Un nouveau résumé (14 min) de mon travail, en cet été 2018 :
La souveraineté monétaire rend possible la souveraineté politique — et pas l’inverse.
Les deux souverainetés doivent être instituées *ensemble*, et seuls des citoyens dignes de ce nom (donc constituants) sont à la fois légitimes et aptes pour le faire, en personne.
Jamais les « élus » des banques n’institueront autre chose que la souveraineté de leurs maîtres financiers.
Si on veut s’émanciper des travaux forcés au service des usuriers, il faut qu’on s’en occupe nous-mêmes personnellement, ce soir, demain soir, le plus souvent possible, opiniâtrement, contagieusement.
Je ne connais pas de meilleur plan de lutte contre toute forme de tyrannie sur terre.
Merci à Vincent Lapierre de relayer à son tour cette idée très radicalement antifasciste des ateliers constituants populaires.
Étienne.
[Des nouvelles du bal des crapules]
Rencontres économiques d’Aix : la fine fleur du journalisme au service des puissants :
https://www.acrimed.org/Les-Rencontres-economiques-petit-paradis-pour
Source : Acrimed – Action-Critique-Médias
Je ne reviens pas sur tout ce avec quoi je suis d’accord.
Mais je pense que le discours sur le fait que ce sont les financiers et le patronat qui ont financé la montée des fascisme est inexact (et provient sans doute de la propagande de gauche). D’après ce que j’ai pu lire (sans avoir non plus creusé le sujet en détail), à l’époque, les partis fascistes étaient perçus comme des révolutionnaires. Y adhéraient des classes moyennes et ouvrières qui ne supportaient plus la domination oligarchique mais qui ne voulaient pas non plus du matérialisme athée bolchevique. La voie leur était ouverte depuis que le suffrage universel s’était répandu partout en Europe (dans les années 1915–1920). Le patronat, lui, votait pour des partis conservateurs classiques. Ce n’est qu’une fois les partis fascistes arrivés au pouvoir que les industriels et financiers ont compris que leur intérêt était de s’y allier.
Le succès du fascisme est à mon avis économique. Comme le montre le graphique ci-joint, la crise de 1929 a pratiquement glissé sur ces régimes : http://fracademic.com/pictures/frwiki/80/PIB_1929-1939.gif
Alors que les régimes libéraux s’enfonçaient dans la récession, les régimes totalitaires (communistes et fascistes) retrouvaient rapidement une croissance notable. La raison en est l’instauration d’une économie planifiée et une politique de relance par la monnaie, alors que dans les régimes libéraux, sous l’influence du patronat et de la finance, on conservait un laisser-faire mêlé d’austérité. En somme, les fascistes ont eu l’intelligence de faire du keynésianisme avant Keynes. Celui-ci disait lui-même dans la préface de la traduction allemande de la théorie générale : « Néanmoins, la théorie de la production conçue comme un tout, qui est ce que ce livre cherche à développer, convient beaucoup mieux aux conditions d’un État totalitaire que la théorie de la production et de la distribution de richesses produites dans les conditions de la concurrence libre et d’une large dose de laissez-faire. » (Certes, ce n’est pas la citation de Keynes qui est mise le plus souvent en avant 🙂 )
A la fin des années 30 et dans les années 40, les nations occidentales intégreront progressivement les méthodes de planification des régimes totalitaires (alors en parlant de « État stratège » ou « Commissariat au plan », etc, par euphémisation), ce qui leur permettra de reprendre le dessus.
Sur ces sujets, on peut lire par exemple l’article « La liberté périra-t-elle avec le capitalisme ? » de George Orwell (je pense qu’il savait ce dont il parlait), repris dans les Écrits politiques (disponible ici, p116 : https://jugurtha.noblogs.org/files/2018/06/Ecrits-politiques-George-Orwell.pdf )
Je trouve ton opinion intéressante (dénoncer la propagande de la pseudo gauche).
Les partis dit « fascites » se positionnaient bien en tant qu’opposants aux régimes oligarchiques. Le seul point commun entre les opposants au système est l’analyse et la critique radicale de ce-dit système (combien de personnes ont été d’accord avec Marx ?). L’immense différence entre un populiste et un révolutionnaire est la proposition pour le premier de changer de personnel politique et pour le second de traité politique. Considérer tous les partis communistes comme des régimes staliniens en puissance ne semble pas pertinent.
Là où je ne te rejoins pas, c’est le traitement des grands patrons et l’argument selon lequel les oligarchies libérales seraient innocentes dans la montée en puissances des totalitarismes.
Les régimes totalitaires récents ont pris naissance dans les politiques d’austérité (demandées par les financiers).
Hitler a été financé et personnellement accompagné par des entrepreneurs de renom comme W. Disney et H. Ford. La lutte du socialisme passe par le financement du national-libéral. « Mieux vaut Hitler que le front populaire » était une réalité des libéraux qui, non contents de diversifier leur activité par les armes, disposaient d’un pouvoir de blocage de toute institution parlementaire tombée entre les mains ayant des intentions différentes du cahier des charges sur la production libérale.
Pour terminer sur l’économie planifiée attribuée seulement aux régimes totalitaire par la propagande capitaliste, alors que des pays comme la France (sous certains rois, sous la RF, sous la 4ème republique – post guerre et absence de l’idéologie de droite du travail) ou la Chine (on repassera pour la liberté d’expression) actuelle, ont mené ou mènent de grandes politiques sociales et de développement.
Il me semble qu’il manque à votre exposé une base essentielle : la définition de la monnaie. Si chacun comprend et admet cette définition, alors le reste du discours sur la souveraineté monétaire sera infiniment plus facile à comprendre pour tout le monde.
