ÉPOUVANTAILS ou REFLATION ? RELANCER LA DEMANDE avec DE L’HELICOPTER MONEY. Vite !

12/10/2014 | 68 commentaires

Ana vient de signa­ler l’i­dée d’une « heli­cop­ter money » :

« Une banque cen­trale qui dis­tri­bue de l’argent « gra­tui­te­ment » aux citoyens d’un État dans le but de relan­cer la demande, c’est pos­sible ? Et bien en théo­rie oui, et c’est cela qui est évo­qué par cer­tains éco­no­mistes à tra­vers l’expression « heli­cop­ter money »

Je rap­pelle que je défends ici depuis de nom­breuses années la thèse for­mi­dable de Jean-Mar­cel Jean­ne­ney (cher­cher ce mot sur les moteurs du site), qui, contre l’ab­surde et cri­mi­nel chô­mage, sug­gé­rait (et argu­men­tait puis­sam­ment pour) que, pério­di­que­ment, l’É­tat injecte 200 € par per­sonne phy­sique de mon­naie publique per­ma­nente et gra­tuite (des billets, quoi ; et donc SURTOUT PAS de la fausse mon­naie de banque com­mer­ciale, détes­table mon­naie pri­vée, endet­tante, éphé­mère, rui­neuse et alié­nante), Jean­ne­ney qui sug­gé­rait brillam­ment, donc, que l’É­tat verse régu­liè­re­ment des billets de banque (ou des bons d’a­chat de biens et ser­vices fran­çais) direc­te­ment dans la poche des gens et donc SURTOUT SANS PASSER PAR LES BANQUES, autant de fois qu’il le fau­drait (tous les six mois par exemple, jus­qu’à ce qu’on observe un peu d’in­fla­tion sup­plé­men­taire, auquel cas on atten­drait un peu pour recom­men­cer… etc.).

Voyez par exemple (une des pre­mières fois où j’en parle ici, en mai 2007) : 

http://​etienne​.chouard​.free​.fr/​E​u​r​o​p​e​/​f​o​r​u​m​/​i​n​d​e​x​.​p​h​p​?​2​0​0​7​/​0​5​/​0​1​/​7​2​-​n​o​n​-​c​e​-​n​-​e​s​t​-​p​a​s​-​t​r​o​p​-​c​h​e​r​-​l​e​-​f​i​n​a​n​c​e​m​e​n​t​-​d​e​s​-​b​e​s​o​i​n​s​-​c​o​l​l​e​c​t​i​f​s​-​e​s​t​-​r​e​n​d​u​-​s​c​i​e​m​m​e​n​t​-​r​u​i​n​e​u​x​#​c​1​640

Ou encore :

https://​old​.chouard​.org/​E​u​r​o​p​e​/​L​i​e​n​s​_​e​n​_​t​o​t​a​l​i​t​e​.​pdf
(cher­cher Jean­ne­ney, dans cet océan de liens)

Mais voyez sur­tout (cette publi­ca­tion essen­tielle, à mes yeux) : 

http://​etienne​.chouard​.free​.fr/​f​o​r​u​m​/​v​i​e​w​t​o​p​i​c​.​p​h​p​?​p​i​d​=​5​8​7​5​#​p​5​875
et
http://​etienne​.chouard​.free​.fr/​f​o​r​u​m​/​v​i​e​w​t​o​p​i​c​.​p​h​p​?​p​i​d​=​5​8​7​6​#​p​5​876
et
http://​etienne​.chouard​.free​.fr/​f​o​r​u​m​/​v​i​e​w​t​o​p​i​c​.​p​h​p​?​p​i​d​=​5​8​7​7​#​p​5​877 :

dont voi­ci l’in­tro, mais vous devriez lire la suite.
Vous ne le regret­te­rez pas, c’est une bombe (dans le sys­tème de domi­na­tion actuel).

ÉPOUVANTAILS ou REFLATION ?

Des nou­velles de mes par­ti­ci­pa­tions récentes sur le blog de Paul Jorion (suite)

Chers amis,

Ne ratez pas cet échange, j’y signale une idée for­mi­dable de Jean-Mar­cel Jean­ne­ney, extrê­me­ment bien argumentée.

Il faut prendre le temps de lire ça :

nadine dit :
21 décembre 2008 à 23:06

Étienne,

Si vous pen­sez que la planche à billet est un faux pro­blème c’est votre droit, mais si vous avez le temps allez pas­ser quelques jours au Zim­babwe et regar­dez les dégâts que peut faire la planche à billet !

Après, on redis­cu­te­ra du pro­blème si vous voulez.

Bonne soirée. 

Étienne Chouard dit :
27 décembre 2008 à 02:05

ÉPOUVANTAILS ou REFLATION ? 12

Nadine,

Je réponds tar­di­ve­ment à votre mes­sage du 21 décembre (23h06), par­don­nez-moi, mais cette réponse fut assez longue à pré­pa­rer, vous com­pren­drez pourquoi.
_______________________

Ce n’est peut-être qu’une appa­rence, mais vous sem­blez rai­son­ner de façon mani­chéenne : pour vous, c’est appa­rem­ment tout ou rien, et votre exemple du Zim­babwe me fait pen­ser à un épouvantail :

Rap­pel : les épou­van­tails conduisent les moi­neaux à renon­cer eux-mêmes à leur propre inté­rêt, en les effrayant par un mythe, une appa­rence trom­peuse de dan­ger simulé.

Pour­tant, d’après moi, le monde n’est pas noir ou blanc : en matière moné­taire, je vous invite à vous affran­chir des idées reçues sur la planche à billets car le choix ne se limite peut-être pas à ces deux extrêmes :

« Pas de planche à billets du tout pour l’État »
(et le corps social s’endette et s’as­phyxie faute de mon­naie PERMANENTE ET GRATUITE en suffisance)

OU

« planche à billet à gogo pour l’État »
(et la mon­naie s’ef­fondre par perte de confiance à cause d’excès insupportables).

Ce serait bien, entre nous, de pou­voir envi­sa­ger d’autres situa­tions que des caricatures.

Devant la déroute criante et hon­teuse des théo­ries ortho­doxes (ce qu’on appelle de façon trom­peuse la théo­rie éco­no­mique « stan­dard »), nous devrions pou­voir exa­mi­ner ici, ensemble, des idées hété­ro­doxes, serei­ne­ment, sans catas­tro­phisme, en cher­chant des pal­lia­tifs aux objec­tions éven­tuelles, au lieu de tout reje­ter en bloc à par­tir de peurs exa­gé­rées, exa­gé­rées au point de res­sem­bler à des superstitions.

Par exemple, ne pour­rions-nous pas étu­dier cette pro­po­si­tion de REFLATION, où la Banque Cen­trale injec­te­rait empi­ri­que­ment (par touches suc­ces­sives) des quan­ti­tés impor­tantes mais rai­son­nables de mon­naie per­ma­nente : 300 € par per­sonne sans condi­tion et puis on voit ce que ça donne en termes d’in­fla­tion : si tout reste calme, on recom­mence ; si l’in­fla­tion devient un peu trop forte, on arrête un moment, etc.

C’est une pro­po­si­tion que je trouve fort sédui­sante de Jean-Mar­cel Jean­ne­ney — pas vrai­ment sus­pect de pul­sions gau­chistes, pas vrai­ment un rêveur irres­pon­sable non plus smile — dans son livre « Écoute la France qui gronde », éd. Arléa, 1996.

Voi­ci quelques pas­sages pas­sion­nants de ce livre sti­mu­lant. Vous note­rez la des­crip­tion méti­cu­leuse de la défla­tion (qui nous pend au nez si on laisse s’endetter tout le corps social au lieu de créer la mon­naie per­ma­nente qui nous manque), ain­si que l’importance qu’il donne aux indi­ca­teurs de masse moné­taire et de flux nets de capi­taux pour com­prendre l’expansion et la récession :

Extrait : « Écoute la France qui gronde », de Jean-Mar­cel Jean­ne­ney, (Arléa, 1996). Uni­ver­si­taire, ministre de l’In­dus­trie, ambas­sa­deur de France en Algé­rie, puis ministre des Affaires sociales et enfin ministre d’É­tat sous la pré­si­dence du géné­ral de Gaulle, Jean-Mar­cel Jean­ne­ney a plus tard créé et pré­si­dé l’Ob­ser­va­toire fran­çais des conjonc­tures éco­no­miques (OFCE).

