers les plans par capi­ta­li­sa­tion. Il paraît pour­tant que ce der­nier est très pré­oc­cu­pé par l’équilibre finan­cier du sys­tème de retraite.

Dans l’esprit de Bla­ckRock, ce dyna­mi­tage de la retraite par répar­ti­tion, de la soli­da­ri­té entre les géné­ra­tions, ne doit pas s’arrêter là. Après les hauts salaires, il convient de pour­suivre l’œuvre et de l’étendre à tous. Dans le cadre de son cha­pitre « Faci­li­ter ou pré­voir la mise en place d’incitations com­por­te­men­tales pour accroître le niveau des contri­bu­tions volon­taires », il pré­co­nise ain­si une série de mesures qui s’apparentent aux mutuelles ren­dues obli­ga­toires pour la san­té, qui sont en train de prendre le pas sur l’assurance-maladie : « L’épargnant devrait se voir pro­po­ser par défaut une contri­bu­tion auto­ma­tique à son plan en pour­cen­tage de son reve­nu men­suel, à un niveau de base com­pa­tible avec l’effort d’épargne consi­dé­ré comme mini­mal (par exemple 5 %) ; cette contri­bu­tion auto­ma­tique par défaut pour­rait être asso­ciée à un dis­po­si­tif d’augmentation auto­ma­tique dans lequel le taux d’épargne aug­mente pro­gres­si­ve­ment à chaque aug­men­ta­tion de reve­nu du sala­rié. De cette manière, une part crois­sante des aug­men­ta­tions dont béné­fi­cie­ra l’individu sera affec­tée à son épargne retraite, sans que cela soit une contrainte trop forte pour l’individu, qui voit son salaire augmenter. »

La finance pour­rait ain­si pré­emp­ter une par­tie tou­jours plus grande des salaires et le gou­ver­ne­ment en finir avec la Sécu­ri­té sociale. Tout un pro­gramme. Et Bla­ckRock l’a rédi­gé pour nous.

Mar­tine Orange.

Source : Media­part, https://​www​.media​part​.fr/​j​o​u​r​n​a​l​/​f​r​a​n​c​e​/​0​9​1​2​1​9​/​r​e​t​r​a​i​t​e​s​-​b​l​a​c​k​r​o​c​k​-​s​o​u​f​f​l​e​-​s​e​s​-​c​o​n​s​e​i​l​s​-​p​o​u​r​-​l​a​-​c​a​p​i​t​a​l​i​s​a​t​i​o​n​-​l​-​o​r​e​i​l​l​e​-​d​u​-​p​o​u​v​oir

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6 Commentaires

  1. RV

    « EN ROUTE VERS LA RÉVOLUTION – BERNARD FRIOT »
    Entre­tien de Théo­phile Koua­mouo avec l’économiste Ber­nard Friot qui révèle les véri­tables enjeux der­rière la réforme des retraites et les pers­pec­tives ambi­tieuses pour le mou­ve­ment social
    https://​you​tu​.be/​O​y​l​h​p​E​r​C​Uj8

    Réponse
  2. gonzalez

    Bon­jour,

    Tout cela fleure bon la col­la­bo­ra­tion avec les nazi du régime de vichy… Dans un para­digme futur (je l’es­père) où la popu­la­tion aurait repris le pou­voir sur l’ap­pa­reil de l’état, ne serait-il pas plus sûr de pré­voir une déchéance de natio­na­li­té pour toutes les petites per­sonnes qui se sont com­pro­mises dans ces trai­trises évi­dentes ? His­toire de ne pas retom­ber sur leurs des­cen­dants 50 ans plus tard…
    Sans haine, sans arme et sans vio­lence, juste pour pro­té­ger la popu­la­tion fran­çaise d’une caste de fran­çais qui haïssent la france.

    Réponse

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