Rendez-vous les 22 et 23 août près de Périgueux, pour la première Université d’Été du Revenu de Base, avec atelier constituant dédié à l’allocation universelle inconditionnelle

16/08/2014 | 75 commentaires

Je vous pro­pose de par­ti­ci­per à un ate­lier consti­tuant dédié au reve­nu de base (ou aux variantes pos­sibles, éga­le­ment éman­ci­pa­trices), ven­dre­di et same­di pro­chains, 22 et 23 août 2014, à la pre­mière Uni­ver­si­té d’é­té du reve­nu de base, près de Périgueux, 

Page d'accueil du site de l'université d'été du revenu de base, Périgueux, août 2014http://​uni​ver​site​.reve​nu​de​base​.info/

Le drame des êtres vivants sur terre, ce qui fonde « la malé­dic­tion du tra­vail », c’est LE CHANTAGE INSTITUÉ par 1% des humains (les grands pro­prié­taires) contre tout ce qui vit sur terre, et les TRAVAUX FORCÉS, le bagne pour tous, que ce chan­tage rend pos­sibles et appa­rem­ment inéluctables.

Ce chan­tage a besoin de quelques POINTS D’APPUI fon­da­men­taux (dont le dépla­ce­ment per­met­trait sans doute de nous débar­ras­ser des maîtres-chan­teurs). Entre autres points d’appui,
le type de mon­naie uti­li­sé (aujourd’­hui pri­vée, rare, chère, à valeur stable),
la pos­si­bi­li­té d’une coer­ci­tion sur les indi­vi­dus (un État doté du mono­pole de la violence),
une anti­cons­ti­tu­tion qui per­met aux plus riches, grâce à un faux « suf­frage uni­ver­sel », d’a­che­ter les acteurs poli­tiques (manœu­vrant l’É­tat) et donc de pro­duire un DROIT inique, trop gen­ti­ment dénom­mé « capi­ta­lisme », qui met toute la socié­té à leur service,
la confis­ca­tion des terres (et des res­sources) ren­due pos­sible par le droit capitaliste,
• notre déses­pé­rante vul­né­ra­bi­li­té aux bobards et les sciences exactes de la trom­pe­rie,
• la divi­sion du tra­vail,
l’a­to­mi­sa­tion des travailleurs
• et leur dépen­dance à la mon­naie.

S’il fal­lait poin­ter un ou deux points d’ap­pui par­ti­cu­liè­re­ment déci­sifs des maîtres-chan­teurs (à part le droit recon­nu par tous d’é­crire et de révi­ser la consti­tu­tion, qui est, selon moi, le prin­ci­pal ver­rou & levier des 1% contre les 99%), je choi­si­rais sans doute la créa­tion moné­taire pri­va­ti­sée et la dépen­dance indi­vi­duelle à la mon­naie.

L’i­dée du « reve­nu de base » s’en prend donc à notre dépen­dance à la mon­naie, mais ne parle pas de créa­tion monétaire.
Le « divi­dende uni­ver­sel » (de Sté­phane Laborde), lui, s’en prend aux deux à la fois, en finan­çant la mon­naie fon­dante du divi­dende par créa­tion moné­taire.
Mais son mon­tant (ses cal­culs pré­co­nisent 600€ par mois, si je me sou­viens bien) est à mon avis insuf­fi­sant, car il risque de lais­ser intactes les condi­tions du chan­tage des employeurs (en leur offrant même un effet d’au­baine, avec une pos­si­bi­li­té ines­pé­rée de bais­ser les salaires), je le crains : ce sera inté­res­sant d’en par­ler avec Sté­phane (il prend la parole ven­dre­di à 16h30).
J’es­père qu’il y aura dans cet évé­ne­ment des acti­vistes du réseau-sala­riat pour défendre les puis­sants argu­ments de Ber­nard Friot en faveur du salaire à vie finan­cé par coti­sa­tion sociale. Poli­ti­que­ment, c’est l’en­semble de pro­po­si­tions le plus cohé­rent, je trouve.

Déci­der entre nous d’ins­ti­tuer un ver­se­ment d’argent incon­di­tion­nel et à vie, une somme suf­fi­sante pour vivre digne­ment sans tra­vailler, ce serait à la fois nous libé­rer des maîtres-chan­teurs, et per­mettre à chaque humain de mener libre­ment l’ac­ti­vi­té qu’il juge la plus intelligente. 

De mon côté, j’ai repé­ré cer­taines des pro­po­si­tions qui vont dans le sens de cette éman­ci­pa­tion par dis­tri­bu­tion incon­di­tion­nelle de mon­naie, comme :
– le reve­nu de base ;
– le salaire à vie, finan­cé par nos coti­sa­tions sociales, avec qua­li­fi­ca­tion de la per­sonne et pas du poste, de Ber­nard Friot (c’est la pro­po­si­tion que je pré­fère, per­son­nel­le­ment ; mais toutes m’intéressent) ;
– le divi­dende uni­ver­sel finan­cé par créa­tion moné­taire de Sté­phane Laborde ;
– le cré­dit social défen­du par Louis Even…
J’es­père décou­vrir de nou­velles piste lors de ces jour­nées à Coulounieix-Chamiers. 


L’ob­jec­tion sur laquelle je vou­drais atti­rer l’at­ten­tion, c’est le fait que la dépen­dance à la mon­naie et aux employeurs (qui sont, pour nous, les seuls pour­voyeurs de mon­naie) est un rouage CENTRAL de la socié­té de tra­vaux for­cés (appe­lée frau­du­leu­se­ment « libé­ra­lisme ») mise en place à la fin du 18ème siècle par les grands mar­chands et par les banques ; et que les arti­sans de ce bagne (les par­le­men­taires, les ministres, et la plu­part des pro­fes­sion­nels de la poli­tique, qui ont bâti cette pri­son et qui l’en­tre­tiennent aujourd’­hui) ne lais­se­ront PAS détruire la clef de voûte de leur chan­tage per­ma­nent sans résister. 

En tout cas, ce ne sont PAS ces hommes-là qui écri­ront les règles de notre éman­ci­pa­tion, puis­qu’ils tirent pré­ci­sé­ment leur pou­voir et leurs pri­vi­lèges de notre infan­ti­li­sa­tion et de notre asservissement. 

Autre­ment dit, il ne sert à rien de deman­der cette ins­ti­tu­tion aux par­le­men­taires, la solu­tion ne vien­dra pas des « élus » (car ils ne servent, pour l’es­sen­tiel, que les riches qui les font élire). 

Autre­ment dit, si nous vou­lons ins­ti­tuer l’ou­til moné­taire de notre éman­ci­pa­tion des maîtres-chan­teurs, il fau­dra l’é­crire nous-mêmes, et au plus haut niveau du droit pour le mettre à l’a­bri des péri­pé­ties poli­ti­ciennes quotidiennes.

D’où l’i­dée, ven­dre­di soir (18h), en plé­nière, d’ex­pli­quer rapi­de­ment cette idée, pour ali­men­ter & sti­mu­ler les tra­vaux pra­tiques du len­de­main, same­di matin (9h30), avec un ate­lier consti­tuant spé­cia­le­ment dédié à l’ins­ti­tu­tion du reve­nu de base (ou du salaire à vie, ou du divi­dende uni­ver­sel, etc.) : si nous écri­vions nous-mêmes la consti­tu­tion, avec quels mots le ferions-nous ? Et avec quelles moda­li­tés de mise à jour ? Indexa­tion auto­ma­tique ? Sur quel indice ? Contrô­lé par qui et com­ment ? Reve­nu mini­mum cou­plé ou pas avec un reve­nu maxi­mum ? Etc. 

Cette fin de soi­rée, cette nuit et ce petit matin, pla­cés entre l’ex­po­sé du ven­dre­di soir et l’a­te­lier du same­di matin, per­mettent habi­tuel­le­ment aux gens (on l’a déjà fait) de regrou­per des idées pro­met­teuses et de venir avec plein de sug­ges­tions, à échan­ger / véri­fier en petits groupes.

Ce sera la pre­mière fois qu’on dédie un ate­lier consti­tuant au reve­nu-de-base/­sa­laire-à-vie/­di­vi­dende-uni­ver­sel… J’ai hâte de voir ce que ça va donner.

Au plai­sir de vous y retrouver.

Étienne.


NB : Agnès Maillard, alias Le Mono­lecte, a écrit un bon papier sur le sujet :
De l’absolue néces­si­té d’un reve­nu universel 
http://​blog​.mono​lecte​.fr/​p​o​s​t​/​2​0​1​4​/​0​8​/​1​2​/​d​e​-​l​a​b​s​o​l​u​e​-​n​e​c​e​s​s​i​t​e​-​d​u​n​-​r​e​v​e​n​u​-​u​n​i​v​e​r​sel

Je suis très content de retrou­ver Agnès lors de cette ren­contre. Si vous ne connais­sez pas Agnès, allez lire Le Mono­lecte, le blog des agi­ta­teurs du vide, c’est passionnant 🙂

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75 Commentaires

  1. Gotfried

    Ah ! Que j’ai­me­rais qu’une ini­tia­tive de ce genre soit mon­tée dans ma région !

    Évi­dem­ment, la ques­tion de la mon­naie et de l’argent est tout à fait cen­trale dans le dis­po­si­tif de domi­na­tion. Si l’on peut très faci­le­ment consta­ter empi­ri­que­ment que le sys­tème actuel nous nuit, et même détailler com­ment et pour­quoi, les solu­tions viennent beau­coup moins faci­le­ment. Le salaire à vie de Friot me semble par­tiel­le­ment satis­fai­sant, mais le reve­nu de base, à mon sens, est une authen­tique fausse bonne idée. 

    En effet, il repose sur une hypo­thèse inva­lide : vivre digne­ment, sur le plan maté­riel, est exclu­si­ve­ment une ques­tion de solde ban­caire. Alors que l’argent n’est qu’un moyen d’ac­cé­der à la digni­té au plan maté­riel, mais il est par contre néces­saire et indis­pen­sable que les biens aient été pro­duits, les per­son­nels for­més et prêts à tra­vailler, etc… Parce qu’in fine, si en se poin­tant au Car­rouf pour faire ses courses, et qu’on trouve les rayons vides parce que tout le per­son­nel, qui se four­ni ailleurs, a déci­dé de ne plus aller tra­vailler puisque le reve­nu de base per­met ‑tem­po­rai­re­ment- de se pas­ser de salaire, nos condi­tions de vie sont immé­dia­te­ment mena­cées de s’ef­fon­drer à très court terme. 

    Certes l’argent a un rôle anti­so­cial lors­qu’il est prin­ci­pa­le­ment l’ou­til des domi­nants, mais si à la base il existe, c’est parce qu’il a un rôle et une fonc­tion sociale qu’il est capi­tal de com­prendre : moti­ver et rendre pos­sible la spé­cia­li­sa­tion, condi­tion néces­saire du pro­grès maté­riel. Dans une socié­té repo­sant sur une spé­cia­li­sa­tion extrê­me­ment pous­sée comme la nôtre, avec la genèse capi­ta­liste qu’elle a eu, le salaire est la condi­tion de l’ac­com­plis­se­ment de la grande majo­ri­té des tâches. I

    l faut bien com­prendre que spécialisation=interdépendance des indi­vi­dus. Le main­tien du niveau de vie de cha­cun néces­site qu’une part crois­sante du temps d’ac­ti­vi­té de cha­cun soit aus­si dédié à la com­mu­nau­té. On ne peut pas comp­ter sur les autres pour culti­ver des patates, enle­ver les pou­belles, faire fonc­tion­ner les hôpi­taux, et se pas­sant soi même de rendre ser­vice à la com­mu­nau­té, et en comp­tant uni­que­ment sur sa carte ban­caire pour obte­nir ce dont on a besoin. Ça,c’est pré­ci­sé­ment le rêve accom­pli des 1%! Et c’est ce à quoi le reve­nu de base incite, en ren­dant l’oi­si­ve­té totale et le para­si­tisme pos­sible financièrement. 

