La supercherie du droit-de‑l’hommisme, par Bruno Guigue

28/08/2017 | 10 commentaires

Encore un texte remar­quable de Bru­no Guigue :

La supercherie du droit-de‑l’hommisme

La sélec­ti­vi­té du droit-de‑l’hommisme per­met de com­prendre pour­quoi la condam­na­tion des vio­la­tions incri­mi­nées épouse tou­jours un axe nord-sud. Aucune ONG véné­zué­lienne ne mène cam­pagne contre la main­mise d’une poi­gnée de mil­liar­daires sur la qua­si-tota­li­té des médias en France ou aux USA. En revanche, les ONG occi­den­tales dénoncent sans relâche les vio­la­tions de la liber­té de la presse au Véné­zué­la, alors que la presse, loin d’y être oppri­mée par le pou­voir, appar­tient à une poi­gnée de capi­ta­listes qui com­battent le gouvernement.


Hor­mis les réac­tion­naires qui pensent que les hié­rar­chies sociales sont fon­dées en nature et qu’il y a des hommes faits pour com­man­der et d’autres pour obéir, tout le monde est d’accord pour dire qu’il faut défendre les droits de l’homme. Mais il faut admettre que les uns et les autres ne parlent pas de la même chose. Si l’on entend par cette expres­sion la pos­si­bi­li­té pour cha­cun de jouir du bien com­mun, alors l’accès à l’emploi, au loge­ment, aux soins et à l’éducation fait par­tie des droits de l’homme – ou des droits humains, ne jouons pas sur les mots – au même titre que la liber­té d’expression ou le choix de son orien­ta­tion sexuelle. Prendre au sérieux les droits de l’homme, c’est y inclure les droits col­lec­tifs, c’est-à-dire la pos­si­bi­li­té de vivre dans des condi­tions maté­rielles décentes.

Les mili­tants des droits de l’homme, pour­tant, ne s’intéressent qu’aux droits indi­vi­duels et délaissent osten­si­ble­ment les droits col­lec­tifs. Que des indi­vi­dus soient empri­son­nés ou empê­chés de s’exprimer par des gou­ver­ne­ments auto­ri­taires leur est insup­por­table, mais que des masses d’affamés subissent la loi d’airain du capi­tal mon­dia­li­sé leur est indif­fé­rent. Leur com­pas­sion pour l’humanité souf­frante est étran­ge­ment sélec­tive. Ils ne se mobi­lisent que pour des mino­ri­tés ou des indi­vi­dus iso­lés, ils agissent au cas par cas en sélec­tion­nant les indi­vi­dus ou les groupes qu’ils jugent dignes de leur atten­tion, et on ne les voit jamais prendre fait et cause pour une classe socia­le­ment opprimée.

Le voca­bu­laire de la plu­part des ONG – majo­ri­tai­re­ment anglo-saxonnes – en témoigne clai­re­ment. Elles entendent com­battre la dis­cri­mi­na­tion et non l’exploitation, l’exclusion et non la pau­vre­té, la pri­va­tion de liber­té infli­gée à quelques-uns et non la misère impo­sée au grand nombre. Leur phi­lo­so­phie est celle de l’individualisme libé­ral, qui ne connaît que des indi­vi­dus por­teurs de droits et se sou­cie peu de savoir s’il y a par­mi eux des riches et des pauvres. Ne par­lons pas de la lutte des classes, ce gros mot qu’elles ne veulent même pas entendre pro­non­cer. La seule lutte qui compte à leurs yeux, c’est celle qui vise à ali­gner des indi­vi­dus abs­traits sur un stan­dard res­treint aux liber­tés for­melles – et indi­vi­duelles – en oubliant allè­gre­ment que ces liber­tés n’existent que sous cer­taines conditions.

