Le point de vue d’Usul

23/07/2014 | 150 commentaires

« Usul » a pré­pa­ré cette vidéo (gros bou­lot) pour pré­sen­ter mon tra­vail, de façon à la fois amu­sante et sérieuse :

httpv://www.youtube.com/watch?v=Dahg7XPHu98

Mer­ci à lui.

Mais le soir même, au vu de quelques réac­tions, il regret­tait appa­rem­ment sa bien­veillance première :
https://​www​.face​book​.com/​p​e​r​m​a​l​i​n​k​.​p​h​p​?​s​t​o​r​y​_​f​b​i​d​=​7​7​8​6​9​4​9​1​5​5​1​4​7​2​5​&​i​d​=​1​5​3​9​3​8​2​5​1​3​2​3​731

Je ne sais pas trop quoi pen­ser de tout ça (des doutes qui assaillent ce jeune homme hon­nête face aux inti­mi­da­tions quand elles l’at­teignent à son tour, et des ennuis qu’on va peut-être lui faire pour avoir osé me défendre).
Je serais triste de lui cau­ser du tort, même sans le vou­loir, car je le crois bien inten­tion­né. Il fau­dra peut-être qu’il retire cette vidéo. Je ne sais pas. 

Advienne que pourra.

Pour m'aider et m'encourager à continuer, il est désormais possible de faire un don.
Un grand merci aux donatrices et donateurs : par ce geste, vous permettez à de beaux projets de voir le jour, pour notre cause commune.
Étienne

Catégorie(s) de l'article :

150 Commentaires

  1. Mehdi

    Salut Étienne,

    On avait dis­cu­té rapi­de­ment à l’é­poque où tu fai­sais encore tes visio­con­fé­rences sur un site dont j’ai oublié le nom d’ailleurs. D’a­bord je me dois de te remer­cier pour tout le tra­vail que tu as fait. 

    Par contre sur la vidéo d’U­sul, il faut quand même sou­li­gner qu’il emploie les mêmes méthodes envers Dieu­don­né, Soral, Asse­li­neau, les sou­ve­rai­nistes (sic) que celles qui dénoncent, et qui ont été employées contre toi. Son incul­ture ne va pas de pair avec le ton pro­fes­so­ral qu’il se per­met de prendre, je pense qu’il ferait mieux de conti­nuer à lire (Fran­cis Cou­sin par exemple), à s’in­for­mer qu’au lieu de venir s’humilier. 

    Il montre des images de Noam Chom­sky expli­quant qu’à la télé on ne pou­vait seule­ment énon­cer que des slo­gans sans démons­tra­tion, et fina­le­ment il fait la même chose. Voi­là je trouve cette vidéo fallacieuse.

    Main­te­nant j’es­père que tu conti­nue­ras le com­bat, et les vrais amis ne sont pas ceux qui nous lâchent pour une simple diver­gence politique.

    Réponse
  2. J-Stéphane

    Bon­jour,

    Exclure une per­sonne pour ses idées, c’est l’a­ban­don­ner à ses pensées.

