Rendez-vous à Toulon le 24 mai 2018, à 18 h, avec les Indignés, autour du dernier film sur Chomsky

19/05/2018 | 10 commentaires

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10 Commentaires

  1. BA

    Deux infor­ma­tions récentes viennent de nous confir­mer ce que nous savions déjà depuis belle lurette.

    La construc­tion euro­péenne, c’est une régres­sion sociale historique.

    La construc­tion euro­péenne, c’est la des­truc­tion de toutes les conquêtes sociales.

    1- Pre­mière information :

    Ces aides sociales que Bercy veut réduire dans une note interne.

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/ces-aides-sociales-que-bercy-veut‑r%c3%a9duire-dans-une-note-interne/ar-AAxt8hu?li=BBoJIji

    2- Seconde information :

    Com­ment la nou­velle aris­to­cra­tie va-t-elle détruire l’hô­pi­tal public ?

    Réponse :

    La nou­velle aris­to­cra­tie va don­ner à l’hô­pi­tal public moins d’argent. Concrè­te­ment, les hôpi­taux publics devront faire 1,2 mil­liard d’eu­ros d’économies.

    L’hô­pi­tal public, c’est pour les gueux.

    La nou­velle aris­to­cra­tie s’en fout : elle va se faire soi­gner dans des cli­niques privées.

    Hôpital : un plan d’un milliard d’économies.

    https://​www​.fran​cet​vin​fo​.fr/​e​c​o​n​o​m​i​e​/​b​u​d​g​e​t​/​h​o​p​i​t​a​l​-​u​n​-​p​l​a​n​-​d​u​n​-​m​i​l​l​i​a​r​d​-​d​e​c​o​n​o​m​i​e​s​_​2​7​5​8​3​2​1​.​h​tml

    Conclu­sion :

    En mai 2018, la nou­velle aris­to­cra­tie pos­sède tous les pou­voirs. La nou­velle aris­to­cra­tie a ver­rouillé le sys­tème élec­to­ral : l’ex­trême-droite à 25 % per­met à la nou­velle aris­to­cra­tie d’être élue par ce que l’on appelle « le vote utile au second tour », « le désis­te­ment répu­bli­cain », « l’u­nion sacrée contre le fas­cisme », etc. Consé­quence : la nou­velle aris­to­cra­tie conti­nue la des­truc­tion de toutes les pro­tec­tions sociales. Le seul moyen de stop­per la nou­velle aris­to­cra­tie, ce n’est pas les urnes. C’est une véri­table révo­lu­tion, du type 10 août 1792. La géné­ra­tion qui arrive devra être révo­lu­tion­naire, comme nos ancêtres de 1792. Sinon, tout, abso­lu­ment tout, sera privatisé.

    Réponse
  2. PROST CHRISTIAN

    Bon­soir,
    À quand les pro­chaines dates ain­si que les lieux.
    Coeurdialement

    Réponse
  3. claude saint-jarre

    Bon­jour.

    Pro­jet CONSTITUONS : un peu plus de détails : 

    Un texte de ANDRÉ LAROCQUE :

    Vers la souveraineté populaire pour le vrai !

    Fan­tas­tique nou­velle sur le front de la démocratie.

    Le Qué­bec se met en marche vers sa propre consti­tu­tion éta­blie par une assem­blée consti­tuante citoyenne.
    Chris­tian Lapointe a réus­si l’exploit extra­or­di­naire d’impliquer l’Institut du Nou­veau Monde, le Théâtre d’Aujourd’hui et un réseau de théâtres sur tout le ter­ri­toire du Qué­bec pour mettre sur pied une assem­blée consti­tuante citoyenne.

    Voi­là que le rêve prend forme de réalité.

    Avant la fin de juin 2018, l’Institut du Nou­veau Monde ver­ra à la dési­gna­tion d’une assem­blée consti­tuante com­po­sée de 42 citoyennes et citoyens. (la dési­gna­tion se fait par tirage au sort. )

    L’INM four­ni­ra aux consti­tuants une infor­ma­tion de base sur les élé­ments fon­da­men­taux d’une consti­tu­tion et sur la démarche d’une constituante.