    L’al­lo­ca­tion chô­mage, c’est déjà un peu ça dans un sens, mais ça n’ouvre l’ac­cès qu’à un pou­voir d’a­chat très faible, et socia­le­ment c’est per­çu comme un échec, autant de rai­sons qui rendent le sta­tut de chô­meur peu dési­rable. C’est par ailleurs le détour­ne­ment d’un sys­tème au départ fon­dé sur l’en­traide, pas comme la roue de secours de la mes­qui­ne­rie patro­nale et le fusible social au désemploi.

    Le reve­nu de base repose sur une approche très indi­vi­dua­liste et court ter­miste, au fond très capi­ta­liste. On tra­vaille avant tout pour les autres, et le salaire est en quelque sorte ce qui reste de la recon­nais­sance pour ser­vice ren­du (après toutes les spo­lia­tions et mani­pu­la­tions des domi­nants) ‚en temps que pos­si­bi­li­té d’ac­cès aux pro­duits du tra­vail com­mun. C’est du don­nant – don­nant. Le reve­nu de base brise et détruit ce fra­gile équi­libre, en per­met­tant l’ac­cès sans exi­ger de par­ti­ci­pa­tion. Ce qui est mena­cé par rico­chet, c’est abso­lu­ment toute l’é­co­no­mie, ou presque.

    Réponse
    • bouvant

      bon­jour,

      je peut héber­ger 2 per­sonnes , sérieuses lol..!, si ça peut dépan­ner..! c’est volontiers..!
      contac­tez moi sur mon mail…
      bonne journée..!

      Réponse
  2. frigouret

    Je ne com­prend pas que l’on pré­tende que l’Eu­ro soit un sys­tème mone­taire pri­vé. C’est plu­tôt du sys­tème de réserve frac­tion­naire que j’i­ma­gine on veut dénon­cer. Le SEL, ou le WIR suisse sont des sys­tèmes pri­vés par contre. Est ce vrai­ment cela que l’on veut dénoncer ?

    Réponse
    • Sandy

      Ce n’est pas tout le sys­tème moné­taire qui est pri­vé, mais l’es­sen­tiel de la créa­tion moné­taire étant don­né qu’elle se fait prin­ci­pa­le­ment par le sys­tème de banques privées.

      Réponse
      • Ana Sailland

        La BCE n’est certes pas une banque pri­vée, mais
        - son inten­tion défi­nie ins­ti­tu­tion­nel­le­ment est d’é­vi­ter l’é­ro­sion des for­tunes privées
        - sa direc­tion est indé­pen­dante des états et des élus, et bien sûr des citoyens.

        Elle crée 10% de la mon­naie, qu’elle attri­bue au sec­teur pri­vé de la finance.

        🙂 Mais ce n’est pas une banque privée 🙂

        90% de la mon­naie est créée par les banques privées

        Mais la mon­naie n’est pas pri­vée, selon Sandy

        Réponse
        • Sandy

          Dans ce cas parce qu’un hôpi­tal a pour but de soi­gner des per­sonnes pri­vées, un hôpi­tal est privé ?
          Parce qu’une école à pour but d’en­sei­gner à des per­sonnes pri­vées, c’est une école privée ?
          Encore des rac­cour­cis mal­heu­reux. Ana, est-ce que vous êtes obli­gée de tout sim­pli­fier à l’ex­trême, le monde est trop com­pli­qué pour vous ?

          Vous confon­dez le fait que l’é­tat ( incluant les banques cen­trales ) est détour­né pour défendre les inté­rêts d’une oli­gar­chie avec le carac­tère pri­vé ou public d’une activité.
          L’argent que la banque cen­trale euro­péenne émet est bien de l’argent public. Elle est bien finan­cée elle-même par les états. Les gou­ver­neurs des banques cen­trales sont bien dési­gnés par les chefs d’é­tats / parlements.

          Réponse
          • etienne

            San­dy,
            Si l’hô­pi­tal et l’é­cole ne ser­vaient QUE les plus riches (comme le font les banques cen­trales), alors oui, on pour­rait dire qu’ils sont « pri­vés », appro­priés, confisqués.
            Les banques cen­trale sont (pour l’ins­tant) un outil d’oppression.
            Je trouve incroyable qu’on en doute, et sur­tout toi… Celui qui ne le voit pas aujourd’­hui ne le ver­ra jamais, il n’a pas envie de le voir.
            Il me semble, en tout cas.

          • J-Stéphane

            J’at­tends par pri­vé, tout ce qui prive le pauvre ; par publique ce qui est le patri­moine des pauvres.

          • EFFAB

            On ne peut pas faire plus TROLL !… je fais allu­sion à SANDY là, pas à ETIENNE ^^

            Il/elle ?… hor­mis vous, ETIENNE, qui m’a­vez ren­sei­gné là-des­sus, le/la prin­ci­pale concer­née ne semble pas plus que ça préoccupé(e)… je ne sais pas moi, avec tout ce que j’ai pu lui dire, je trouve ici (de sa part) un manque évident de ver­gogne… certes, « calom­nie » et déni­grer coûte que coûte ces évi­dences chouar­diennes est sa façon d’y reve­nir sans cesse et d’a­voir le der­nier mot.

          • Sandy

            Etienne, le gou­ver­ne­ment actuel ne sert QUE les plus riches, ce n’est pas pour cette rai­son que le gou­ver­ne­ment est privé.

            Le mes­sage est bien là, la banque cen­trale fait la volon­té des riches, c’est un ins­tru­ment d’op­pres­sion, tout comme le gouvernement.
            Nous sommes d’accord.

            Cela ne rend pas le sys­tème moné­taire pri­vé pour autant. Pour­quoi en rajouter ?

          • etienne

            Si si, le gou­ver­ne­ment est pri­vé. Si on appelle les choses par leur nom, et pas avec des mots mis à l’envers.
            Et c’est pré­ci­sé­ment ça, la pri­va­ti­sa­tion des gou­ver­ne­ment grâce au pré­ten­du « suf­frage uni­ver­sel », qui per­met (et ver­rouille) la régres­sion anti­so­ciale qu’on appelle « capitalisme ».

          • Ana Sailland

            Ce que j’é­cris, ce sont des faits.

            L’argent créé par la BCE n’est pas finan­cé mais créé ex nihilo.

            A ce pro­pos, génial est le fait de l’a­ban­don de tout éta­lon, or ou autre, et nous savons après quelques décen­nies que la mon­naie n’est que le sym­bole d’é­change que l’on se donne, que l’es­pèce humaine peut domi­ner, créer selon ses besoins, en quan­ti­té adéquate.
            Le drame est que ce pou­voir immense d’im­pul­ser l’é­co­no­mie ou au contraire de la frei­ner, au point d’en­gen­drer la pénu­rie, ce pou­voir appar­tient à la ploutocratie.

            La réserve fédé­rale est une banque privée.
            La BCE est dégui­sée en banque publique, mais ce n’est qu’un mensonge.

            ;;;;;;;;;;;;

            Les lob­bies peuvent entrer dans les cou­loirs de Bruxelles ou des par­le­ments, frap­per à n’im­porte quelle porte, et y être entendus.
            Moi pas.
            Ni ma voisine.

            La pres­sion de la finance est partout.
            La pres­sion citoyenne nulle part.

          • Sandy

            Etienne, ce que vous faites avec ANA ce n’est pas appe­ler les choses par leur nom, mais TOUT CONFONDRE ET SIMPLIFIER A L’EXTREME. En fai­sant cela vous appau­vris­sez les idées au risque de les détourner.

            Le concept de pri­va­ti­sa­tion de l’é­tat n’a pas pour but de faire croire que l’é­tat est pri­vé, c’est à dire la pro­prié­té de telles ou telles per­sonnes ! Il ne faut pas le com­prendre de manière littérale.

            Il a pour but d’in­ter­pe­ler les gens par un figure de style, l’an­ti­thèse, en oppo­sant le mot « pri­va­ti­sa­tion » et l’é­tat qui incarne son contraire la puis­sance publique, sur le détour­ne­ment de la puis­sance publique par une mino­ri­té, pour ser­vir leurs propres intérêts.
            De plus le choix du mot « pri­va­ti­sa­tion » intro­duit l’i­dée que l’o­pé­ra­tion est en cours, et non pas ache­vée comme le sug­gère votre raccourci.

            Cela signi­fie qu’il n’est peut être pas trop tard pour reprendre le contrôle et res­tau­rer la puis­sance publique au ser­vice de l’in­té­rêt général.

          • etienne

            San­dy,
            Tu me prends les mots de la bouche, et je n’ai donc (presque) plus rien à dire :
            « Le concept de pri­va­ti­sa­tion de l’état n’a pas pour but de faire croire que l’état est pri­vé, c’est à dire la pro­prié­té de telles ou telles per­sonnes ! Il ne faut pas le com­prendre de manière lit­té­rale.
            Il a pour but d’interpeler les gens par un figure de style, l’antithèse, en oppo­sant le mot « pri­va­ti­sa­tion » et l’état qui incarne son contraire la puis­sance publique, sur le détour­ne­ment de la puis­sance publique par une mino­ri­té, pour ser­vir leurs propres inté­rêts. »

            San­dy, tu parles d’or (je l’ai bien vu depuis longtemps 🙂

            Alors, si je com­prends bien, tes rac­cour­cis à toi sont bons et les miens sont mauvais ?
            (alors que ce sont les mêmes !?)

            Je ne vois pas pourquoi. 

            Il est fort pos­sible que nous soyons deux bons bourrins 😐

          • Ana Sailland

            Tout tourne autour de la défi­ni­tion de privé.

            Est ce ce qui a le sta­tut de com­pa­gnie par actions, ou de socié­té anonyme ?

            Ou bien

            Est ce ce dont le public ne dis­pose pas, ce sur quoi le public n’a aucun pouvoir ?

            Ou bien

            Est ce ce qui de fait ne pro­fite qu’à une mino­ri­té, ou sur­tout à une minorité ?

            C’est vrai que le gou­ver­ne­ment, comme la BCE, n’ont pas le sta­tut d’or­ga­nismes pri­vés, selon les cri­tères défi­nis par peu.
            Mais dans les faits, tout se passe comme si.
            Ou presque tout.

            ( le presque, c’est quand on estime que pro­vi­soi­re­ment si on veut res­pec­ter la gre­nouille pré­cuite, c’est trop tôt 😉 mais patience … )

          • Sandy

            Le fait de recon­naître qu’il ne sont pas pri­vés ne retire rien à la cri­tique que l’on peut faire des poli­tiques qui sont menées au niveau de la banque cen­trale et de l’é­tat et des inté­rêts qu’ils servent au final.

            Le fait de pré­tendre qu’ils sont pri­vés, tue toute cri­tique en elle-même, ferme la porte à toute pos­si­bi­li­té de dis­cer­ne­ment. C’est de la pen­sée de bour­rin, bonne pour les comp­toirs de bar. Pas pour des per­sonnes qui réfléchissent.

          • EFFAB

            A pro­pos d’é­ta­lon et d’or, cette infor­ma­tion est-elle valable ?…

            … et si oui, que sont deve­nus ces lin­gots ou cet or fon­du ? Merci.