    Réponse
    • sdfsdf

      C’est un dic­ton qui vaut pour le cercle qui vous entoure, le vil­lage où vous vivez, où votre quar­tier de rési­dence. Il est nul lorsque l’on s’a­dresse à 300 000 per­sonnes. S’a­dres­ser à 300 000 per­sonnes ce n’est pas de la démo­cra­tie, Chouard devrait savoir cela : c’est de la représentation.
      Avec vos vis-à-vis vous pou­vez dis­cu­ter, écou­ter, échan­ger, et ce sur n’im­porte quel sujet, de n’im­porte quelle prise de posi­tion : vous avez le temps de la parole et la modé­ra­tion du corps. Lorsque vous vous adres­sez à plus de per­sonnes que vous ne pou­vez ser­rer de mains, sur inter­net, à la télé, dans un livre, vous faites des choix, impé­ra­ti­ve­ment. Et faire des choix, c’est cadrer. Cadrer, c’est exclure, vous ne pou­vez pas faire autrement.
      Chouard pense peut-être que par­ler de Soral lui per­met de dire des choses inté­res­sante sur la démo­cra­tie à des gens avec qui il n’est pas d’ac­cord. De se faire entendre par eux. Pour­quoi pas, c’est tout à fait louable.
      Mais ce fai­sant il se rend inau­dible pour tous ceux qui refusent l’i­dée même que l’on puisse par­ler de Soral. Qu’il ait tort ou non sur Soral n’est pas la ques­tion : il n’au­ra jamais l’es­pace ou le temps d’en dis­cu­ter avec 300 000 per­sonnes, bien moins de les convaincre sur cette posi­tion. Il a donc fait un choix lui aus­si, comme dans toute repré­sen­ta­tion : c’est d’ailleurs exac­te­ment le sujet de son tra­vail sur la « démo­cra­tie repré­sen­ta­tive » . Un « choix » pro­ba­ble­ment pas choi­si, je veux bien le croire. Mais le résul­tat est là.
      De la même manière bien sûr Usul fait un choix en atta­quant Soral, puis en bafouillant sur Chouard. Un choix choi­si, pour le coup : il ne veut pas prendre trop de temps pour des per­sonnes dia­mé­tra­le­ment oppo­sées à cer­taines de ses convic­tions. Car il sait sans doute que l’es­pace média­tique n’est pas appro­prié pour cela.
      Ayant plus de sym­pa­thie pour Usul, je serait néan­moins d’a­vis de ne me cou­per ni avec les « anti-fa », ni avec les « sora­liens » ou dieu sait quels termes il faut employer. Et là, en « repré­sen­ta­tion », pas de mys­tère : il ne faut par­ler ni de l’un, ni de l’autre. Ne pas les évo­quer : Chouard a d’ex­cel­lentes choses à dire sur la démo­cra­tie. Oui mais si je l’é­voque je vais me cou­per avec les « anti-fa », et j’ai­me­rais bien que ces der­niers réflé­chissent un petit peu : eh bien il existe des mil­liers de Chouard, tout brillant qu’il soit, je vais en prendre un autre. « Soral ne dit pas que des conne­ries ». Certes, mais je ne suis pas là pour un com­bat de boxe dia­lec­tique : je suis là pour construire une démo­cra­tie avec mes voi­sins, tous mes voi­sins, c’est le prin­cipe. Et les maigres choses inté­res­santes que dit Soral bien d’autres les disent bien mieux sans se mettre à dos la moi­tié de la France. Pour­quoi irai-je alors ne serait-ce que pro­non­cer son nom ? Je n’ai pas besoin de le citer pour par­ler de démo­cra­tie à ceux qui regardent ses vidéos. Je me contente de pro­po­ser des idées inté­res­santes à tout le monde, c’est beau­coup plus efficace.

      Réponse
  3. Ana Sailland

    J’aime bien le moment où Flo­rence Gau­thier confond aris­tos et Aristote.

    Réponse
  4. Méchant Virus

    L’er­ra­tum qu’il a publié sur face­book est assez affligeant. 

    On en revient tou­jours au même sujet en rap­port avec l’iségoria.

    Si je prends comme pré­misse qu’E&R, Soral et com­pa­gnie sont des gros bour­rins fas­cistes (appa­rem­ment c’est ce qui leur est repro­ché). Et si Étienne fait pas­ser des idées démo­cra­tiques à ces gros bour­rins fas­cistes et qu’ils élèvent leur niveau de culture poli­tique et révisent leur juge­ment. Ils faut vrai­ment avoir de la merde dans les yeux pour ne pas voir que c’est une bonne chose.

    Je ne vois pas d’autre pos­ture intel­li­gente que de par­ler à ces gens-là (en sup­po­sant tou­jours que ce soit d’in­dé­crot­tables nazis). Sinon quoi ? On les tue ? On les met dans un camp de redres­se­ment en Sibérie ?

    Donc même réponse qu’aux anti­fas : merde à Ursule, merde à tous les petits Jean-Kevins de face­book qui voient des croix gam­mées par­tout mais qui pensent que Karl Marx est l’un des Marx brothers.

    Réponse
    • sdfsdf

      C’est très bien de vou­loir par­ler à E&R, mais pour­quoi le faire en évo­quant E&R ? Car votre logique ( qui est juste ) va dans les deux sens : ces gros bour­rins d’an­ti­fa, ces insup­por­tables bien­pen­sants-bobo-je-ne-sais-quoi, on aime­rait bien leur par­ler de démo­cra­tie aus­si, non ? Or vous ne faites que citer E&R et zou ! ils sont par­tis, ils ne vous écoutent plus ! Eux non plus vous ne les vou­lez pas en Sibé­rie, si ?!
      Vous savez com­ment on dé-radi­ca­lise des aspi­rants ter­ro­ristes ? On ne leur parle pas une seconde de reli­gion : c’est voué à l’é­chec. On leur pro­pose des choses posi­tives, pour qu’ils s’é­loignent d’eux-même de leur fanatisme.
      Chouard a fait une erreur : il aurait du refu­ser toute évo­ca­tion de Soral. C’est sans doute trop tard main­te­nant, beau­coup trop de gens ne l’é­cou­te­ront jamais. C’est dom­mage il a de très bonnes idées. Mais Chouard n’est pas seul sur terre et ses idées ne sont pas neuves. Un autre peut arri­ver et ne pas tom­ber dans le pan­neau. Pour­quoi pas vous ?

