http://www.les-crises.fr/pcr-russie-faible/
ÉC
« Un billet de Paul Craig Roberts…
Je rappelle que cet économiste et journaliste paléoconservateur américain a été sous-secrétaire au Trésor dans l’administration Reagan (1981−1982), et est un des pères fondateurs des Reaganomics.
Il a également été rédacteur en chef adjoint au Wall Street Journal.
Sa vision décape, en général… »
[Olivier Berruyer]
Paul Craig Roberts, 1er août 2014 :
Je viens juste d’entendre deux choses sur la radio publique nationale [NPR] qui ont complètement anéanti le peu de confiance qu’il me restait encore dans l’Administration américaine. J’en ai conclu que l’expression « un Américain intelligent » est un oxymore.
Les élites américaines ont décidé que les Américains n’étaient pas suffisamment menacés par la guerre et le chaos économique, aussi nous apportent-elles le virus Ebola en Amérique. La radio publique nationale [NPR] a annoncé que deux personnes infectées par le virus Ebola, qui est incurable et généralement mortel, ont été conduites à l’hôpital universitaire d’Emory à Atlanta, en Géorgie. Il suffit d’une toux, d’un éternuement, d’une goutte de salive, et le virus est relâché dans l’un des principaux centres du réseau de transport des États-Unis.
Une pandémie, ça vous tente ? Il y a peu de doutes que toute la planète ou presque pousserait un grand soupir de soulagement d’être débarrassé de Washington.
Les porteurs de l’Ebola seront prétendument mis en quarantaine dans des locaux spéciaux. Mais nous savons déjà que les hôpitaux américains ne sont même pas capables de contenir les infections nosocomiales [http://rt.com/usa/177408-nightmare-bacteria-antibiotic-southeast/]. Qu’advient-il des couverts, assiettes, bols et verres qu’utilisent les personnes infectées pour manger et boire ? Et qui s’occupe de nettoyer les lits ? Une bourde faite par une personne, une déchirure dans un gant en caoutchouc, et le virus est lâché dans la nature.
Si on ne meurt pas d’Ebola, on devra encore échapper à une guerre nucléaire.
J’ai écouté une partie de la conférence de presse d’Obama. Obama accuse Poutine de faire tout ce qu’Obama est le seul à faire. Si Obama croit ce qu’il a dit à la presse, il se laisse mener en bateau par ses conseillers. S’il ne croit pas en la propagande grossière dont il parle, il nous mène tout à fait consciemment vers une guerre avec la Russie, ce qui signifie probablement aussi la guerre avec la Chine et notre fin à tous.
Gardez à l’esprit qu’en huit ans, l’armée américaine a été incapable d’occuper l’Irak avec succès, et qu’en 13 ans, les États-Unis ont été incapables de venir à bout de quelques milliers de Talibans faiblement armés en Afghanistan.
La Russie et la Chine ne sont pas l’Irak, la Libye ou l’Afghanistan.
La guerre avec la Russie sera nucléaire. Washington s’y est préparé. Washington a abandonné le traité ABM, a créé ce qu’il pense être un « bouclier anti-missiles balistiques », et a changé sa doctrine de guerre pour permettre aux USA de lancer les premiers une attaque nucléaire . Tout ceci évidemment dirigé contre la Russie, ce que son gouvernement sait très bien. Combien de temps la Russie va-t-elle rester les bras croisés à attendre la première frappe de Washington ?
La Russie n’a rien fait d’autre que d’opposer des obstacles tardifs aux mensonges de Washington, ceux que Washington utilise pour déclencher des guerres. La Russie (et la Chine) se sont laissées berner par Washington et les armes de destruction massive irakiennes. La Russie (et la Chine) se sont laissées berner par Washington sur la soi-disant traque de 13 ans de Ben Laden, qui aurait nécessité la conquête et l’occupation de l’Afghanistan. La Russie (et la Chine) sont tombées dans le panneau lorsque Washington a affirmé que la résolution des Nations unies établissant une zone d’exclusion aérienne sur la Libye avait pour but d’empêcher l’armée de l’air de Kadhafi de bombarder son propre peuple. Avant de découvrir que Washington faisait un usage abusif de cette résolution en envoyant la force aérienne de l’OTAN renverser le gouvernement libyen.
Lorsque Washington a tracé une « ligne rouge » concernant l’utilisation d’armes chimiques par le gouvernement syrien contre les forces extérieures – celles que Washington avait organisées et envoyées en Syrie pour renverser le gouvernement – ne cessant de prétendre que ces mercenaires islamistes étaient les vrais représentants de la démocratie en Syrie, la plus grande partie du monde a su que Washington était sur le point d’organiser une attaque chimique et d’accuser Assad. Quand l’attaque a eu lieu au moment prévu, cette fois la Russie et la Chine ne s’y sont pas laissé prendre. Pas plus que le Parlement britannique. Washington n’a pu produire la moindre preuve des accusations que Washington avait montées de toute pièce, et qui lui auraient au moins valu le concours des Britanniques pour un assaut militaire contre la Syrie. La Russie, en revanche, fut capable d’apporter des preuves, et celles-ci ont déjoué le complot de Washington à l’encontre de la Syrie.
Cette intervention de la Russie a provoqué la colère de Washington, tout comme celle qui avait déjoué les manigances de Washington en vue d’attaquer l’Iran. Washington, sans aucune preuve, et en contradiction avec les rapports des inspecteurs de l’Agence Internationale pour l’Énergie Atomique opérant sur le terrain, selon lesquels il n’y avait jamais eu de détournement d’uranium du programme nucléaire légal vers un programme d’armement, avait quand-même mis en place ce qu’il fallait pour une attaque de l’Iran. Celle-ci s’est retrouvée encerclée par une quarantaine de bases militaires américaines et menacé par deux des flottes de Washington au large de ses côtes.
Mais la Russie s’est interposée et a élaboré un plan que Washington a été obligé d’accepter : maintenir l’enrichissement d’uranium iranien à un niveau suffisant pour produire de l’énergie, mais bien trop bas pour servir à l’armement.
Deux mauvaises notes pour la Russie, dont le gouvernement a empêché des guerres que Washington voulait. La Russie (et la Chine) étaient censées avaliser les mensonges de Washington, à l’instar des États-pantins de l’Europe et autres pays lui ayant abandonné leur souveraineté depuis belle lurette : Canada, Australie, et Japon.
Malheureusement pour elle, en montrant qu’elle avait à présent suffisamment de pouvoir et d’influence pour bloquer les plans de guerre de Washington, la Russie a, de facto, déclenché la doctrine Wolfowitz à son encontre. J’ai déjà cité cette doctrine dans des articles récents, mais vous pouvez chercher sur Google et la découvrir par vous-même. Cette doctrine est la base de la politique étrangère de Washington. Elle affirme que l’objectif principal de Washington est d’empêcher la montée de tout pays qui pourrait faire obstacle à son hégémonie sur le monde. (La doctrine mentionne explicitement la Russie, mais elle s’applique aussi à la Chine.)
Washington est perturbé parce que la Russie a, par deux fois, déjoué ses intentions belliqueuses et parce que le Parlement du Royaume-Uni, État fantoche des US, a voté du côté des Russes.
Washington est aussi préoccupé par la montée des relations économiques et politiques entre ses marionnettes européennes et la Russie. Les pays européens, particulièrement l’Allemagne, ont des liens économiques nombreux et fructueux avec la Russie, et toute l’Europe est dépendante de la fourniture d’énergie russe.