Pour tout dire, le droit-de‑l’hommisme ordi­naire occulte le fait que ces liber­tés indi­vi­duelles ne sont effec­tives que si les droits col­lec­tifs sont garan­tis par des struc­tures sociales qui les favo­risent. En d’autres termes, les droits indi­vi­duels ne sont réels que si les indi­vi­dus sont cor­rec­te­ment nour­ris, logés, édu­qués et soi­gnés, et ces condi­tions ne sont réunies à leur tour que si un rap­port de forces entre classes sociales les ins­crit dans la durée. Bref, les droits-de‑l’hommistes oublient tout bon­ne­ment que les indi­vi­dus ne sont rien sans la socié­té et que les droits indi­vi­duels dont on réclame l’application ne sont que du vent si la socié­té est divi­sée en domi­nants et dominés.

Cette indif­fé­rence aux condi­tions d’exercice des droits dont ils font pour­tant leur fonds de com­merce n’est pas éton­nante. Petits-bour­geois des pays riches, les défen­seurs des droits de l’homme défendent les droits dont ils jouissent, dont ils pour­raient jouir ou dont ils vou­draient que jouissent ceux qui leur res­semblent. Pour­quoi dépen­se­raient-ils leur éner­gie à lut­ter contre la faim dans le monde quand leur assiette est pleine ? Pour­quoi se bat­traient-ils pour l’appropriation col­lec­tive des richesses puisqu’ils n’ont aucun pro­blème de fin de mois ? En lut­tant pour les droits de l’homme, ils aspergent d’eau bénite leurs états d’âme de nan­tis que leurs condi­tions d’existence n’amènent jamais à inter­ro­ger les res­sorts de l’oppression et de l’injustice qu’ils ont constam­ment à la bouche, mais sans savoir de quoi ils parlent.

Que les pauvres soient pauvres importe peu à leurs yeux, car les pauvres reven­diquent en géné­ral autre chose que la recon­nais­sance de droits indi­vi­duels ren­dus impos­sibles par l’absence de droits col­lec­tifs. Lorsque l’extrême richesse côtoie l’extrême pau­vre­té, reven­di­quer la liber­té d’expression avec un mini­mum de sérieux impli­que­rait d’exiger l’expropriation des capi­ta­listes qui contrôlent la presse afin de créer les condi­tions d’une infor­ma­tion plus objec­tive. Mais on n’a jamais enten­du un droit-de‑l’hommiste for­mu­ler ce genre de reven­di­ca­tion. Le contrôle des médias ne s’expose à sa foudre ven­ge­resse que s’il est exer­cé par de méchants dic­ta­teurs qui défient le nou­vel ordre mon­dial. Pour les autres, il n’y a pas de problème.

Sélec­tive, cette indi­gna­tion pseu­do-huma­niste choi­sit ses vic­times. Les autres peuvent cre­ver. Lors de la chute du com­mu­nisme, en 1991, les orga­ni­sa­tions droits-de‑l’hommistes ont crié vic­toire. L’idéologie des droits de l’homme ayant été inven­tée pour lut­ter contre l’URSS, cette vic­toire finale sem­bla consa­crer leur vision du monde. Mais aucune de ces orga­ni­sa­tions n’a sou­li­gné que les pri­sons sovié­tiques étaient vides depuis long­temps et que le tota­li­ta­risme dont la phi­lo­so­phie poli­tique des années 70 fai­sait un mal abso­lu était une coquille vide. On ne s’émut pas davan­tage, chez les huma­nistes, en consta­tant que sous la pré­si­dence Elt­sine (1991−2000) l’espérance de vie régres­sa de dix ans sous l’effet des réformes struc­tu­relles dic­tées à la Rus­sie par le FMI. C’est nor­mal. Les petits vieux qui meurent en masse dans le para­dis capi­ta­liste n’intéressent pas les défen­seurs des droits de l’homme.