    Tout un réseau de théâtres, cou­vrant tout le ter­ri­toire du Qué­bec, ser­vi­ra à recueillir les opi­nions des citoyens sur les trois cha­pitres cen­traux d’une consti­tu­tion : Qui sommes-nous ? Quelles sont nos grandes valeurs ? Com­ment vou­lons-nous nous gouverner ?

    La consul­ta­tion se pour­sui­vra sur une année, soit jusqu’en juin 2019.

    Le man­dat de l’assemblée consti­tuante est un man­dat « ouvert » ; c’est qu’il n’enferme pas les citoyens dans un cadre ni de fédé­ra­lisme ni d’indépendantisme mais demeure com­plè­te­ment tri­bu­taire de la volon­té expri­mée par les citoyennes et les citoyens. C’est ça la sou­ve­rai­ne­té populaire !

    La démarche de l’assemblée consti­tuante est réso­lu­ment « citoyenne » et ne sera d’aucune façon une démarche par­ti­sane. En un mot, la démarche sert à asseoir, pour la pre­mière fois de notre his­toire, le prin­cipe de la sou­ve­rai­ne­té popu­laire. Voi­là qui est pro­di­gieu­se­ment plus démo­cra­tique que la ten­ta­tive de per­sua­der nos par­tis poli­tiques déjà peu esti­més des citoyens, de se limi­ter à rapié­cer un vieux mode de scru­tin que René Lévesque appe­lait « infect ». L’occasion est don­née d’aller beau­coup plus loin et de doter le Qué­bec d’un sys­tème poli­tique glo­bal, notam­ment en éta­blis­sant une véri­table sépa­ra­tion des pou­voirs entre l’exécutif et le légis­la­tif au lieu de s’en tenir à la seule dimen­sion du mode de scrutin.

    À l’occasion du 50e anni­ver­saire du Théâtre d’aujourd’hui, donc en juin 2019, le texte final du pro­jet de Consti­tu­tion sera sou­mis et adop­té par l’assemblée consti­tuante puis trans­fé­ré à l’Assemblée nationale.

    Le contexte poli­tique de juin 2019, et tout le mou­ve­ment sou­le­vé par la démarche citoyenne pen­dant un an devraient ame­ner le gou­ver­ne­ment du Qué­bec, quelle qu’en soit la com­po­si­tion, à sou­mettre le pro­jet de consti­tu­tion à un référendum.

    Le pro­duit de l’assemblée consti­tuante nous amè­ne­ra en tous les cas au bon endroit car les meilleures réponses à toutes les ques­tions que cette opé­ra­tion sou­lève seront tou­jours celles que les citoyennes et les citoyens d’ici appor­te­ront. Il y a un mot pour décrire cette démarche… ça s’appelle la démocratie.

    André Larocque
    Sous-ministre à la réforme des ins­ti­tu­tions démo­cra­tiques dans les deux gou­ver­ne­ments de René Lévesque (1976−1985) et de nou­veau sous-ministre au même poste en 2002–2003.

    __________________________________________________

    Un texte de ROMÉO BOUCHARD : 

    Constituons le Québec : un jeu qui peut devenir sérieux

    Un jeune met­teur en scène, pro­fes­seur de créa­tion théâ­trale à l’U­QAM, Chris­tian Lapointe, et son groupe Carte blanche, ont pris deux ans pour mettre au point un pro­jet « théâ­tral » d’a­te­lier consti­tuant natio­nal, citoyen, non par­ti­san et libre de toute allé­geance, dans lequel tous les citoyens du Qué­bec seront invi­tés à deve­nir acteurs et dont l’ob­jec­tif sera de faire écrire un pre­mier pro­jet de consti­tu­tion du Qué­bec par le peuple qué­bé­cois, en uti­li­sant le réseau des théâtres au Québec. 

