Communiqué de presse « Serment du Jeu de Paume », de Gilets Jaunes aux journalistes et au président de la République

13/12/2018 | 25 commentaires

Des Gilets Jaunes viennent de publier ce communiqué : 

Il est très bien, ce communiqué 🙂

Il reste à le faire débattre, amen­der et vali­der par tous les Gilets Jaunes France.

Il faut juste sur­li­gner en jaune ce que cer­tains médias (les com­plices des voleurs de pou­voir) n’ont PAS dif­fu­sé auprès des citoyens, c’est-à-dire qu’ils ont CENSURÉ (la par­tie sur le RIC notam­ment), et publier le texte sur­li­gné pour que tous les gilets jaunes se chargent de relayer ensemble la par­tie cen­su­rée (sur­li­gnée en jaune, donc) auprès des citoyens.

[Edit]

Voi­ci l’al­lo­cu­tion com­plète (fil­mée par un simple citoyen), avec le texte en sous-titres :
httpv://youtu.be/YbhZ_L7CsGI

[/Edit]

Fil Face­book cor­res­pon­dant à ce billet : 
https://​www​.face​book​.com/​e​t​i​e​n​n​e​.​c​h​o​u​a​r​d​/​p​o​s​t​s​/​1​0​1​5​6​7​8​2​6​8​6​1​4​7​317

Pour m'aider et m'encourager à continuer, il est désormais possible de faire un don.
Un grand merci aux donatrices et donateurs : par ce geste, vous permettez à de beaux projets de voir le jour, pour notre cause commune.
Étienne

Catégorie(s) de l'article :

25 Commentaires

  1. MANCHERON Denis

    Je poste immé­dia­te­ment sur face­book, encore mer­ci Etienne ! Vive les gilets jaunes ! Quel bon­heur que ce mou­ve­ment soit né !!

    Réponse
    • Ariane Rey

      Bon­soir à tous, je n’ai pas com­pris lorsque vous dites :
      Il faut juste sur­li­gner en jaune ce que cer­tains médias (les com­plices des voleurs de pou­voir) n’ont PAS dif­fu­sé auprès des citoyens, c’est-à-dire qu’ils ont CENSURÉ (la par­tie sur le RIC notam­ment), et publier le texte sur­li­gné pour que tous les gilets jaunes se chargent de relayer ensemble la par­tie cen­su­rée (sur­li­gnée en jaune, donc) auprès des citoyens. Le texte tel qu’af­fi­ché plus haut est il com­plet ? Puis-je le récu­pé­rer tel quel et le dif­fu­ser ? Com­ment faire pour le signer ?

      Réponse
    • Daniel

      Je suis d’ac­cord dans l’en­semble avec le mou­ve­ment. Cepen­dant, je crois qu’il est impor­tant d’être com­plets : nous vou­lons une baisse des charges, une meilleure répar­ti­tion des impôts, une baisse des prix et du coût de la vie (essence, loyers, immo­bi­lier à l’a­chat etc.) et plus de ser­vices publiques par­tout sur le ter­ri­toire. Cela doit être finan­cé par plus d’im­pôts sur les très très riches (reve­nus, patri­moine, pla­ce­ments), moins de sub­ven­tions aux très grosses entre­prises. Si nous ne deman­dons pas tout cela à la fois, nous serons floués.

      Réponse
  2. fab

    Bon­soir,
    Super vos pas­sages sur RT!! Bien­tôt 14 ans que je vous lis, ça com­mence à faire un bout 😉
    Mer­ci pour le texte, qui est très bien. Dom­mage qu’ils ne s’at­taquent pas assez aux riches cependant.

    Réponse
  3. Pierre

    httpv://www.youtube.com/watch?v=7GMkWDN__B8

    Réponse
  4. Hadrien

    Plus que tout autre, tu le sais : 

    Le Refe­ren­dum d’I­ni­tia­tive Citoyenne est au pre­mier rang des condi­tions sine qua non (mieux vaut apprendre à pêcher soi-même qu’ac­cep­ter l’o­bole d’un pois­son éphémère).