Washington a donc conclu qu’il risquait de voir le contrôle de l’Europe lui échapper. Pendant que le gouvernement russe s’endormait aux commandes lors des Jeux olympiques, Washington a réussi son coup à Kiev.
Le néoconservatrice Victoria Nuland, appointée par Obama comme Sous-secrétaire d’Etat, a annoncé en conférence de presse en décembre dernier que Washington avait dépensé cinq milliards de dollars, achetant des ONG ukrainiennes pour former une “cinquième colonne” pouvant s’introduire dans des manifestations en vue de déstabiliser un gouvernement, manipulant et achetant des politiciens ukrainiens destinés à servir de larbins à Washington. Nuland,bien sûr, a présenté cet achat de l’Ukraine par Washington comme étant “une grande avancée” de la démocratie.
Le coup d’État de Washington contre un gouvernement démocratiquement élu a mis au pouvoir des extrémistes proclamant leur haine des Juifs et des Russes. Ces extrémistes ont détruit les mémoriaux russes commémorant la libération de l’Ukraine du Troisième Reich par la Russie, ont proscrit le russe comme langue officielle régionale, et s’en sont violemment pris physiquement aux russophones.
L’Ukraine a toujours été une zone aux frontières changeantes. Comme l’ont dit certains, « l’Ukraine est un pays à la recherche de frontières ». Quand l’Ukraine était une province soviétique, les dirigeants soviétiques rattachèrent, pour diverses raisons, des provinces traditionnellement russes à la République Socialiste Soviétique d’Ukraine. Après l’effondrement de l’Union Soviétique en 1991, la pression de Washington sur une Russie affaiblie conduisit à séparer l’Ukraine de la Russie, y compris la Crimée qui faisait partie de la Russie depuis les années 1700 et constituait son accès aux mers chaudes.
Les populations russes des ex-territoires russes rattachés à l’Ukraine, de manière inconsidérée, par les dirigeants soviétiques ont été alarmées par l’extrême russophobie du gouvernement mis en place à Kiev par Washington. Les ex-territoires russes ont voté pour rejoindre leur pays d’origine et quitter l’Etat fantoche russophobe établi à Kiev par les États-Unis.
Le gouvernement russe a accepté la demande de la Crimée, mais a repoussé les demandes émanant d’autres ex-provinces russes afin de démontrer à l’Europe que la Russie ne faisait pas de provocation et n’était pas à l’origine de cette crise. Poutine a même fait annuler par la Douma son pouvoir d’intervenir en Ukraine pour protéger les provinces sécessionnistes. Cette retenue a gêné plus qu’aidé la position du gouvernement russe. Washington a usé de sa machine de propagande pour qualifier l’autodétermination des Criméens d’« invasion et annexion de la Crimée par la Russie ».
La retenue de la Russie à l’égard des demandes des autres anciennes provinces russes pour rejoindre la Russie a eu pour conséquence une attaque militaire déclenchée par le gouvernement fantoche de Kiev, encouragé par Washington, contre les provinces séparatistes, attaque que la Russie a refusé d’accepter. La propagande de Washington a ensuite réussi à accuser la Russie d’être responsable de la guerre que Washington a lancée sur les provinces séparatistes.
Washington n’a aucun intérêt pour la vérité. De ce fait, la Russie ne peut pas gagner la propagande de guerre lorsque Washington en contrôle la langue : l’anglais. Les médias occidentaux, quant à eux, sont des abrutis donnant les mains libres à Washington pour exterminer toute vie sur Terre.
Si le gouvernement russe avait accepté la demande des provinces séparatistes, il n’y aurait eu aucune guerre. Le gouvernement ukrainien est certes cinglé et contrôlé par Washington, mais pas au point d’attaquer les territoires reconnus par la Russie comme étant les siens.
En faisant preuve de retenue, la Russie n’a fait que persuader Washington qu’elle était faible, et Washington a augmenté la pression. La Russie a convaincu l’Europe qu’il ne lui en coûterait rien de se plier aux sanctions de Washington contre la Russie. En comptant sur la bonne volonté, la raison, la vérité et les preuves, la Russie s’est trompée sur Washington et ses serviles marionnettes européennes.
Ce qu’Obama voulait dire lors de sa conférence de presse à la Maison Blanche aujourd’hui (1er août) lorsqu’il a dit que Poutine devrait utiliser la diplomatie – ce que Poutine n’a cessé de faire en vain – c’est que Poutine devrait rendre la Crimée au gouvernement de pantins de Washington à Kiev, malgré l’opposition des habitants de Crimée et du peuple russe. Cela permettrait à Washington d’expulser la Russie de son port de mer chaude et de son accès à la mer Méditerranée et rendrait inutile la base navale de la Russie à Tartous, en Syrie. Obama veut aussi que Poutine envoie des forces militaires russes dans les zones séparatistes de l’Ukraine, régions qui faisaient traditionnellement partie de la Russie, pour soumettre ces territoires séparatistes au gouvernement de pantins de Washington à Kiev.
Telle est la position « diplomatique » de Washington. Seule une personne totalement démente pourrait considérer la position d’Obama comme réaliste.
En tant que personne considérée comme saine d’esprit par les médias mondiaux, et parvenant à des conclusions raisonnables malgré la propagande de Washington, je suis souvent interviewé par des médias étrangers ainsi que des médias américains indépendants. Dernièrement, les médias russes se sont tournés vers moi à de nombreuses occasions. Ce que j’ai appris est que l’hostilité de Washington envers la Russie rend perplexes les médias russes.
La Russie n’agit pas dans le vieux Sud Confédéré pour essayer de monter les États sudistes contre Washington du fait des vols, des meurtres et de la destruction de la culture sudiste commis par Washington. Mais Washington se permet d’agir dans le sud de la Russie en essayant de monter l’Ukraine, longtemps partie intégrante de la Russie, contre la Russie.
Comme les Russes, sauf peut-être au sein du gouvernement, ignorent l’existence de la doctrine Wolfowitz, ils ne savent pas que le but principal de Washington est d’empêcher l’avènement de toute autre puissance qui pourrait limiter son rôle de Moi-le-Pouvoir-Unique, d’Hegemon sur la Terre. Au lieu de comprendre la véritable nature de la menace, les médias russes me demandent si les finances russes peuvent se permettre de répondre aux sanctions de Washington et de l’UE en coupant les approvisionnements en énergie de l’Europe.
Je suis surpris à chaque fois que j’entends cette question. La Russie peut provoquer l’arrêt d’une grande partie de l’industrie européenne et priver les Européens de chauffage pendant l’hiver, et les médias russes me demandent si la Russie peut se le permettre ?!
La Russie peut-elle se permettre d’être diabolisée par des mensonges, ensevelie sous un tas de sanctions propagandistes qui affecteront l’Europe et certaines sociétés américaines, de montrer une image d’elle-même si faible et si démunie face aux sanctions occidentales qu’elle doive les accepter sans même en faire peser le coût sur l’Europe et les États-Unis ?
Les Russes, à leur tour, auraient-ils subi un lavage de cerveau de Washington ?