      Réponse
  5. Ana Sailland

    Fâcheuse est la ten­dance à assi­mi­ler untel aux gens qu’il écoute, sur­tout si cette per­sonne écoute tout le monde.

    C’est par ailleurs une tech­nique de déni­gre­ment géné­ra­li­sée. On a vu récem­ment un chef de par­ti déni­grer le Dalaï­La­ma à par­tir d’une pho­to où il est en pré­sence d’un vilain. Alors que le logi­ciel boud­dhiste, c’est aus­si l’ou­ver­ture sans ostracisme.

    Récem­ment, quel­qu’un a mis ici un lien où Soral (que je n’aime pas) parle des des­potes éclairés.
    Sujet essen­tiel et peut être dangereux.
    Faut il l’oc­cul­ter pour autant ?
    Je pense que non.

    Sur­tout en un lieu où l’on s’at­taque aux for­ma­tages dont nous sommes tous vic­times et le plus sou­vent à notre insu, hors du champ de l’introspection.

    Il est de la res­pon­sa­bi­li­té de cha­cun d’a­na­ly­ser, de par­ta­ger son ana­lyse avec celle d’au­trui, puis de se faire une opi­nion personnelle.
    Cette res­pon­sa­bi­li­té ne sau­rait être sou­mise ni à des règles ni à des cen­seurs, car c’est alors que l’on serait aux portes de l’in­ter­dic­tion de pen­ser libre.

    Il y a cepen­dant la crainte légi­time que par inad­ver­tance de la publi­ci­té gra­tuite soit offerte aux idées que je déteste. Mais je le répète, suc­com­ber, au nom de cette crainte, au tro­pisme limi­ta­tif du Verbe, cela serait ou est prendre un risque au moins aus­si grave.

    Réponse
    • Méchant Virus

      Moi non plus je ne suis pas un grand fan de Soral, pour des rai­sons mul­tiples que je ne vais pas détailler ici. Dans ta phrase, c’est le « (que je n’aime pas) » qui est symp­to­ma­tique du pro­blème : il FAUT avoir un avis sur Soral, si pos­sible tout blanc ou tout noir (pour ren­trer dans une case dans le cer­veau d’un anti­fa de base). Ce type est deve­nu un baro­mètre de divi­sion « droite »/« gauche ». C’est quand même ana­ly­ti­que­ment dra­ma­tique. D’au­tant plus, qu’à part son délire reli­gieux et quelques autres couillon­nades, il a une posi­tion poli­tique copiée/collée du PCF d’a­vant les années 90.

      Comme Etienne, je pense qu’il dit cer­taines choses inté­res­santes, cer­taines choses moins inté­res­santes et quelques âne­ries. Et que quelle que soit la manière dont on accueille ses pro­pos, ce n’est en aucun cas un motif d’ostracisation.

      PS : pour l’his­toire du des­pote éclai­ré, il cite De Gaulle et Cha­vez il me semble. C’est quand même pas comme si il avait cité Pino­chet et Franco.