Lire la suite (c’est vrai­ment très impor­tant)… http://​etienne​.chouard​.free​.fr/​f​o​r​u​m​/​v​i​e​w​t​o​p​i​c​.​p​h​p​?​p​i​d​=​5​8​7​5​#​p​5​875

Remar­quez… un gen­til virus (bien entraî­né) me dira tout de suite que « tout ça c’est bien gen­til, mais tant que nous n’a­vons pas de Consti­tu­tion digne de ce nom et tant que nos pré­ten­dus « repré­sen­tants » obéissent ser­vi­le­ment aux banques pri­vées qui les font élire et réélire, cette solu­tion tech­nique (pour­tant scan­da­leu­se­ment facile et pro­met­teuse) n’a AUCUNE CHANCE d’advenir. »

Effec­ti­ve­ment. Donc, la prio­ri­té des prio­ri­tés reste bien de mul­ti­plier les mini ate­liers consti­tuants popu­laires, auto­nomes et ultra conta­gieux, pour nous auto-for­mer à écrire nous-mêmes, en adultes poli­tiques, les prin­ci­paux articles de la Consti­tu­tion qui nous manque.

Bon cou­rage à tous.
Faites passer.

Étienne.

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Étienne

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68 Commentaires

  1. Ana Sailland

    Deux remarques :

    1)En pous­sant, ça donne le reve­nu de base .….….

    2)Au pré­sent, les inter­mé­diaires entre la banque cen­trale et l’é­co­no­mie réelle sont des « per­sonnes morales » (les banques commerciales).
    On peut se deman­der pour­quoi ces inter­mé­diaires ne seraient pas l’en­semble des per­sonnes physiques.

    L’hu­main d’a­bord, mais pour de vrai, dès l’é­tage créa­tion monétaire.
    (les per­sonnes morales ne sont pas des humains)

    Réponse
    • Mat

      Et en pous­sant encore, le salaire à vie 😉

      Réponse
  2. rubio frederic

    Bon­soir,
    Il me semble, pour évi­ter d’é­pi­lo­guer, qu’une dis­pa­ri­tion radi­cale de la mon­naie serai l’u­nique solu­tion pour contrer ce désir humain de s’enrichir…

    Bien sur cette idée parait tou­jours uto­pique.… mais .…

    En 1932 L’expérience de « mon­naie fon­dante » de Wör­gl à don­ner un résul­tat épa­tant … n’est il donc pas pos­sible aujourd’­hui de l’appliquer ? 

    Je pré­sume que vous en avez connaissance …
    mais mieux vaut être trop infor­mé que pas assez pour faire évo­luer ce monde!!

    en voi­ci un lien :
    http://www.alterinfo.net/L‑experience-de-monnaie-fondante-de-Worgl-a-pris-fin-il-y-a-75-ans-Une-solution-pour-des-temps-de-crise_a29371.html

    Mer­ci de nous ouvrir enfin une porte vers la démocratie !

    Fré­dé­ric.

    Tant que l’hu­main consi­dère qu’un métal, qu’une œuvre d’art, que de la nour­ri­ture à une valeur, et qu’il peut par dif­fé­rentes façon il exis­te­ra tou­jours cette
    sem­ble­rai fonc­tion­ner si des diri­geants démocrates

    Réponse
    • Katharina

      Bon­jour,
      oui, la mon­naie de Wör­gl, c’é­tait génial. Un truc impor­tant : il fal­lait dépen­ser l’argent jus­qu’à la fin du mois. A la fin du mois cet argent per­dait sa valeur. Donc, les impôts ont eté payé à l’a­vance, des mai­sons, ponts, pis­cines etc. ont été construits, mais aucune pos­si­bi­li­té de sto­cker l’argent *a la banque ni de le prê­ter pour ensuite deman­der des inté­rêts, libé­ra­tion totale du fléau de l’argent en soi, l’argent devient un cou­rant, un tra­spor­teur d’éner­gie béné­fique. Un moyen d’é­change. Quand 170 vil­lages voi­sins vou­laient suivre l’exemple, il était inter­dit par le gou­ver­ne­ment. Puis 3 ans plus tard, le NSDAP arri­vait au pou­voir. A l*époque.

      L’i­dée est phan­tas­tique et ca marche à mer­veille. Ce serait LE truc libé­rant. Par contre en Alle­magne, il y a 5 ans, gou­ver­nance Mer­kel II, pour faire aug­men­ter la vente des indus­tries auto­mo­bile qui ven­dait peu à cause de la crise, l’é­tat payait une prime aux gens qui met­taient leur bagnole à la casse même si elle était nou­velle pour qu’ils achèetent ensuite une nou­velle. Il faut ima­gi­ner ca : c’est de la per­ver­sion totale. Pour « aider » les indus­tries. Quelle honte, quel dégât pour l’en­vi­ron­ne­ment. Quelle arro­gance aus­si. Mer­kel ! Au lieu de don­ner aux gens de l’au­to­no­mie sur l’argent, ils engagent les gens de se payer une nou­velle voi­ture : et les gens l’ont fait ! Affreux ! Ils ont sui­vi le mau­vais exemple pro­po­sé en toute quié­tude par les soi-disant repré­sen­tants du peuple.

      Réponse
      • Ana Sailland

        Katha­ri­na ,
        En France il y a eu la « jupette » (prime à la casse)
        Et arrive la prime pour voi­ture élec­trique si on jette un diesel.

        Ne par­lons pas scan­dale mais plu­tôt folie col­lec­tive : la machine éco­no­mique a semble-t-il pour fonc­tion unique de fonc­tion­ner et non pas de sub­ve­nir à des besoins, et donc, il faut que nous consom­mions ce qu’elle pro­duit, coûte que coûte, quand l’ou­vrier auto­mo­bile pour­rait faire la sieste puisque nous sommes fournis.

        Comme nous sommes des râleurs, on pense immé­dia­te­ment à accu­ser les riches = les pro­prié­taires de l’ou­til de pro­duc­tion, qui pour gagner plus doivent vendre plus. Mais c’est plus subtile.

        L’ar­ticle 23 de la DUDH sti­pule que cha­cun a droit à un tra­vail rému­né­ré. Et il n’est pas contes­té, on s’en doute. Mais c’est un mar­queur clair de l’é­tat de l’in­cons­cient col­lec­tif : pour rece­voir, et en par­ti­cu­lier rece­voir mon­naie, il est per­çu néces­saire de don­ner du temps de vie, donc de trou­ver une « case tra­vailleur » ; si donc l’ap­pa­reil de pro­duc­tion four­nit déjà man­geaille, mai­son, dépla­ce­ment, confort, et tout ce qui demande tra­vail, il n’y a pas de tra­vail en vue autre que celui qui n’est pas natu­rel­le­ment néces­saire. On abou­tit donc à une folie qui exige l’in­ven­tion de désir, la pro­duc­tion du désir, le renou­vel­le­ment du besoin : pub, normes de vie, prime à la casse, obso­les­cence pro­gram­mée, main­te­nance ren­due dif­fi­cile, j’en oublie sûrement.

        (Refus de payer à rien faire) => (besoin d’emplois) => (besoin de désir d’a­chat) => (civi­li­sa­tion de l’i­nu­tile, de l’ob­so­lète, du super­flu) => (pol­lu­tion)

        Cas­ser la chaîne dès son pre­mier terme semble être une bonne idée, donc.

        L’i­dée de Jean­ne­ney va dans ce sens.
        Le reve­nu incon­di­tion­nel aussi.

        Les 35 heures .…..
        Le prin­cipe était juste, mais l’ex­pé­rience a démon­tré qu’on ne peut agir sur un seul fac­teur sans trai­ter en paral­lèle d’autres per­ver­sions du sys­tème. … On est dans l’hy­per­com­plexe, et les noix sur un bas­ton, elles tombent. 

        Le piège construit par l’His­toire res­semble un peu au jeu du mikado.
        Les 35 heures enseignent un peu ça.
        Ce n’est pas l’i­dée qui est fausse, mais le jeu, dans son ensemble.