    Le Retour à l’É­tat de la créa­tion moné­taire est un autre pilier cen­tral, sans lequel la sou­ve­rai­ne­té popu­laire ne peut s’exer­cer sur l’é­co­no­mie et les finances, nerfs de la guerre.

    Or, le « pognon dingue » n’est pas dans le social, mais dans :
    • le bilan de 28 banques sys­té­miques qui repré­sente plus que le PIB mondial
    • l’encours notion­nel de leurs pro­duits déri­vés qui repré­sente plus que le patri­moine mon­dial existant !

    Je rap­pelle donc ici un vieux sou­ve­nir, de ma facture :

    LA CRÉATION MONÉTAIRE LIVRÉE AU PRIVÉ :

    – Mon­sieur X, vous nous avez deman­dé de vous avan­cer la somme S pour le paie­ment de Mon­sieur Z ? Très simple, car Mon­sieur Z a son compte éga­le­ment chez nous. Nous ver­se­rons, dès demain, la somme S sur le compte de Mon­sieur Z, qui sera ain­si payé, et nous pré­lè­ve­rons tous les mois un mon­tant M sur votre compte, jusqu’à extinc­tion de la somme avan­cée, plus nos inté­rêts dus pour ce service.
    – Admi­rable ! C’est donc aus­si simple que ça ?
    – Mais oui. Nous fai­sons cela tous les jours.
    – Et l’argent ne va-t-il pas finir par vous man­quer, ou man­quer aux dépo­sants dont vous ponc­tion­nez ain­si les comptes ?
    – Pas du tout, nous ne ponc­tion­nons ni nos avoirs, ni aucun compte de nos clients…
    – Mais d’où sor­tez-vous l’argent ?
    – Quel argent ?
    – Mais celui avec lequel vous allez payer la somme S à Mon­sieur Z
    – Nous ne le payons pas en argent… nous ins­cri­vons seule­ment sur son compte qu’il l’a ! – Mais de quel droit pou­vez-vous faire cela ?
    – Du droit qu’ont tous les ban­quiers, pour peu qu’ils soient recon­nus tels.
    – Par qui ?
    – Par l’État.
    – Ah ! je com­prends… L’état vous auto­rise à fabri­quer de l’argent pour ceux qui en ont besoin, tant qu’ils ne l’ont pas rem­bour­sé. Mais que faites vous de cet argent en plus, une fois remboursé ?
    – Encore une fois, il n’y a pas d’argent. Le rem­bour­se­ment, c’est débi­ter sim­ple­ment les comptes du mon­tant M pour annu­ler le cré­dit qui avait été avan­cé. On parle alors de « des­truc­tion monétaire »…
    – Voi­là bien un lan­gage fort savant pour une chose fort simple. Que n’ai-je deman­dé à mon employeur de me faire une avance. C’eut été chose plus simple et…avec moins d’intérêt, j’en suis sûr !
    – Vous n’avez pas com­pris. Lui ne peut pas vous faire cet avance, s’il n’a pas cet argent !
    – Mais je suis fonc­tion­naire, mon employeur c’est l’État…
    – Il importe peu ! L’État emprunte éga­le­ment chez nous, via « le mar­ché », les sommes lui ser­vant à bou­cler son budget.
    – Mais com­ment peut-il vous rem­bour­ser, vous ou le mar­ché, puisqu’il n’a pas cet argent ?
    – Nous lui en prê­tons à nouveau !
    – Mais c’est de l’usure !
    – Par­fai­te­ment, et sa dette chez nous ne fait qu’augmenter…
    – Ce doit être des sommes énormes ! N’êtes-vous pas inquiet ?
    – Pas du tout ! L’État nous a déjà ver­sé en inté­rêts cumu­lés autant que sa dette nominale…qui a depuis long­temps dépas­sé son bud­get, et nous per­ce­vons annuel­le­ment plus que l’impôt natio­nal sur le reve­nu. En d’autres termes, nous nous sub­sti­tuons à lui…, à la dif­fé­rence que, contrai­re­ment à lui, nous ne redis­tri­buons pas cet argent de façon publique, mais privée.
    – Mais…ne m’avez-vous pas dit que c’est l’État qui vous accré­dite pour faire tout cela ?
    – Si !
    – Dans ce cas, c’est absurde…pourquoi ne le fait-il pas lui-même, au lieu de s’appauvrir en votre faveur ?
    – C’était le cas autre­fois, pen­dant les « Trente Glo­rieuses » après la Libé­ra­tion. Ce fut le pro­gramme du Conseil Natio­nal de la Résis­tance. Tenez… lisez :

