Jeudi Chouard #9 (9 mai 2019, avec Régis de Castelnau) sera consacré à l’idée d’une constitution provisoire de transition, avec Yves Chouard, Emmanuel Valette (Wikicrate) et Sophie Norton

8/05/2019 | 6 commentaires

Chers amis,

Demain soir, pour ce Jeu­di Chouard #9 sur Sud Radio, avec Régis de Cas­tel­nau, nous écou­te­rons trois per­sonnes qui ont beau­coup tra­vaillé à l’i­dée d’une consti­tu­tion pro­vi­soire de tran­si­tion : Yves Chouard (qui n’est pas de ma famille, et qui défend le pro­jet nom­mé « le phoe­nix fran­çais »), Emma­nuel Valette (par­fois appe­lé Wiki­crate sur Face­book), et Sophie Nor­ton (qui vien­dra spé­cia­le­ment de Nan­cy pour nous pré­sen­ter sa proposition).

• La pro­po­si­tion d’Yves est consul­table ici : http://lephoenixfrancais.e‑monsite.com/medias/files/livret-constitution-transitoire-1-.pdf

• La pro­po­si­tion d’Em­ma­nuel est consul­table ici : http://​wiki​cra​tie​.fr/​d​o​c​u​m​e​n​t​s​/​C​P​T​.​pdf

• La pro­po­si­tion de Nan­cy est consul­table ici : http://​consti​tu​-citoyens​.mon​site​-orange​.fr/

Vous devriez IMPRIMER les trois pro­po­si­tions, pour les avoir sous les yeux pen­dant l’é­mis­sion, et pour y noter vos propres idées 🙂 

Nous leur demanderons :
. pour­quoi un tel pro­jet est important,
. ce qu’il faut abso­lu­ment pré­voir dans un tel texte,
. les qua­li­tés qu’ils trouvent à leur propre proposition,
. et (avec bien­veillance) les reproches qu’ils pour­raient faire aux autres pro­po­si­tions, sachant qu’au final ce serait bien de tous tom­ber d’ac­cord sur un seul texte qui fasse l’u­na­ni­mi­té au sein du peuple.

Pro­ba­ble­ment allons-nous mener devant vous (et j’es­père avec vous) des ate­liers constituants 🙂

Hâte d’y être.

Étienne.

Fil Face­book cor­res­pon­dant à ce billet : 

Appre­nons à écrire nous-mêmes notre contrat social, notre consti­tu­tion, en peuple digne de ce nom.

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Étienne

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6 Commentaires

  1. Arturo

    Les trois pro­po­si­tions imposent le tirage au sort à ceux qui n’en veulent pas et sont donc à clas­ser par­mi les régimes oppres­sifs. Un régime inclu­sif laisse à chaque citoyen choi­sir sa voie à la repré­sen­ta­tion, que ce soit en votant pour une can­di­date ou en optant direc­te­ment pour être tirée au sort.

    La pro­po­si­tion de Nan­cy pré­voit curieu­se­ment une assem­blée mixte com­po­sée « pour moi­tié grâce au tirage au sort d’une liste par­mi les citoyens-nes du ter­ri­toire ou éche­lon concer­né, et pour moi­tié grâce à un suf­frage uni­ver­sel réa­li­sé à par­tir d’une liste de citoyens-nes rési­dant sur le ter­ri­toire concer­né et dési­reux d’accomplir la mis­sion de porte-parole, délégué‑e ou député‑e du peuple ». Si j’ai bien com­pris, cha­cun jouit de cette double voie à la repré­sen­ta­tion, même ceux qui ne votent pas aux élec­tions aujourd’hui et qui pré­vi­si­ble­ment ne vote­ront pas plus demain. Leur por­tion ali­quote de sou­ve­rai­ne­té (cf. Rous­seau, Contrat, III, 1) se voit de ce fait ampu­tée de moi­tié, car appli­quée à leur insu dans un outil qu’ils n’ont pas deman­dé et dont ils ne vont pas se ser­vir. De même, tout béné­fi­ciaire du tirage au sort « peut refu­ser la mis­sion qui lui est pro­po­sée », laquelle « est alors pro­po­sée au citoyen – à la citoyenne suivant‑e sur la liste ». Lais­sons de côté le pro­blème évident d’achat des charges que pose cette der­nière dis­po­si­tion et consta­tons tout sim­ple­ment qu’il y a encore une autre caté­go­rie de citoyens dont le pou­voir poli­tique effec­tif a été divi­sé par deux en leur adju­geant d’office un numé­ro dans une lote­rie dont ils n’ont qu’à faire du gros lot au cas où ils seront gagnants.

    En conclu­sion, oui et mille fois oui à une chambre mixte, mais une dont les pour­cen­tages de dépu­tés élus et tirés au sort ne soient pas fixés arbi­trai­re­ment à l’avance mais reflètent au contraire la pro­por­tion rela­tive des options indi­vi­duelles de cha­cun des citoyens pour se faire repré­sen­ter, soit par élec­tion, soit par tirage au sort.