        Il me semble que la pro­po­si­tion de Jean­ne­ney, qui agit sur la croyance de type article 23, et qui a le mérite de pou­voir être dosée au micro­poil expé­ri­men­tal est assez com­pa­tible avec un Mika­do gagnant.

        déci­dé­ment, elle me plaît 😉

        Réponse
        • Katharina

          Ana,
          oui, ca marche abso­lu­ment – mais à Wör­gl, ca mar­chait à cause d’autres idées en plus – comme j’ai déjà décrit. C’est bien d’a­voir un exemple.
          Le truc, la ruse avec la casse était la per­ver­sion de cette idée fruc­tueuse, c’est pour cela je l’ai racon­té. Par contre je suis abso­lu­ment sûre, que ce que tu décris avec l’emploi n’est pas vrai. C’est sûr qu’en Alle­magne, c’é­tait un mor­ceau de sucre de la part de Mer­kel pour les employeurs qui la mena­cait de quit­ter l’Al­le­magne vers la Rou­ma­nie. C’est Mer­kel qui avait peur de plus de chô­mage puisque ca crée un poten­tiel de rebel­lion. C’est tout. C’est l’in­dus­trie qui a deman­dé à l’é­tat de leur des sub­ven­tions sous forme de prime de casse pour qu’elle, l’in­dus­trie, arrive à gagner le même fric fara­mi­neux qu’il gagnait avant et ne gagne­rait peut-être plus autant dans cette année-là. L’é­tat a sub­ven­tion­né l’in­dus­trie, alors que l’in­dus­trie menace l’é­tat, dès que ca va un peu moins phan­tas­tique, de par­tir – mal­gré les sub­ven­tions qu’elle a déjà eu. Plus AUTANT était l’ar­gu­ment et non pas dégâts, ruine. Tu vois ce que je veux dire ? Donc il est facile de faire peur aux gens avec le chô­mage. Mais le pro­blème est plu­tôt que l’in­dus­trie paye mal et stocke l’argent oubien va au casi­no avec (à la bourse), n’est-ce pas ? Le scan­dale était cela.
          On a donc for­cé les gens dans une pen­sée abo­mi­nable de consom­ma­tion, et les mêmes gens – la popu­la­tion – ont sub­ven­tion­né l’in­dus­trie pour qu’ils puissent conti­nuer leur che­min ingrat et se payer des sommes astrales eux-même tout en essayant de ne pas payer tous leurs impôts. Tout le débat ici autour de l’argent, des dettes publiques, des rap­ports des forces des élites avec les popu­la­tions et les men­songes de jus­ti­fi­ca­tions de cette logique illo­gique, est à pro­pos de cette atti­tude ignoble. Je suis d’ac­cord, bien sûr, que l’i­dée de l’he­li­cop­ter pré­sen­tée ici est très belle.

          Réponse
          • Ana Sailland

            Ce que j’é­cri­vais ne concer­nait pas une situa­tion par­ti­cu­lière mais l’é­qua­tion géné­rale entre besoin, désir, contri­bu­tion, salaire, emploi, récom­pense, contrat, contrat for­cé, chantage.

            (Ce n’est pas une équa­tion mathé­ma­tique puis­qu’elle contient l’hu­main et ce qui le contraint ou l’a­nime, et toute conclu­sion doit être prise comme une hypothèse 😉 )

    • Jacky

      Dans l’ex­pé­rience de Wör­gl on dit com­ment la mon­naie « perd de sa valeur », 1% par mois, mais je n’ai vu nulle part, qui et com­ment cette mon­naie était créée.

      Qui créait la mon­naie dans « l’ex­pé­rience de Wör­gl » et comment ?

      Réponse
  3. Guillaume

    « … des billets de banque (ou des bons d’achat de biens et ser­vices français)… »
    En effet, ce serait peut-être plus intel­li­gent de dis­tri­buer des bons d’a­chat pour des biens et ser­vices de PREMIERE NECESSITE. On gas­pille déjà bien assez de res­sources natu­relles comme ça…

    D’ailleurs, à quel moment par­lez-vous des LIMITES de la crois­sance et de la consom­ma­tion ? La pla­nète n’est pas infi­nie et quelques années de décrois­sance lui ferait sans doute du bien !

    Enfin, Jan­co­vi­ci nous rap­pelle que notre vision de l’é­co­no­mie (capi­tal + tra­vail = pro­duc­tion) oublie d’in­té­grer un élé­ment essen­tiel : les res­sources (matières pre­mières + éner­gie) four­nies par Mère Nature !
    http://​you​tu​.be/​M​U​L​m​Z​Y​h​v​X​i​k​?​t​=​1​6​m​17s

    Réponse
  4. EFFAB

    https://​www​.dai​ly​mo​tion​.com/​v​i​d​e​o​/​x​8​t​p​l​8​_​d​i​v​i​d​e​n​d​e​-​m​o​n​e​t​a​i​r​e​-​0​0​0​1​_​n​ews

    Il y a plus facile et plus acces­sible que les lutins et les pages inutiles…

    … et pen­dant que j’y suis, ETIENNE, sans vou­loir vous com­man­der, simple citoyen que je suis et par­fait ano­nyme, mais tout aus­si ins­pi­ré que je pour­rais en écrire des milles et des milles, ce serait sym­pa de votre part d’ou­vrir un topic en l’hon­neur de Syl­vain ROCHEX, pour contre­ba­lan­cé un peu cet équi­libre démo­cra­tique et popu­laire en direc­tion de tous ces ano­nymes et Gen­tils Virus qui se donnent tant de mal et de pas­sion mais ne font pas ce nombre juste et plus pro­por­tion­nel face à des spé­cia­listes de haut de vol (des FRIOT et des LORDONS par exemple) et autres agré­gées en lettres modernes et intellectuel(le)s privilégié(e)s ?…

    Didac­tisme et Syner­gies popu­laires, ces sub­si­dia­ri­tés synergétiques.

    Réponse
  5. Ana Sailland

    Je vois un lien avec les expé­riences de mon­naies com­plé­men­taires locales, Alle­magne ou Autriche années 30 de mémoire, qui ont résor­bé le chô­mage en quelques mois (puis ont été inter­dites, ben voyons .…..).

    injec­tion de mon­naie (offi­cielle ou pas !) => réduc­tion du chômage 

    ;;;;;;;;;;;

    Ce qui est inté­res­sant dans l’i­dée de Jean­ne­ney c’est qu’on peut l’ex­pé­ri­men­ter SANS THEORIE : on injecte, on regarde, et on conti­nue tant qu’il n’y a pas d’ef­fet néfaste.

    (on peut aus­si détruire de la monnaie …)

    ;;;;;;;;;;

    presque hors sujet : quand on parle réduc­tion du chô­mage, on pense bien peu à tra­vailler moins -> immense champ d’indignation

    Réponse
    • Ana Sailland

      oups, je n’a­vais pas encore lu rubio fre­de­ric ; pardon

      Réponse
  6. rubio frederic

    … pas grave Ana sailland ! Au contraire ! au moins la preuve que ici nos pro­pos sont lus !!

    Réponse
  7. lisztfr

    Vous balan­cez une idée hors contexte, en sachant très bien que vous créez de l’in­fla­tion, qu’il faut pré­ser­ver la force du capi­tal sinon il s’en va, etc.. 

    Par paren­thèse, aucune mon­naie locale ne sera à l’a­bri de ce qu’af­flige la mon­naie glo­bale, à savoir qu’il faut des inéga­li­tés pour qu’elle fonc­tionne, comme mon­naie capi­ta­liste sur un mar­ché, c’est à dire per­mette d’a­che­ter de la force de travail.

    Réponse
    • EFFAB

      https://​www​.dai​ly​mo​tion​.com/​v​i​d​e​o​/​x​8​t​p​l​8​_​d​i​v​i​d​e​n​d​e​-​m​o​n​e​t​a​i​r​e​-​0​0​0​1​_​n​ews

      Il serait peut-être temps d’é­vo­luer, de chan­ger de para­digme, non ? qu’a­vons-nous à faire de ces « inéga­li­tés » qu’on nous veut quand c’est la vie et la liber­té que l’on veut nous ! non négo­ciables et à nos condi­tions : le capi­tal étant un luxe qui se paye, au prix fort, au béné­fice d’une por­tion au détri­ment de tous ; l’a­bon­dance, elle, étant acces­sible, à tous, à part égale, sans pertes aucunes… Le mar­ché, celui de l’offre et de la demande n’in­té­resse que ceux qui dési­rent davan­tage et vont s’y employer pour cela, qu’il en soient pro­duc­teurs ou consom­ma­teurs Et l’argent, lui, ce moyen d’é­change, est déter­mi­né, en pre­mier lieu, par nos besoins élé­men­taires et ce mini­ma indis­pen­sable à la vie sociale et à cette auto­no­mie individuelle.