    « Lois du 24 juillet 1936 (Front popu­laire) et du 2 décembre 1945 (De Gaulle) : Elles font de la Banque de France un “ser­vice public” et pré­voient que son capi­tal sera trans­fé­ré à l’État le 1er jan­vier 1946. De Gaulle natio­na­lise par ailleurs le sec­teur du cré­dit des banques com­mer­ciales privées. »

    – For­mi­dable ! N’est-ce point là ce que j’évoquais à l’instant et, qu’en toute logique, n’importe qui de cen­sé eût pu dire à ma place ?
    – Si, mais, depuis, ça a changé…
    – Quand ça ?
    – En deux temps : d’abord par une Note en 1963 du Pre­mier ministre à son ministre des Finances : « Les émis­sions du Tré­sor à court, moyen et long terme doivent s’adapter, par des méca­nismes appro­priés, aux condi­tions exis­tant sur le mar­ché moné­taire et le mar­ché financier ».
    – Et ensuite ?
    – Après la dis­pa­ri­tion de De Gaulle, le même deve­nu Pré­sident de la Répu­blique fit entrer la « City » dans le Mar­ché Com­mun le 1er jan­vier 73 et fit ins­crire deux jours après la loi qui sti­pule notam­ment : “Le Tré­sor public ne peut être pré­sen­ta­teur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France”.
    – Et alors ?
    – Celle-ci per­dit son sta­tut de ser­vice public et l’État dut emprun­ter auprès des banques com­mer­ciales, encore natio­na­li­sées mais pas pour long­temps… Son chef de cabi­net Edouard Bal­la­dur les pri­va­ti­se­ra vingt ans plus tard !
    – Et quel pré­sident a donc per­mis ça ?
    – Georges Pompidou.
    – Que fai­sait-il donc, avant cela, pour être aus­si peu éclairé ?
    – Ban­quier… C’était notre fon­dé de pou­voir du Groupe (Roth­schild).
    – Mais… N’est ce pas là que notre actuel pré­sident fit éga­le­ment ses classes ?
    – Affirmatif !

    CONCLUSION

    Mau­rice Allais, dès 1976 : “En aban­don­nant au sec­teur ban­caire le droit de créer de la mon­naie, l’État s’est pri­vé en moyenne d’un pou­voir d’achat annuel repré­sen­tant envi­ron 5,2% [du Reve­nu Natio­nal (PIB)]…”

    Comme par hasard, c’est le chiffre de crois­sance moyenne des Trente Glo­rieuses, confis­qué par accu­mu­la­tion sté­rile dans le sec­teur finan­cier et ses pro­duits déri­vés, avec la for­mi­dable inéqui­té que dénoncent aujourd’hui les Gilets jaunes. Mani­fes­te­ment, le ruis­sel­le­ment n’est guerre fructueux !

    Réponse
    • etienne

      Contrairement à ce que ce menteur de Macron affirme sans vergogne, l’argent magique existe, mais pas pour tout le monde… #GiletsJaunes

      Réponse
      • BESNAULT

        Bra­vo Etienne , allez y conti­nuez a por­ter tes idées … il fau­drait juste que vous pré­ci­siez un point : vous êtes pour la sor­tie de l’UE et l’€ = FREXIT par­fait mais com­ment pou­vez vous en même temps témoi­gner votre accord avec les insou­mis qui sauf erreur sont pro EU ? Meluche a long­temps été dépu­té Européen !!!!