          • EFFAB

            Vous en connais­sez beau­coup, SANDY, vous, des comp­toirs de bar où on parle du Tirage au Sort, de 1913, de 1973, de la créa­tion moné­taire telle qu’on ne l’en­seigne jamais au citoyen ?…^^

  3. gwen

    @ Got­fried
    Je suis pas tout a fait d’ac­cord avec cette idée de « para­si­tisme finan­cier » que vous décri­vez dans le cas ou ce sys­tème serait mis en place…
    En effet les dif­fé­rences de salaires des gros PDG plein de brou­soufs s’est accru de manière expo­nen­tielle ces der­nières décen­nies, d’un écart d’en­vi­ron 30 salaire a plus de 300 salaires aujourd’­hui entre l’ou­vrier et le PDG. N’est-ce pas un exemple frap­pant de parasitisme ?
    (comme dit Friot c’est pas Mital qui fait vivre ses ouvriers c’est les ouvriers qui engraissent Mital)

    Et pour don­ner un exemple de plus quand a l’ab­sur­di­té de votre argu­ment concer­nant la sois-disant inci­ta­tion a l’oi­si­ve­té totale, un chi­rur­gien qui per­ce­vrai ce salaire incon­di­tion­nel n’i­rait-il plus jamais sau­ver de vies ? J’i­ma­gine que si ce chi­rur­gien n’est pas un égoïste qui aurait seule­ment fait ses études pour avoir un gros salaire, il aime faire ce qu’il fait et que donc il conti­nue­ra a aller tra­vailler. il ne faut pas perdre de vue qu’une frac­tion de per­sonne (pas toutes mais une par­tie) prennent plai­sir au tra­vail, même a ramas­ser les pou­belles (j’en connais per­son­nel­le­ment un que ça écla­tait de ramas­ser les pou­belles, bien sûr en tra­vail tem­po­raire). Bien sûr que pas mal de monde n’aime pas son tra­vail mais c’est pas le cas de tout le monde.

    Un autre exemple est celui des femmes/mères au foyer : elles ne méritent aucune rétri­bu­tion quand a leur tra­vail ? (car oui n’en dou­tons pas : éle­ver des bambins/faire la vaisselle/ménage/bouffe pour quand le mari rentre c’est du bou­lot) (c’est une image bien sûr que je ne suis mas miso­gyne, il y a des hommes au foyer aussi)

    Ce qu’il y a d’in­di­vi­dua­liste c’est plu­tôt le capi­ta­lisme d’au­jourd’­hui avec ses PDG pleins aux as.

    De toute façon cette idée de Friot ne pour­rait être accom­plie a mon sens que dans une vraie démo­cra­tie, celle de Chouard, et non pas dans notre fausse démo­cra­tie (en fait une oligarchie/ploutocratie/aristocratie [oli­gar­chie= le plus petit nombre gou­verne le plus grand nombre ; plou­to­cra­tie = les plus riches gou­vernent ; aris­to­cra­tie = les meilleurs « men­teurs » gou­vernent via l’élection (qui est ce pro­ces­sus aristocratique)]

    Si vous connais­sez bien ces deux per­son­nages, Ber­nard Friot, Étienne Chouard, et leurs idées for­te­ment com­plé­men­taires (évi­de­ment c’est pas demain la veille qu’on aura ces deux sys­tèmes appli­qués) il faut bien gar­der en tête que nous n’au­rions plus de gou­ver­ne­ment comme celui que l’on connaît aujourd’­hui, et donc plus d’homme poli­tique cor­rom­pu qui empê­che­rai les pauvres d’être moins pauvres.

    « Le reve­nu de base brise et détruit ce fra­gile équi­libre, en per­met­tant l’accès sans exi­ger de par­ti­ci­pa­tion. Ce qui est mena­cé par rico­chet, c’est abso­lu­ment toute l’économie, ou presque. » Ou com­ment faire de l’a­lar­misme sans trop avoir d’exemple concret.
    Bon… admet­tons. Mais là je ris, par exemple au début du siècle le tra­vail était fait a la main, y com­pris dans les usines de construc­tion automobile,
    Aujourd’­hui une grande par­tie des tra­vaux de ces usines sont effec­tués par les machines… les ouvriers que ces machines rem­placent ont cer­tai­ne­ment pour une bonne par­tie d’entre eux été licen­ciés sans autre forme de procès.
    Alors oui il y a un pro­grès ici : la méca­ni­sa­tion… Revers de la médaille : des chô­meurs en plus. Peut-on encore par­ler de pro­grès quand ça n’en­ri­chit que les mêmes ?

    « Le reve­nu de base repose sur une approche très indi­vi­dua­liste et court ter­miste, au fond très capi­ta­liste. » C’est tout le contraire puisque créé par coti­sa­tion sur les capitaux !!!

    Réponse
    • Sandy

      @ Gwen, dans l’en­tre­prise où je tra­vaille ( infor­ma­tique spé­cia­li­sée pour l’a­près-vente auto­mo­bile ), le patron de l’en­tre­prise a été en croi­sière toute l’an­née, pen­dant que nous on tra­vaillait comme des dingues.

      Cet homme s’en­ri­chit sans tra­vailler et grâce à notre tra­vail à nous. S’il a certes par­ti­ci­pé d’une manière cen­trale au déve­lop­pe­ment de l’en­tre­prise depuis sa créa­tion ( en tout cas c’est ce qu’on nous a dit ), à l’é­vi­dence l’en­tre­prise n’est plus pour lui qu’une rente désor­mais. Nous rap­pe­lant ain­si que gagner de l’argent sans tra­vailler reste le but des capi­ta­listes. ( et qui s’en priverait ? ).

      Et ceci n’est pos­sible que parce que la déci­sion du par­tage des richesses gagnées par l’en­tre­prise ( gagnées par les tra­vailleurs en fait ) est réser­vée à ceux qui en détiennent le capi­tal. Ils se prennent ain­si les plus grosses parts ( seul moyen de s’enrichir ).
      Si cette déci­sion était prise col­lec­ti­ve­ment, per­sonne ne pour­rait s’en­ri­chir grâce au tra­vail des autres. Les richesses seraient par­ta­gées équitablement.

      Ce sys­tème est évi­dem­ment encore plus per­vers lors­qu’il ne s’a­git même pas du patron mais d’un action­naire qui si cela se trouve n’a jamais mis les pieds dans l’en­tre­prise elle-même, et qui en réa­li­té ne fait que jouer au casi­no boursier.

      Réponse
      • GWEN

        … Il faut lire atten­ti­ve­ment ce qui est écrit ! Excuses moi mais c’est genre t’en­fonces des portes ouvertes, c’est ce que je décrit d’un coté le monde réel, de l’autre le monde auquel nous aspi­rons… Mais qu’est-ce que vous ne com­pre­nez pas dans coti­sa­tions sur les capitaux?!
        J’ai bien com­pris le sys­tème du capi­ta­lisme mais mer­ci de me rap­pe­ler la défi­ni­tion c’est gen­til ^^ (j’a­chète une grosse boîte et je fais tra­vailler les autres pour mwatouseul,propriété lucra­tive =/= pro­prié­té d’usage)

        J’au­rai bien col­lé le lien de la vidéo de 17 minutes mais je ne la retrouve pas, du coup je vous met celle-ci a la place mais elle devrait suf­fire : https://​you​tu​.be/​R​q​H​x​M​f​Q​P​Ky4

        San­dy je vous trouve bien naïve a affir­mer que les riches ne financent pas les cam­pagnes des poli­tiques, affir­mer que « Les riches n’ont pas la pos­si­bi­li­té de finan­cer les cam­pagnes des élus, c’est un fait, alors il ne sert à rien de pro­pa­ger ce genre d’idées. »
        Tout ça pour dire son contraire deux lignes après…

        San­dy, on ne fait pas la des­crip­tion d’une chose par la convic­tion qu’on en a d’elle. Il faut ana­ly­ser et lire entre les lignes…

        « Enfin tu es d’une cré­du­li­té affli­geante, c’est pour cela que tu crois en dieu, au diable, au chem­trails, au nou­vel ordre mon­dial, et sur­ement à bien d’autres théo­ries du com­plot encore. » (je veux pas moi aus­si enfon­cer les portes ouvertes mais bon, la moi­tié de ces 4 choses que tu as lis­té existent : chem­trails = depuis 2002 seule­ment les « nuages » créés par les avions res­tent dans le ciel, et sont même car­ré­ment entrés dans le dico des nuages, et pour le nwo les 34 des hommes poli­tiques du monde en parlent dans leurs dis­cours… Nan mais t’as rai­son en fait c’est mieux les œillères)

        « Ca fera 50 euros pour la consultation. »
        Et ça y est on médi­ca­lise l’op­po­sant pour le décrédibiliser.

        San­dy il faut bien com­prendre ce que raconte Chouard, et pas seule­ment la moi­tié par exemple quand on parle de tirage au sort il faut gar­der a l’es­prit que des assem­blées tirées au sort d’apres le sys­tème décrit par Chouard, il n’y en aurait pas qu’une ou deux, par exemple, dans un pays comme la France, mais pour­quoi pas une dizaine voire plus… Ce qui fait que si vous avez des ques­tions / remarques a faire a vos « repré­sen­tants », vu qu’ils seront acces­sibles au public (pour ne pas aller seule­ment avoir a aller à Paris faire des manifs, encer­clés par des crs… non non j’exa­gère pas) vous pour­riez leur par­ler ! (c’est ouf hein !)

        Je pour­rais conti­nuer encore un moment mais plus je lis le reste plus ça me paraît ridi­cule et même contra­dic­toire, je m’ar­rête là.

        Mais de rien Effab ! En pas­sant ça fait du bien de pas se sen­tir « seul contre tous ». 

        Bises à tous. J’es­père pas vous avoir trop choqué.

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        • EFFAB

          Mer­ci, GWEN, oui, effec­ti­ve­ment, ça fait du bien, on se sent moins seul, qui plus est, on passe aus­si pour beau­coup moins cré­dule qu’on ne l’est déjà !

          Réponse
      • GWEN

        Cita­tion : « Etienne, depuis 1789, notre socié­té n’a jamais autant pro­gres­sé socia­le­ment et en matière de droits et de liber­tés publiques dans son histoire. »
        Pour les pos­sé­dants oui.
        Il faut regar­der la révo­lu­tion fran­çaise décrite par Hen­ri Guille­min, pas par Fer­nand Nathan.

        Réponse
        • EFFAB
        • Ana Sailland

          Pas en tout mais sou­vent, les amé­lio­ra­tions viennent du pétrole et des pro­grès de la technologie.
          Tout attri­buer aux choix poli­tiques serait un brin simplificateur.

          Réponse
          • Oli

            Je me per­mets de pour­suivre : et ces amé­lio­ra­tions sont le résul­tat des efforts du tra­vail quo­ti­dien de tous… 

            Une déci­sion en tant que telle ne crée pas de « richesse » ni de « déve­lop­pe­ment », ni un inves­tis­se­ment, il faut bien que des per­sonnes (en quan­ti­té) tra­vaillent à concré­ti­ser les pro­jets der­rière, dans les entre­prises, les champs, les usines, les ser­vices de soins, les ser­vices admi­nis­tra­tifs, la recherche… etc etc

            Tout cela pour dire que les « pro­grès » reviennent à tous.

    • J-Stéphane

      Bon­jour,

      Puisque l’argent est deve­nu l’in­ter­face obli­gé pour dis­po­ser des res­sources géné­reu­se­ment offerts par Dame Nature. Puisque que l’argent per­met aux « hon­nêtes » acca­pa­reurs, via la « décente » toute puis­sante pro­prié­té pri­vée, de fal­si­fier des pénu­ries. Puisque le cueilleur est deve­nu voleur s’il n’est pas payeur. Alors oui, il faut mettre à dis­po­si­tion de chaque citoyen les sommes d’argent néces­saires pour qu’il n’est plus à choi­sir entre être cri­mi­nel ou vic­time. L’argent doit per­mettre une dis­tri­bu­tion équi­table des res­sources, la pro­prié­té pri­vée l’en a détourné.