      Réponse
  8. Ana Sailland

    @lisztfr

    -Ce qui a fonc­tion­né n’a pas besoin de preuve théo­rique pour être envisagé.
    (Et une théo­rie qui a engen­dré le mal­heur peut être mise en doute, c’est même recommandé)

    -Si l’in­jec­tion de mon­naie pré­sente des avan­tages (cf courbes de Phil­lips), cela ne pré­sume pas de la néces­si­té d’une mon­naie unique.

    -Une socié­té peut fonc­tion­ner avec deux mon­naies, l’une cir­cu­lante et l’autre plus favo­rable à la réserve.

    @certains
    Je suis bien d’ac­cord, la civi­li­sa­tion de la défiance et de la contri­bu­tion condi­tion­nelle assor­tie de chan­tage conduit au pire du pire. Une civi­li­sa­tion du don, c’est mieux qu’une civi­li­sa­tion de l’argent. Elle cor­res­pond à un autre niveau de conscience que le notre. L’es­pèce bal­bu­tie, entre­voit la sagesse, mais n’ose affron­ter le saut qui nous sépare d’elle. La foule n’é­tant pas l’in­di­vi­du d’ex­cep­tion, la conscience col­lec­tive et cer­tains aspects de l’or­ga­ni­sa­tion humaine croissent de conserve, les pro­grès de l’une favo­risent les pro­grès de l’autre, et réci­pro­que­ment. La tran­si­tion tech­nique vers l’i­déal ne peut s’o­pé­rer que dans le res­pect de l’é­vo­lu­tion des êtres, et, si et seule­ment si bien pen­sée, l’é­vo­lu­tion tech­nique favo­rise l’é­vo­lu­tion des êtres. (?)
    C’est ain­si par exemple que la sug­ges­tion de Jean­ne­ney peut pré­pa­rer l’es­prit à accep­ter le reve­nu incon­di­tion­nel qui à son tour peut déga­ger la pul­sion contri­bu­tive des peurs qui la freinent, auto­ri­sant la par­ti­ci­pa­tion sans contrepartie.
    Nous igno­rons les étapes du voyage, mais devons choi­sir un pre­mier pas. Ou deux 😉

    Réponse
  9. zedav

    Tout ça c’est bien joli, et je trouve l’i­dée de Jean­ne­ney fort sédui­sante et convain­cante depuis que je l’ai décou­verte dans une vidéo d’Étienne.

    Jean­ne­ney semble néan­moins pré­sup­po­ser que les dif­fé­rents gou­ver­ne­ments sont plus ou moins incom­pé­tents et font des erreurs de choix économiques.

    Je pense qu’il n’en est rien. Les puis­sants (allias le Capi­tal) ne cherchent pas une socié­té pros­père dont tout le monde pro­fi­te­rait en per­met­tant à tous de s’en­ri­chir et aux écarts de richesse de dimi­nuer ou même de se maintenir.

    Les puis­sants recherchent un avan­tage DIFFÉRENTIEL, c’est à dire qu’ils cherchent à aug­men­ter leur puis­sance rela­tive. La richesse n’a de sens que par le pou­voir d’en­rô­le­ment et de sou­mis­sion qu’elle per­met d’exer­cer sur autrui, et ce pou­voir ne dépend pas d’une richesse « abso­lue » (ce qui n’a d’ailleurs que peu de sens) mais d’une richesse relative.

    Plus l’é­cart de richesse entre les 99,99% et les 0,01 s’ac­croit, plus la puis­sance de l’argent de ceux qui en ont en excès leur per­met d’al­ler loin dans l’as­sou­vis­se­ment de leur caprice (« le vrai pou­voir, c’est le pou­voir de faire souf­frir autrui » Orwell 1984). Et cet écart s’est his­to­ri­que­ment tou­jours beau­coup plus accru en période de réces­sion qu’en période de pros­pé­ri­té. Tout ça fonc­tionne comme un couple de force en phy­sique ! (plus on prend du recul et plus on se rend compte que les êtres humains – et le vivant en géné­ral – fonc­tionnent selon des lois iden­tiques ou sem­blables à celle de la physique)

    Nos diri­geants le savent. Ce ne sont pas des incom­pé­tents, mais des traitres à leurs élec­teurs fidèles à leurs maîtres et à leurs inté­rêts de classe.

    Comme l’a fait remar­quer Étienne en intro à ce post, nous n’ob­tien­dront pas ces mesures tech­niques sans ré-ins­ti­tuer notre puis­sance politique.

    Réponse
    • gilles

      Tout à fait, il ne faut pas attendre de sau­ve­tage des citoyens par ceux qui les ont fait cou­ler et l’at­tri­bu­tion à l’é­co­no­miste anti-sala­riés, ultra-libé­ral et euro­péiste Jean Tirole du prix de la Banque Cen­trale de Suède en Sciences Éco­no­miques est là pour le confir­mer. Ceci alors que les ita­liens sont mobi­li­sés contre l’eu­ro entre autres* par la mou­ve­ment 5 étoiles et les alle­mands contre l’eu­ro entre autres* par le mou­ve­ment Alter­na­tive für Deutschland. 

      *Un peu gênant que la plu­part des mou­ve­ments his­to­riques des­cen­dant du mou­ve­ment ouvrier sont deve­nus des par­tis euro-zom­bi­fiés et que le com­bat natu­rel contre cette oli­gar­chie soit por­té par des par­tis nova­teurs, mais plus conser­va­teurs sur le plan de la lutte des classes.

      Je trouve qu’il tombe bien ce prix de la Banque Cen­trale de Suède en Sciences Éco­no­miques, au moment où des réformes struc­tu­relles du mar­ché du tra­vail en France nous sont très aima­ble­ment recom­man­dées par l’Union Euro­péenne, c’est quand même un sacré coup de main de pro­pa­gande pour nous faire ava­ler la potion ultra-libé­rale, anti-sala­riés et européiste.

      Il ne faut rien attendre de bon des posi­tions struc­tu­rel­le­ment extré­mistes de l’o­li­gar­chie capi­ta­liste trans­na­tio­nale qui nous gou­verne. Réins­ti­tuons notre puis­sance politique.

      Réponse
  10. frigouret

    Je pense au contraire que c’est en desins­ti­tuant le pou­voir poli­tique que nous pour­rons nous doter libre­ment des ins­tru­ments, moné­taires par exemple, adap­tés a la situation.

    Réponse
    • EFFAB

      Je ne com­prends pas, donc il n’y a plus de règles, plus de limites, plus de garde-fous ? la loi de la jungle ?… déjà « qu’il fau­drait que les Citoyens fussent avant les lois ce qu’ils ne peuvent deve­nir que par elles » (Jean-Paul JOUARY citant ROUSSEAU, « cette phrase déses­pé­rante, ce cercle vicieux », ce para­doxe de la ver­tu face à l’ins­tau­ra­tion de la Démo­cra­tie) sans par­ler du sys­tème domi­nant actuel, cette arbi­traire autant que cet éli­tisme idéo­lo­gique, j’ai­me­rais bien que tu déve­loppes le fond de ta pensée…

      Réponse
      • EFFAB

        Le livre comme ceci est édi­fiant à la souveraineté…

        Réponse
  11. Katharina

    oui, Ana, ce nétait pas vrai­ment com­pli­qué à comprendre .…
    MAIS de croire avoir sau­vé un emploi en ache­tant une nou­velle voi­ture tout en cas­sant la vieille même si elle n’ est pas vieille, c’est quand-même l’ef­fet de cette ruse décrit plus haut. Réflexion à laquelle tu me répondais… 

    Pour avoir un équi­libre, il faut s’é­man­ci­per des ruses.

    Réponse
    • Ana Sailland

      oui 🙂

      Réponse
  12. BA

    Lun­di 13 octobre 2014 :

    Depuis les réfé­ren­dums en France et aux Pays-Bas (ces deux réfé­ren­dums avaient vu la vic­toire du « non » en 2005), les euro­péistes savent qu’ils NE peuvent PAS orga­ni­ser de référendum.