    Les par­tis poli­tiques se refu­sant tou­jours à convo­quer une Assem­blée consti­tuante jouis­sant de la légi­ti­mi­té et des moyens requis, l’é­quipe de Chris­tian Lapointe a opté pour une démarche pure­ment citoyenne, à enver­gure et coûts réduits, qui, si elle sus­cite une par­ti­ci­pa­tion enthou­siaste de la popu­la­tion, pla­ce­ra les poli­ti­ciens devant l’o­bli­ga­tion morale de tenir compte de la volon­té du peuple qué­bé­cois. Au pire, l’exer­cice consti­tue­ra la répé­ti­tion géné­rale d’une Assem­blée consti­tuante simi­laire offi­ciel­le­ment convo­quée et sou­te­nue par l’As­sem­blée natio­nale. Au mieux, il ouvri­ra une voie de sor­tie à l’or­nière où s’en­fonce tou­jours plus pro­fon­dé­ment le pro­jet natio­nal et notre démo­cra­tie. Quoi qu’il arrive, le « jeu » devien­dra for­cé­ment sérieux.

    Le pro­jet est juste et bien fice­lé. Pour le conce­voir, Chris­tian Lapointe a fait appel à l’ex­per­tise de l’Ins­ti­tut du Nou­veau monde qui, sur la base d’une solide étude des pro­ces­sus consti­tuants dans le monde, a tra­cé les contours et les étapes de l’As­sem­blée consti­tuante citoyenne envi­sa­gée. Dans un pre­mier temps, 42 consti­tuants consen­tants et repré­sen­ta­tifs du ter­ri­toire et des grandes strates de la popu­la­tion seront tirés au sort, par une agence de son­dage, Puis, en août 2018, un conseil d’ex­perts-conseils et une co-pré­si­dence seront nom­més. Ensuite les consti­tuants com­men­ce­ront leur tra­vail par la for­ma­tion de comi­tés thé­ma­tiques avant de mener, au cours de l’au­tomne, une vaste consul­ta­tion popu­laire par l’in­ter­mé­diaire des dif­fé­rents équipes de théâtres par­ti­ci­pants dis­tri­bués sur le ter­ri­toire du Qué­bec. Le pro­jet de consti­tu­tion devrait abou­tir au cours de l’hi­ver et faire l’ob­jet, avant d’être pré­sen­té à l’As­sem­blée natio­nale, d’une très vaste péti­tion à carac­tère référendaire. 

    Certes, les moyens finan­ciers et maté­riels dont dis­pose une ini­tia­tive citoyenne sont limi­tés et obligent à sim­pli­fier le plus pos­sible le pro­ces­sus consti­tuant tout en lui assu­rant sa pleine légi­ti­mi­té. Un bud­get de 300 000$ est pré­vu : 130 000 a déjà été amas­sé ; on fera appel au socio-finan­ce­ment pour les 170 000 restants.

    Ceux qui réflé­chissent à la Consti­tuante depuis quelques années ‑et ils sont nom­breux- auront sans doute plein d’in­ter­ro­ga­tions qui ont sou­vent para­ly­sé les débats sur la stra­té­gie citoyenne, le mode de tirage au sort, la consul­ta­tion des citoyens, le nombre de consti­tuants, la durée du pro­ces­sus. Le res­pon­sable du pro­jet estime que, puis­qu’il s’a­git d’une ini­tia­tive citoyenne et d’un jeu « faire comme si » au départ, il n’a pas de per­mis­sion à deman­der à per­sonne : il nous offre un véhi­cule qui a été soi­gneu­se­ment pen­sé et vise juste pour l’es­sen­tiel : libre à nous d’y embar­quer, sachant que plus la par­ti­ci­pa­tion sera consi­dé­rable, plus le jeu risque de deve­nir sérieux et d’exer­cer une pres­sion déter­mi­nante sur les poli­ti­ciens et les par­tis poli­tiques. Les groupes poli­tiques qui pré­co­nisent la Consti­tuante, y com­pris ceux qui, comme OUI-QUÉBEC et Qué­bec soli­daire qui ont opté pour une consti­tuante par­ti­sane indé­pen­dan­tiste, auront à choi­sir d’ap­puyer le pro­jet et d’y par­ti­ci­per ou non L’exer­cice n’est pas sans risques, mais il nous offre à tous une occa­sion unique d’in­ven­ter l’his­toire du Qué­bec de demain…et l’his­toire tout court. Car la crise de la démo­cra­tie est géné­ra­li­sée et seul un recours à la sou­ve­rai­ne­té du peuple peut per­mettre de la résoudre. Et nous sommes nom­breux à pen­ser que l’is­sue de la crise éco­lo­gique elle-même dépend de cette res­tau­ra­tion du contrôle des déci­sions par le peuple.