      Réponse
  4. Sandy

    « il ne sert à rien de deman­der cette ins­ti­tu­tion aux par­le­men­taires, la solu­tion ne vien­dra pas des « élus » (car ils ne servent, pour l’essentiel, que les riches qui les font élire) »

    Il faut vrai­ment arrê­ter Etienne avec ce rac­cour­ci com­plè­te­ment faux. Les riches ont certes des repré­sen­tants à eux comme Sar­ko­zy lors de la der­nière élec­tion pré­si­den­tielle, ou Hol­lande en déser­poir de cause. Mais pas « les élus pour l’essentiel » …
    Les riches n’ont aucun moyen de finan­cer les cam­pagnes des élus ( elles sont inté­gra­le­ment finan­cées par l’argent public et par les par­ti poli­tiques ). Ils n’ont aucun moyen de finan­cer les par­tis politiques.

    Réponse
    • Ana Sailland

      Les plou­to­crates ont des pions dans tous les par­tis. Ils sont ain­si cer­tains de tou­jours gagner les élections.

      Réponse
      • Sandy

        « Tous pourris ! »

        Accu­sa­tions gra­tuites vous ne connais­sez pas tous les par­tis ni les gens qui les com­posent. Et des contre exemples évi­dents, comme par exemple Lutte ouvrière, infirment vos généralisations.

        La réa­li­té, c’est qu’ils se contentent d’a­voir des pions dans les 2 grands par­tis majo­ri­taires, c’est tout.

        Réponse
        • Ana Sailland

          Il faut lire avant de répondre.

          Dire qu’il y a de l’en­trisme plou­to­crate ne signi­fie pas tous pourris.

          Réponse
          • Sandy

            Dans tous les partis ?

    • Ana Sailland

      « Les riches n’ont aucun moyen de finan­cer les cam­pagnes des élus »

      les pôôôôvres 😉

      Réponse
      • Sandy

        Mais je ne com­prends pas, vous croyez gagner quoi à men­tir aus­si effron­té­ment, à géné­ra­li­ser aus­si bête­ment. Vous cher­chez à convaincre les idiots qui ne réflé­chissent pas ou vous cher­chez à convaincre les gens par la raison ?
        Si c’est le 2ème cas, alors vous vous devez d’être hon­nête intel­lec­tuel­le­ment, de vous en tenir à ce qui est fon­dé, que vous pou­vez prou­ver, et expli­quer, à ce qui s’ap­puie sur des faits réels que vous pou­vez montrer.
        Le sys­tème actuel est suf­fi­sam­ment pour­rit pour ne pas avoir besoin qu’on en rajoute et que l’on mente pour pou­voir le dénoncer.
        Les riches n’ont pas la pos­si­bi­li­té de finan­cer les cam­pagnes des élus, c’est un fait, alors il ne sert à rien de pro­pa­ger ce genre d’idées.
        Les riches forment une classe sociale, ils ont les moyens effec­ti­ve­ment de finan­cer la car­rière d’hommes poli­tiques depuis leur plus jeune âge, comme c’est le cas de Sar­ko­zy qui a été spon­so­ri­sé depuis son accès à la mai­rie de Neuilly. Ca c’est vrai. Les riches ont des poli­ti­ciens qui les servent, soit parce qu’ils font par­tie de leur classe sociale, soit parce qu’ils les aident dans leur car­rière ( ouver­tures de portes / finan­ciè­re­ment / médias ).
        Mais il est com­plè­te­ment faux de dire cela de tous les élus dans tous les par­tis poli­tiques. Et c’est tout aus­si faux de pré­tendre qu’il y en a ne serait-ce qu’au moins 1 dans tous les partis.

        Les riches ne sont pas non plus un groupe homo­gène. Il est évident qu’il y a au moins deux camps, l’un der­rière l’UMP, l’autre der­rière le PS. Qui savent s’en­tendre lorsque néces­saire, mais qui servent prin­ci­pa­le­ment leurs propres inté­rêts d’abord.

        Et ce n’est pas qu’une ques­tion d’in­té­rêts, c’est aus­si une ques­tion d’idéologie …

        Réponse
        • Ana Sailland

          Je n’au­rais jamais cru que « les pôôôvres » allait débou­cher sur le fait que je mentirais.

          Ciel ! me voi­ci démasquée 😉

          Réponse
          • Sandy

            Ok, écar­tez donc d’une main tout ce que j’ai dis, comme cela vous pour­rez nous res­sor­tir que les riches financent les élus dans un pro­chain mes­sage comme si de rien n’était.

          • Ana Sailland

            C’est fait 🙂

        • etienne

          San­dy, à ton avis,
          pour­quoi Das­sault achète Le Figaro ?
          pour­quoi Roth­schild achète Libération ?
          pour­quoi Lagar­dère achète presque tous les maga­zines et les mai­sons d’édition ?
          pour­quoi Bouygues achète TF1 ?
          pour­quoi le Cré­dit agri­cole achète Skyrock ?
          pour­quoi Bol­lo­ré achète M6 ?
          pour­quoi le Cré­dit mutuel achète le quart de la PQR (presse quo­ti­dienne régionale) ?
          etc.
          Tu veux que je continue ?
          Je te conseille de lire « Tous pou­voirs confon­dus » ? de Geof­frey Geuens, la liste des grands médias appro­priés par les plus riches est im-pre-ssio-nnante, des cen­taines de pages…

          Ce n’est pas pour gagner de l’argent (la plu­part des jour­naux en perdent).

          Alors, avec ta pro­tes­ta­tion indi­gnée sur la pré­ten­due impos­si­bi­li­té pour les riches de faire élire leurs marion­nettes, tu me fais sou­rire : pour­quoi nies-tu cela, San­dy, qui veux-tu protéger ?

          Les petits par­tis (très hon­nêtes et très dévoués, per­sonne ne dit le contraire) servent d’A­LI­BIS dans ce sys­tème : ils ne seront JAMAIS élus, San­dy, PARCE QUE ils ne pas­se­ront jamais suf­fi­sam­ment à la télé­vi­sion et dans les jour­naux pour être élus. Par contre, ils donnent L’IMPRESSION (trom­peuse) qu’ils pour­raient être élus, ce qui per­met d’af­fir­mer la légi­ti­mi­té de cette escroquerie.

          Élec­tion, piège à cons.

          Et par ailleurs, si : les ultras riches sont (évi­dem­ment) TRÈS homo­gènes, sur l’es­sen­tiel (pas sur les détails, mais les détails on s’en fout, en l’occurrence).

          Réponse
          • Sandy

            Etienne, je ne défends per­sonne, je défends sim­ple­ment le bon sens et la véri­té. N’est-ce pas notre inté­rêt à tous de défi­nir le fonc­tion­ne­ment du sys­tème de manière claire et précise ?

            Les asser­tions « les riches financent les cam­pagnes des élus » et
            « les riches achètent les grands médias de masse » n’ont rien d’équivalentes.

            Même s’il n’y avait pas d’é­lec­tions mais du tirage au sort, les riches conti­nue­raient d’a­che­ter les grands médias de masse afin de for­ger les opi­nions pour que les gens agissent selon leurs intérêts.

            Donc soyons clairs :
            Contrai­re­ment aux états-unis, la loi fran­çaise inter­dit le finan­ce­ment des par­tis poli­tiques, ou des cam­pagnes élec­to­rales par les entre­prises privées.
            De plus les dons et coti­sa­tions des par­ti­cu­liers sont régle­men­tés et limi­tés à 7500 euros par an et par per­sonne, pas de quoi « cor­rompre » tout un par­ti poli­tique avec si peu.
            La réa­li­té sur le finan­ce­ment des cam­pagnes est donc tota­le­ment contraire à ce que tu avances !

            Alors oui, il y a 4 ans au moment de l’af­faire Bet­ten­court il a été décou­vert que des affreux de l’UMP et dans une moindre mesure du PS avaient créé des micros par­tis pour rece­voir des dons supplémentaires …
            Et aujourd’­hui des ins­truc­tions sont en cours pour des pos­sibles affaires de finan­ce­ments illé­gaux pour la cam­pagne de Sar­ko­zy et celle de Chirac.
            Alors à moins que tout le monde soit plus effi­cace que Sar­ko­zy et Chi­rac pour camou­fler des finan­ce­ments occultes, ce sont bien des cas excep­tion­nels qui concernent les « cham­pions » de la classe dirigeante.

            Tout le reste des par­tis poli­tiques et des cam­pagnes des élus sont finan­cés par l’argent public en fonc­tion de leurs scores électoraux.
            Les can­di­dats aux élec­tions empruntent pour finan­cer leur cam­pagne, et ils ne sont rem­bour­sés qu’a­près les élections.
            Et n’al­lez pas dire que les ban­quiers font du chan­tage grâce à ces emprunts, il n’existe aucun cas qui l’at­teste. Tous les can­di­dats réus­sissent à obte­nir ce financement.

            Je ne dis pas que c’est bien, c’est à l’é­vi­dence un sys­tème capi­ta­liste qui per­met une nou­velle fois aux ban­quiers de se ser­vir au pas­sage dans l’argent public sans jus­ti­fier de la moindre valeur ajou­tée. C’est un sys­tème qui favo­rise le conser­va­tisme en don­nant des avan­tages finan­ciers déloyaux à ceux qui ont gagné les élec­tions précédentes.

            Mais cela rend ton asser­tion « les riches financent les cam­pagnes des élus » com­plè­te­ment fausse.

            Fran­che­ment, il y a plus de 600000 élus en France, et des mil­lions de can­di­dats aux élec­tions, est-ce que les grands jour­naux que tu cites font la cam­pagne de tous ces candidats ????
            Ils défendent l’i­déo­lo­gie de leur camp poli­tique, oui !. Ils vont faire la pub de leurs cham­pions res­pec­tifs ( Hol­lande , Sar­ko­zy, et au pire de quelques autres figures poli­tiques de pre­mier plan ).
            Mais cela n’a rien avoir avec le finan­ce­ment des campagnes.

            Aux états-unis oui ils financent les cam­pagnes directement.
            Pas en France, où le sys­tème est beau­coup plus sournois.

          • etienne

            Cher San­dy,

            Dans ce court entre­tien (avac Nazar­ré­na), il y a 30 secondes (à la min 3:40) où je prends cette image impor­tante de la cour­roie de trans­mis­sion entre le pou­voir éco­no­mique et le pou­voir poli­tique, QUI FAIT QUE le pou­voir poli­tique est ache­table (et c’est ÇA, LA catas­trophe qui a ren­du pos­sible et débou­ton­né l’hu­bris des mar­chands, qu’on appelle trop gen­ti­ment « le capi­ta­lisme », selon moi).

            C’est pré­ci­sé­ment cette cour­roie qu’on coupe, phy­si­que­ment, avec le tirage au sort.

            L’i­dée géniale du tirage au sort, c’est de DÉPLACER NOTRE CONTRÔLE : au lieu de contrô­ler les acteurs AVANT leur dési­gna­tion — ce qu’on a essayé depuis 200 ans, et qui n’a pro­duit presque que des catas­trophes anti­so­ciales, car le fait de faire repo­ser cette dési­gna­tion sur notre volon­té DONNE DES PRISES AUX ESCROCS (qui sont pré­ci­sé­ment des experts en trom­pe­ries de la volon­té) —, au lieu de contrô­ler les repré­sen­tants avant de les nom­mer, donc, avec le tirage au sort, on contrôle APRÈS la dési­gna­tion, c’est-à-dire TOUT LE TEMPS, PENDANT le man­dat : trans­pa­rence (vidéo per­ma­nente des pou­voirs au tra­vail), révo­ca­bi­li­té, red­di­tion des comptes, ini­tia­tive popu­laire contrai­gnante, etc.

            LE TIRAGE AU SORT RETIRE TOUTES LEURS PRISES AUX ESCROCS dans la dési­gna­tion des acteurs poli­tiques : il n’y a plus de prises pour leurs manœuvres ; le tirage au sort est INCORRUPTIBLE. 

            Mais on conti­nue à CONTRÔLER les repré­sen­tants (qui res­te­ront tou­jours cor­rup­tibles, eux), bien sûr ! Plus que jamais, d’ailleurs. MAIS PAS AU MÊME MOMENT.