    Si les euro­péistes orga­nisent un réfé­ren­dum concer­nant la construc­tion euro­péenne, les peuples vote­ront « non ».

    Consé­quence : les euro­péistes n’or­ga­nisent plus de référendum.

    Depuis 2005, il n’y a plus de référendum.

    … mais en Ita­lie, ça pour­rait arriver.

    Ca se passe en Europe : un réfé­ren­dum pour la sor­tie de l’euro.

    A l’issue de la grande ker­messe du « peuple des Grilli­ni » qui s’est tenue à Rome, Beppe Grillo a pro­mis de recueillir un mil­lion de signa­tures en faveur de la sor­tie de l’euro.

    « Il faut sor­tir de l’euro le plus tôt pos­sible. Nous ne sommes pas encore en situa­tion de défaut, mais les capi­taux sont en train de fuir de l’Italie depuis sep­tembre ». Après plu­sieurs mois de silence radio, le lea­der du Mou­ve­ment Cinque Stelle (M5S), Beppe Grillo, est sor­ti de sa réserve à l’occasion d’une grande ker­messe du « peuple des Grilli­ni » qui a réuni quelque 150.000 per­sonnes selon les ser­vices de police (500.000 selon les orga­ni­sa­teurs) au Cirque Mas­si­mo, à Rome. Un « Wood­stock » de trois jours, en plein cœur de la cité éter­nelle, où il a haran­gué la foule des mili­tants en pro­met­tant de lan­cer sa cam­pagne visant à recueillir un mil­lion de signa­tures pour son réfé­ren­dum sur la sor­tie de l’euro. Mal­gré les objec­tions des consti­tu­tion­na­listes rap­pe­lant que la Consti­tu­tion inter­dit d’organiser un réfé­ren­dum en vue d’abroger un trai­té inter­na­tio­nal, il a pro­mis le dépôt d’une « pre­mière loi d’initiative popu­laire » pour mai 2015.

    Qu’il s’agisse de Mario Dra­ghi, le « ban­quier qui n’a aucun titre pour nous don­ner des ordres », de Mat­teo Ren­zi ou d’Angela Mer­kel… , le gou­rou du M5S n’a pas ména­gé ses adver­saires : les « singes au c… rouge pelé » et les « maçons qui gèrent le pays»… « Nous sommes mena­cés de défaut de paie­ment : Mat­teo, je t’en prie, dépêches toi de faire explo­ser ce pays pour que nous puis­sions réa­li­ser ton effet dévas­ta­teur. Si vous avez des bons du Tré­sor, ven­dez-les au plus vite », a conclu le lea­der du mou­ve­ment popu­liste. « Regar­dez-moi : ou nous chan­geons de cap main­te­nant ou je me jette par-des­sus bord », a même mena­cé l’ancien comique génois, du haut d’une grue de vingt mètres. His­toire de prendre de la hau­teur… Selon les der­niers son­dages, cinq mois après les élec­tions euro­péennes de mai der­nier, le M5S se main­tient comme la deuxième force poli­tique du pays der­rière le par­ti démo­crate, avec 21% des inten­tions de vote contre 38,4% pour le par­ti de Mat­teo Renzi.

    http://​www​.lese​chos​.fr/​m​o​n​d​e​/​e​u​r​o​p​e​/​0​2​0​3​8​5​2​0​3​8​8​2​3​-​c​a​-​s​e​-​p​a​s​s​e​-​e​n​-​e​u​r​o​p​e​-​u​n​-​r​e​f​e​r​e​n​d​u​m​-​p​o​u​r​-​l​a​-​s​o​r​t​i​e​-​d​e​-​l​e​u​r​o​-​1​0​5​2​9​2​5​.​php

    Réponse
  13. zedav

    Par pitié, ces­sez d’in­vo­quer « la loi de la jungle » à tout bout de champs !

    1) Dans la jungle, il y a de la com­pé­ti­tion ET de la coopé­ra­tion ET de la hié­rar­chie. Ce n’est PAS uni­que­ment la loi du « plus fort ».
    2) Dans la jungle il y a des règles, des usages intraspécifique.
    3) Dans la jungle, la puis­sance rela­tive d’un indi­vi­du, d’une groupe, d’une espèce est BORNÉE par des limites bio­lo­giques et de res­sources ; et contrée par la « volon­té de per­sis­ter dans leur être » d’autres indi­vi­dus, groupes ou espèces.

    La sur­ve­nue de l’abs­trac­tion moné­taire et son déve­lop­pe­ment ont seuls per­mis à un indi­vi­du ou à un groupe social l’ac­cu­mu­la­tion poten­tiel­le­ment ILLIMITÉE de mon­naie confé­rant un pou­voir d’en­rô­le­ment, d’assujettissement et de cor­rup­tion sans aucune limite.

    Cette absence de limite n’existe nulle part ailleurs dans le vivant !

    Par­ler de « loi de la jungle » pour carac­té­ri­ser cer­tains types de socié­té, c’est non seule­ment se trom­per mais, plus grave encore, LÉGITIMER les doc­trines qui s’en réclament (notam­ment le pseu­do-libé­ra­lisme) en les NATURALISANT.

    Les puis­sants ne font pas autre chose que de se légi­ti­mer ain­si pour par­ve­nir à jus­ti­fier leur domi­na­tion. Cette jus­ti­fi­ca­tion, ce contrôle de nos repré­sen­ta­tions est la seule vrai fon­de­ment de leur pouvoir.

    A tout prendre, je crois qu’il serait encore pré­fé­rable de vivre sous la « loi de la jungle », infi­ni­ment moins « injuste », que dans ce monde capitaliste.

    Réponse
    • EFFAB

      La loi de la jungle, oui, la loi du plus fort, en total oppo­si­tion au Contrat Social rous­seauiste, c’est jus­te­ment ça, pas besoin d’en faire tout un fro­mage, l’a­mi ! C’est aus­si une expres­sion, qui veut bien dire ce qu’elle veut dire sans prê­ter à consé­quence ni à confu­sion… alors pour­quoi tu te prends le chou tout seul comme ça ?…

      Réponse
  14. Di Girolamo

    Cette his­toire de l’hé­li­co moné­taire c’est comme le TAS : une fausse bonne idée qui va faire perdre du temps et divi­ser les gens .
    Si l’on recherche une vraie démo­cra­tie c’est à dire un pays où les richesses soient par­ta­gées , l’argent équi­ta­ble­ment dis­tri­bué , la mon­naie bien injec­tée , au bon moment sur des pro­jets et acti­vi­tés d’in­té­rêt géné­ral ; par consé­quent une éco­no­mie et une mon­naie sous le contrôle de l’é­tat , cet état étant lui même inves­ti et contrô­lé par les citoyens
    C’est bien cela qu’il faut pro­po­ser en réflé­chis­sant aux meilleures moda­li­tés d’or­ga­ni­sa­tions le permettant .
    Rem­pla­cer cette recherche par des mécanismes
    que ce soit un hélico
    ou le TAS
    c’est pas­ser à côté du sujet , divi­ser (parce que for­cé­ment il y aura sur ces sujets les pour et le contres) et donc faire perdre un temps pré­cieux à la col­lec­ti­vi­té qui a plus que jamais besoin de se réor­ga­ni­ser et par consé­quent de réflé­chir à cette réor­ga­ni­sa­tion et non de débattre sur des pro­po­si­tions méca­ni­cistes qui seraient cen­sées résoudre quelque chose.

    Réponse
  15. frigouret

    Je crois plu­tôt que c’est le contrat social qui ins­ti­tut la loi du plus fort ( Kratos).

    En fait l’op­po­si­tion entre Etienne et le gonze du par­ti de gauche n’est que de facade. Les deux par­tagent 80% de leurs pos­tu­lats, quand deux jaco­bins se ren­contrent, qu’est ce qu’ils se racontent ? Des his­toires de jacobins.

    Réponse
    • Ana Sailland

      kra­tos ne signi­fie pas « loi du plus fort »

      (((Une curio­si­té inté­res­sante : akra­tos (a pri­va­tif) signi­fie « sans impu­re­té ». Mar­rant, non ?)))