    Roméo Bou­chard.

    Réponse
    • Ronald

      Un pro­jet très inté­res­sant. J’es­père qu’il abou­ti­ra. C’est déjà éton­nant qu’il ait pu récol­ter déjà 130.000 $ ; pro­ba­ble­ment auprès des uni­ver­si­tés du Qué­bec semble-t-il (ce qui montre que le tra­vail de pro­pa­gande tous azi­muts est utile : il y a 10 ans, jamais per­sonne n’au­rait récol­té un dol­lar pour mon­ter une assem­blée consti­tuante). Le pro­jet semble d’au­tant plus dif­fi­cile dans un pays mul­ti­com­mu­nau­taire avec des ten­dances cen­tri­fuges : les gens doivent avoir des visions incom­pa­tibles de l’a­ve­nir du Qué­bec. En tout cas, s’il réus­sit, il n’y a aucune rai­son que cela ne puisse pas aus­si être réa­li­sé en France.

      J’a­joute le lien pour soutenir :

      http://​inm​.qc​.ca/​c​o​n​s​t​i​t​u​o​ns/

      Réponse
      • claude saint-jarre

        C’est une bonne idée de se ser­vir des théâtres comme agora.

        Réponse
  4. ève

    Mode­ler le consen­te­ment !Une idée pra­ti­quée de cette façon depuis 2005

    Réponse
  5. BA

    Ce qui s’est pas­sé en Ita­lie nous donne une bonne leçon.

    Ange­la Mer­kel et le pré­sident de la Répu­blique ita­lienne ont eu un dia­logue télé­pho­nique : l’Al­le­magne refuse la mise en place d’un gou­ver­ne­ment euros­cep­tique en Italie.

    Consé­quence : le pré­sident de la Répu­blique ita­lienne obéit à l’Al­le­magne. Il refuse de nom­mer ministre des Finances Pao­lo Savo­na, un éco­no­miste anti-euro. Pao­lo Savo­na expli­quait que l’eu­ro était, je cite, « une pri­son allemande. »

    Consé­quence numé­ro 2 : l’I­ta­lie va devoir retour­ner aux urnes en sep­tembre 2018, alors que les élec­tions légis­la­tives venaient juste d’en­voyer une majo­ri­té euros­cep­tique à l’As­sem­blée natio­nale italienne.

    Consé­quence numé­ro 3 : arrê­tons de nous faire des illu­sions. Le sys­tème actuel est ver­rouillé. Jamais l’Al­le­magne ne lais­se­ra l’I­ta­lie sor­tir de l’eu­ro, jamais l’Al­le­magne ne lais­se­ra la France sor­tir de l’eu­ro, etc.

    Consé­quence numé­ro 4 : pour sor­tir de l’eu­ro, un gou­ver­ne­ment fran­çais euros­cep­tique, patriote, sou­ve­rai­niste, DEVRA RENVERSER LA TABLE ET DECIDER UNE SORTIE BRUTALE, UNILATERALE, NON NEGOCIEE.

    Le sys­tème euro­péen est par­fai­te­ment verrouillé.

    Alors arrê­tons de nous faire des illusions.

    Alain Pey­re­fitte : « Le trai­té de Rome n’a rien pré­vu pour qu’un de ses membres le quitte. 