L’humanité souf­frante dont se sou­cient des ONG pétries d’humanisme se résume à un agré­gat indis­tinct d’individus abs­traits, ato­mi­sés, dont le sort n’est inté­res­sant que s’il témoigne d’une vio­la­tion de leurs droits indi­vi­duels, de pré­fé­rence dans un pays exo­tique dont le pro­cès est ins­truit par la doxa occi­den­tale. Mais on n’a jamais vu “Amnes­ty Inter­na­tio­nal” – dont le seul inti­tu­lé relève de la publi­ci­té men­son­gère – s’insurger contre le fait que 800 mil­lions de per­sonnes souffrent de mal­nu­tri­tion, ou que des cen­taines de mil­liers d’ouvrières sont sur­ex­ploi­tées par les mul­ti­na­tio­nales occi­den­tales dans les “maqui­la­do­ras” de la fron­tière mexi­caine. On répon­dra sans doute que ce n’est pas l’objet social de cette orga­ni­sa­tion, et je répon­drai à mon tour que c’est pré­ci­sé­ment le pro­blème sur lequel il convient d’insister.

Cette triple sélec­ti­vi­té dans le choix des droits en ques­tion, des indi­vi­dus concer­nés, et enfin des pays sur les­quels on braque le pro­jec­teur, explique donc beau­coup de choses. Elle explique que l’on fasse le tri par­mi les vic­times en évi­tant soi­gneu­se­ment d’incriminer les struc­tures – celles de l’exploitation capi­ta­liste mon­dia­li­sée – qui sont res­pon­sables de 90% des mal­heurs qui frappent l’humanité. Elle explique aus­si la fas­ci­na­tion des ONG droits-de‑l’hommistes pour la défense des LGBT. La lutte contre les dis­cri­mi­na­tions qu’ils subissent est légi­time, mais il faut être lucide sur l’effet de can­ton­ne­ment qu’elle génère. Car cette cause, aux yeux du droit-de‑l’hommisme petit-bour­geois, pré­sente l’avantage de trans­cen­der la divi­sion sociale, d’évacuer la ques­tion des rap­ports de classe, bref de confé­rer à la lutte pour les droits humains une uni­ver­sa­li­té abs­traite qui sert les inté­rêts dominants.

La sélec­ti­vi­té du droit-de‑l’hommisme per­met aus­si de com­prendre pour­quoi la condam­na­tion des vio­la­tions incri­mi­nées épouse tou­jours un axe nord-sud. Aucune ONG véné­zué­lienne ne mène cam­pagne contre la main­mise d’une poi­gnée de mil­liar­daires sur la qua­si-tota­li­té des médias en France ou aux USA. En revanche, les ONG occi­den­tales dénoncent sans relâche les vio­la­tions de la liber­té de la presse au Véné­zué­la, alors que la presse, loin d’y être oppri­mée par le pou­voir, appar­tient à une poi­gnée de capi­ta­listes qui com­battent le gou­ver­ne­ment. Machine de guerre contre les Etats récal­ci­trants, le droit-de‑l’hommisme béné­fi­cie donc de finan­ce­ments colos­saux, à l’image de ces “Casques blancs” qui jouent au dji­ha­diste côté cour et au bran­car­dier côté jar­din grâce aux 15 mil­lions de dol­lars ver­sés par des fon­da­tions bri­tan­niques. Moyen­nant une trousse à maquillage, ils arrivent même à fabri­quer des vic­times pour émou­voir le popu­lo scot­ché devant les petites lucarnes.

Ces exemples montrent éga­le­ment que la fonc­tion expresse de l’idéologie droit-de‑l’hommiste – ser­vie par ces appa­reils idéo­lo­giques de masse que sont les ONG – est de saper la sou­ve­rai­ne­té des Etats qu’elle a pris pour cibles. De la fon­da­tion de George Soros aux offi­cines qui par­ti­cipent aux conflits armés sous cou­vert d’action huma­ni­taire en pas­sant par les révo­lu­tions de cou­leur orga­ni­sées de l’étranger, la galaxie droit-de‑l’hommiste inter­vient par­tout, dis­tri­buant sub­ven­tions, élé­ments de lan­gage et cer­ti­fi­cats de mora­li­té à qui-mieux-mieux dans le seul but de semer le désordre dans des pays dont la liste est four­nie par la CIA et dont le seul tort est de faire obs­tacle à l’hégémonisme occi­den­tal. La Rus­sie en sait quelque chose, et on com­prend qu’elle ait neu­tra­li­sé cette poi­gnée d’exhibitionnistes à moi­tié débiles (Femen) dont l’activisme des­ser­vait les inté­rêts du peuple russe.