Je suis préoccupé par la crise que Washington a orchestrée, parce que je pense qu’elle va mener à la guerre, et qu’elle sera nucléaire. Êtes-vous prêts à être détruits suite aux mensonges de Washington concernant un avion de ligne malaisien ? Je suis convaincu que Washington est derrière la destruction du vol MH-17, car leur propagande était déjà prête et est entrée immédiatement en action. Que Washington soit responsable est la raison pour laquelle Washington ne veut pas publier les photos satellites de la zone au moment de la destruction de l’avion de ligne. Que Washington soit responsable est la raison pour laquelle Washington répond aux preuves factuelles de la Russie avec des mensonges et de la propagande. C’est Obama et ses larbins à Kiev qui refusent de négocier, pas la Russie.
La Russie a autant de têtes nucléaires que Washington, et le « bouclier ABM » de Washington n’est qu’une farce. Si ce gouvernement américain insensé engendre une crise menant à la guerre, que seul Washington aura causée, nous allons tous mourir, et pour quoi ? La réponse est : pour un MENSONGE de Washington.
Voulez-vous mourir pour un mensonge ? Un autre mensonge de Washington ?
Si vous ne voulez pas, vous feriez bien d’en faire part à Washington.
La Russie ne peut mettre fin à cette crise sans taper du poing sur la table. J’ai soutenu l’idée que la Russie devrait plaider son cas aux Nations Unies. Ou alors, le gouvernement russe doit poser à l’Europe deux questions. La première : l’Europe veut-elle que la Russie lui coupe ses approvisionnements en énergie, énergie que Washington, malgré ses mensonges, ne pourra remplacer avant 3 ans voire plus, si tant est qu’elle le puisse ? L’autre question est : l’Europe veut-elle la guerre avec la Russie et l’Europe pense-t-elle que ces pays idiots qui hébergent les missiles de Washington ne se retrouveront pas atomisés et exterminés ?
Cette crise en Ukraine continuera aux dépens de la Russie et de toute l’humanité jusqu’à ce que la Russie explique à l’Occident stupide, arrogant et empli d’hubris que les actions criminelles et agressives de l’Occident contre la Russie comportent un coût réel et que la Russie est prête à le faire payer.
Les Occidentaux qui subissent la propagande n’ont aucune idée du destin vers lequel leurs gouvernements déments les conduisent. Il faut que la Russie signifie clairement aux Occidentaux victimes de la propagande et du lavage de cerveau qu’elle ne sera pas le jouet de l’Occident et n’acceptera pas l’agression gratuite du fou de la Maison Blanche.
Si la Chine en faisait autant, cela pourrait contribuer à sauver la vie sur terre. Le plus tôt serait le mieux.
Si le monde ne freine pas les criminels déments de Washington, le monde a signé son propre arrêt de mort.
Source : Paul Craig Roberts, traduction collective par les lecteurs du blog www.les-crises.fr
Source : http://www.les-crises.fr/pcr-russie-faible/
Propagande pro-russe, complotiste, très orientée, sans aucune preuve, à prendre avec de grosses pincettes.
Justement, ça n’est pas désagréable à lire quand tout ce qui circule dans nos médias n’est que de la propagande pro-américaine, complotiste, très orientée, sans aucune preuve, à prendre avec de grosses pincettes.
Au moins ça change.
Ce n’est pas un critère suffisant pour mettre de côté son esprit critique et sa méfiance, alors qu’aucune preuve n’est apportée 😉
et L’Ukraine qui crie chaque fois qu’elle est attaquee par la Russie sans aucune preuve et Obama qui confirme que c’est la Russie qui a fait tomber l’avion a l’est de l’ukraine sans aucune preuve.…quant a lapresse francaise c’est de la propagande pure pro-americaine et sans aucune preuve…
Bonjour,
Question Importante : Est-ce qu’annoncer une guerre a pour effet de la rendre moins probable ou plus probable ? (Tout dépend de comment on le fait sûrement).
Est-ce que ce texte en particulier tend à rendre la guerre moins probable ? Est-ce que l’attitude de l’auteur est une attitude de rempart contre la guerre ?
Je n’ai pas l’impression, au contraire, ce texte stigmatise, oppose, désigne un responsable, un ennemie presque, confond un peuple avec ses dirigeants (un Américain intelligent » est un oxymore), repend un esprit de panique (même en utilisant d’images d’horreur d’une hypothétique pandémie sans rapports), prétend à une attaque imminente sans réel fondement. J’ai l’impression que c’est justement ce type de discourt qui mènent à la guerre.
Pierre.
Ce type semble intelligent et sincère. Quand l’oligarchie états-unienne se calmera t’elle ? Et elle a un prix Nobel de la paix à sa tête!!! C’est une vraie mutation que nous vivons et nous nous dirigeons vers la paix.Merci.
Ce genre de discours prépare la guerre, car c’est tout simplement en lisant ce genre de discours que l’idée d’une guerre devient petit à petit probable dans les esprits… alors qu’elle ne l’était pas quelque mois auparavant, et que toutes les autres solutions finissent par être écartées…
Bien sûr le gouvernement Américain est impérialiste et il a des pourritures à sa tête. Mais vous croyez que les dirigeants Russes sentent la rose ?
On ne peut objectivement pas prendre ce qui est raconté comme argent comptant, il ne donne aucune preuve de ce qu’il avance, il faudrait tout gober sur parole, et aussi intelligent et sincère soit l’auteur de ce texte, on ne connait pas l’origine de tout cela, et rien ne nous indique que ses sources soient aussi sincères que lui ou qu’Etienne ( qui une nouvelle fois relaye de la propagande sans la moindre précaution ).
Suivez d’un peu plus près le site d’Olivier Berruyer,Sandy,et vous comprendrez la différence entre les merdias et les médias.
Tout est sourcé et corroboré par des centaines de témoignages et de faits indiscutables avec la plus grande rigueur journalistique.
Concernant l’Ukraine,le blog « lescrises.fr » n’affirme pas que Poutine est un enfant de cœur,…par contre,il démontre qu’il n’y a aucune preuve concrète des affirmations sur lesquelles se basent les adeptes du poutine-bashing pour en faire le diable qu’ils veulent que nous détestions pour pouvoir continuer à massacrer les ukrainiens récalcitrants au Nouvel Ordre,avec,si ce n’est notre consentement,au moins notre mutisme…
C’est ça,le journalisme objectif qui manque tant à la démocratie.
Dsl mais cela va plus loin, ce texte comporte très clairement des accusations, des procès d’intentions et des prises de position idéologiques.
Il relève donc plus de la propagande que de l’information.
Peu importe qui le publie, Olivier Berruyer, Etienne Chouard, le Pape, ou mon facteur, il n’en reste pas moins qu’il n’apporte aucun élément qui nous permette à nous lecteur de vérifier ce qui est raconté. Et donc par conséquent c’est bien à prendre avec des pincettes.
‘Étienne « qui une nouvelle fois relaye de la propagande sans la moindre précaution » ’
En somme vous attendez d’Étienne qu’il dise comment comprendre le monde…!
Et à quel titre ? Pape de la démocratie ?
Ou pire, vous êtes verte qu’il n’obéisse pas à vos injonctions de diluer un peu sa liberté de penser et sa liberté de ton ?
Cela fait beaucoup de dynamique de groupe stalinienne, en très peu de mots !
C’est la 2ème fois que vous vous amusez à traduire ( à résumer ) ou plutôt en réalité à transformer en mal ce que j’ai pu dire, donc je me demande bien qui utilise des méthodes staliniennes ici.