        On avance on avance , jamais j’au­rais cru que pou­vait sor­tir de nos citoyens endor­mis après l’é­lec­tion de MACRON un aus­si beau et ins­pi­rant pro­gramme réso­lu­ment bienveillant 

        MERCI

        Réponse
      • didier

        Joli billet « éducatif »
        Gros tra­vail de syn­thèse effectivement .

        Réponse
  5. etienne

    Voi­ci l’al­lo­cu­tion com­plète (fil­mée par un simple citoyen), avec le texte en sous-titres :
    httpv://youtu.be/YbhZ_L7CsGI

    Réponse
  6. etienne

    Des « gilets jaunes » demandent à Macron des réponses à la crise démocratique

    Des figures à l’origine du mou­ve­ment ont lan­cé jeu­di à Ver­sailles un appel à un réfé­ren­dum pour intro­duire le réfé­ren­dum d’initiative citoyenne dans la Constitution. […]

    Par Aline Leclerc, Le Monde (donc, méfiez-vous de chaque mot et de chaque image) :

    https://​www​.lemonde​.fr/​p​o​l​i​t​i​q​u​e​/​a​r​t​i​c​l​e​/​2​0​1​8​/​1​2​/​1​3​/​d​e​s​-​g​i​l​e​t​s​-​j​a​u​n​e​s​-​d​e​m​a​n​d​e​n​t​-​a​-​m​a​c​r​o​n​-​d​e​s​-​r​e​p​o​n​s​e​s​-​a​-​l​a​-​c​r​i​s​e​-​d​e​m​o​c​r​a​t​i​q​u​e​_​5​3​9​7​0​4​5​_​8​2​3​4​4​8​.​h​tml

    Notez comme la pho­to de Maxime choi­sie par les « jour­na­listes » du Monde le montre rigo­lard et légè­re­ment gri­ma­çant, donc ni grave ni sérieux. Obser­vez : calom­nier est un métier.

    Réponse
  7. etienne

    Acrimed : Face au mépris des médias dominants, à leur traitement délétère des mouvements sociaux : mobilisons-nous !

    En réac­tion au trai­te­ment média­tique des mou­ve­ments sociaux, nous lan­çons un appel à mobi­li­sa­tion. Pour que toutes celles et ceux qui sont concer­nés par les dérives du sys­tème média­tique s’unissent et luttent ensemble pour se réap­pro­prier les médias !

    https://​twit​ter​.com/​a​c​r​i​m​e​d​_​i​n​f​o​/​s​t​a​t​u​s​/​1​0​7​3​2​5​4​7​5​5​4​4​9​8​6​8​289

    Ping : Syl­vain Baron 🙂
    https://​www​.acri​med​.org/​F​a​c​e​-​a​u​-​m​e​p​r​i​s​-​d​e​s​-​m​e​d​i​a​s​-​d​o​m​i​n​a​n​t​s​-​a​-​l​eur

    Réponse
  8. Fcy.

    Pour­quoi demander ?
    Non. C’est ter­mi­né de demander.
    Nous n’a­vons plus à deman­der, mais à faire.
    Fai­sons sans eux. Pre­nons notre liber­té sans avoir à la demander.
    Orga­ni­sons-nous, struc­tu­rons-nous de façon intel­li­gente et oublions-les.
    Nous n’aurons pas deux fois cette oppor­tu­ni­té, ni nous, ni les géné­ra­tions futures.
    Il est temps !

    Fcy.

    Réponse
  9. louis

    Nous pou­vons tout chan­ger. Jour après jour. Cela va exi­ger du temps, une voir deux géné­ra­tions, pas moins ! Temps néces­saire cepen­dant pour que s’inscrive en pro­fon­deur notre évo­lu­tion qui se met en marche.