      Réponse
    • EFFAB

      « L’A­cra­tie », pour­quoi pas ? c’est pas vilain comme mot, le temps de s’ha­bi­tuer, cette conces­sion à la bour­geoi­sie du « démos » en moins, his­toire de les ras­su­rer quant à nos vraies inten­tions qui ne sont pas de les ‘pri­ver’ (‘pri­vé’, le sec­teur pri­vé qui prive géné­ra­le­ment le ser­vice public de ses richesses) com­plè­te­ment de leurs biens… « Acra­tie », oui, c’est jolie, j’y suis déjà habi­tué, c’est simple, c’est court, ça l’air très hon­nête, ah oui, votons pour, ce serait dom­mage de nous en priver ! ^^

      Et le contraire de « mar­rant », ANA ?… « Mar­rat » ! le rat_marasme…

      en roue libre…

      Réponse
  16. BA

    Lun­di 13 octobre 2014 :

    Sur son blog, Jacques Atta­li écrit :

    « Quelque chose va se passer.

    Il faut vrai­ment se voi­ler la face, comme le font trop de diri­geants poli­tiques, pour ne pas voir que quelque chose de majeur va se pas­ser en Europe, dans les mois qui viennent : l’une ou l’autre des mul­tiples épées de Damo­clès sus­pen­dues au ciel de l’Histoire tom­be­ra sur nos têtes.

    Plus direc­te­ment, la situa­tion glo­bale de l’Europe, qui s’enfonce dans la défla­tion, rend pro­bable une faillite d’un des Etats euro­péens, et non des moindres, deve­nu inca­pable de rem­bour­ser sa dette. 

    Et la colère des Alle­mands, devant la dérive des autres, pour­rait conduire ce pays à sor­tir, le pre­mier, de la zone euro.
     
    Par ailleurs, la déci­sion atten­due de la cour euro­péenne de jus­tice, sur les méca­nismes auda­cieux de soli­da­ri­té moné­taire créés par Mario Dra­ghi, pro­vo­que­rait, si elle les décla­rait contraires aux trai­tés euro­péens, la démis­sion du pré­sident de la BCE et un effon­dre­ment de l’euro.
     
    Plus spé­ci­fi­que­ment, la France, dont le défi­cit bud­gé­taire est désor­mais hors de contrôle et où les réformes tardent à venir, pour­rait se trou­ver atta­quée par les mar­chés et deve­nir à son tour insolvable.
     
    L’une au moins de ces menaces a de fortes chances de se maté­ria­li­ser dans les dix-huit pro­chains mois.

    http://​blogs​.lex​press​.fr/​a​t​t​a​l​i​/​2​0​1​4​/​1​0​/​1​3​/​q​u​e​l​q​u​e​-​c​h​o​s​e​-​v​a​-​s​e​-​p​a​s​s​er/

    La zone euro est bâtie sur des gigan­tesques bulles de dettes publiques.

    Ces gigan­tesques bulles de dettes publiques vont bien­tôt éclater.

    1- Médaille d’or : Grèce. Dette publique de 314,801 mil­liards d’euros, soit 174,1% du PIB.
    2- Médaille d’argent : Ita­lie. Dette publique de 2120,143 mil­liards d’euros, soit 135,6 % du PIB.
    3- Médaille de bronze : Por­tu­gal. Dette publique de 220,696 mil­liards d’euros, soit 132,9 % du PIB.
    4- Irlande : dette publique de 202,920 mil­liards d’euros, soit 123,7 % du PIB.
    5- Chypre : dette publique de 18,206 mil­liards d’euros, soit 112,2 % du PIB.
    6- Bel­gique : dette publique de 404,248 mil­liards d’euros, soit 105,1 % du PIB.
    7- Espagne : dette publique de 989,925 mil­liards d’euros, soit 96,8 % du PIB.
    8- France : dette publique de 2023,7 mil­liards d’euros, soit 95,1 % du PIB.

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    • Ana Sailland

      🙂 Quelques mois de retard 🙂

      Se donne de la peine. 1220

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    • EFFAB

      Les murs de Jéru­sa­lem sont trop ‘grands’ pour bien voir com­ment le monde évo­lue… ou l’hô­pi­tal qui se lamente pour­tant déjà bien fourni_quand je pense que je pour­rais me retrou­ver face à cet homme un jour dans un train… tiens ! c’est là le sujet d’un court-métrage : Avis aux ama­teurs et aux étu­diants en cinématographie_ces études-là sont suf­fi­sant salées pour se per­mettre une petite fan­tai­sie, un petit coin d’oeil à l’at­ten­tion d’un des chantres de l’ultre-libéralisme !

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  17. EFFAB

    Sor­tir de l’Eu­ro avec les Alle­mands et d’autres, cette inten­tion en tout cas des peuples sou­ve­rains et en révolte unis ain­si contre l’Eu­rope, et cette alliance, ces contrats éco­no­miques et com­mer­ciaux avec la Rus­sie pour bien mar­quer ce rejet de l’axe atlan­tique, de la Finance et de l’O­TAN ! Oui, il y a des pistes pour contre­car­rer Orwell et Hux­ley, une situa­tion idéale, somme toute, pour accou­cher bien­tôt d’un nou­veau rap­port civi­li­sa­tion­nel au monde et aux autres.

    Réponse
    • EFFAB

      … des « pistes », disais-je, ou un scé­na­rio encore plus « malin » qu’il n’y paraît, énième et machia­vé­lique roue­rie d’un pou­voir qui abat ses cartes tou­jours avec un coup d’a­vance… vigi­lance donc… mais, sur­tout, ce scé­na­rio démo­cra­tique qui nous oblige tout en étant impré­vi­sible : sa force de frappe conte­nue dans autant d’in­te­rac­tions et de pos­si­bi­li­tés que nous sommes nom­breux et des plus déci­dés à interférer.

      Réponse
  18. EFFAB

    18’00… « mais le Pou­voir est para­no en France, pour­quoi ? parce qu’il n’a pas de légi­ti­mi­té, et tout pou­voir qui n’a pas de légi­ti­mi­té est para­no. » (David Van Hemelryck)

    Cette visite gui­dé dans ce Grand Paris de l’His­toire et de la Pré­ten­tion vaut le détour, DAVID est incroya­ble­ment didac­tique et contagieux !

    Réponse
    • EFFAB

      https://​you​tu​.be/​I​0​W​o​V​W​u​S​Nqc

      Cela méri­te­rait davan­tage de vues… à moins qu’il n’y ait des sujets et sur­tout des approches qui ne sont pas « bonnes » à rendre public, à juste Cause comme dirait cer­tains virus ^^
      En sup­po­sant, par contre, que cela soit mal­gré tout un peu iso­lée comme démarche ou que David VAN HEMELRYCK joue un double jeu (il faut savoir tout ima­gi­ner en poli­tique, il n’y a rien là de per­son­nel ou de par­ti­san, juste ce sou­cis de la réflexion), cette prise de parole, cette action n’en res­tent pas moins très inté­res­santes comme approche et sou­lèvent autre­ment plus de ques­tions, me semble-t-il, que ces polé­miques poli­ti­ciennes qui font perdre autant de temps qu’elles nous enferment dans un car­can intel­lec­tuel et réflexif tou­jours aus­si limi­té que des plus impro­du­tifs, en tout cas très souvent.

      Il y a beau­coup de didac­tisme, je trouve, dans ces tra­vaux pra­tiques de pous­ser ain­si la volon­té, cette sou­ve­rai­ne­té qui nous est com­mune à tous, sur le ter­rain : je me réferre ici aus­si et sur­tout à cette vidéo d’A­gence Info Libre accom­pa­gant DAVId en voi­ture au coeur du Grand Paris, ce Paris de la Pré­ten­tion et en rien véri­ta­ble­ment démocratique.

      Réponse
    • EFFAB

      C’est génial !…

      … sans vio­lence aucune, avec humour, viri­ma­nia, détermination_et le spec­tacle (le défi­lé) qui conti­nue, igno­rant encore qui l’est l’ob­jet de toutes ces fan­tai­sies contes­ta­taires, ou bien obli­gé, croit-il, de faire ce qu’on le lui a inti­mé, élec­teur ou mili­taire incons­cient de sa vraie citoyen­ne­té, cette véri­table puis­sance à l’ordre.