    Géné­ral de Gaulle : C’est de la rigo­lade ! Vous avez déjà vu un grand pays s’engager à res­ter couillon­né, sous pré­texte qu’un trai­té n’a rien pré­vu pour le cas où il serait couillon­né ? Non. Quand on est couillon­né, on dit : « Je suis couillon­né. Eh bien, voi­là, je fous le camp ! » Ce sont des his­toires de juristes et de diplo­mates, tout ça. 

    Extrait de « C’était de Gaulle », d’Alain Pey­re­fitte, tome 2, édi­tion Fayard, page 267.

    https://www.amazon.fr/C%C3%A9tait-Gaulle-2-Alain-Peyrefitte/dp/2213594589/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1527489406&sr=8–1&keywords=c%27%C3%A9tait+de+gaulle+tome+2

    Réponse
    • majax

      Pré­ci­sons à tout le monde que la sor­tie de L’U.E peut tout à fait se faire léga­le­ment et serei­ne­ment, cf article 50 du T.F.U.E à la manière des anglais.

      Réponse
  6. BA

    Le pré­sident de la Répu­blique ita­lienne, l’eu­ro­péiste Ser­gio Mat­ta­rel­la, vient de faire un coup d’Etat !

    La démo­cra­tie vient, comme d’habitude, d’être bafouée par les européistes.

    Ce qui vient de se pas­ser en Ita­lie est, comme d’ha­bi­tude,  un scan­dale insupportable.

    Lors des élec­tions légis­la­tives du 4 mars 2018, une coa­li­tion euros­cep­tique a été élue en Ita­lie : cette coa­li­tion « Ligue – M5S » est majo­ri­taire à l’Assemblée Natio­nale italienne. 

    Or le pré­sident de la Répu­blique ita­lienne, l’eu­ro­péiste Ser­gio Mat­ta­rel­la, a eu un dia­logue télé­pho­nique avec Ange­la Mer­kel : hors de ques­tion de lais­ser la coa­li­tion euros­cep­tique appli­quer le pro­gramme pour lequel elle vient juste d’être élue ! 

    Du coup, le pré­sident de la Répu­blique ita­lienne vient de nom­mer Pre­mier Ministre un euro­péiste, par­ti­san de l’austérité, ancien tech­no­crate du FMI ! 

    Le pré­sident de la Répu­blique ita­lienne vient de tra­hir le peuple italien.

    La construc­tion euro­péenne est anti-sociale, anti-popu­laire, anti-démocratique.

    Alors arrê­tons de nous faire des illusions :

    - LES EUROPEISTES NE LAISSERONT JAMAIS UN GOUVERNEMENT EUROSCEPTIQUE SORTIR DE L’EURO.

    - LES EUROPEISTES TROUVERONT TOUJOURS UN PRETEXTE POUR EMPECHER UN GOUVERNEMENT EUROSCEPTIQUE D’APPLIQUER LE PROGRAMME POUR LEQUEL IL A ETE ELU.

    - CONCERNANT LA FRANCE : LORSQU’ILS ARRIVERONT AU POUVOIR, CEUX QUI VEULENT LIBERER LA FRANCE DEVRONT DECIDER UNE SORTIE DE LA ZONE EURO, UNE SORTIE BRUTALE, UNILATERALE, SANS NEGOCIATION.

    Lun­di 28 mai 2018 : 

    Ita­lie : un mon­sieur Aus­té­ri­té chez le pré­sident, les popu­listes crient à la trahison.

    En plein chaos poli­tique, le pré­sident ita­lien Ser­gio Mat­ta­rel­la rece­vait lun­di Car­lo Cot­ta­rel­li, incar­na­tion de l’aus­té­ri­té bud­gé­taire, pour le char­ger vrai­sem­bla­ble­ment de diri­ger le pays vers de nou­velles élec­tions, après avoir mis son veto dimanche à un gou­ver­ne­ment popu­liste sans garan­tie de main­tien dans l’euro.