Savam­ment orches­trée au nom des droits de l’homme, toute cette agi­ta­tion a pour but de vider de sa sub­stance le droit des peuples à s’organiser comme ils l’entendent. Diri­gée contre le droit des nations à dis­po­ser d’elles-mêmes, cette ingé­rence fait peser une menace d’implosion sur les socié­tés dont l’essor ou la résis­tance déplaît à Washing­ton, Londres ou Paris. Pra­ti­quée à grande échelle, l’intervention mili­taire chez les autres n’a pas tou­jours don­né les résul­tats escomp­tés. Elle est désor­mais rem­pla­cée par cette épée de Damo­clès pla­nant sur la tête de tous ceux qui osent défier l’Empire et contes­ter le mono­pole du dol­lar. Faute de pou­voir vitri­fier ses oppo­sants étran­gers à l’arme lourde, un Occi­dent arro­gant bran­dit alors l’étendard de l’internationalisme huma­ni­taire. Relayé par un gau­chisme qui dis­sout ses illu­sions per­dues dans le pathos et oublie Trots­ky avec BHL, il agite fré­né­ti­que­ment le miroir aux alouettes des droits de l’homme, éblouis­sant beau­coup de bonnes âmes qui ne voient pas que cette idéo­lo­gie est le faux-nez de l’impérialisme.

L’Occident a beau croire qu’il a décou­vert la pierre phi­lo­so­phale, la concep­tion des droits de l’homme, pour­tant, n’est pas uni­voque. Pour les Chi­nois, le pre­mier des droits est celui de ne pas mou­rir de faim. Cette prio­ri­té n’est pas celle de la gauche occi­den­tale, sinon elle mobi­li­se­rait davan­tage d’énergie à lut­ter contre la faim dans le monde qu’à pro­mou­voir les droits des mino­ri­tés. Mais cette diver­gence n’est pas une rai­son suf­fi­sante pour dire que les idées chi­noises ne valent rien. “A plu­sieurs, nous sommes moins sujets à l’erreur que lorsque nous sommes seuls à déci­der”, disait Aris­tote. On veut bien admettre qu’un mil­liard 379 mil­lions de Chi­nois puissent se trom­per, mais on peine à croire que ce soit le cas tout le temps, d’autant que leur pays qui était un champ de ruines en 1949 est aujourd’hui la pre­mière puis­sance éco­no­mique du monde. A défaut de quelques coups bien méri­tés sur le museau, un peu d’humilité éloi­gne­rait homo occi­den­ta­lis de son pen­chant indé­crot­table à don­ner des leçons à la terre entière.

Bru­no GUIGUE

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Article signa­lé par l’ex­cellent site de dés­in­toxi­ca­tion anti­ca­pi­ta­liste Le Grand Soir.

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10 Commentaires

  1. etienne

    [Ceux pour qui les droits de l’homme sont les droits de l’homme marchand]

    Peter Brabeck, ex patron de Nestlé, Ennemi de l’Humanité :
    « Access to water should not be a public right »
    « L’accès à l’eau ne devrait pas être un droit public »

    Réponse
    • claude saint-jarre

      Il fait un exer­cice consti­tuant à l’envers !