            Si tu per­mets, on veut juste essayer autre chose (que les vieilles recettes qui n’ont jamais fonc­tion­né), parce qu’on en a marre de se faire voler et condam­ner aux tra­vaux for­cés par des négriers.

            Excuse-moi, mais je conti­nue à trou­ver cette idée de RENDRE LE POUVOIR POLITIQUE « INACHETABLE » extrê­me­ment prometteuse.
            Et contre elle, le plus sou­vent, il n’y a (natu­rel­le­ment) que ceux qui veulent exer­cer le pou­voir, et on le comprend.
            Mais on est pré­ci­sé­ment en train de s’é­man­ci­per de ces pro­fes­sion­nels de la politique.

          • Sandy

            Et de toute façon de nom­breux exemples, dont le réfé­ren­dum de 2005 ( je pré­fère cet exemple à celui des der­nières euro­péennes ) ont bien mon­tré que le pou­voir des médias avait aus­si ses limites.

            On ne peut pas amal­ga­mer élec­tion et médias, ou encore théo­ri­ser une puis­sance impos­sible à battre, alors qu’ils ont déjà été bat­tus et alors que de toute manière peu importe les pro­po­si­tions, on est actuel­le­ment confron­té à ce pou­voir des médias, et si les choses doivent chan­ger c’est mal­gré ces médias.

          • EFFAB

            « Etienne, je ne défends per­sonne, je défends sim­ple­ment le bon sens et la véri­té. N’est-ce pas notre inté­rêt à tous de défi­nir le fonc­tion­ne­ment du sys­tème de manière claire et pré­cise ? »(SANDY)

            Nous défen­drions donc, nous, le mau­vais sens et le mensonge…

            « On ne peut pas amal­ga­mer élec­tion et médias » (SANDY)

            Je vous laisse juge… ce genre de phrase plus retors qu’il n’y paraît, de ces petites graines pour semer le doute et la réflexion là où il n’y a plus lieu ; et de l’es­pace et du temps pris à autrui quand il y aurait mieux à faire… oui, je peux tou­jours aller voir ailleurs mais ce qui me gêne dans ce genre d’in­ter­ven­tions plu­tôt mal­hon­nêtes et des plus alam­bi­quées c’est les per­sonnes que j’en­gage à aller sur le Blog de Chouard : déjà s’ap­pro­prier cer­tains fon­da­men­taux, cer­taines connais­sances c’est pas si évident, mais si en plus des TROLLS une couche et y reviennent constam­ment, je sais par expé­rience que cela finit par « assom­mer » voir dégoû­ter les gens !

          • Ana Sailland

            On ne peut contraindre celui qui ne veut pas voir.

          • EFFAB

            Es-tu bien sûr, ANA, qu’ils ne veuillent pas voir ?…

          • Sandy

            Etienne, depuis 1789, notre socié­té n’a jamais autant pro­gres­sé socia­le­ment et en matière de droits et de liber­tés publiques dans son histoire.
            Au contraire, qu’est-ce qu’ont gagné les athé­niens avec 200 ans de tirage au sort ?

            « LE TIRAGE AU SORT RETIRE TOUTES LEURS PRISES AUX ESCROCS »

            Mais le tirage au sort, tout comme l’é­lec­tion, sont des outils, cha­cun ayant des avan­tages et des incon­vé­nients selon les situa­tions, et ce sont toutes les règles autour qui vont défi­nir en réa­li­té la nature des déci­sions qu’é­lus ou tirés au sort prendront.

            Dans le cas d’une assem­blée consti­tuante par exemple, où les membres de cette assem­blée seraient tirés au sort.
            Le tirage au sort ne fait pas que seule­ment reti­rer leur prise aux escrocs. Il retire par la même occa­sion le droit de par­ti­ci­per aux déci­sions de chaque citoyen.
            Tu confonds le fait que poten­tiel­le­ment tout le monde a une chance de par­ti­ci­per à la déci­sion, avec l’i­dée démo­cra­tique que tout le monde par­ti­cipe par­ti­cipe à la décision …
            L’é­lec­tion nous per­met au moins de peser de manière indirecte.
            Le tirage au sort, dans ce cas pré­cis, ne per­met pas un lien de représentation. 

            Les déci­sions que pren­dront des tirés au sort ne seront pas la volon­té géné­rale, mais juste la volon­té d’un petit groupe de gens pris au hasard.

            Un tiré au sort ne repré­sen­te­ra donc per­sonne à part lui-même. Et le tirage au sort exclu­ra l’im­mense majo­ri­té de la popu­la­tion des déci­sions. Nous n’au­rons aucun moyen de peser sur le conte­nu de la consti­tu­tion. Si nous ne sommes pas tirés au sort nous pour­rons jeter à la pou­belle toutes les idées d’ins­ti­tu­tion que nous pour­rions avoir.
            Employé ain­si, le tirage au sort n’est pas du tout démocratique.
            L’é­lec­tion l’est. Car elle per­met à tous les citoyens de par­ti­ci­per indi­rec­te­ment aux décisions.

            Tu as rai­son de recher­cher des alternatives.

            Mais employé ain­si, le tirage au sort n’en est pas une.
            Je m’é­ver­tue à t’a­ver­tir en vain depuis des années sur ces erreurs fla­grantes de jugement.
            C’est à ça que ça mène de faire des rac­cour­cis aus­si gros­siers ! A être com­plè­te­ment à côté !

            Comme je l’ai dis plus haut, si tu ne l’in­ter­dis pas, les riches conti­nue­ront d’a­che­ter les grands médias et d’in­fluen­cer les opi­nions pour qu’elles se conforment à leur propre volon­té, incluant les opi­nions de tes tirés au sort.
            C’est donc bien quelque chose de dis­tinct de l’é­lec­tion, et cela aura le même effet que l’on uti­lise l’é­lec­tion ou le tirage au sort.

            Je suis pour­tant clair dans mes expli­ca­tions. Pour­quoi est-ce que j’ai l’im­pres­sion de me heur­ter à un mur qui n’en­tend stric­te­ment rien ?

          • EFFAB

            « Un tiré au sort ne repré­sen­te­ra donc per­sonne à part lui-même. Et le tirage au sort exclu­ra l’immense majo­ri­té de la popu­la­tion des déci­sions. Nous n’aurons aucun moyen de peser sur le conte­nu de la consti­tu­tion. Si nous ne sommes pas tirés au sort nous pour­rons jeter à la pou­belle toutes les idées d’institution que nous pour­rions avoir.
            Employé ain­si, le tirage au sort n’est pas du tout démocratique.
            L’élection l’est. Car elle per­met à tous les citoyens de par­ti­ci­per indi­rec­te­ment aux déci­sions. » (SANDY)

            Si vous vous éver­tuez à aver­tir ETIENNE depuis des années, SANDY, m’est avis que vous avez lou­pé ou sur­vo­lé bien de ses réflexions pour affir­mer avec « auto­ri­té » telle chose sur le Tirage au Sort et en oublier tout en même temps bien des déve­lop­pe­ments et des méca­nismes de contrôles…

            … alors, gar­çon ou fille le TROLL ?

      • EFFAB

        Assu­ré­ment, c’est un cas cette SANDY ! elle est là pour faire fuir le vrai débat et la véri­table infor­ma­tion ou elle a lou­pé tant d’é­pi­sodes qu’elle se croit inves­ti d’en redire à tout et à tous ?!…

        Réponse
          • EFFAB

            ^^

          • Sandy

            On aura pu consta­ter qu’EF­FAB est un miso­gyne et que sur­tout il ne lit pas vrai­ment les mes­sages de ses interlocuteurs.

          • EFFAB

            « myso­gine »… affir­ma­tion pure­ment gra­tuite ou votre inter­pré­ta­tion de la chose

            Si je rebon­dis ici, c’est bien parce que je prends le temps et la peine de tout lire, y com­pris votre fraise… comme le cer­veau est plus impres­sion­né au départ par le sexe d’un pré­nom que par tous les par­ti­cipes pas­sé avec ou sans e qu’il ne ver­ra pas par la suite.

          • Sandy

            Pra­ti­que­ment tous tes mes­sages à mon encontre com­por­taient une remarque sexiste …

          • EFFAB

            Vous ne confon­driez pas par hasard « accu­sa­tion sexiste » avec « iro­nie » ? Quoi qu’il en soit et si vous êtes bien un homme, la situa­tion est assez cocasse !

          • Sandy

            Cocasse je ne sais pas si c’est le mot.
            Ce fut affli­geant mais riche d’enseignements.

            Tu ne lis visi­ble­ment pas assez ce que disent tes interlocuteurs.
            En tout cas, tu ne réflé­chis pas réel­le­ment à ce qu’ils disent, sur­ement parce que tu dois lire en dia­go­nale, repé­rer 2 ou 3 mots clés qui font res­sor­tir dans ton esprit un cer­tain nombre de pré­ju­gés aux­quels tu vas répondre, au lieu de répondre réel­le­ment et de manière per­ti­nente à ce qu’ils ont réel­le­ment dit.

            Tu n’as aucun res­pect, tu te crois sys­té­ma­ti­que­ment supérieur.
            Et ton côté miso­gyne a fait res­sor­tir de manière fla­grante que tu te sen­tais encore plus supé­rieur si ton inter­lo­cu­teur est une femme, en l’oc­cur­rence plu­tôt une jeune femme.
            Pré­ju­gés et com­plexe de supé­rio­ri­té font que tu pars du prin­cipe sys­té­ma­ti­que­ment que ton inter­lo­cu­teur ne sait rien sur rien. Et que c’est pour cette rai­son qu’il n’est pas ali­gné sur tes opinions.

            Enfin tu es d’une cré­du­li­té affli­geante, c’est pour cela que tu crois en dieu, au diable, au chem­trails, au nou­vel ordre mon­dial, et sur­ement à bien d’autres théo­ries du com­plot encore. C’est pour cela que si ce n’est pas déjà le cas, tu vas te faire récu­pé­rer par Soral puis par le FN. En tout cas tu en as déjà adop­té cer­taines reven­di­ca­tions poli­tiques et dis­cours comme la liber­té d’ex­pres­sion totale, et les méthodes, en l’oc­cur­rence le déni­gre­ment et la calomnie.

            Enfin, tu ne sais pas débattre. Tu res­sens la contra­dic­tion comme une agression.

            Ca fera 50 euros pour la consultation.

          • EFFAB

            J’au­rais tout enten­du… « miso­gyne » et à ce point influençable ^^

            En fait, c’est vous qui me faites là hon­neur en m’ac­cor­dant de votre temps et de votre verbe… et c’est bien là toute cette pré­ten­tion de ma part, cette « supé­rio­ri­té » dont vous m’af­fu­blez : il y a exac­te­ment Verbe et verbe mais la dif­fé­rence consiste en une autre approche de valeurs et de dés­in­té­rêt. Bref, vos inter­pré­ta­tions me font sou­rire, et du coq à l’âne du « tu » au « vous », et vice versa.

    • Gotfried

      Une fois n’est pas cou­tume, je suis d’ac­cord avec San­dy. Il n’y a pas besoin que tous les par­tis soient cor­rom­pus. Au contraire : avoir des « élec­trons » plus ou moins libres aide à main­te­nir l’illu­sion. Ce sont les médias qui sont char­gés de les tenir écar­tés du pou­voir en les pri­vant d’au­dience, en les ridi­cu­li­sant ou les diabolisant. 