    Réponse
  2. LESAGE françoise

    bon­jour !
    encore mer­çi pour cette superbe ren­contre d’hier sur Sud radio autour du CNT
    , en vous écou­tant il m’est venu de vous par­ta­ger cette ini­tia­tive d’or­di­na­teur démo­cra­tique le cha­vez je vous invite à décou­vrir cet outil 

    la machine à voter
    https://​you​tu​.be/​1​6​1db

    le déploie­ment du chavez
    https://​you​tu​.be/​y​3​Qj1

    le chaine de jean luc cadiot
    https://​www​.you​tube​.com/​u​s​e​r​/​c​l​a​v​i​c​u​l​e33
    il a énor­mé­ment bos­sé sur ce pro­jet, n’hésitez pas à aller l’en­cou­ra­ger et visi­ter le site internet
    de l’or­di­na­teur démo­cra­tique : Le Chavez
    https://​lecha​vez​.site123​.me/

    Réponse
  3. joss

    Carl Sagan
    Les pseu­do-sciences, les super­sti­tions ou les soi-disant « nou­velles pen­sées alter­na­tives » ne sont pas des idées nou­velles. Elles existent depuis le début de l’hu­ma­ni­té. Mais nous vivons dans une ère fon­dée sur la Science et la tech­no­lo­gie, et nous sommes capables de prouesses tech­no­lo­giques incroyables. La Science et la tech­no­lo­gie nous pro­pulsent en avant, tou­jours plus vite.
    Mais si nous ne la com­pre­nons pas… Par « nous », je veux dire le grand public, si nous nous disons : « Ah, c’est pas pour moi, je n’y connais rien ». Alors dans ce cas, qui sont les per­sonnes qui prennent toutes les déci­sions liées à la Science et à la tech­no­lo­gie ? Qui va déci­der du monde dans lequel nos enfants vont vivre ? Quel est le dan­ger der­rière tout cela ?
    Le dan­ger a deux visages.
    Le pre­mier est celui dont je viens de par­ler : que nous vivons dans une socié­té basée en grande par­tie sur les Sciences et la tech­no­lo­gie, mais où per­sonne n’y com­prend rien. Et ce mélange inflam­mable, à la fois d’i­gno­rance et de grands pou­voirs, va finir tôt ou tard par nous explo­ser à la figure.
    Et la deuxième rai­son qui m’in­quiète est que la « Science » est plus qu’un ensemble de connais­sances. C’est une façon de pen­ser. Une façon d’être scep­tique, de se poser des ques­tions sur l’U­ni­vers en ayant bien conscience que l’être humain est faillible. Si nous ne sommes pas capables de poser des ques­tions per­ti­nentes à ceux qui nous disent que quelque chose est vrai, d’être scep­tique par rap­port à nos res­pon­sables, qui détiennent l’au­to­ri­té alors nous pou­vons nous faire avoir par le pre­mier char­la­tan, qu’il soit poli­tique ou religieux.
    C’est quelque chose qui tenait beau­coup à cœur à Jef­fer­son. Ce n’est pas suf­fi­sant, disait-t-il, d’ins­crire des droits dans une Consti­tu­tion ou un « Bill of Rights ». Le peuple DOIT être édu­qué, et il doit mettre en pra­tique le scep­ti­cisme et l’éducation. Sinon, nous ne diri­geons pas le gou­ver­ne­ment. C’est le gou­ver­ne­ment qui nous dirige.
    Vous savez, les gens lisent des index bour­siers et des rap­ports finan­ciers. C’est super com­pli­qué ! Les gens sont capables de regar­der des sta­tis­tiques spor­tives. Vous n’i­ma­gi­nez pas com­bien de gens en sont capables. Com­prendre la Science, ce n’est pas plus dif­fi­cile que ces choses-là. Pas besoin de s’a­don­ner à des « acti­vi­tés intel­lec­tuelles supérieures ».
    Mais le truc avec la Science, c’est tout d’a­bord, qu’on cherche à connaitre com­ment fonc­tionne réel­le­ment l’U­ni­vers, sans tenir compte de nos inté­rêts per­son­nels. Et de nom­breuses doc­trines s’in­té­ressent à ce qui nous fait nous sen­tir bien. La Science ne peut pas être ran­gée avec les reli­gions. Parce que la reli­gion est basée sur les croyances. Regar­dons ça d’un peu plus près. Qu’est-ce qu’une « croyance » ? C’est le fait d’être convain­cu de quelque chose, alors même qu’il n’y a aucune preuve. Je ne me per­met­trais pas de dire quoi croire à qui que ce soit, mais croire en quelque chose pour laquelle il n’existe aucune preuve est une erreur. L’i­dée est de se rete­nir de croire, jus­qu’à ce qu’on trouve des preuves. Et si l’U­ni­vers nous donne tort, alors nous avons l’o­bli­ga­tion de nous en accommoder.

    Réponse

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