      Réponse
      • Sandy

        Salut,
        je ne suis pas d’accord,

        Pour l’a­voir bien étu­dié, Soral ment comme il res­pire, il ne dit rien d’in­té­res­sant pour qui­conque a le coeur tour­né vers le pro­grès, l’é­ga­li­té et la jus­tice sociale. Tout ce qu’il dit est déli­rant, biai­sé et plein de rac­cour­cis gro­tesques, et tou­jours tour­né pour nous ame­ner vers son délire de com­plot juif et franc maçon au final. Mais il parle bien et ce qu’il dit séduit parce que cela fait appel aux plus bas ins­tincts, parce qu’il manie la rhé­to­rique et dit ce que les gens veulent entendre.
        Il n’a rien de com­mu­niste, il fait par­tie de ce qu’on appelle les « rouges-bruns », son dis­cours res­semble à celui des com­mu­nistes car il reprend cer­tains élé­ments de leur lan­gage et s’op­pose aux capi­ta­listes, mais pas pour les mêmes rai­sons et pas dans le même but à l’i­mage de 2005 où gauche et extrême droite étaient contre le trai­té, mais pas pour les mêms rai­sons ni pour le même but.
        C’est le chef de file de l’ex­trême droite anti­sé­mite en France, c’est autour de lui que gra­vitent la plu­part des intel­lec­tuels de l’ex­trême droite, son rôle c’est de récu­pé­rer toutes les per­sonnes en marge de la socié­té pour les rame­ner vers les thèses de l’ex­trême droite. Ces gens par leurs construc­tions idéo­lo­giques cherchent à retour­ner la réa­li­té dans votre esprit, si bien que lorsque vous êtes tota­le­ment endoc­tri­né, pour vous tout le monde ment, tout est faux même si les faits montrent que c’est vrai, et for­cé­ment, seuls les gens d’ex­trême droite dise la vérité.

        Depuis quelques années à chaque fois qu’une per­sonne « dis­si­dente » acquiert un peu de noto­rié­té, et à chaque fois qu’elle se met en marge de la socié­té, Soral tente de la séduire. Tou­jours par la même méthode, en la sou­te­nant ouver­te­ment, mais aus­si en lui offrant des tri­bunes que d’autres vont lui refu­ser injustement.

        C’est comme ça qu’il a récu­pé­ré Dieu­don­né, ou des gens comme le libre pen­seur ( tota­le­ment illu­mi­né d’ailleurs ) etc …

        Vous croyez sin­cè­re­ment que pour ceux dont ce qui déter­mine leur posi­tion­ne­ment poli­tique se résume à la haine contre les juifs, les mul­sul­mans ou les étrangers/immigrés en géné­ral en a quelque chose à foutre de la démocratie ?
        Ce qui plait dans le dis­cours d’E­tienne à l’ex­trême droite, c’est tout le côté « tous pour­ris » « anti élec­tions » « anti républicain ».
        Etienne ne leur apporte rien et ne leur ouvre les yeux sur rien. C’est lui qui se fait endoc­tri­ner au final quand il se met à reprendre cer­taines de leurs thèses, d’au­tant plus qu’à force de les côtoyer, il se fait reje­ter de la même façon par la gauche et s’i­den­ti­fie encore plus à eux et à leurs com­bats pour « la liber­té d’ex­pres­sion » qui n’est rien d’autre que la « liber­té d’ex­pri­mer leurs thèses révi­sion­nistes et leurs idées hai­neuses et racistes ». Ils seraient les pre­miers à vio­ler vos libertés …

        La thèse du quel­qu’un peut dire des choses inté­res­santes par­mi d’autres choses acca­blantes vaut peut être pour d’autres per­sonnes, mais cer­tai­ne­ment pas pour Soral.
        Ce n’est pas juste le fait que Soral est obsé­dé par les juifs, qu’il est celui qui porte la myso­gy­nie, qu’il est homo­phobe et qu’il hait tout ce qui se rap­proche de la gauche.
        Soral est un idéo­logue, tout ce qu’il dit est cohé­rent, on ne peut pas dis­so­cier une par­tie de son dis­cours, en faire la pro­mo­tion c’est pro­mou­voir tout son dis­cours dans toute sa cohérence.
        Dans son der­nier livre il tente de réha­bi­li­ter le concept de natio­nal socialisme.
        Et alors qu’E­tienne défend Robes­pierre, Soral défend toute une thèse pour prou­ver que Robes­pierre est un monstre san­gui­naire, comme tous les francs-maçons et que la révo­lu­tion fran­çaise a été la pire des traitrises.
        Et cela n’a rien d’é­ton­nant quand on sait que Soral fait par­tie de l’ex­trême droite inté­griste catho­lique qui veut re-confes­sion­na­li­ser la France. Les franc-maçons étant les prin­ci­paux par­ti­sans de la laï­ci­té, ce sont ses pires ennemis.

        Donc réel­le­ment, en quoi ce type est-il un allié dans le com­bat d’E­tienne ? Etienne ne fait pas le poids face à Soral, il est gen­til et naif, il ne voit pas le mal où il se trouve vrai­ment, et s’il conti­nue à le fré­quen­ter lui ou les idéo­logues de sa sphère, il se fera endoctriner.

        Il n’est pas trop tard, Etienne peut encore se sor­tir de ce guêpier.