      Excep­té en 2002, où Le Pen a acci­den­tel­le­ment accé­dé au deuxième tour (mais ça a quand même bien arran­gé les affaires de tout le monde : rien de mieux que le Diable pour rap­pe­ler qui sont les Gen­tils, au contraire de l’é­li­mi­na­tion de DSK à cause de l’af­faire Nafi­sa­tou Dial­lo), jus­qu’à pré­sent tout à tou­jours été sur des rou­lettes. Les par­tis libres (ou qua­si­ment libres) qui, struc­tu­rel­le­ment, n’ar­ri­ve­ront jamais au pou­voir, main­tiennent l’illu­sion démo­cra­tique, et les grands par­tis (dont le FN fait main­te­nant par­tie, cf. sa « nor­ma­li­sa­tion » sur la ques­tion israé­lienne) font leur tam­bouille entre cor­rom­pus (et encore, que dans les éche­lons vrai­ment proches du pou­voir : au mili­tant est lais­sé l’illu­sion que les cadres l’é­coutent, mais il y a un réel pla­fond de verre).

      Le sys­tème par­ti­san et majo­ri­taire prend en otage tous ceux qui pour­raient être libres, en orga­ni­sant la méfiance voire l’hos­ti­li­té réci­proque (mais qui n’est qu’une façade), et créé oppor­tu­né­ment des enne­mis contre les­quels il faut « défendre la répu­blique et ses valeurs », ain­si on peut ran­ger tout le monde contre la Manif pour Tous (avec ses fameuses familles catho­liques inté­gristes qui n’ar­rivent à endor­mir leurs enfants qu’en leur racon­tant com­ment on par­que­ra les homos dans des camps, comme cha­cun sait), contre Dieu­don­né (qu’il est licite de com­pa­rer à un singe, pas comme Tau­bi­ra, parce que lui est le seul na*i Noir, ce qui d’ailleurs lui pose des pro­blèmes parce qu’on ne le voit plus quand il porte son cos­tume SS, comme cha­cun sait), contre ces isla­mistes qui menacent notre pays et sa belle laï­ci­té (et c’est pas ceux de SOS Racisme qui diront le contraire : le magh­ré­bin est spé­cial, il est vic­time de la France, cette enti­té raciste qui a colo­ni­sé ses ancêtres… mais quand le magh­ré­bin pro­teste contre les colo­nies israé­liennes et les crimes de guerre, ah là non ! c’est de l’an­ti­sé­mi­tisme ! à part ça on ne leur construit abso­lu­ment pas une iden­ti­té schi­zo­phrène), etc. Aujourd’­hui le gros méchant, le na*i qui s’i­gnore, c’est Pou­tine. On attend les com­men­taires selon quoi il « mas­sacre sa propre popu­la­tion » (c’est d’au­tant plus facile que l’ar­mée ukrai­nienne et les milices néo-na*is le font pour lui), accu­sa­tions qui furent le pré­lude à l’o­pé­ra­tion en Libye. 

      Grand Méchant après Grand Méchant, selon les décrets des médias, avec la par­ti­ci­pa­tion actives des par­tis pour­ris, et la com­pli­ci­té incons­ciente des petits par­tis qui ne peuvent se payer le luxe de gas­piller le peu de temps d’an­tenne qu’on accepte de leur don­ner à expli­quer que non, ils ne sont pas néces­sai­re­ment anti­sé­mites quand ils cri­tiquent les bom­bar­de­ments à Gaza, que non ils ne reçoivent pas de l’argent du Krem­lin lors­qu’ils disent que les accu­sa­tions de Washing­ton sont fan­tai­sistes, infon­dées, et menacent la paix mon­diale, que non ils ne sont pas pour l’ex­ci­sion et la dis­pa­ri­tion du droit des femmes lors­qu’ils expliquent qu’il fau­drait peut-être arrê­ter de cogner sans cesse sur les musul­mans, la « France » avance dans les clous fixés par l’oligarchie. 

      J’es­time que les jour­na­listes sont par­mi les pires ver­mines du sys­tème. En pro­por­tion, il y en a beau­coup moins d’ho­no­rables que d’é­lus. Un élu a tou­jours un mini­mum conscience du pou­voir qu’il a entre les mains, du moins dont il est cen­sé être dépo­si­taire, et il sait aus­si pour­quoi il a été élu : ça offre une ouver­ture au conflit moral inté­rieur, à la conscience. Le jour­na­liste est un sala­rié, un valet, un lar­bin, et quand il répand la pro­pa­gande qu’on lui ordonne de répandre, il ne se pose pas plus de ques­tion que le bou­cher à l’a­bat­toir qui tue plu­sieurs cen­taines d’a­ni­maux par jour : c’est son quo­ti­dien, c’est ce pour quoi il est payé. Il ne répond jamais per­son­nel­le­ment de rien, sinon lors­qu’il manque de défé­rence envers le pou­voir : jamais ses men­songes ne sont dénon­cés publi­que­ment, jamais il n’a à s’ex­cu­ser s’il n’a pas véri­fié ses sources, s’il traite un can­di­dat avec condes­cen­dance, le ridi­cu­lise, le coupe, l’empêche de déve­lop­per ses idées, tout le monde s’en tape, etc.

      Cepen­dant, je ne défend pas le sys­tème élec­tif. Je pense néan­moins que dans de bonnes condi­tions, du bon peut aus­si sor­tir de l’é­lec­tion. Je n’ai pas d’a­vis tran­ché sur la ques­tion, et ne suis pas par­ti­san. Mais mettre le gros des res­pon­sa­bi­li­tés sur le dos des élus en géné­ral, c’est un peu exces­sif. Qu’il y ait des pour­ris qui, comme disait si bien Fabius de Al-Assad (qui, bien qu’il ne soit pas un ange, a tout de même prou­vé être un chef d’é­tat res­pon­sable), « ne méritent pas d’être sur Terre » , ça c’est cer­tain, et il y en a même des pel­le­tés ! Mais tous ne sont pas comme les pires, et cer­tains ont même par­fois des paroles sen­sées et rai­son­nables, et des pro­jets por­teurs de jus­tice sociale.

      Réponse
      • EFFAB

        « Mais tous ne sont pas comme les pires, et cer­tains ont même par­fois des paroles sen­sées et rai­son­nables, et des pro­jets por­teurs de jus­tice sociale. »

        Oui, GOTFRIED, toutes bonnes inten­tions qu’ils puissent y avoir à quelque moment, cela ne reste que des « pro­jets« _projets pré­su­més sen­sés et sociaux pour mieux cacher les véri­tables inten­tions tout en entour­lou­pant tout son monde… Franck LEPAGE est très élo­quent d’ailleurs à ce pro­pos, sur cette notion de « projet »…

        à 2h04’20, pour l’ex­trait qui nous intéresse.

        Certes, GOTFRIED, SANDY peut avoir rai­son sur cer­tains points et, soit-dit en pas­sant, des lieux com­muns bien enten­dus sur ce blog… mais je suis bien d’ac­cord, il est tou­jours bon de se répé­ter, d’y reve­nir, un des pos­tu­lats de toute bonne pédagogie.
        Non, la démarche de TROLL est jus­te­ment de mélan­ger à des­sein et à confu­sion ce qui est inté­res­sant avec ce qui est beau­coup plus fumeux voire car­ré­ment contra­dic­toire, jus­te­ment, l’ob­jec­tif de tout cela : divi­ser pour mieux régner.

        Réponse
  5. EFFAB

    Elle est éton­nante cette jeune fille (si jeu­nesse ou matu­ri­té il y a) ! En 6h44, elle rebon­dit sur les pro­pos de GWEN dans le même sens, appor­tant quelques pré­ci­sions concer­nant sa propre expé­rience… et en 7h00, elle revient à la charge contre ETIENNE, n’ad­met­tant pas qu’un sys­tème plou­to­crate ne puisse engrais­ser les élus char­gés de voter les lois à leur seul pro­fit !… Evi­dem­ment, belle ou sau­gre­nue enfant, qu’il existe quelques repré­sen­tants plus intègres que d’autres mais je doute qu’ils soient légions et, plus l’on monte les degrés de la pyra­mide, plus le pou­voir en impose et moins de monde il y a.

    Mer­ci, GWEN.

    Réponse
  6. frigouret

    Don­nez de la pro­prié­té serait mieux qu’une rente. Face a la crise il serait plus sur d’a­voir un jar­din , la mon­naie c’est du vent.
    Il est tout a fait moral de reven­di­quer un accès aux res­sources et beau­coup moins de vivre par la spo­lia­tion du tra­vail d’au­trui, en cela je rejoins Gottfried .
    Avec un peu de terre et d’eau les humains font des merveilles.

    Réponse
  7. frigouret

    L’i­dée serait de faire revrire des com­mu­naux. Des por­tions de ter­ri­toires pour accueillir les réfu­gies éco­no­miques , exemp­tés de l’im­pôt , et avec assez de res­sources pour être moins ou plus du tout dépen­dant du capitalisme.

    Réponse
  8. Sandy

    Le plus gros point d’in­ter­ro­ga­tion des dif­fé­rentes théo­ries sur le reve­nu de base c’est com­ment com­pen­ser la pro­duc­ti­vi­té du tra­vail contraint.

    Réponse
    • Gotfried

      Tout à fait Sandy !
      En réa­li­té, de la lit­té­ra­ture sur le RdB, j’ai la réponse : ils pensent que la méca­ni­sa­tion et l’au­to­ma­ti­sa­tion suf­fi­ront. Comme si un humain, quelque tra­vail qu’il accom­plisse, était employé par défaut, faute de mieux (à savoir une machine). L’au­to­ma­ti­sa­tion est avant tout un rêve de patron, même si ça finit, presque par acci­dent, à béné­fi­cier aus­si plus ou moins au consom­ma­teur (je vous laisse ima­gi­ner ce que seraient nos vies si la fabri­ca­tion de tis­su se fai­sait encore sur des métiers manuels, ou si l’a­cier était éla­bo­ré par petits paquets d’une dizaine de kilos dans des bas four­neaux). Mais mal­gré cela, elle ne se fait pas toute seule : encore faut-il qu’elle soit pos­sible (toutes les tâches ne sont pas auto­ma­ti­sables), ensuite qu’elle soit ren­table, et enfin que la san­té finan­cière de l’en­tre­prise le per­mette (parce que ce sont sou­vent de gros inves­tis­se­ments). Et puis il faut encore des ingé­nieurs pour conce­voir les­dites machines, et des tech­ni­ciens pour les fabriquer ! 

      Ils ont un autre double argu­ment : c’est que les gens, libé­rés de la contrainte, vivraient mieux le tra­vail, et du coup qu’il n’y aurait pas de baisse signi­fi­ca­tive de la pro­duc­ti­vi­té. Argu­ment connexe : satis­faits du pou­voir d’a­chat sup­plé­men­taire offert par le RdB, ils ne vou­draient pas renon­cer à leur emploi afin de conser­ver ce nou­veau niveau de vie. Je recon­nais que ces deux « effets » peuvent tout à fait avoir lieu, mais qu’il serait impru­dent, sinon irres­pon­sable, de comp­ter sur eux. Par ailleurs, cer­tains sec­teurs pour­raient être com­plè­te­ments intactes et sains, mais d’autres sinis­trés par l’ab­sen­téisme ren­du pos­sible par le RdB ; toute l’é­co­no­mie étant inter­con­nec­tée, elle chan­cel­le­rait dans son intégralité.

      Réponse
      • Sandy

        Oui, la plu­part des gens ne sont pas ambi­tieux et s’ils aspirent à un meilleur niveau de vie, cela ne sera jamais au point de tra­vailler autant qu’aujourd’hui.
        Il fau­drait tes­ter à moindre échelle pour voir les différences.

        Réponse
        • Sandy

          Je dis des bêtises, ce n’est pas tes­table vu que c’est irréversible.