Si vous trouvez que c’est bien de relayer de la propagande sans le moindre recul, libre à vous.
Si vous voyez de la propagande, là où d’autre voient de l’information, c’est votre problème.
Cependant si vous prenez le parti de qualifier cette information de propagande, vous nous demandez de prendre position sur votre jugement.
Et donc, pour ma part, je suis plutôt satisfait qu’Étienne ne vous obéisse pas !
C’est un article d’opinion, et en l’occurrence d’opinions politiques, pas d’information. A moins bien sûr que pour vous quand il accuse le gouvernement de vouloir infecter les états-unis avec le virus Ebola ce soit de l’information ?
Je ne connais pas Paul Craig Roberts, mais il est visiblement de la droite etat-unienne, il a fait partie du gouvernement Reagan connu comme étant le gouvernement du tournant néo libéral.
Qu’est ce qui vous fait dire que ses opinions sont une bonne source d’information ?
Mettons de côté le mot propagande qui vous sert à répondre à côté.
Et vous n’avez toujours pas répondu, vous trouvez ça bien de relayer des « informations » sans faire la moindre vérification, sans avoir la moindre preuve qu’elles sont justes ?
En reliant et en commentant toujours l’activité des mêmes personnes, à savoir, des vas-t-en-guerre ou des « élus », on finit par oublier l« activité des autres, du peuple, des gens normaux, qui en ont marre des conflits d’argent et de pouvoir des premiers et qui ne veulent absolument pas revivre l’horreur pour des questions de conquête et d’argent. On finit également par oublier que ces personnes sont bien plus nombreuses et qu’elles aussi font l’histoire… Et on en vient uniquement à vivre selon les règles et désirs des premiers, aussi fous et minoritaires soient-ils.
Wah !
Ce genre de texte parait dangereux si on réagit intérieurement, si on rentre en résonance avec. Que l’on défende ce point de vue ou qu’on l’on s’y attaque violemment semble mener au même résultat.
J’ai l’impression que la solution est de ne pas essayer de désigner de coupable ou des ennemies. Être en paix à l’intérieur de nous d’abord. Sentir l’amour pour tout ses semblables. Avant éventuellement de pouvoir prendre les actions nécessaires, à notre niveau, pour la paix à la extérieur, tout en gardant la paix à l’intérieur.
Pierre.
Cet article semble faire silence sur les accords récents des BRICS ? …
Les finances, n’est-ce pas ce qui dirige le monde ? et leur monde surtout ?
http://www.russieinfo.com/les-brics‑s%E2%80%99organisent-contre-les-diktats-de‑l%E2%80%99occident-2014–07-22
Perso je pense que cela va changer radicalement la donne … et, peut-être ?, donner le coup final à cette dictature financière du FMI …
A suivre, avec intérêt donc …
LE « LAVAGE DE CERVEAU » CHEZ EUX COMME CHEZ NOUS…
Je suis effaré par la plupart des commentaires ci-dessus qui relèvent encore, précisément, du « lavage de cerveau » dont parle Paul Craig Roberts…
On croirait entendre, sur ce blog, l’électorat moyen façonné depuis longtemps par la pensée unique martelée à l’émission « C’est dans l’air », (re)diffusée trois fois par jour sur le service public, et qui vient relayer la plupart de la presse écrite dans le même sens. Il est vrai que plus c’est gros…
Lors de la première guerre d’Irak, je me souviens encore du numéro de Libération détaillant, avec force croquis, les monstrueuses et secrètes tranchées anti-chars de l’armée irakienne (présentée comme la troisième armée du monde ») chargées d’ensevelir les « Abraham » américains ! En fait, tout comme les armes de destruction massive plus tard, ces tranchées n’avaient jamais existé ! En revanche, existèrent bel et bien les non moins monstrueux chars-bulldozers chargés d’ensevelir vivants les fantassins irakiens postés derrière de simples monticules de sable pour toute protection.
De même, en pleine crise naissante des subprime, on put lire dans « Le Monde » du 17 Aout 2007 un édifiant commentaire d’Elie Cohen, « l’économiste » plus connu pour tripler son salaire CNRS en jetons de présence dans les conseils d’administration, que pour la renommée de ses travaux scientifiques :
« Dans quelques jours, le marché se reformera et les affaires reprendront comme auparavant »… On attend toujours qu’elles le fassent !
Aujourd’hui, le mensonge journalier c’est l’Europe et le rôle de tête de pont néolibérale qu’on veut lui faire jouer, plus particulièrement avec « l’Allemagne qui réussit grâce à son orthodoxie monétaire légendaire », contrairement aux désastreux pays du « Club Med » à forte connotation subversive, voire communisante à une certaine époque :
Or, durant les deux derniers siècles :
– la France, tout comme l’Italie, n’a jamais fait défaut…
– L’Allemagne 6 fois ! (Prusse 1813, Hesse 1814, Schleswig-Holstein 1850, Allemagne moderne 1932, 1939, 1948)
– L’ « Ecole autrichienne » 5 fois ! (Autriche-Hongrie 1816, 1868, Autriche 1938, 1940, 1945)
– Le Royaume-Uni 4 fois (1822, 1834, 1888–89, 1932)
– Les États-Unis 3 fois (9 États 1841–1842, 10 États 1873–83, USA 1933)
– La Chine 3 fois (1921, 1932, 1939)
– Le Japon 2 fois (1942, 1946–1952)
Les préjugés ont la vie dure…
Mais avec un peu de patience, si l’on reste dans la roue des allemands sous l’euro, ça finira bien par nous arriver !
En effet :
OÙ LA RICHESSE MÉDIANE DE LA POPULATION EST-ELLE LA PLUS FAIBLE EN ZONE EURO ? … EN ALLEMAGNE !
C’est, en extraits, le rapport original de l’étude 2012 de la BCE tant commentée par les médias avec une gêne évidente, concernant le patrimoine net des ménages en zone euro :
http://www.ecb.europa.eu/pub/p […] bsp2en.pdf
Le patrimoine ou NET WEALTH (Richesse nette, c.a.d. moins les dettes) comporte bien, en effet :
– Real Assets (dont real estate assets, c.a.d. immobilier)
– Financial assets (avoirs financiers)
Patrimoine médian PAR MÉNAGE (Zone euro)
Luxembourg : 398 KE
Chypre : 267 KE
Malte : 216 KE
Belgique : 206 KE
Espagne : 183 KE
Italie : 173 KE
France : 116 KE
Paysbas : 104 KE
Grèce : 102 KE
Slovénie : 101 KE
Finlande : 85 KE
Autriche : 76 KE
Portugal : 75 KE
Slovaquie : 61 KE
ALLEMAGNE : 51 KE
Qu’a donc fait l’Allemagne de l’Ouest de tous ses excédents commerciaux durant toute la deuxième moitié du XXe siècle ?
La réponse a malheureusement été donnée par Gaël Giraud et Cécile Rouard dans leur livre (Le facteur douze):
« les ménages allemands possédant plus de 100 millions d’actifs sont au nombre de 900, juste derrière les USA avec 3000, (contre 300 en France) », soit le nombre proportionnellement le plus grand de ces très riches parmi toute la population mondiale, faisant désormais de l’Allemagne le pays le plus inégalitaire des grands pays développés !