        Réponse
        • Julius

          Je copie votre com­men­taire tel­le­ment je le trouve vrai à pro­pos de Soral…

          Réponse
        • Sam

          Brèves de comptoir

          * Conseil à cer­tains de ceux qui auraient ten­dance à se ron­ger les ongles en dents de scie

          Lire Dan­sy après chaque repas est l’ultime remède pour l’a­no­rexique qui n’en pour­rait plus de se plan­ter le doigt au fonds de la gorge pour par­ve­nir à se libérer. 

          (Atten­tion : cet avis médi­cal qui m’est venu à l’es­prit ce matin en me grat­tant les couilles relève de l’exer­cice illé­gal de la médecine.)

          * Le sado-maso­chisme, hori­zon indé­pas­sable de la démo­cra­tie

          Est-on fran­che­ment obli­gé de tolé­rer, jusque sur un espace aus­si expli­ci­te­ment dédié à la recherche radi­cale de la liber­té non faus­sée, l’at­ti­tude de gens qui vous tendent constam­ment et ouver­te­ment la muse­lière… en aboyant ?

          S’in­fli­ger libre­ment de sup­por­ter les aboie­ments du rott­wei­ler de gauche, c’est exac­te­ment comme se far­cir au café du matin la lec­ture d’un grand quo­ti­dien, au hasard cette Libé­ra­tion qui ne libère per­sonne : une injonc­tion per­ma­nente et d’ailleurs à peine dégui­sée à reprendre laisse en buvant le dis­cours du maître. Ça pue la mort.

          A défaut de sug­gé­rer de foutre hors-champ à grands coups de pieds au derche ce genre de malo­tru fouet­tard en per­pé­tuel hors sujet (que dis-je ? En contre-champ sys­té­ma­tique) – hypo­thèse à tous égards ridi­cule, cela va sans dire – je ne pour­rai que lui dire que j’ai encore au moins ce droit que de rêver, voire de rêver publi­que­ment, qu’ils ferme un peu sa grande gueule à mi-temps, voire qu’il se contente de débi­ter ailleurs ses « pen­sées » copiées-collées. 

          Natu­rel­le­ment, il inter­prè­te­ra l’exer­cice de ce droit impres­crip­tible lui-même comme une dan­ge­reuse attaque d’ex­trême droite contre la sainte guerre éman­ci­pa­trice de la gauche. Sans son­ger non plus qu’il ne me laisse guère d’autre choix que de m’en tamponner.

          * Choi­sis ton camp, camarade !

          Le devoir d’association ou le révi­sion­nisme appli­qué au droit d’association.

          Le rott­wei­ler gau­chiste croit pou­voir défendre le droit d’as­so­cia­tion en trans­for­mant même pas dis­crè­te­ment ce droit sacré en un devoir qu’il entend impo­ser à tous. 

          N’ayant jamais une seconde de répit pour y son­ger, boo­ké qu’il est par sa sainte entre­prise consis­tant à libé­rer les gens de force, il ne voit même pas qu’il est déjà si dou­lou­reux et pathé­tique de le voir s’infliger lui-même publi­que­ment ce devoir ridi­cule qu’on a bien sûr très envie de suivre son exemple.

          Mais par la même occa­sion, comme cha­cun devrait peut-être l’avoir éga­le­ment com­pris, l’essentiel de son tra­vail de sape consiste à inter­dire en pra­tique, pour ses adver­saires, le droit d’association qu’il feint de leur recon­naître en théorie.

          Après quoi il ira se plaindre que l’ex­trême droite veut abo­lir les partis. 

          Bilan, ne reste que cette ques­tion : faut-il donc être d’extrême droite pour lui répondre qu’on nique la police de la pen­sée ? Et que les zélés de son espèce qui pour­tant tiennent tant à s’en gar­der, comptent par­mi les meilleurs pro­mo­teurs de l’annihilation totale du cli­vage droite-gauche…

          Par­lant de l’ex­trême droite qui veut abo­lir les par­tis : on recon­naît bien là, soit dit en pas­sant, que cette salope de Simone Weill, sous cou­vert d’un radi­ca­lisme socia­liste dont la haute pure­té de façade ne trom­pe­ra pas un ins­tant le sub­til ins­pec­teur néos­ta­li­nien, était évi­dem­ment une fana­tique d’ex­trême droite. La preuve la plus évi­dente n’en est elle-pas, d’ailleurs, sa mère la pute, qu’elle a pas­sé son temps à cau­ser osten­ta­toi­re­ment à des curés, jusque sur son lit de mort, pour faire accroire à la pos­té­ri­té qu’elle ne s’est même jamais envoyée en l’air une fois de sa vie… A d’autres ! C’te garce. On n’ose pas ima­gi­ner les contor­sions qu’elle aurait du faire si elle avait été contrainte d’exprimer un avis sur cer­tains des grands dos­siers « socié­taux » qui nous diver­tissent ces jours-ci. Fin de parenthèse.