          Réponse
      • EFFAB

        En vous lisant, tous les deux, sous vos airs de débat­teurs réflé­chis­sants des pos­si­bi­li­tés ou non de ces alter­na­tives éco­no­miques et poli­tiques, il est de plus en plus lim­pide d’en­tra­per­ce­voir pour qui vous rou­lez car, si vous étiez à ce point dés­in­té­res­sés dans le conflit mais autre­ment plus inté­res­sés à la Cause, je vous prie de croire que vous n’hé­si­te­riez pas une seconde à ten­ter le coup du Tirage au Sort et du Reve­nu de Base, ne fut-ce pour ne plus com­mettre à nou­veau encore et encore les sem­pi­ter­nelles redites et exac­tions de l’Histoire !…

        … bref, soit vous êtes bien payés pour faire ce que vous faites soit vous êtes encore plus butés que je ne puis l’i­ma­gi­ner, moi qui suis pour­tant ouvert à tout et igno­rant de bien des choses… dur, dur en tout cas de faire un choix ^^

        Réponse
        • Ana Sailland

          Qui tente de détruire la confiance de l’autre du même coup se suicide.

          Réponse
          • EFFAB

            La confiance ça se mérite ! et face aux débor­de­ments, il faut bien des gardes-fou.

      • Ana Sailland

        J’ai une pré­fé­rence pour l’ex­pres­sion divi­dende uni­ver­sel car elle fait réfé­rence à un dû, et n’est pas sen­sible à l’ar­gu­ment qui sti­pule que les pares­seux doivent être contraints.

        Mais contraints par qui au fait ?
        par ceux qui tra­vaillent ou ceux qui profitent ?

        Réponse
        • Sandy

          La réa­li­té n’est pas aus­si tranchée.

          Dans une socié­té humaine, tout le monde béné­fi­cie du tra­vail des autres. Il suf­fit de regar­der ce qu’il y a tout autour de vous, et de réflé­chir à com­ment cela a fait pour arri­ver à cet endroit, tout le tra­vail qui a été accom­plit et le nombre de per­sonnes que cela implique.

          C’est cette immense coopé­ra­tion humaine qui per­met l’é­lé­va­tion du niveau de vie de tous.

          Donc avec le reve­nu de base ou divi­dende uni­ver­sel peu importe le nom, il y a bien cette ques­tion de la pro­duc­tion de biens et des ser­vices en sus­pend, biens et ser­vices qui pro­fitent bel et bien à l’en­semble de la société.
          Il ne s’a­gi­rait pas en essayant de trou­ver un moyen pour mettre fin à l’ex­ploi­ta­tion de notre tra­vail par une poi­gnée de per­sonnes qui deviennent du coup de plus en plus riches, d’en même temps péna­li­ser le reste de la population.

          On peut poser la ques­tion de la décrois­sance. Mais il faut bien prendre conscience de nos inter­dé­pen­dances, et trop de décrois­sance peut signi­fier une baisse dra­ma­tique du niveau de vie et de la pro­duc­tion et donc des pro­blèmes sani­taires, des pro­blèmes de famine.

          L’ac­crois­se­ment de la popu­la­tion néces­site bien une crois­sance de la production.
          La conser­va­tion d’un cer­tain niveau de vie aussi.

          Donc ce sont toutes ces ques­tions qui s’entremêlent.

          Réponse
        • EFFAB

          A écou­ter Ber­nard FRIOT, j’en arrive cepen­dant à d’autres conclu­sions, à d’autres évi­dences… c’est dingue comme la sys­tème en place est prêt à tout pour empê­cher qui­conque de s’é­man­ci­per en tant qu’in­di­vi­du et citoyen, et de s’af­fran­chir d’une socié­té ultra-liber­taire (dans le sens qui n’a pas de limites tout en pré­tex­tant les plus belles liber­tés indi­vi­duelles), cata­pul­tant ici-et-là sbires et autres rhéteurs !

          Réponse
  9. EFFAB

    A l’at­ten­tion de SANDY…

    … une réflexion, par­mi tant d’autres, en vision­nant ceci : par cet appât du pou­voir, cet ego déme­su­ré et ces « dos­siers », les poli­tiques (cer­tains d’entre eux en tout cas) ont cette liber­té ou cette obli­ga­tion de mener les actions qu’on leur demande, haut pla­cé… évi­dem­ment, pour les basses oeuvres et faux « pro­jets » (franck LEPAGE), on uti­lise par pour ceci les gens les plus ver­tueux ni les plus intègres ! ^^

    Réponse
  10. ion adrian

    Pos­tu­lats pour les sciences éco­no­miques ou la Troi­sième Voie

    Nous allons vous pro­po­ser un article qui pré­sente des consi­dé­ra­tions por­tant sur les fon­de­ments d’une science éco­no­mique qui aurait à sa base des pos­tu­lats en tant que prin­cipes aus­si bien éco­no­miques que moraux. Nous affir­mons que la Troi­sième Voie de déve­lop­pe­ment éco­no­mique et social de l’Hu­ma­ni­té que même si elle est sou­hai­tée par beau­coup N’EXISTE PAS (encore), mais elle s’im­pose comme une NECESSITE.
    Quelque chose qui s’im­pose donc comme une néces­si­té peut ne pas être reçu par ceux que ces ques­tions concernent et par­fois nous pen­sons même que nous sommes pas encore prêts pour cette Troi­sième Voie, plus pré­ci­sé­ment nous pen­sons que l’hu­ma­ni­té n’est pas encore prête pour rece­voir les axiomes que je pro­pose, même si je suis convain­cu que sans leur adop­tion elle va dis­pa­raître d’une façon ou d’une autre, pas for­ce­ment d’une manière tota­le­mais très cer­tai­ne­ment en tant que civi­li­sa­tion, tel que c’est pré­sen­té dans des divers films fan­tas­tiques et apocalyptiques.
    J’ai pré­pa­ré un court énon­cé avec lequel je vais conclure, avec la pré­sen­ta­tion du desi­de­ra­ta social le plus pro­fond, et ont peut prou­ver que c’est grâce à son appli­ca­tion que le déve­lop­pe­ment posi­tif de notre civi­li­sa­tion à eu lieu.
    Ceci appa­raît de manière plus expli­cite au cours du XVIIIe siècle au Etats-Unis chez ses pères fon­da­teurs, qui comme Phi­lip Maz­zei ont affir­mé « Tous les hommes sont créés égaux » pour mieux légi­fé­rer cette pro­po­si­tion dans l’in­tro­duc­tion de la Décla­ra­tion d’In­dé­pen­dance des Etats-Unis d’A­mé­riques, écrite par Tho­mas Jef­fer­son en 1776, qui dit textuellement :
    « Tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par le Créa­teur de cer­tains droits inalié­nables ; par­mi ces droits se trouvent la vie, la liber­té et la recherche du bonheur ».
    Par la suite les textes devient plus pré­cis et plus proches d’une for­mu­la­tion juri­dique : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits » et « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en digni­té et en droits. Ils sont doués de rai­son et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ».
    Ces mots figurent au fron­tis­pice de deux plus grands textes de l’hu­ma­ni­té, la Décla­ra­tion des droits de l’homme et du citoyen, 26 août 1789 et la Décla­ra­tion uni­ver­selle des droits de l’homme, adop­tée par l´Assemblée géné­rale des Nations unies dans sa réso­lu­tion du 10 décembre 1948.
    Nous sou­te­nons que même si ces mots res­tent au stade de desi­de­ra­ta, le déve­lop­pe­ment posi­tif de la civi­li­sa­tion a dépen­du du degré d’ap­pli­ca­tion de ces prin­cipes et il est évident que cet état de fait à été maxi­mal à l’en­droit où ces idées ont vu le jours, c’est-à-dire au Etats-Unis et dans l’oc­ci­dent européen.
    Les sciences éco­no­miques n’ont pas réus­si encore à fon­der ces desi­de­ra­tas de la rai­son et du coeur des hommes, même si c’est tel­le­ment simple de les fon­der de manière éco­no­mique, ain­si tout devient à notre sens comme l’oeuf de Colomb.
    Donc, les axiomes qui doivent fon­der de manière éco­no­mique et juri­dique le desi­de­ra­ta expo­sé ci-des­sus en posant les fon­da­tions du déve­lop­pe­ment des sciences éco­no­miques, que nous allons appe­ler la Troi­sième Voie de déve­lop­pe­ment de l’Hu­ma­ni­té, sont :
    Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits car il naissent et res­tent jus­qu’à leur mort, et ceci de manière inalié­nable, pro­prié­taires de leur force de tra­vail et pro­prié­taires à parts égales des res­sources natu­relles dans les com­po­santes non tou­chés par l’ex­ploi­ta­tion et la trans­for­ma­tion de l’homme.
    Bien enten­du, c’est à la charge des spé­cia­listes des sciences éco­no­miques d’ap­pli­quer de tels axiomes, s’ils les acceptent, car un axiome n’a pas besoin d’être démon­tré, il nous suf­fit de l’ac­cep­ter et l’ap­pli­quer, en créant par la même occa­sion les bases théo­riques d’im­plé­men­ta­tion sociale de la Troi­sième Voie, visage humain de la glo­ba­li­sa­tion oppo­sé au ric­tus mau­vais de l’hy­po­cri­sie dia­bo­lique destructive.
    Dans les lignes qui vont suivre je vais faire une incur­sion dans l’his­toire du déve­lop­pe­ment de la civi­li­sa­tion en rap­port avec le res­pect des axiomes que nous proposons.
    L’Âge de la pierre : la pro­prié­té de l’in­di­vi­du por­tait sur sa propre per­sonne et ses outils, nous avons donc une liber­té indi­vi­duelle et une pro­prié­té com­mune des res­sources natu­relles qui étaient dans une rela­tive abon­dance et dépen­daient uni­que­ment de la capa­ci­té tech­nique de trans­for­ma­tion à côté du mar­ché libre et l’ac­tion de la loi de la valeur.
    L’Es­cla­vage : pour l’homme libre, la pro­prié­té pri­vée sur les fac­teurs de pro­duc­tion, cer­taines res­sources sur le régime pri­vé d’autres en pro­prié­té com­mune et l’es­clave tel une bête de somme donc dépour­vu de toute forme de pro­prié­té, mais aus­si le mar­ché libre et la loi de la valeur.
    Le des­po­tisme asia­tique : l’es­cla­vage est por­té ici à la limite, les hommes ne sont pas pro­prié­taires mais sim­ple­ment les esclaves d’un « dieu » repré­sen­té par un chef, un mar­ché libre pour la zone qui ne tom­bait pas dans le péri­mètre de l’in­té­rêt de ce chef pour qu’il ne porte pas tous ces sou­cis rela­tifs à son orga­ni­sa­tion, et une loi de la valeur défor­mée par l’in­ter­ven­tion même du despote.
    Le Capi­ta­lisme : dans lequel tous les hommes rede­viennent libres comme dans l’âge de la pierre, les moyens de pro­duc­tion (res­sources natu­relles, matières pre­mières et les outils) sont pro­prié­té pri­vé motif qui induit selon Marx l’ex­ploi­ta­tion de l’ou­vrier ne pos­sède que la force de tra­vail par le capi­ta­liste qui lui pos­sède les moyens de pro­duc­tion. Le mar­ché est libre dans ce cadre théo­rique et a à sa base la loi de la valeur.
    Le Socia­lisme, avec son évo­lu­tion obli­ga­toire vers le com­mu­nisme, dans lequel théo­ri­que­ment le tra­vail reste libre comme dans le capi­ta­lisme et les moyens de pro­duc­tion deviennent pro­prié­té com­mune motif qui fait que le gou­ver­ne­ment a une ten­dance intrin­sèque de deve­nir comme dans le des­po­tisme asia­tique et le tra­vail rému­né­ré comme dans ce même sys­tème. Le mar­ché inexis­tant, celle qui semble être, étant juste un simu­lacre basé par
    ailleurs sur des ali­gne­ments pure­ment for­mels par rap­port aux mar­ché libres exis­tantes dans les éco­no­mies capitalistes.
    La Troi­sième Voie : le tra­vail libre soit la pro­prié­té pri­vée de la force de tra­vail, des moyens de pro­duc­tions et des matières pre­mières (les objets du tra­vail qui résultent d’un pro­cès de tra­vail), les res­sources natu­relles sont en prin­cipe sous le régime de la pro­prié­té com­mune (pour ajus­ter le modèle de mar­ché et non pas pour un qui soit effec­tif) et le libre mar­ché, le plus libre possible.
    Les effets de la ten­dance humaine de deve­nir pro­prié­taire des res­sources natu­relles sont celles qui conduisent à la guerre de même que les ten­dances du pro­prié­taire une fois éta­blit de res­treindre l’ac­cès des autres aux res­sources, de cette façon nous entrons dans la zone cor­rec­te­ment décrite par von Mises quant il adres­sait la ques­tion de la pro­prié­té sur les res­sources et quand dans son ouvre « Mar­xism Unmas­ked : From Delu­sion to Des­truc­tion » il écrit : « est-il juste qu’un pays qui pos­sède des res­sources dont elle n’a pas la capa­ci­té de les exploi­ter de pri­ver celui qui peut les exploi­ter de faire ceci et de pré­tendre de lui res­pec­ter ce droit qui en défi­ni­tive devient un droit qui concerne la paix ou la guerre, cas où nous emmène la res­source pétrole ? ». Il est évident que la réponse est non mai en même temps ni la réponse à ce com­por­te­ment qui à été la créa­tion du sys­tème colo­nial et qui part de l’i­dée qu’un pays doit à tout prix conqué­rir cer­taines res­sources pour dis­po­ser d’elle selon son bon vou­loir, c’est-à-dire en deve­nant pro­prié­taire de ces res­sources, en les sor­tant de la pro­prié­té com­mune ou des autres, n’est pas correct.
    En effet nous voyons dans ces deux exemples la limite et le caractère
    pro­blé­ma­tique, en fait infer­tile, de la pro­prié­té pri­vé ou de groupe sur les res­sources qui fait que « homo homi­ni lupus » et qui fait que des groupes humains, aujourd’­hui des états, puissent rece­voir ce même pro­verbe romain, reprit un peu plus proche de nous par Tho­mas Hobbes, ceci ne serait plus le cas si nous recon­nais­sions que les res­sources natu­relles sont un cadeau fait par la nature à l’homme et non pas à un homme seul ou à un groupe d’hommes, mais à tous les hommes qui sont tous pro­prié­taire en indi­vi­sion dès leurs nais­sance et jus­qu’à leur mort, pro­prié­té qui ne peut être trans­mise par héri­tage mais revient à tous et cha­cun sut la base de la simple naissance.
    Si ce prin­cipe est d’une manière évi­dente juste et fer­tile il est inopé­rant sur le plan effec­tif car nous ne sommes pas à l’Âge de la pierre à l’é­poque des chas­seurs nomades quand nous uti­li­sions la res­source pour ensuite la lais­ser derrière.
    Aujourd’­hui les res­sources doivent être trai­tée sur le plan pra­tique comme juste qu’i­ci, c’est-à-dire en conti­nuant à simu­ler la pro­prié­té, exac­te­ment comme si elles étaient sous la pro­prié­té pri­vé, mais les rela­tions de pro­duc­tion doivent acceptent ce pos­tu­lat de même que les cal­culs éco­no­miques déri­vées, qui en réa­lisent la cor­rec­tion nécessaire.
    Pre­nons un exemple empi­rique. Si nous pour­sui­vons donc le sys­tème éco­no­mique capi­ta­liste le plus déve­lop­pé, soit celui où nous sou­te­nons qu’il enfreigne le moins les pos­tu­lats pro­po­sés, nous voyons que c’est là où est intro­duite la plus grande indem­ni­sa­tion de chô­mage, de laquelle le fameux éco­no­miste amé­ri­cain John Gal­braith disait qu’elle est l’un des pilons fon­da­men­taux de l’é­co­no­mie capi­ta­liste moderne car elle limite aus­si bien l’ex­ploi­ta­tion que l’autoexploitation.
    Il n’a expli­qué que par les consé­quences cette grande impor­tance car il est évident qu’un ouvrier qui a un mini­mum de moyens de sub­sis­tance est beau­coup plus libre presque réel­le­ment libre et égal quant à la liber­té devant le tra­vail, qui dévient ain­si vrai­ment un droit.