      Réponse
    • etienne

      Notre indis­pen­sable Benoît n’a pas tar­dé à trou­vé la vidéo sous-titrée ! 🙂 

      httpv://www.youtube.com/watch?v=TQQh1CJvY7M

      mer­ci Benoît ! 🙂

      Réponse
    • Michel Félix

      Bon­jour, je com­prends mal cette nou­velle idéo­lo­gie cachée sous ce néo­lo­gisme. Et il me semble que 《la charte des droits de l’homme》 a été « pon­due » à une époque plus loin­taine que même les pré­misses du com­mu­nisme, à une époque ou l’on ten­tait de fon­der de nou­velles nations : les pre­miers états qui fon­dèrent ce que furent plus tard les USA, puis la répu­blique fran­çaise sur les ruines du roya­lisme fran­çais dans les grandes lignes à ces moments de l’his­toire, il s’a­gis­sait d’é­ta­blir des codes éta­bli­sant les droits mini­maux de chaque indi­vi­du face aux pou­voirs mis en place, si on lit cette charte certes il y aurai des choses à réécrire mais dans les grandes lignes il n’y a pas grand chose a reti­rer. Il est mal­heu­reux d’u­ti­li­ser ce mot qui dans la bouche, ou les textes de cer­tain, prends un sens péjo­ra­tif. En effet ce n’est pas parce des orga­nismes, clai­re­ment finan­cés par des salauds, se disant ONG et n’u­ti­li­sant que la par­tie de la charte qui les inté­resse, qu’il faille jeter le bébé avec l’eau du bain. Il faut se battre au contraire pour une vraie appli­ca­tion de la charte dans tous ses sens, comme vous l’en­vi­sa­gez, dans le sens des droits col­lec­tifs des humains

      Réponse
  2. etienne

    Ce « jour­na­liste » n’en est pas un,
    c’est un mili­tant néo­con, un colon agres­sif, pla­cé en tête de pont de la pro­pa­gande de guerre. Berk.

    httpv://www.youtube.com/watch?v=tow3Jt5titI

    L’ar­ticle de Bru­no Guigue lui va comme un gant.

    Mer­ci Alexis Corbière.

    Réponse
  3. Aquablue03

    Ben tiens ! L’eau de toute la terre n’ap­par­tient qu’à lui !? En tout cas il n’a pas la tête de quel­qu’un qui est en manque .….. HUM d’eau.… d’ autre chose !

    Réponse
  4. Cyril Delacour

    Les droits de l’homme, c’est de l’é­thique à la sauce poli­ti­cienne : l’ha­bit qui fait le moine. Son logos est beau­coup moins avouable : le pou­voir. En effet c’est le pou­voir qui gère le droit tout en recher­chant l’im­pu­ni­té pour ses propres méfaits. Bour­dieu affir­mait que le pou­voir est l’op­po­sé de l’a­mour car la néga­tion de l’au­to­no­mie et de l’in­dé­pen­dance de l’autre. Nous avons concé­dé du pou­voir (sur nos res­pon­sa­bi­li­té) en échange de droits qui sont pro­fa­nés par ceux qui sont sen­sés les garan­tir. Ce déni armé de mau­vaise foi est carac­té­ris­tique de la secte qui se pré­vaut des droits de l’homme. La loi ce n’est que du texte, ce qui compte c’est son usage et nous n’a­vons ni cet usage ni le controle de l’u­sage qui est fait de la loi, où est l’é­ga­li­té devant le droit ?

    Signé : un authen­tique insurgé !

    Réponse
  5. Le Dieu venu du Centaure

    Devi­nette :

    Quand Marx parle des droits de l’homme comme uni­ver­sa­lisme abs­trait, ali­bi de sain­te­té du Capi­tal Mon­dia­li­sé (plus d’U­ni­ver­sel exige plus d’Abs­trait passe-par­tout) et quand Prou­dhon explique que qui dit Huma­ni­té veut trom­per, pour envoyer son armée dans les champs de pétrole…
    Devi­nez qui a réso­lu cette hypocrisie ?

    Indice :

    Toute vraie civi­li­sa­tion meurt de renon­cer à l’es­cla­vage. Et Cou­den­hove inven­ta le métis.

    Réponse
  6. Michel Félix

    En com­plé­ment de mon com­men­taire, un exemple : on ne jette pas le mar­teau quand on rate le clou et on écrase ses doigts, on apprends à se ser­vir du marteau.

    Réponse
  7. Berbère

    NEOM – roman futu­riste de Chris­tophe Cros Houplon
    https://​you​tu​.be/​o​Y​P​0​_​q​r​r​Z3c

    l’homme marchand…en marche…vers sa marchandisation…le tout privatisé
    ou la déshu­ma­ni­sa­tion ter­restre, fin de l’humanité
    …c’est peut-être sans comp­ter sur les gilets jaunes et le RIC 😉

    Réponse

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