      Réponse
      • EFFAB

        La ver­sion longue, sans nos joyeux sal­tim­banques, mais ces deux pépites qui en disent long sur cet anta­go­nisme idéo­lo­gique de celui qui dénone les ins­ti­tu­tions impies de celui qui n’y voit là qu’un joli spec­tacle digne et inou­bliable pour nos enfants, pour­quoi, puis­qu’il est bien connu que les hommes et les mêmes les femmes à pré­sent joue­ront tou­jours à la guerre faute d’y com­prendre quoi que ce soit en Démo­cra­tie et Consti­tu­tion !… à par­tir de 2’55

        https://​you​tu​.be/​T​8​p​m​i​If9

        Réponse
  19. BA

    Quand on arrive à ce niveau de dette publique, on n’a plus que cinq solutions :

    1- La guerre : par exemple, on attaque des pays qui ont du pétrole et du gaz natu­rel pour leur voler. Mal­heu­reu­se­ment, ces pays sont sur­ar­més, et ils seraient capables de nous vaincre, ces cons.

    2- L’in­fla­tion : mal­heu­reu­se­ment, les pays déve­lop­pés vieillissent. Les vieux sont de plus en plus nom­breux, et donc les poli­tiques sui­vies ont comme prio­ri­té la lutte contre l’inflation.

    Quant aux pays émer­gents, chez eux-aus­si, l’in­fla­tion baisse.

    Chine : l’in­fla­tion ralen­tit à 1,6% en septembre.

    L’in­fla­tion en Chine a de nou­veau net­te­ment ralen­ti en sep­tembre, à 1,6% sur un an, à son plus bas niveau depuis près de cinq ans, selon des chiffres offi­ciels publiés mer­cre­di 15 octobre, de nature à ren­for­cer les craintes de ten­sions déflationnistes. 

    3- L’E­tat vole l’argent des épar­gnants. Exemple : Chypre. Mal­heu­reu­se­ment, ça ne résout pas le pro­blème. La dette publique de Chypre conti­nue à explo­ser : elle atteint 112,2 % du PIB.

    4- La prière. On prie pour que Dieu vienne nous sau­ver. Mal­heu­reu­se­ment, il n’existe aucun dieu.

    5- Le défaut de paie­ment. Mal­heu­reu­se­ment, le défaut de paie­ment ruine les prê­teurs, le défaut de paie­ment ruine les épar­gnants, le défaut de paie­ment ruine les actionnaires.

    Pro­nos­tic : on va avoir le 5.

    Dans les années qui viennent, de nom­breux Etats vont se décla­rer en défaut de paiement.

    Tant pis pour les prê­teurs. Tant pis pour les épar­gnants. Tant pis pour les actionnaires.

    https://youtu.be/8LaRGDYM_‑M

    Réponse
    • EFFAB

      Tulard a peut être rai­son quant à cette ban­que­route (le mot est amu­sant et son choix n’est cer­tai­ne­ment pas hasar­deux, incon­sient ou non, n’est-ce pas mon cher Jean ?…)

      https://​you​tu​.be/​B​P​6​l​j​1​_​S​FPI

      … quel rigo­lo ! c’est lui Jean Tulard ? appa­rem­ment j’ai pas lou­pé grand chose, excep­té ça peut-être… 1’35… et ça s’au­to-pro­clame quoi ? his­to­rien ? élite intel­lec­tuel ? ^^ Bref, aux publiettes, citoyen-Crapule !

      Réponse
  20. BAFFE

    Les motards qui changent leur pots pour faire plus de bruit, mono­po­li­ser l’es­pace sonore pour se faire remar­quer, je les appelle les « Vroum j’existe ».

    Je cherche une appel­la­tion aus­si par­lante pour ceux qui mono­po­lisent l’es­pace des blogs et forum afin – enfin – d’a­voir l’illu­sion d’une exis­tence sociale et d’une influence sur la marche du monde. Il y a d’ailleurs sou­vent une grande cor­ré­la­tion entre la quan­ti­té de signes vomis et la vacui­té des propos…

    « incon­ti­nents du cla­vier » « pro­lixe du vir­tuel » « je tapote donc j’existe » « gas­tro scribérite »

    J’aime bien la der­nière, ça peut don­ner : t’as une gastro-scribérite ?

    Des pro­po­si­tions ?

    Réponse
    • EFFAB

      Le SANDY qui adopte une autre tac­tique ?… toi, en tout cas, tu ne m’ins­pires guère.

      Réponse
  21. Le boulanger

    Bon­jour à tous, 

    Je lis votre décou­ra­ge­ment dans les billets pré­cé­dents, vous faites un tra­vail remar­quable Cher Etienne Chouard, par­fois vous vous deman­dez pour­quoi les gens ne réagissent pas de votre action, mais vous com­pre­nez que vous êtes entrain de pro­po­ser un choix de socié­té qui dépasse plus 300 ans.Pour accé­lé­rer les choses, il fau­drait un choc indé­pen­dant des 1%, il est entrain d’ar­ri­ver là, je ne vou­drais pas d’être à leur place…

    Ne fai­sons pas comme Jules César, il croyait que les gens peuvent chan­ger en don­nant l’exemple par lui-même. L’His­toire de Jules César est en effet com­plè­te­ment falsifiée.

    UN TROLL , comme Jacques Atta­li disait, dans son billet « Quelque chose va se pas­ser » *7, le conseil de Jules César est mieux :
    « Ne pas avoir peur et connaitre soi-même, tel est le véri­table secret de l’avenir. Tel est le secret des peuples heureux. »

    Il fau­drait que les gens conti­nuent à ren­for­cer le réseau col­lec­tif local avec ou sans inter­net ( par­ler entre voi­sin, amis, famille, .…), pour débattre vos pro­po­si­tions, il fau­drait dépas­ser la masse critique.
    Bon cou­rage à tous, nous allons vrai­ment besoin …

    Réponse
  22. BA

    Ita­lie : en 2007, les banques pri­vées ita­liennes déte­naient 12 % du PIB en obli­ga­tions de l’E­tat ita­lien. Fin 2013, les banques ita­liennes déte­naient 28 % du PIB en obli­ga­tions de l’E­tat italien !

    Espagne : en 2007, les banques pri­vées espa­gnoles déte­naient 7 % du PIB en obli­ga­tions de l’E­tat espa­gnol. Fin 2013, les banques espa­gnoles déte­naient 30 % du PIB en obli­ga­tions de l’E­tat espagnol !

    Regar­dez bien les gra­phiques 3a et 3b :

    http://​cib​.natixis​.com/​f​l​u​s​h​d​o​c​.​a​s​p​x​?​i​d​=​7​4​349

    Ces gra­phiques montrent une accé­lé­ra­tion des achats d’o­bli­ga­tions d’E­tat à par­tir de décembre 2011, c’est-à-dire à par­tir du moment où la BCE a prê­té 1019 mil­liards d’eu­ros aux banques européennes.

    En clair : les banques ita­liennes ont uti­li­sé les prêts de la BCE pour ache­ter des obli­ga­tions de l’E­tat ita­lien. Elles en sont gavées.

    Les banques espa­gnoles ont uti­li­sé les prêts de la BCE pour ache­ter des obli­ga­tions de l’E­tat espa­gnol. Elles en sont gavées.

    Nor­mal : plus per­sonne au monde ne veut ache­ter ces obli­ga­tions d’E­tat pourries.

    MAIS MAINTENANT ?

    Main­te­nant, les banques espa­gnoles sont dra­ma­ti­que­ment sous-capi­ta­li­sées. Main­te­nant, les banques espa­gnoles n’ont plus d’argent. Jeu­di 16 octobre, elles ont été inca­pables d’a­che­ter toutes les obli­ga­tions émises par l’E­tat espagnol.

    L’Es­pagne rate un emprunt obligataire.

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/10/16/97002–20141016FILWWW00137-l-espagne-rate-un-emprunt-obligataire.php

    Direc­te­ment ou indi­rec­te­ment, il ne reste plus que la BCE pour ache­ter les obli­ga­tions de l’E­tat espa­gnol, les obli­ga­tions de l’E­tat ita­lien, les obli­ga­tions de l’E­tat grec, etc.

    Direc­te­ment ou indi­rec­te­ment, il ne reste plus que la BCE pour empê­cher la faillite géné­ra­li­sée de la zone euro.