    Nous affir­mons que le motif de cette néces­si­té de l’as­su­rance chô­mage est qu’une per­sonne sans tra­vail vu qu’elle n’a pas accès par ce motif à sa côte part des res­sources qui lui revien­drait théo­ri­que­ment de la dote de l’hu­ma­ni­té, est en droit d’exi­ger de la part de ceux qui la tra­vaillent une redevance.
    Le mon­tant de cette rede­vance doit être dis­cu­té et négo­cié dans le cadre d’une nou­velle science éco­no­mique, mais le simple fait de son exis­tence, même si les ques­tions du mon­tant et de la période dont on peut béné­fi­cier et en tout cas la part reçue comme dans un sys­tème d’as­su­rances pour lequel on cotise tant que on tra­vaille, doit être regar­dé sépa­ré­ment par rap­port à cette redevance.
    En conclu­sion nous croyons que nous avons tra­cé les jalons mini­maux et nous ajou­tons que c’est ni facile ni impos­sible qu’une nou­velle science éco­no­mique soit pos­sible dans le res­pect des pos­tu­lats de la Troi­sième Voie et bien enten­du que les éco­no­mistes peuvent la développer.
    J’a­joute quelques exemples plus récents dans les­quels tou­jours de manière empi­rique on a essayé des mesures qui sont fon­dées sur le plan scien­ti­fique sur les pos­tu­lats pro­po­sés ici, mais comme dans le cas de Gal­braith étant incon­nues elle appa­raissent seule­ment comme intui­tions ou desi­de­ra­tas remarquables.
    Ain­si, nous allons rap­pe­ler une pro­po­si­tion de Jean Marc Fer­ry qui dans son ouvrage « L’al­lo­ca­tion uni­ver­selle » (1995) pro­pose, une « allo­ca­tion uni­ver­selle » de citoyen­ne­té, qu’il défi­nit comme un reve­nu social pri­maire dis­tri­bué de manière éga­li­taire, non condi­tion­nelle comme vrai reve­nu de citoyen­ne­té. Si une telle ini­tia­tive venait à être adop­tée, selon, Fer­ry, le droit au tra­vail ces­se­rait d’être une hypocrisie.
    L’i­dée qui manque encore de fon­de­ment théo­rique est appré­ciée favo­ra­ble­ment et a été reprise à l’é­chelle euro­péenne en 2013 sous la forme d’un pro­jet sous le nom de Reve­nu Mini­mum Garan­ti (UBI). Ceux qui ont ini­tié le pro­jet, sol­li­citent une loi euro­péenne qui devrait sti­pu­ler que chaque per­sonne, indé­pen­dam­ment son age, ancêtres, domi­cile ou lieu de rési­dence, pro­fes­sion etc., ait le droit à une allo­ca­tion de manière inconditionnelle.
    Selon eux, ce reve­nu de base est un droit de l’homme qui ne doit pas dépendre d’au­cune condi­tion préa­lable quelle qu’elle soit. Ce reve­nu de base ne sera pas condi­tion­né par d’autres reve­nus, éco­no­mies ou propriétés.
    C’est exac­te­ment la consé­quence de l’ap­pli­ca­tion sur le plan pra­tique des prin­cipes pro­po­sées qui visent la « liber­té égale » par la recon­nais­sance du droit égal de pro­prié­té sur les res­sources natu­relles pour chaque être humain.
    Pour que cette pro­po­si­tion de pro­jet puisse être prise en compte en com­mis­sion au sein de l’u­nion euro­péenne (prise en compte et non encore adop­tée) il faut requé­rir un mil­lion des signa­tures dans les pays de l’UE.
    Mal­heu­reu­se­ment, que trois-cent-mille signa­tures ont pu être tota­li­sées, mais peut-être en rées­sayant ulté­rieu­re­ment en ajou­tant un meilleur fon­de­ment théo­rique le pro­jet recueille­ra d’a­van­tage de signatures.
    C’est pour ceci que nous consi­dé­rons que si ce pro­jet venait à être fon­dé de manière scien­ti­fique sur le plan théo­rique, et non exclu­si­ve­ment sur des consi­dé­ra­tions de morale et d’al­truisme social, mais bien sur une théo­rie comme celle décrite ci-des­sus, pour être fon­dée scien­ti­fi­que­ment et non pas seule­ment éthi­que­ment ou éga­li­ta­riste socia­liste ‚le pro­jet aug­men­te­ra ses chances de succès.

    Réponse
  11. EFFAB

    Par­don­nez mon incon­nais­sance, ION ADRIAN, mais en quelle langue exac­te­ment sont écrits cer­tains paragraphes ?
    Per­son­nel­le­ment, je me serais conten­té de citer juste le lien, ten­tant moi-même de résu­mé davan­tage toute cette réflexion… certes, cela est dis­cu­table : la réflexion exi­geant parfois/souvent un cer­tain effort d’at­ten­tion et de com­pré­hen­sion, idem pour une vidéo plus ou moins longue où il fau­dra bien y consa­crer davan­tage de son temps.
    Un Reve­nu de Base sur des bases (^^) et quelque pro­ces­sus UE, on peut tou­jours espé­rer des len­de­mains meilleurs.

    Comme ce « pro­jet » (et le mot lui-même) que vous uti­li­sez à quatre reprises dans les trois der­niers para­graphes me laissent éga­le­ment très songeur…

    2h04’22

    … oui, tel un terme fourre-tout, plus facile à pen­ser qu’à réa­li­ser ou, se fai­sant, obli­té­rant comme par magie ce terme de « hié­rar­chie » qui est l’un des fon­de­ments incon­tour­nables de toute réa­li­té capi­ta­liste et libérale.
    Bref, soyons sérieux, soyons consé­quents, il n’est plus temps ni conce­vable de « pro­je­ter » tout ce qu’on pour­rait bien nous pro­po­ser : c’est bien à NOUS et à nous seuls, tous ensemble, aujourd’­hui, qu’il incombe de défi­nir et nos besoins et nos responsabilités.

    Réponse
  12. Di Girolamo

    Dans cette video d’un moment des tra­vaux de Péri­gueux sur le reve­nu de base que j’ai prise chez Jean Zin ( https://​you​tu​.be/​f​J​x​R​N​h​5​U​9pA )
    J’ai rete­nu , concer­nant les diverses solu­tions que sont par exemple , le reve­nu de base , la créa­tion moné­taire , le tirage au sort , l’é­cri­ture de la consti­tu­tion etc l’ex­pres­sion du » bâton mer­deux » ; le bâton en effet est une aide à la marche , un outil pré­cieux ; mais quand on en fait un bâton magique , il se trans­forme en bâton merdeux.
    C’est ain­si que tous les élé­ments cités plus haut sont des sup­ports des aides pré­cieuse à la construc­tion d’une nou­velle socié­té , mais ils ne sont pas à eux seuls une solu­tion magique ; pour cette construc­tion il faut des conver­gences entre les diverses solu­tions et les divers mou­ve­ments de la socié­té civile . Mais cette conver­gence des acteurs de la socié­té civile ne suf­fit pas non plus , elle doit elle même s’ins­crire dans une conver­gence plus large : celle des poli­tiques publiques .
    Il ne peut y avoir d’un côté des élus et un état qui avance dans un sens , de l’autre des mou­ve­ment civiles qui avancent à l’op­po­sé , et au milieu une masse numé­rique énorme de lamb­da , en dehors du coup .
    Le bâton est une aide pré­cieuse à la marche …Mais atten­tion !ce qui compte c’est la marche . Et cette marche vers le bien com­mun doit s’ins­crire au sein d’une com­mu­nau­té natio­nale (inter­na­tio­nale) publique . Et non comme un lobby.

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