    Réveiller les consciences sera déjà un grand pas. Il y a un tra­vail énorme en pers­pec­tive de ce côté-là.

    Créons des groupes de parole pour que cha­cun s’exprime, libé­rons nous de la non infor­ma­tion (incon­sis­tante et toxique) sub­stance para­ly­sante à sou­hait qui rend dépen­dant et soumis.

    Fai­sons face à notre absence de culture citoyenne, éle­vons nous. Repre­nons le che­min de l’école. Appre­nons à lire et à écrire. Appre­nons à comp­ter (et je ne parle pas d’argent !).

    Nous avons cha­cun notre rôle, qu’avons-nous à faire d’autre que d’exister.

    L’histoire nous per­met aujourd’hui de reve­nir là ou nous nous sommes éga­rés et dispersés.

    Nous devons créer dans notre rue, notre quar­tier, notre vil­lage, notre can­ton, libre à cha­cun de choi­sir sa dimen­sion, des groupes de paroles pour que cha­cun s’ex­prime, du plus aveu­glé au plus éclai­ré. Par­ta­geons nos sources, confon­dons nos res­sources. A notre rythme rem­pla­cer ain­si la télé­vi­sion. Créons ensemble un pro­gramme d’études consa­crées à com­prendre la culture poli­tique, celle qui exerce sur nous un pou­voir écra­sant, para­ly­sant nous rédui­sant à l’impuissance.
    Détri­co­tons la consti­tu­tion en pro­fon­deur pour tis­ser plu­tôt une culture de la citoyenneté. 

    QUI NE SOUHAITE PAS DE CHANGEMENT ?
    QUI CONSIDERE QUE TOUT VA BIEN ?

    Appre­nons à nous écou­ter, à nous entendre, à consi­dé­rer et res­pec­ter ce à quoi nous aspirons.
    Ren­con­trons nous nous même, ensemble.