          Natu­rel­le­ment, le molosse sus­vi­sé pren­dra toute cri­tique de sa cri­tique comme un clair aveu d’allégeance aveugle au par­ti de l’extrême droite. Sans son­ger non plus qu’il ne me laisse guère d’autre choix, là aus­si, que de m’en tamponner. 

          * Le kapo del sinis­tra est un sale vice­lard

          Il aime­rait vous accom­pa­gner jusque dans les chiottes pour vous faire du bien.

          Eh, sait-on jamais : vous pour­riez y dis­si­mu­ler quelque revue miso­gyne édi­tée par Soral – il faut vrai­ment être tota­le­ment per­ché, ou réso­lu à insul­ter le plus ver­te­ment pos­sible l’in­tel­li­gence de ses lec­teurs, pour sup­po­ser devoir les aver­tir que Soral est miso­gyne, vu comme il s’ap­plique lui-même à ne sur­tout pas le cacher. Donc çà cache quelque chose… eh eh.

          Une ques­tion pour détendre… : fau­dra-t-il bien­tôt impo­ser le coup de sau­ci­flard façon Val­seuses – savez, Depar­dieu rec­to ver­sus Dewaere ver­so (manœuvre autre­fois plus connue sous le nom de tape­nade au fion d’o­lives à la grecque) – pour reca­drer à gauche les esprits mena­cés de virer à l’ex­trême droite ? 

          * « Les cons, çà ose tout, c’est même à çà qu’on les reconnaît »

          « il a récu­pé­ré Dieu­don­né, ou des gens comme le libre penseur

          « Tout ce qu’il dit est déli­rant, biai­sé et plein de rac­cour­cis gro­tesques, et tou­jours tour­né pour nous ame­ner vers son délire de [cocher les cases obli­ga­toires] au final. Mais il parle bien et ce qu’il dit séduit parce que cela fait appel aux plus bas ins­tincts, parce qu’il manie la rhé­to­rique et dit ce que les gens veulent entendre. »

          Toute res­sem­blance avec les manières du pro­cu­reur ne sau­rait être qu’une vue de l’esprit malade.

          « Il n’a rien de com­mu­niste, il fait par­tie de ce qu’on appelle les « rouges-bruns », son dis­cours res­semble à celui des com­mu­nistes car il reprend cer­tains élé­ments de leur lan­gage et s’oppose aux capi­ta­listes, mais pas pour les mêmes rai­sons et pas dans le même but […]

          La pro­chaine fois, demain, que tu croises ceux que tu appelles « les com­mu­nistes », demande leur donc ce qu’est le com­mu­nisme… et tout aus­si can­di­de­ment, au pas­sage, pour­quoi leurs diri­geants disent eux-mêmes ne plus vou­loir en être. Com­mence par faire ce que tu as trop rare­ment fait dans ta vie, inter­ro­ger le sens des mots que tu agites. Natu­rel­le­ment, ne t’en tiens sur­tout pas à l’avis des gens qui se disent eux-mêmes com­mu­nistes, ou anti. Par contre, ne perds pas for­cé­ment ton temps à deman­der à Méluche pour­quoi il est répu­té être anti­com­mu­niste et s’en gar­der bien… : au 32e degré d’une ini­tia­tion qui n’a plus que les anti des anti des anti de notions jamais expli­ci­tées au départ, le fidèle atteint le stade suprême ou il peut en toute conscience défi­ni­ti­ve­ment choi­sir de res­ter un gros débile ou de com­men­cer enfin à apprendre quelque chose – « on n’a qu’une vie… » (Jacques Atta­li, 5/09/2014, France2).

          * La mono­ma­nie dans ta face

          « C’est le chef de file de l’extrême droite anti­sé­mite en France »

          Facile… : si tu n’étais pas un ano­nyme, tu sais bien que tu serais loin d’être assez connu pour qu’il te pour­suive pour dif­fa­ma­tion. Quant à lui, il sait sur­tout que la sévé­ri­té de la peine encou­rue dans ce cas est bien moindre que celle encou­rue par l’accusé.