    M. Cot­ta­rel­li, 64 ans, ancien haut res­pon­sable du Fonds moné­taire inter­na­tio­nal (FMI) sur­nom­mé « M. Ciseaux » pour son rôle dans la réduc­tion des dépenses publiques en 2013–2014, est arri­vé dans la mati­née en train depuis Milan et s’est ren­du direc­te­ment au palais du Qui­ri­nal, siège de la présidence. 

    https://​www​.roman​die​.com/​n​e​w​s​/​Z​O​O​M​-​I​t​a​l​i​e​-​u​n​-​M​-​A​u​s​t​e​r​i​t​e​-​c​h​e​z​-​l​e​-​p​r​e​s​i​d​e​n​t​-​l​e​s​-​p​o​p​u​l​i​s​t​e​s​-​c​r​i​e​n​t​-​a​-​l​a​-​t​r​a​h​i​s​o​n​/​9​2​1​9​8​0​.​rom

    Alain Pey­re­fitte : « Le trai­té de Rome n’a rien pré­vu pour qu’un de ses membres le quitte. 

    Géné­ral de Gaulle : C’est de la rigo­lade ! Vous avez déjà vu un grand pays s’engager à res­ter couillon­né, sous pré­texte qu’un trai­té n’a rien pré­vu pour le cas où il serait couillon­né ? Non. Quand on est couillon­né, on dit : « Je suis couillon­né. Eh bien, voi­là, je fous le camp ! » Ce sont des his­toires de juristes et de diplo­mates, tout ça. 

    Extrait de « C’était de Gaulle »,  d’Alain Pey­re­fitte, tome 2, édi­tion Fayard, page 267.

    https://www.amazon.fr/C%C3%A9tait-Gaulle-2-Alain-Peyrefitte/dp/2213594589/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1527489406&sr=8–1&keywords=c%27%C3%A9tait+de+gaulle+tome+2

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  7. BA

    En France, les élites poli­tiques, les élites média­tiques, les élites ban­caires, les élites uni­ver­si­taires ont pris par­ti en faveur du coup d’é­tat de l’eu­ro­péiste Ser­gio Mattarella.

    Devant les camé­ras de télé­vi­sion, à la radio, dans les jour­naux, les élites poli­tiques et les élites média­tiques défendent le coup d’é­tat de l’eu­ro­péiste Ser­gio Mattarella.

    Il s’a­git d’un réflexe de classe.

    Les élites fran­çaises sont européistes.

    Les élites fran­çaises repré­sentent les 10 % les plus riches de la popu­la­tion française.

    Les élites fran­çaises veulent conti­nuer à gar­der leur pognon, leur patri­moine, leur pou­voir poli­tique, leur pou­voir média­tique, leur pou­voir ban­caire, leur pou­voir universitaire.

    La guerre des classes fait rage : aujourd’­hui encore, sous nos yeux, la classe des 10 % les plus riches conti­nue à faire sa pro­pa­gande euro­péiste à la télé­vi­sion et dans tous les médias.

    Les élites fran­çaises sont retran­chées dans la for­te­resse euro­péiste, comme les par­ti­sans de l’An­cien Régime étaient retran­chées dans le Palais des Tui­le­ries le 10 août 1792.

    De la même façon, les élites ita­liennes sont euro­péistes : les élites ita­liennes sont retran­chées dans la for­te­resse euro­péiste, et elles sont prêtes à tout pour gar­der leur pouvoir.

    Le pré­sident de la Répu­blique ita­lienne, l’eu­ro­péiste Ser­gio Mat­ta­rel­la, vient de faire un coup d’état.

    Il vient de refu­ser le choix du peuple italien.

    Il refuse de nom­mer un Pre­mier Ministre euros­cep­tique, alors que les élec­tions légis­la­tives du 4 mars 2018 avaient envoyé une majo­ri­té euros­cep­tique à l’As­sem­blée Natio­nale italienne.

    Les élites ita­liennes n’ac­cep­te­ront JAMAIS le ver­dict des urnes.

    Les élites fran­çaises n’ac­cep­te­ront JAMAIS le ver­dict des urnes.

    Il faut une révo­lu­tion à l’Italie.

    Il faut une révo­lu­tion à la France.

    Réponse

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