    Réponse
  10. Sophie

    Un grand Mer­ci Etienne d’é­pau­ler de ton tra­vail de fond et de ta clair­voyance ce mou­ve­ment citoyen auquel j’adhère et qui me fait chaud au coeur. Enfin ! Je crai­gnais d’être seule à pen­ser ce que je pense au point de me deman­der si mon indi­gna­tion sans cesse gran­dis­sante était une mala­die. Mais de voir que nous sommes des mil­liers, voire des mil­lions me redonne espoir. D’en­tendre des intel­lec­tuels, des Emma­nuel Todd ou des Phi­lippe Pas­cot dire que ce mou­ve­ment les rend fiers d’être Fran­çais me redonne la joie de vivre en France. Je crois indé­fec­ti­ble­ment en l’Homme dans ce qu’il a de meilleur et t’é­cou­ter ou te lire, toi que je ne connais­sais pas il y a encore quelques temps me conforte dans cette voie. Un grand merci.
    Appar­te­nant à un grand groupe ancien­ne­ment public, lan­ceur d’a­lerte aujourd’­hui la vio­lence morale je la connais que trop. Tu as mis avec per­ti­nence des visages et des mots sur cette vio­lence psy­cho­lo­gique que l’on vit tous au quo­ti­dien, dans notre tra­vail ou plus géné­ra­le­ment dans la socié­té. Aujourd’­hui vient s’a­jou­ter de façon de plus en plus criante chaque jour ‑depuis de trop longues années d’ailleurs- la vio­lence tout court : l’ab­sence de toit, de soins, de nour­ri­ture (lire « l’or­ga­ni­sa­tion cri­mi­nelle de la faim » de Jérome ASSOULY) mais sur­tout l’ab­sence de res­pect, de consi­dé­ra­tion, autre­ment dit l’ab­sence d’hu­ma­ni­té. Pour­tant notre terre regorge de richesses qui si elles étaient équi­ta­ble­ment et fru­ga­le­ment répar­ties pour­raient faire 7 mil­liards de gens heu­reux. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut se poser de ques­tions sur la démo­gra­phie et les res­sources. Mais aujourd’­hui qui veut tro­quer sa place pour celle d’un oppri­mé ? qui veut vivre ce que vit un migrant ? En France on a 36000 com­munes riches d’une mul­ti­tude de com­pé­tences diverses : des profs, des agri­cul­teurs, des mamans, des retraités…qui n’at­tendent que de mettre leurs com­pé­tences à pro­fit et d’être recon­nue pour. Alors pour­quoi n’est-il pas pos­sible que chaque com­mune accom­pagne une famille a qui des retrai­tés, des profs, des mamans,… des gens don­ne­raient un peu de leur temps pour redon­ner un peu de digni­té. Mais de cela la plou­to­cra­tie n’a que faire.
    Pour reve­nir aux gilets jaunes, plus je te lis plus je pense effec­ti­ve­ment que mêmes si les reven­di­ca­tions sont nom­breuses, elles doivent se concen­trer sur 2 reven­di­ca­tions essen­tielles : TVA 0% sur les pro­duits de pre­mière néces­si­té et RIC.
    Main­te­nant, je me pose la ques­tion : com­ment moi en rase cam­pagne, qui n’ai pas plus de légi­ti­mi­té que qui­conque, juste un peu plus pri­vi­lé­giée que beau­coup d’entre eux ‑que j’ad­mire car ils « ont les couilles » d’y être depuis des semaines, dans le froid et sous la pluie et qu’ils regorgent d’in­ven­ti­vi­té, puis-je agir pour leur sou­mettre et leur « faire entendre » que cette pro­po­si­tion est sans doute une des meilleures ? Où puis-je trou­ver le texte de l’al­lo­cu­tion des gilets jaunes en pdf pour leur trans­mettre ? Mer­ci pour ta réponse et encore mille mer­cis pour ton tra­vail, ta luci­di­té, ton impli­ca­tion, ton huma­ni­té, tes convic­tions que je par­tage pour celles dont j’ai pris connais­sance. J’en oublie très cer­tai­ne­ment, mer­ci encore.

    Réponse
  11. Ronald

    Ruffin et RIC :

    Réponse
  12. etienne

    On ne s’en lasse pas 🙂

    Parlement européen, nov 2013 : Programme d’action sur la taxation dans l’UE pour la période 2014–2010

    Asse­li­neau a rai­son : il faut sor­tir de l’UE.

    Mais on le fera par RIC ! Pas besoin de l’ar­ticle 50 (et son lot de trom­pe­ries, de manœuvres dila­toires, d’ex­tor­sion de fonds et d’obs­tacles inac­cep­tables comme le montre le BREXIT) : par RIC, on dénon­ce­ra à la fois le TUE et le TFUE et on s’é­va­de­ra rapi­de­ment de cette sale pri­son politicienne.

    Réponse
  13. azerty

    pas de trans­crip­tion du texte. je peux pas partager.
    allez défendre le ric sur yahoo pour commencer.
    j’en ai marre d’être tout seul face à la meute.

    Réponse
  14. etienne

    httpv://www.youtube.com/watch?v=Tz4C0GcasBo&feature=youtu.be

    Réponse
  15. Sam

    Le ‘ Rope d’en bas
    Chan­son (1) com­po­sée en vue de l’infâme Congrès du 4 février 2008

    Paroles en l’air et musique – pro­vi­soire et à reprendre cou­ra­geu­se­ment, à 68 en Ré mineur (majeur quand ça chauffe) – : un Same­di sen­tant appro­cher à grands pas la fin glo­rieuse de ces « Gra­ti­nées et Gras­souillettes » années 2005 ± 13 – car mani­fes­te­ment et, sur­tout, décidément,
    La Nos­tal­gie, C’est Plus ce que C’était, alors à cha­cun bon cœur et, bon : cou­rage.

    . . . ___ __ ____ . . .