          Avec un tant soi peu de connais­sances on devrait com­prendre que l’antisémitisme est une notion encore bien plus dif­fi­cile à défi­nir que, au hasard, l’anticommunisme. Bien plus concrè­te­ment, donc, n’importe quel inculte qui, sans pou­voir se tar­guer de « l’avoir bien étu­dié », aurait effec­ti­ve­ment écou­té au moins quelques heures de Soral, y com­pris et même sur­tout dans le registre le plus direct de ses agi­ta­tions mono­ma­niaques, aura au moins eu l’occasion de se deman­der par quel miracle il peut sus­ci­ter le sou­tien mani­feste et reven­di­qué de cer­tains de ceux qui se reven­diquent juifs (par­don­nez-moi, je laisse à tout autre le soin de se démer­der avec la ques­tion de la majus­cule) ? Ne par­lons pas des musul­mans. Et de se deman­der si, quand un don­neur de leçon publiques n’a pas d’autre expli­ca­tion à don­ner à ce curieux phé­no­mène que la capa­ci­té du bon­homme qu’il pour­fend à embo­bi­ner y com­pris des gens qu’il aime­rait voir mas­sa­crés, il n’est certes pas du tout cer­tain que la seconde hypo­thèse soit fausse mais il est tout de même sacré­ment pos­sible que la pre­mière ne soit que l’ultime délire d’un accu­sa­teur qui n’a plus rien à dire.

          Quant à la franc-maçon­ne­rie, au fait : on se demande com­ment l’esprit le plus her­mé­tique peut n’avoir jamais effleu­ré lui-même l’idée que la pre­mière chose que l’on peut cacher der­rière un rideau, c’est un deuxième rideau (une vache qui aurait pas­sé sa vie devant un pas­sage à niveau aurait-elle une chance d’expirer moins bête ?).

          Que Soral soit exci­té par cer­taine mono­ma­nie n’a rien d’un scoop, c’est aus­si publi­que­ment reven­di­qué et assu­mé que sa miso­gyne ou son homo­pho­bie. Mais là encore, notre aimable pro­tec­teur ne mesure pas le ridi­cule qu’il y a à s’agiter à ce point pour nous signa­ler ce que cha­cun peut voir, à l’exception, jus­te­ment des cré­tins qui, ne com­pre­nant pas les dis­tinc­tions les plus élé­men­taires… ne com­prennent pas non plus qu’en ouvrant leurs gueules ils témoignent ouver­te­ment de leurs propres aspi­ra­tions fas­cistes. La seule chose qu’il y ait dans sa « manoeuvre » pour se « cacher », ma cocotte, est ni plus ni moins que la néces­si­té de ne pas voir à coup sûr vio­lé par la « Jus­tice » elle-même (c’est-à-dire par ce machin qui est sup­po­sé la rendre) son droit le plus élé­men­taire à avoir les sen­ti­ments qu’il a. Il faut être idiot pour ne pas sai­sir qu’en dépit de toutes ten­ta­tives fas­cistes d’éradiquer les idées, il est rigou­reu­se­ment impos­sible, natu­rel­le­ment, d’interdire un sen­ti­ment. Qu’il soit miso­gyne, homo­phobe, raciste ou autre. Mais l’important n’est pas seule­ment qu’il faille faire ce pre­mier pas vers la com­pré­hen­sion, c’est que ce n’est qu’en fai­sant ce pre­mier pas que l’on peut par­ve­nir à faire le suivant.