Ce qui détruit nos société actuelles depuis des décennies, c’est d’abord la confiscation de la création monétaire par la banque privée, et ensuite que la banque privée en a fait une valeur en soi.
La monnaie n’a absolument aucune valeur intrinsèque.
Axiome : la monnaie est la représentation de la valeur des choses. Point final. Ça n’a pour seule finalité que faciliter des échanges parce que, si on peut envisager le troc dans des groupes de quelques personnes, ça devient absolument ingérable avec des sociétés de millions de personnes.
Et la valeur d’une chose réside dans la somme de main d’œuvre qu’il a fallu mettre en œuvre pour la produire.
Bien entendu, cette approche pose de nombreuses questions difficiles à résoudre, mais pas plus difficiles que les mécanismes particulièrement tordus qu’ont élaborés les banquiers privés et que, pour le coup, personne ne comprend s’il n’a pas un doctorat en économie, et encore.
Donc, un élément que vous ne formulez pas assez explicitement, mais qui devrait l’être pourtant clairement, à propos du processus constituant sur la monnaie, il faut être clair, simple et lapidaire : on doit interdire à une banque privée ou à n’importe quel organisme financier privé de prêter de l’argent qu’il ne possède pas en propre. Je suis bien conscient que, pour tout le système bancaire privé, une telle disposition serait une sorte de bombe atomique, et je n’en ai cure, ils ne sont qu’une poignée qui volent les peuples depuis des siècles, ça commence à bien faire. La difficulté la plus importante sera de le faire comprendre au plus grand nombre qui, du berceau à la tombe, a été convaincu qu’on ne peut pas fonctionner sans ces banquiers, leur faire comprendre que le système bancaire relevant de notre souveraineté doit être un système exclusivement public.
La montée des partis fascistes, francistes, nazi a été financée par les industriels et les banquiers. C’est un fait historique. Je vous invite à lire « La guerre des monnaies » de Hongbing Song et les ouvrages d’Antony Sutton.
La véritable origine de Google repose partiellement sur des bourses de recherche sur la surveillance de masse allouées par la CIA et la NSA
par Jeff Nesbit, ancien directeur des affaires législatives et publiques, National Science Foundation, 8 décembre 2017
Il y a 20 ans, la communauté du renseignement américain travaillait en étroite collaboration avec la Silicon Valley dans le but de surveiller les citoyens dans le cyberespace. Et l’origine de Google est au cœur de cette histoire. Certaines des recherches qui ont mené à l’ambitieuse création de Google ont été financées et organisées par un groupe de recherche mis en place par la communauté du renseignement afin de trouver un moyen de surveiller les individus et les groupes d’individus en ligne.
La communauté du renseignement espérait que les meilleurs informaticiens du pays pourraient prendre les informations non-classifiées et les données des utilisateurs, les combiner avec ce qui allait devenir l’internet et entamer la création d’entreprises commerciales qui répondraient à la fois aux besoins de la communauté du renseignement et à ceux du public. Ils espéraient diriger la révolution informatique dès ses débuts pour parvenir à comprendre ce que des millions d’êtres humains faisaient au sein de ce réseau d’informations digitales. Cette collaboration a rendu possible cet état général de surveillance de masse publique et privée.
L’histoire de la création délibérée de cette situation de surveillance de masse moderne englobe des éléments de l’origine étonnante et largement inconnue de Google. L’histoire de sa création est quelque peu différente de celle que le public connaît et explique ce que Sergey Brin et Larry Page, les cofondateurs de Google, ont cherché à construire et dans quel but.
Mais ce n’est pas juste l’histoire de l’origine de Google : C’est l’histoire originelle de l’état de surveillance de masse et de l’argent public qui a servit à le financer.
Retour en arrière : La communauté du renseignement et la Silicon Valley
[…]
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https://www.les-crises.fr/la-veritable-origine-de-google-repose-partiellement-sur-des-bourses-de-recherche-sur-la-surveillance-de-masse-allouees-par-la-cia-et-la-nsa/
Source : Olivier Berruyer, les-crises.fr
Gênes : un viaduc sous la responsabilité d’un géant privé des transports
http://www.lepoint.fr/societe/genes-un-viaduc-sous-la-responsabilite-d-un-geant-prive-des-transports-14–08-2018–2243611_23.php
Gênes : deuxième nuit de recherches dans les décombres du viaduc
Autostrade per l’Italia (groupe Atlantia, lui-même contrôlé à 30% par la famille Benetton)
On pourrait dire la même chose des lois proposées par des pédophiles comme con-bendid
conflit d’intérêt=catastrophes publiques
Comme toujours, les nantis s’en tirent sans trop de dégâts…il existe les écoles privées, les autoroutes payantes, etc…
Un écart de condition de vie, de droit à la vie, au progrès, à la santé et au bonheur réservé aux « élus ».
Les autres doivent servir de vivier, comme les poissons d’un lac de p(ê)cheurs…
Heureusement, il paraît que la roue tourne…et d’où vient ce vent…?
[À propos de souveraineté] La Nouvelle-Zélande interdit aux investisseurs étrangers d’acheter des biens immobiliers
Le Premier ministre travailliste Jacida Ardern lors d’une conférence à Wellington le 6 août 2018 (illustration).
La Nouvelle-Zélande a voté une nouvelle loi interdisant aux étrangers, à certaines exceptions près, d’acheter des propriétés résidentielles, afin de lutter contre la flambée de l’immobilier dans l’archipel du Pacifique Sud.
Lire la suite :
https://francais.rt.com/economie/53369-nouvelle-zelande-interdit-investisseurs-etrangers-acheter-biens-immobiliers
source : RT France