    Dans le châ­teau des rois Louis [???!],
    Sans sour­ciller [?] – sans s’en défendre ? -
    Com­bien de Traîtres vont dire : Oui ?
    Com­bien d’entre Eux vont-ils Nous vendre ?
    Com­bien de voix dans L’Abstention
    Quand on flin­gu’… La Constitution (!),
    De « Séna­teurs », de « Députés »…
    Qui n’ veulent pas Nous lais­ser voter ?

    Dans cett’ machine à faire des « lois »…
    Qu’on ne pour­ra jamais écrire,
    D’initiative ils n’ont pas droit :
    À quoi sert-il de les élire,
    Les Godillots du Continent ?
    Et celui-ci, de « parlement »
    Il ne sait tell’ ment plus dire Non,
    Qu’il veut nous pas­ser son bâillon !

    C’est qu’elle est douce, la muse­lière, quand on vous pré­pare le cerveau.
    Entre deux pages publi­ci­taires, les experts jouent avec les mots.
    Un jour on dira qu’ les Droits d’ l’Homme c’est la sta­bi­li­té des prix
    Pour qu’une fan­fare de gra­mo­phones ait toutes les chances d’avoir compris. 

    Elle nous apprend à obéir
    A coup de mariages forcés ;
    Les Nations qu’elle disait unir,
    Elle les main­tient bien isolées,
    Celle qu’Ils ont bap­ti­sée Union,
    Qui pour un Oui ou pour un Non,
    Se garde bien d’ lever son Voile,
    Ce Dra­peau bleu aux douze étoiles !

    Alors voyons : « au 2) du F
    Du qua­tor­zième alinéa
    Article 257,
    Trai­té ins­tau­rant… – c’est quoi ça ? –
    Les mots « dans le délai fixé,
    Para­graphe 11, pour la vacance »
    Sont rem­pla­cés par « évi­ter les Dis­tor­sions de Concur­rence » ! (3)
    En liber­té condi­tion­nelle on voit filer les capitaux,
    L’é­ga­li­té par d’ sus l’ mar­ché, entre les joueurs d’un casino ;
    Une fra­ter­ni­té de pillards – tant que la bulle se gonflera !
    Et après l’ der­nier coup d’ billard, qui sait encore c’ qu’on invent’ra ?

    Ce serait tout de même un comble
    Que cette « Europe » de financiers,
    À se construire contre des ombres
    Réus­sisse à les ranimer !
    Celle qu’on fait pas­ser pour l’Europe
    Et qu’on érige comme un sweat shop,
    Après la guerre économique,
    Qu’offrira-t-elle aux fanatiques ?

    [ * tara­ta­taaaaaar­ta­geu­là­la­ré­cré ° ]

    Si cette Chi­mère ne veut pas d’ Nous,
    Qu’elle se ras­sure : on n’ veut pas d’Elle…
    Avec ses Cliques et leurs Gros Sous,
    Qu’elle aille saluer Machiavel.
    Depuis le pre­mier Chèque en blanc
    Elle nous ser­monne et elle nous ment :
    Cette uto­pie de commissaires,
    C’est le mar­ché totalitaire !
    Il y a déjà bien long­temps que « l’Europe », ils nous l’ont volée.
    Dépo­sons ses gou­ver­ne­ments, bri­sons la cage qu’ils ont scellée.
    Mes sœurs, mes frères euro­péens, à nous, pour une fois, les promesses :
    Fai­sons le ser­ment que demain on ne nous tien­dra plus en laisse ! 