Là encore, un fait qui est soigneusement dissimulé par la doxa libérale qui nous engage à suivre ce modèle : les excédents allemands s’exercent au détriment des bas salaires et viennent gonfler la fortune des actionnaires d’entreprises (ce qui explique pourquoi on ne voit rien dans le patrimoine moyen qui intègre indistinctement les deux).
On ne s’étonnera pas, après tout cela, que Alain Minc ait pu pousser ce cri du coeur dans le titre de son dernier livre : « Vive l’Allemagne » !
C’est en partie la raison de surprenants « nouveaux riches » chez certains propriétaires méditerranéens.
C’est aussi l’explication de l’entêtement de certaines classes possédantes de la « Jet Set » (armateurs grecs, artistes et intelligentzia internationale, politiques et médiacrates en tous genres, etc.) à ne pas vouloir quitter l’euro : contrairement à ce qui est dit dans les médias complaisamment , ce n’est pas parce que la dette publique s’enchérirait, ce qui est faux au plan juridique (cf Jacques Sapir sur http://russeurope.hypotheses.org/1639), mais bien parce que ceux-là verraient leurs biens fortement dépréciés au plan international !
OÙ LE CHÔMAGE (RÉEL) ÉLEVÉ EST-IL LE PLUS DISSIMULÉ ?
… EN ALLEMAGNE !
(Traduction partielle d’une étude, en date de 2011, que l’on peut trouver sur un site international en anglais :
http://www.wsws.org/en/articl es/2011/11/unem-n12.html)
EMPLOI EN ALLEMAGNE : Apparence et réalité
L’agence fédérale de l’emploi allemand (BA) rapportait une nouvelle diminution du chômage.
En fait, les statistiques de cet organisme ont peu de choses à voir avec la réalité sociale.
CHÔMAGE RÉEL
Un regard plus attentif sur ces statistiques révèle tout d’abord qu’un million de sans-emploi n’est pas répertorié dans les chiffres officiels du chômage : Quelques 376 000 de plus de 58 ans sont éliminés des statistiques, de même que 190 000 à un euro de l’heure. Plus de 300 000 engagés dans des occupations de formation ne figurent pas non plus dans ces statistiques. Même chose pour 320 000 sans emploi pour cause de santé.
Manquent également dans ces chiffres tous ceux dont les aides ont été supprimées pour une raison ou une autre. En 2010, le nombre de telles suppressions augmenta de 14% d’une année sur l’autre.
Et les perspectives de suppression du BA pour l’année à venir sont presque d’un million.
C’est seulement sur la base de telles tricheries statistiques que le BA arrive à des chiffres de chômage relativement inférieurs à ceux des autres pays…
Si l’on considère seulement le nombre total des bénéficiaires d’aides, les chiffres officiels gonflent enormément, tout en gardant à l’esprit qu’en sont exclus tous ceux qui, pour diverses raisons, ne reçoivent rien.
En outre, selon la dernière estimation du BA, quelques 5,1 millions de travailleurs employés recevaient une indemnité de chômage ! Ces bénéficiaires justifient d’une forme ou d’une autre de travail, mais leurs revenus sont si faibles qu’ils relèvent des aides aux sans-emploi. Ce groupe inclue 1,4 million de gens qui sont à temps partiel, à contrat limité, ou en « mini-job », ne gagnant pas plus de 400 euros par mois, 230 000 employés à temps partiel dans d’autres catégories, et environ 320 000 qui travaillent à plein temps mais gagnent moins que le miséreuse rétribution de base, malgré 40 heures par semaine.
Le rapport du BA révèle pas mal de choses sur le taux des récipiendaires d’indemnités chômage (Hartz IV). En Juin 2011, 6,1 millions de gens parmi 3,4 millions de familles reçurent de telles indemnités Hartz IV. Dans ces familles, une moyenne de 1,9 millions de gens reçurent environ 340 euros mensuels par personne.
EMPLOIS SOUS-PAYÉS
Un fort pourcentage de ceux évacués des statistiques du chômage est constitué de jeunes imigrés ou de jeunes femmes. Munk appelle ces jeunes gens « l’armée de réserve des peu qualifiés sur le marché du travail ». Ces jeunes hommes et femmes sont inéluctablement amenés à accepter les travaux les moins bien payés.
Il n’est donc pas surprenant que le nombre de travailleurs mal payés augmente en Allemagne.
Selon une étude divulguée par « Prognos AG Reseach Company », quelques 1,2 million de gens gagnent moins de 5 eurs de l’heure et 5 millions moins de 8,50 euros (brut).
Si l’on considère le secteur des bas salaires selon les standards internationaux (définissant un bas salaire comme inférieur aux deux tiers de la moyenne), alors presque un travailleur sur quatre en Allemagne est un salarié pauvre. Cela se monte à environ 10 millions de travailleurs.
Le nombre officiel de pauvres en Allemagne est également en augmentation régulière. En 2009, le bureau fédéral des statistiques comptait approximativement 12,6 millions de pauvres. Les plus touchés par la pauvreté sont les sans-emploi et les personnes seules.
Cette croissance de la pauvreté en Allemagne est due largement aux politiques de la coalition SPD-Verts menée par le chancelier Schröder, qui mit en oeuvre en 1998 les plus grandes coupes budgétaires sociales depuis la seconde guerre mondiale.
Un chômage élevé, un secteur croissant de bas salaires et des coupes sévères dans les dépenses sociales sont à la base d’un désatre social qui ne peut que s’agraver avec le développement de la présente crise.
Les statistiques officielles tentent de le camoufler en le maquillant. Mais, contrairement aux statistiques, on ne peut pas falsifier l’expérience vécue de millions de gens.
Si l’on se réfère à Inge HANNEMANN, l’employée du Pôle emploi allemand qui s’est rebellée contre le système…
« Je dénonce les chiffres sur le chômage annoncés par le gouvernement. Nos médias parlent de trois millions alors que nous avons huit millions de chômeurs en Allemagne ! »
« Un jour j’ai eu dans mon bureau un chômeur très malade. Il ne pouvait pas bien entendre et marcher. Il respirait à l’aide d’une machine. Les médecins du Pôle emploi ont déclaré qu’il pouvait travailler tout en restant sur un lit ! ».
« Mes communications téléphoniques sont subitement interrompues quand je parle aux journalistes. Pendant des heures, je ne peux plus téléphoner. Les mails n’arrivent plus correctement. Ceux qui veulent me contacter reçoivent un message comme quoi mon compte mail est fermé ».
Devenant une affaire d’État, le blog d’Inge Hannemann, et ses divers entretiens dans la presse commence à échauder Berlin. Huit millions de chômeurs en colère, qui pourraient se réveiller et prendre conscience de l’infamie dans laquelle ils sont jetés, inquiètent le pouvoir. De nombreux citoyens allemands enfoncent la tête dans les épaules tant la pression devient trop grande. Mais ils sont de plus en plus nombreux à montrer grâce aux réseaux sociaux leur volonté de révolte. La politique de communication du gouvernement rappelle les heures noires de la fin du Reich ou de la phase de la RDA où il fallait faire croire au succès final…
Depuis 2013, Inge Hannemann, licenciée pour activité politique, est menacée d’être internée en psychiatrie…
Car, dans ce pays où ne pas travailler est vécu comme une marque d’infâmie personnelle, il est bien entendu qu’il ne saurait y avoir de chômeurs que volontaires !