    Réponse
  23. J-Stéphane

    Démons­tra­tion de l’ef­fi­ca­ci­té du capi­ta­lisme par ses rouages ; pro­prié­taires, ban­quiers, employés, clients et plai­sir immédiat : 

    Réponse
    • Ana Sailland

      L’ex­pé­rience est incom­plète si per­sonne ne jette deux ou trois poi­gnées de grain …

      Réponse
      • J-Stéphane

        Sur la vidéo on voit qu’à chaque pièce dépo­sée à la banque le pro­prié­taire verse un salaire à l’oi­seau, une graine, pas deux.

        Réponse
    • J-Stéphane

      Pour­quoi l’oi­seau ne prend-il pas son envol vers de meilleurs cieux ?

      Une entrave phy­sique ou mentale,
      l’ignorance,
      la satisfaction… ?

      Réponse
    • J-Stéphane

      L’ex­ploi­ta­tion
      de celui qui pro­duit plus qu’il ne consomme, 
      par celui qui consomme plus qu’il ne pro­duit
      ,
      ça peut-être une défi­ni­tion du capi­ta­lisme.

      Réponse
      • Ana Sailland

        +++ 🙂

        Réponse
  24. etienne

    Loïc BLONDIAUX signale (sur FB) cette nou­velle, qu’il juge inquié­tante pour l’i­dée de démo­cra­tie participative : 

    What would you cut ? Durham coun­cil asks resi­dents to find £100m savings

    http://​www​.the​guar​dian​.com/​s​o​c​i​e​t​y​/​2​0​1​4​/​o​c​t​/​1​9​/​w​h​a​t​-​w​o​u​l​d​-​y​o​u​-​c​u​t​-​d​u​r​h​a​m​-​c​o​u​n​c​i​l​-​a​s​k​s​-​r​e​s​i​d​e​n​t​s​-​f​i​n​d​-​s​a​v​i​ngs

    Mon com­men­taire :

    On se lais­ser enfer­mer (faute de puis­sance poli­tique d’i­ni­tia­tive) dans de faux pro­blèmes. Faire de notre mieux pour gérer la RARETÉ (et accep­ter de se ser­rer encore la cein­ture au pro­fit de la classe oisive), c’est accep­ter comme iné­luc­table un état de fait (la rare­té) qui est pour­tant fon­da­men­ta­le­ment contestable.

    En vraie démo­cra­tie (« démo­cra­tie par­ti­ci­pa­tive » est un triste pléo­nasme), nous repren­drions (très prio­ri­tai­re­ment) le contrôle public de la mon­naie et nous sor­ti­rions aus­si­tôt de la rare­té arti­fi­cielle et non néces­saire que nous imposent aujourd’­hui les maîtres-chan­teurs escla­va­gistes que sont les usu­riers pour fon­der leur pou­voir illé­gi­time sur toute la société.

    La rare­té, dans l’é­tat actuel des pro­grès éner­gé­tiques et tech­no­lo­giques, est une construc­tion poli­tique, un outil de domination.

    Nous autres, humains, serions tout à fait capables d’ins­ti­tuer et géné­ra­li­ser la PROSPÉRITÉ. Mais il fau­drait d’a­bord recon­qué­rir notre sou­ve­rai­ne­té, en la repre­nant aux « élus » pros­ti­tués, qui l’ont usurpée.

    Pour nous éman­ci­per, il faut apprendre à ins­ti­tuer nous-mêmes notre puis­sance poli­tique, en mul­ti­pliant et en géné­ra­li­sant des mini-ate­liers consti­tuants popu­laires, ultra conta­gieux et ciblés sur l’es­sen­tiel (réfé­ren­dum d’i­ni­tia­tive popu­laire, type de mon­naie et contrôle public, dési­gna­tion et contrôle des acteurs, etc.). 

    Réponse
    • etienne

      « La source de tous nos maux, c’est l’indépendance abso­lue où les repré­sen­tants se sont mis eux-mêmes à l’égard de la nation sans l’avoir consultée.

      Ils ont recon­nu la sou­ve­rai­ne­té de la nation, et ils l’ont anéantie.

      Ils n’étaient de leur aveu même que les man­da­taires du peuple, et ils se sont faits sou­ve­rains, c’est-à-dire des­potes, car le des­po­tisme n’est autre chose que l’usurpation du pou­voir souverain.

      Quels que soient les noms des fonc­tion­naires publics et les formes exté­rieures du gou­ver­ne­ment, dans tout État où le sou­ve­rain ne conserve aucun moyen de répri­mer l’abus que ses délé­gués font de sa puis­sance et d’arrêter leurs atten­tats contre la consti­tu­tion de l’État, la nation est esclave, puisqu’elle est aban­don­née abso­lu­ment à la mer­ci de ceux qui exercent l’autorité.

      Et comme il est dans la nature des choses que les hommes pré­fèrent leur inté­rêt per­son­nel à l’intérêt public lorsqu’ils peuvent le faire impu­né­ment, il s’ensuit que le peuple est oppri­mé toutes les fois que ses man­da­taires sont abso­lu­ment indé­pen­dants de lui.

      Si la nation n’a point encore recueilli les fruits de la révo­lu­tion, si des intri­gants ont rem­pla­cé d’autres intri­gants, si une tyran­nie légale semble avoir suc­cé­dé à l’ancien des­po­tisme, n’en cher­chez point ailleurs la cause que dans le pri­vi­lège que se sont arro­gés les man­da­taires du peuple de se jouer impu­né­ment des droits de ceux qu’ils ont cares­sés bas­se­ment pen­dant les élections. »

      Robes­pierre, 29 juillet 1792.

      https://​old​.chouard​.org/​E​u​r​o​p​e​/​E​n​_​V​r​a​c​.​pdf

      Pas une ride…

      Réponse
  25. Ana Sailland
    • 222

      Inté­res­sante cette inter­ven­tion de TODD qui dit beau­coup de choses sans jamais entrer en chouar­disme et autres conspi­ra­tion­nismes… on peut tou­jours ima­gi­ner des ponts et autres conver­gences, le moment venu et petit à petit.

      Réponse
  26. Ana Sailland

    Génial, je ne connais­sais pas ce bonhomme.

    Appli­quer le « too big to fail » non pas aux banques, non pas même aux états, mais au peuple lui-même, à tra­vers les individus.

    Il n’y a aucune rai­son objec­tive pour jus­ti­fier le fait que la mon­naie n’ap­par­tienne pas inté­gra­le­ment aux réels acteurs de la pro­duc­tion et de la consom­ma­tion : les gens, de chair, d’os, de souf­france et de joie.
    Les banques, cen­trales comme pri­vées, sont à cette heure un outil de mise en coupe réglée de l’éner­gie vitale de l’hu­ma­ni­té, un outil de pres­sion au ser­vice de divers chantages.
    Que de dis­cours sur le capi­ta­lisme depuis deux siècles, mais ici est le socle. Hors de toute idéo­lo­gie. Dans la simple logique.

    Il nous est dit ici que les banques cen­trales et leurs res­pon­sables ne sont pas loin de ces idées. Qu’il y a eu des expé­riences. C’est réjouis­sant mais pour le sys­té­ma­tique j’at­tends de voir …

    Je reste sur ma faim déjà expri­mée : ima­gi­ner la créa­tion moné­taire par le citoyen. Un travail … 🙂

    Par ailleurs,

    On retrouve le fait que les mon­naies natio­nales sont dans l’His­toire inven­tées pour finan­cer la guerre.
    Ce qui va dans le sens de l’hy­po­thèse des mon­naies yang, trop yang, donc nuisibles.

    ;;;;;;;;;;;;

    « Un sys­tème moné­taire est un outil de mesure de nos déséquilibres »
    La mon­naie devrait aus­si inté­grer les dés­équi­libres vis a vis de la biosphère.
    Autre réflexion nécessaire …

    Réponse
    • Ana Sailland

      Il est à noter que l’ar­ticle 123 du trai­té de Lis­bonne inter­dit aux banques cen­trales ( y com­pris la BCE) de prê­ter aux institutions, 

      mais ! ne leur inter­dit pas de don­ner aux particuliers !

      ( fer­mant toutes les issues, « ils » ‑les rédac­teurs- ont oublié cette solution … )

      Réponse

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