    . . . 😉

    (1) Voi­ci du moins les paroles dudit poème. Piètre mélo­diste, j’ai néan­moins conser­vé et je pré­sente ici tout aus­si bien impu­di­que­ment l’esquisse de la musique que j’avais pré­pa­rée – pour le coup – « à l’arrache »… Je ver­rais la chose plu­tôt à 68 en défi­ni­tive – dans la pré­ci­pi­ta­tion, j’optai certes pour 128, mais qu’importe. Au pre­mier refrain, on peut intro­duire les thèmes de la ren­gaine et du cou­plet de la Car­ma­gnole res­pec­ti­ve­ment au pre­mier et troi­sième vers ; au second refrain on peut pré­sen­ter le thème du tris­te­ment pom­peux « Hymne à la joie » de Bee­tho­ven, super­po­sé à 34. Pen­dant que j’y suis, je dirais que dans le cas du « remake » de La Semaine san­glante que j’invoque éga­le­ment dans ce Rap­pel, mon grand regret est sans doute d’avoir oublié tout à fait le bon réflexe de Scout – aïe, pas sur la tête ! – qui aurait dû me conduire à insé­rer en musique les expres­sions res­pec­tives, selon la Conven­tion inter­na­tio­nale dite « code Morse », des termes « Save Our Souls (SOS) » et « Ras­sem­ble­ment », i.e. – - – ̶ ̶ ̶ – - – et – ̶ – (pro­non­cer Ti – TAAAAA – TI) !!!!!! Quand on est con ͢ …. …. Bon, allez, mon cher vieux hache-tag3D-HD_77C‑0.1, si des fois tu pas­sais par ici, pour le coup j’abjure et, sor­tant du bois, je déclare, la main sur le cœur en déroute…, mon Opi­nel en poche… et la bite sous l’ bras, que je suis bon… pour la Bona… ah, ah, AaaaahhhhhTttttt­choume !) Mes hom­mages au pas­sage à Baden-Powell, ins­ti­tu­teur tout aus­si loge­ment recon­nu pour n’être pas minable au clas­se­ment des poètes de la Bos­sa-Nova. Et – by the way – rope ça veut dire la corde (nan nan naaannnn arrê­tez les gars !!! Là c’est du second degré… et là c’est très sérieux… ;)… Que disais-je au fait ? Ah, oui, merde : (pro­jets de par­toche & fichier audio asso­cié sur simple demande).

    (2) Qui connaît le texte du Trai­té dit de Lis­bonne – ou l’un quel­conque de ses autres ava­tars en matière d’insulte à l’intelligence – m’excusa cette for­mule fina­le­ment moins abu­sive encore que vilaine… Je tenais juste à caler ici une réfé­rence à cette fra­cas­sante manière de pitre­rie juri­di­co-lit­té­ra­la­la­laire (ou l’inverse, c’est selon) mais il y a sim­ple­ment que je n’ai pu (re)trouver de meilleure for­mule s’agissant, en suce de vio­ler B‑A-Ba des prin­cipes consti­tu­tion­nels, une métrique en hui­tains et quelques rimes asso­ciées. La strophe en ques­tion, tout de même, pro­vient – rigo­lez pas, c’est avec vos impôts – du point 79) du sus­dit  » trai­té modi­fi­ca­tif » posant – nan, sérieux – qu’ : « À l’ar­ticle 93, à la fin, les mots « … dans le délai pré­vu à l’ar­ticle 14. » sont rem­pla­cés par « … et évi­ter les dis­tor­sions de concur­rence. ». »… xptd® Le reste – mer­ci qui ? – est à l’avenant…

    * _____ *

    sasa­Pame, autre­ment dit Samedi

    Réponse
  16. Sophie Dejoué

    Mer­ci Étienne de venir nous voir à Bor­deaux jeudi. 

    Nou­veaux-aqui­tains venez nom­breux Han­gar 14 à 19h45 ren­con­trer Étienne et Pierre Larrouturou.

    Réponse
  17. Berbère

Laisser un commentaire

Derniers articles

[Dérive du pouvoir scolaire] Le préparateur – Alain, 25 août 1906

[Dérive du pouvoir scolaire] Le préparateur – Alain, 25 août 1906

[LE PRÉPARATEUR] Un nouvel examen vient d'être institué, à la suite duquel on pourra recevoir un certificat d'aptitude aux fonctions de magistrat. Il en sera de cet examen comme de tous les autres, il donnera de bons résultats au commencement, et de mauvais ensuite....