Avant l’introduction définitive de l’euro (forme fiduciaire : janvier 2002), notre balance commerciale était excédentaire et notre croissance supérieure à celle de l’Allemagne. Dès l’année qui suivit, la France devint commercialement déficitaire pour finir aujourd’hui avec une croissance inférieure à celle de l’Allemagne. voici les chiffres :
Lorsque s’acheva l’introduction de l’euro, sous sa forme fiduciaire (2002), notre balance extérieure devint pour la première fois globalement déficitaire…
de peu en 2003, puis :
de 5 milliards en 2004,
de 24 en 2005,
de 30 en 2006,
de 42 en 2007,
de 56 en 2008,
de 75 environ actuellement !
Quant au chômage, Cf plus haut…
SANS COMMENTAIRE !
Hadrien il faut vous calmer et éviter d’être aussi agressif.
Notre cerveau n’est pas plus lavé que le vôtre.
Et en l’occurrence votre message est hystérique et il part dans tous les sens, il n’a strictement rien avoir avec le message posté par Etienne.
Non, je ne me calmerai pas (comme disait Ségolène Royal)…!
Mon message n’a rien d’hystérique (j’y reprend le terme « lavage de cerveau » employé par l’auteur) et il ne part pas dans tous les sens mais dans un seul : la désinformation perverse de notre système (comme vous l’a précisé Grioune ci-dessous).
Votre réponse est d’autant plus mal venue que vous dénonciez plus haut :
« On ne peut objectivement pas prendre ce qui est raconté comme argent comptant, il ne donne aucune preuve de ce qu’il avance, il faudrait tout gober sur parole, et aussi intelligent et sincère soit l’auteur de ce texte, on ne connait pas l’origine de tout cela, et rien ne nous indique que ses sources soient aussi sincères… »
Or, je me distingue précisément de cela en citant :
– soit des évènements passés dont la vérité est aujourd’hui avérée
– soit des statistiques actuelles, dont la réalité, pourtant officielle, reste encore occultée par les pouvoirs qui nous gouvernent.
Libre à vous de préférer la vision atlantiste à ceux qui la contestent.
Ayant vécu aux États-unis, je connais la musique… qui ne se contente pas des « grandes oreilles » qui ont récemment défrayé la chronique. La CIA utilise en effet des occasionnels dans tous domaines et pour tous sujets. J’en ai rencontré au moins deux dans ma vie qui me l’ont conté par le menu, dont l’un venu me visiter en France aux frais de la dite CIA, bien content de leur avoir joué ce tour… en échange d’informations bidon sur mes activités scientifiques !
Pour ceux si prompts à chanter les louanges de l’Europe unie, voilà bien un motif qui en vaudrait la peine : que l’UE, encore première puissance économique mondiale, en profite pour se doter elle-même de procédures de rétorsion dissuasives vis à vis de quiconque dépassera les bornes, chez elle comme ailleurs.
Ça aurait une autre gueule que Hollande jouant au majordome empressé sur les plages du débarquement, et croyant redorer son blason en berne auprès des français en laisant la part belle à Obama… pour finalement se laisser sermoner sur son territoire au sujet de la BNP, en guise de leçon d’indépendance vis à vis de la finance ?
C’était à mourir de rire alors que ce dernier est, de notoriété publique, l’élu de Wall Street ayant misé sur son image pour se faire oublier, pendant qu’il s’empressait de rassembler autour de lui comme conseillers les plus purs produits de l’oligarchie financière…!
– N’y a‑t-il pas eu ingérence lorsque son secrétaire d’État au trésor Paulson, issu de Goldman Sachs, choisit de mettre en faillite le concurrent Lehmann Brothers, provoquant la plus grave crise de ce siècle, pendant qu’un plan de redressement fut généreux pour l’ancien employeur ?
– Et le montage en trompe‑l’oeil par Goldman Sachs sur la dette grecque grâce à ses opérations sur les monnaies ? Elle est beaucoup plus grave puisque ses conséquences pour l’Europe durent encore et mériteraient la cour de justice internationale de La Haye, s’il n’y avait deux poids, deux mesures !
Mais là-dessus, le « professeur de droit financier » n’a rien vu de répréhensible alors que les conséquences se chiffrent par centaines de milliards !
Et que dire de l’implication ô combien significative des intérêts financiers et monétaires dans la guerre d’Irak ainsi que le conflit avec l’Iran, quand on sait que ce sont les deux seuls pays (avec la Syrie… qui a vite compris la leçon) qui instaurèrent un règlement de leurs produits pétroliers autre qu’en dollars (euros, or, etc.).
Une menace mortelle pour le statut de monnaie de réserve mondiale du dollar, si cela venait à se répandre !
D’où les initiatives que l’on sait…
Car c’est au plan géostratégique que la propagande américaine a le mieux fait les choses…
Depuis trois générations, on nous présente ainsi le « débarquement » comme l’acte généreux et décisif qu’il n’est pas : alors que les russes ne cessaient de réclamer l’ouverture de ce second front pour soulager leur pays de tout le poids de la guerre continentale, les alliés n’intervinrent que lorsque les armées russes eurent complètement renversé les choses et furent sur le chemin de Berlin, prêts à libérer toute l’Europe jusqu’à l’Atlantique !
En débarquant si tard, à 11 mois de la fin de la guerre, les alliés anglo-saxons avaient surtout pour but, non de libérer plus vite l’Europe de l’ouest des nazis qui avaient perdu cette guerre depuis Stalingrad, mais d’y dépêcher une tête de pont face aux russes, pour une Europe « libre » façon américaine !
– 27 millions de morts, du côté russe
– 0,4 m… du côté américain pour toute la guerre
Il était honteux de voir à cette occasion Poutine (non pour lui même, mais pour les morts qu’il représentait) tenu à l’écart par les autres participants occidentaux !
Avec De Gaulle, qui mit finalement dehors l’OTAN et se dota d’une dissuasion nucléaire indépendante, les choses avaient pourtant tourné différemment. Mais il y aura toujours des Sarkozy ou des Hollande aux petits bras pour courtiser les yankees au point de devancer leurs désirs en faisant de nous les nouveaux caniches.
L’attitude aujourd’hui concernant l’Ukraine, où les nazis recrutaient pourtant autrefois les gardiens volontaires de Dachau et d’ailleurs, n’est à cet égard qu’un éternel recommencement de l’histoire…
Lire à ce sujet la remarquable campagne d’information journalière du Blog d’O. Berruyer (www.les crises.fr) qu’on n’attendait pas sur pareil créneau !
Est-ce que vous pouvez avoir un dialogue normal ? C’est à dire sans partir dans un monologue svp ?
« Libre à vous de préférer la vision atlantiste à ceux qui la contestent. »
Ne soyez pas aussi manichéen, ce n’est pas parce que je vais m’opposer à des propos qui seraient étiquetés « anti atlantiste » que du coup je deviendrais un « atlantiste ».
Vous partez encore dans tous les sens.
Merci, Hadrien, pour ce message qui nous montre, une fois de plus, la perversité du système en place. Vous êtes tout à fait dans la droite ligne des observations postées par Etienne sur son blog.
La guerre n’est-elle pas finalement un moyen de maintenir par la terreur et l’horreur le peuple qui commence à s’émanciper sous la dépendance d’un oligarque ?
un exemple clair de ça : la guerre des malouines.
(mais ce n’est peut être pas toujours le cas)
L’AFFAIRE D’UKRAINE
Beaucoup de choses me paraissent vraies, ou en tout cas vraisemblables, dans le billet de Paul Craig Roberts et dans les deux commentaires connexes d’Hadrien (que pour ma part je ne trouve pas du tout hystériques : plutôt indignés – ce n’est pas pareil).
Il y a des faits avérés :
– Depuis la fin de la guerre froide les ÉUA, plutôt que d’entrer dans la voie de la réconciliation et d’une franche coopération, se sont employés à encercler la Russie militairement et économiquement en faisant tout leur possible pour attirer les anciennes républiques de l’URSS dans la zone d »influence occidentale ;
– L’UE (la pauvre !) s’est prêtée à cette stratégie en tâchant d’absorber l’Ukraine par le biais d’accords d’association ;
– La guerre civile ukrainienne est née essentiellement de la décision des nouvelles autorités de Kiev d’enlever son statut de langue officielle au russe (décision rapportée par la suite, mais c’était trop tard).
Ces faits sont conformes à la « doctrine Wolfowitz » d’après laquelle les ÉUA devraient s’opposer à toute puissance dont l’action tendrait à empêcher l’hégémonie états-unienne. Même si Obama n’a jamais mentionné publiquement cette doctrine (à ma connaissance), il a volontiers à la bouche le mot « leadership » et certains dans son parti continuent de parler de la « nation indispensable » : ça revient au même.
Ce sont là des faits, pas des opinions ; je constate qu’ ils corroborent les analyses de Roberts et d’Hadrien.
Avec toute l’antipathie que j’éprouve pour la politique intérieure du national-obscurantiste Poutine, je me vois obligé de reconnaître qu’en l’occurrence (Ukraine) il défend des intérêts légitimes de son pays.
L’UE, parce qu’elle n’est pas encore une fédération – même pas vraiment une confédération – ne pèse pas beaucoup dans la balance. Quant à ses États membres, il y a belle lurette que même la France, l’Allemagne ou le Royaume-Uni, avec leurs moyens nationaux désormais étriqués, ont perdu la réalité de la souveraineté internationale : et ce n’est pas leur appartenance à l’UE qui en est la cause, contrairement à ce que certains voudraient laisser croire, mais le fait que ces trois pays livrés à eux-mêmes sont à peu près aussi influents internationalement que le Luxembourg. Leurs rares sursauts collectifs, toujours facilités par l’appartenance à l’UE, restent des broutilles.
Les Européens devraient d’urgence négocier avec la Russie en vue de mettre fin à la guerre civile ukrainienne et d »obtenir que l’Ukraine se dote d’un statut féféral acceptable par la Russie, tout en lui permettant de conclure des accords de coopération tant avec Bruxelles qu’avec Moscou.
L’avenir de l’Europe (UE et autres) tient à l’établissement de relations économiques et politiques étroites avec la Russie, en attendant que les ÉUA acceptent de se déshégémoniser, ce qui, j’en ai peur, nécessitera encore plusieurs guerres.
L’OTAN doit disparaître en tant qu’alliance militaire , car ce n’est avant tout pour le moment qu’ un outil au service de l’hegemon américain. Il conviendrait de la transformer en institution militaire spécialisée de l’ONU chargée de donner effet aux décisions du Conseil de sécurité en matière de rétablissement ou de maintien de la paix : elle serait beaucoup plus utile dans ce rôle-là, et en tout cas beaucoup moins dangereuse. JR
« Avec toute l’antipathie que j’éprouve pour la politique intérieure du national-obscurantiste Poutine, je me vois obligé de reconnaître qu’en l’occurrence (Ukraine) il défend des intérêts légitimes de son pays. »
Un pays n’ayant pas d’intérêts communs et contraires à ceux d’un autre pays à part dans l’imaginaire nationaliste, il s’agit des intérêts d’une oligarchie Russe, impérialiste, dont le porte voix est Poutine. Et il s’agit d’une guerre d’influence avec l’oligarchie américaine, impérialiste elle-aussi, sur l’Ukraine. Les deux oligarchies méprisant la souveraineté et donc les réels intérêts des ukrainiens.
Il n’y a aucune histoire de légitimité là-dedans.
Vous voyez donc qu’il ne s’agit pas que de faits, mais bien d’opinions politiques aussi.
Pour moi, Mr Roberts ne contient pas d’argumentation parce qu’il ne cherche pas à convaincre ni aux EUA ni, encore moins, à l’international. Craig Roberts a juste écrit un pamphlet pour que ses concitoyens se sentent mal de devoir vivre sous un Président qu’il veut démolir.
Pour décrier Obama, Roberts en appelle plus à la peur qu’à la raison et tous les moyens sont bons. Franchement je ne vois rien de solide à retenir de ce papier.
PROJET DE PÉTITION EN FAVEUR DE LA PAIX EN UKRAINE
Je signale le projet publié sous
http://etienne.chouard.free.fr/forum/viewtopic.php?pid=27376#p27376
Il reprend avec quelques modifications le texte d’une récente pétition suisse. JR
Poutine me fait peur…
Il est temps de dire la vérité sur « l’abominable nouveau tsar du Kremlin »
http://www.causeur.fr/vladimir-poutine-russie-ukraine-26803.html
Il est grand temps de dénoncer haut et fort Vladimir Poutine. D’abord sur le plan économique. Car qu’a‑t-il fait depuis 15 ans, concrètement ? Le pouvoir d’achat des Russes : il a doublé. L’inflation : passée de 100 % à presque rien. La balance commerciale : largement redressée et désormais excédentaire. Le taux d’emploi : en très forte hausse. La dette publique : passée de 90 % du PIB à 10 %. La pauvreté : divisée par 2. Bref, les chiffres parlent d’eux-mêmes : un échec lamentable.
Au niveau politique : des élections régulières, de gros succès électoraux – bien loin de la situation de nos alliés en Chine ou en Arabie Saoudite. Évidemment, sa côte de popularité n’est jamais descendue sous les 65 % d’opinions positives, et elle est remontée à 80 % actuellement – tout ceci étant prévisible vu les chiffres économiques catastrophiques précédemment avancés. D’ailleurs, on se rend bien compte que les chiffres sont évidemment truqués, Obama plafonnant à 40 %, Hollande étant descendu à 15 %, et le taux d’approbation du Congrès américain venant de réussir l’exploit d’atteindre un seul chiffre, avec 9 % de satisfaction des Américains.
Mais c’est au niveau géopolitique que le pire est à craindre. Car que prône M. Poutine ? Des référendums ! Pour demander leur avis aux gens ! Non mais, sérieusement, jusqu’à quand allons-nous tolérer ceci en Europe ?
Faisons bien attention aux conséquences de notre pusillanimité : si nous laissons des référendums se développer en Europe, cela en sera fini de la marche vers le « Progrès Européen ». Terminé les traités budgétaires. Fini l’austérité pour complaire aux marchés financiers. Plus d’augmentation de l’âge des retraites jusqu’à 69 ans. Personne n’acceptera de saigner la Grèce pour rembourser des hedge-funds vampires. Personne n’élira Hermann Van Rompuy Président du Praesidium Européen.
De même, si nous faisons un référendum au Royaume-Uni, il est clair que ce pays quittera rapidement l’Union. Comme le feront pas mal d’autres pays si nous demandons leur avis aux citoyens.
Et quel peuple acceptera de voter pour l’accord d’association UE/Ukraine signé le 21 mars dernier, qui met désormais les entreprises européennes en concurrence avec le pays le plus pauvre d’Europe, où le salaire minimal est de 100 € par mois ? Aucun peuple sensé ne l’acceptera – craignant évidemment le chômage. Il faut donc bannir le référendum et laisser Bruxelles décider.
Mais là où apparaît clairement la perfidie du président russe, c’est que, non seulement il fait voter les habitants de Crimée sur leur avenir pour la première fois, mais en plus, alors que, essentiellement Russes, ils ont logiquement demandé leur rattachement à la Russie à une écrasante majorité, incontestable, eh bien il les écoute et il répond à leur demande ! Imagine-t-on ceci en Europe ? Mais nous n’aurions jamais pu signer le traité de Lisbonne si on avait accepté la demande des Français de 2005.
Alors que, dans cette affaire, la solution était tellement simple – et nous l’aurions surement appliquée si des ministres russes avaient alimenté des manifestations populaires pro-russes au Canada, puis avaient surtout fomenté un coup d’État avec des néonazis qui auraient interdit le français au Québec.
Il fallait donc punir très fortement Poutine (la punition étant désormais un axe central en Diplomatie), renvoyer la Crimée dans le giron du gouvernement putschiste ukrainien non élu, puis envoyer des chars ukrainiens noyer dans le sang le soulèvement qu’il n’y aurait pas manqué d’avoir envers un gouvernement comportant un tiers de néonazis russophobes assumés1 et soutenu par un Occident cynique comme jamais. Là, au moins, dans un scénario à la yougoslave, l’UE sait agir : tweets, discours enflammés, résolutions, condamnations, envois d’observateurs et de Bernard-Henri Lévy, puis d’enquêteurs, puis de médecins légistes, saisie de la Cour pénale internationale, etc.
Mais au lieu de cela, Poutine à tout gâché, et le peuple de Crimée a fêté dans la liesse populaire son rattachement à la Russie. Et le peuple de Kiev a manifesté sa révolte le 23 mars, l’ampleur de la manifestation phénoménale de 5 000 personnes montrant bien le caractère totalement illégitime de la chose pour les Ukrainiens – tout comme le fait qu’à peine 20 % des militaires ukrainiens en Crimée aient obéi à l’ordre de rentrer au pays…
Tout ceci est donc désolant, c’est à désespérer du « rêve européen »… Et comme nous ne savons pas jusqu’où ira Poutine, il nous faut donc surtout nous armer de lucidité !
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1. Dénoncés par la Knesset ou le Congrès Juif Mondial, et ré-inhumant régulièrement des Waffen-SS avec les honneurs militaires par exemple.
Source : http://www.causeur.fr/vladimir-poutine-russie-ukraine-26803.html
http://www.bvoltaire.fr/dominiquejamet/poutine-tout-seul,174560
C’est donc confirmé : aucun chef d’État, aucun chef de gouvernement de l’Amérique du Nord ou de l’Union européenne (à la seule exception de la Grèce) n’honorera de sa présence les grandioses cérémonies qui marqueront, le 9 mai à Moscou, le soixante-dixième anniversaire de la capitulation du IIIe Reich.
voici l’adresse du gouvernement russe http://government.ru/en/ pour ceux qui voudraient lui envoyer un message confirmant leur désacccord avec les élus qui nous représentent.
Joe Biden admet que les Etats-Unis ont forcé les pays de l’UE à adopter des sanctions contre la Russie
http://news360x.fr/joe-biden-admet-les-etats-unis-force-les-pays-lue-adopter-sanctions-contre-russie/
L’Union européenne ne voulait pas sanctionner la Russie, mais Washington l’a obligée à le faire, a reconnu le vice-président Joe Biden. La Maison Blanche savait quels risques économiques prendraient ses alliés européens s’ils adoptaient ces mesures, a‑t-il admis.
« L’ordre international que nous avons construit méticuleusement après la seconde guerre mondiale est en train de s’éroder, mais l’engagement des Etats-Unis. dans le monde est plus important que jamais », a insisté Biden jeudi lors d’une conférence sur les piliers de la politique étrangère de la Maison Blanche devant les étudiants de l’Université Harvard.
Une des réalisations-clés, de son point de vue, est le fait que Washington ait obtenu de faire pression sur les Etats membres de l’UE pour qu’ils sanctionnent la Russie. « Il est vrai qu’ils ne voulaient pas le faire. Mais nous, Etats-Unis, nous avons assumé le leadership et le Président a insisté là dessus. Y compris s’il devait mettre l’Europe dans une position inconfortable pour qu’elle agisse et la fasse « payer » [la Russie], malgré le risque de dommages économiques que cela supposait pour l’UE », a avoué le vice-président en répondant à des questions des étudiants.
En ce qui concerne les autres défis de Washington sur l’agenda international, Biden a admis que les émeutes dans le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, soutenues par l’administration Obama, et la montée des extrémistes violents auront un effet durable et nécessiteront « une génération ou plus » pour s’apaiser. Toutefois, il a calmé le public : Les djihadistes comme l’Etat islamique sont un sérieux défi, mais ne représentent pas « une menace pour l’existence de notre mode de vie ou notre sécurité » (!). « Nous ne nous sommes pas écroulés après le 11 septembre. Nous n’avons pas molli après le Marathon de Boston », a‑t-il argumenté.
Sources : RTActualidad/ histoiretsociete
SUPERBE ! merci pour ces outils dans l’argumentation ! Je traduirai et ferai passer ici.
D’ailleurs je ne sais pas si tu comprends l’allemand, aujourd’hui dans les DWN, http://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/2014/10/13/aggressiv-gegen-russland-fuer-den-clan-von-us-vize-biden-geht-es-um-viel-geld/
journal dans l’internet, indépendant, ils ont écrit que le clan de Biden a un furieux intérêt d’exploiter l’Ukraine depuis longtemps. La raison : Fracking. les actions pour le fracking ont connu aux Etats-Unis – à force de promesses débiles complètement exagérées – une hausse semblable à la hausse aux début de l’ère des start-ups internet. Mais comme par hasrad, les promesses, ne pouvant pas être tenues, le clan est depuis à la recherche d’autres possibilités d’exploitation pas chers pour satisfaire la bourse et ont attaqué le marché de l’Ukraine. On prend un imbécile (Poroschenko) plus une caniche (Jazeniuk), qui parle couremment l’anglais et tient des contacts avec les nazis, puis on fout son fils et deux conseillers payés par le gouvernement américain dans la plus grande boîte ukrainienne et hop ! Ca ira , ca ira les belles conquêtes plus au moins gratuites. Et voilà la raison simpliste, pourquoi la Russie est déclarée ennemi du monde. Puisqu’il gâche ce scénario avec intelligence. Et voilá ici et partout les gens qui croient la légende du bon Américain libérateur et du Russe méchant et brute de nature, ont retrouvé l’ennemi favorisé. Mais les gens sont pas bêtes… suffit d’expliquer. Ton article me donne courage.
c’était d’ailleurs un commentaire pour « Poutine me fait peur … » greetings de Berlin
(informatif et indirectement concernant pourtant la Russie et le monde Arabe en premier lieu)
httpv://www.youtube.com/watch?v=TMyKrivySsY