          Car aus­si et sur­tout, c’est pré­ci­sé­ment parce qu’il prend cette peine qu’il incite à s’interroger sur le sens des mots et, du même fait, au carac­tère lamen­ta­ble­ment endoc­tri­nant des éti­quettes. Or le plus pathé­tique, dans l’affaire, du moins dans l’hypothèse où il y ait encore quelque chose à sau­ver dans ce machin qu’on nomme « la gauche », est sans doute de voir à quel point le mode de « défense » de « la gauche » non seule­ment ne risque pas de nuire à l’intéressé et à ses pro­jets mais va com­plè­te­ment se retour­ner contre elle, et de voir qu’elle le com­prend pas ou ne semble pas le com­prendre. Pire, il est évident que « la gauche » elle est déjà morte et enter­rée si elle n’a plus que çà pour ten­ter de le faire taire. Ain­si par exemple, quand il « gifle » publi­que­ment, à la télé, une pré­ten­due fémi­niste enjouée qui chante la libé­ra­tion des femmes par le tra­vail sala­rié… en lui fai­sant remar­quer qu’elle fait non seule­ment un tra­vail de merde mais un tra­vail de para­site, en l’occurrence du mar­ke­ting, si « être de gauche » implique de reje­ter en bloc ce que le mec raconte et fait là, il est évident que çà ne ser­vi­ra ni la gauche ni le fémi­nisme (à part, à la rigueur, si on consi­dère que s’attirer de nou­velles armées de cré­tins est un cadeau) ni la lutte contre ce que pour­rait vrai­ment être la miso­gy­nie. Ain­si quand il pré­cise qu’il y a un gouffre entre com­battre le mariage gay et vou­loir choi­sir à leur place quelles posi­tions deux homos ont le droit de pra­ti­quer dans l’alcôve. Idem sur l’abysse ente le racisme et une cri­tique de l’immigration, à la fois comme mode de domp­tage éco­no­mique et comme ins­tru­ment de déstruc­tu­ra­tion sociale par ins­tru­men­ta­li­sa­tion du « choc des cultures », qui n’a rien à envier à celle que fai­sait Marx. 

          Sur quoi « la gauche » s’enfonce à vitesse grand V en ne voyant pas non plus qu’à jouer à çà aus­si can­di­de­ment, à part que plus grand monde n’a pas encore consta­té que plus rien ne la sépare plus de cet état d’absence de scru­pule qui per­met de som­brer à la moindre occa­sion dans le com­por­te­ment sta­li­nien, elle est entrain de faire écla­ter de la manière la plus effi­cace qui soit les mythes qu’elle avait mis des décen­nies à bâtir. En par­ti­cu­lier le fait qu’elle a com­plè­te­ment usur­pé le socia­lisme avant de s’acharner à tuer cela même qui était l’instrument de ce com­pro­mis per­met­tant y com­pris de mas­quer ladite usur­pa­tion et d’en rendre le résul­tat pra­ti­que­ment sup­por­table et gérable : la nation. Mes pauvres zélés gau­chistes, conti­nuez donc à agir comme des sol­dats débiles et fiers de l’être, vous allez finir à poil et nous avec. Je vous laisse le mot de la fin, il est bien pos­sible qu’il n’appelle déjà plus aucun commentaire : 

          « Dans son der­nier livre il tente de réha­bi­li­ter le concept de natio­nal socia­lisme. »

          Réponse
          • sdfsdf

            Soit, nous, gens de gauche, sommes des abru­tis. Faut-il donc nous mettre au gou­lag ? Ou réus­si­rez-vous à nous convaincre en nous insultant ?

    • Sandy

      Salut,

      j’a­jou­te­rais que la dif­fi­cul­té pour Etienne de se sor­tir de cette dérive, c’est qu’il a convain­cu des gens avec ses idées, des gens qui par exemple lui parlent sur ce forum. Et du coup même si il s’a­per­çoit qu’il a pu se trom­per, même si des per­sonnes comme Fré­dé­ric Lor­don, Ber­nard Friot ou Franck Lepage lui disent qu’il se trompe … Et bien il lui est dif­fi­cile d’en chan­ger. Car ces gens ( ces gen­tils virus ) font pres­sion pour que sur­tout il n’en change pas.

      Réponse
      • Samuel

        @Sandy, je com­prend ceux qui ont envies d’é­crire : « +1 »

        Réponse
  6. Norton

    Dom­mage que le com­men­ta­teur cata­logue l’UPR comme un par­ti sou­ve­rai­niste de droite alors que le cli­vage gauche/droite y est pros­crit et qu’il n’est pas souverainiste…

    Si j’adoptais l’attitude des oph­tal­mo-conta­mi­nés fos­si­li­sés et que,moi non plus, je ne me déca­lais jamais de der­rière mon sem­pi­ter­nel point de vue,je dirais que cette video ne vaut rien parce qu’un com­men­ta­teur qui ne sait rien y com­mente la vie de quelqu’un qui ne voit pas tout…

    Je ne le dirai pas…Il ne voit pas tout,lui non plus,mais bon,…au moins a‑t’il le cou­rage de prendre le risque de s’exposer,de se publier et venant de l’a­no­ny­mat com­mode d’un pseu­do, l’hu­mi­li­té doit prévaloir !
    Saluons au moins l’effort !

    Réponse
    • Sandy

      Salut, com­ment peut-on pros­crire un clivage ?

      Réponse
    • Sandy

      Mon­tes­quieu : Si à l’in­té­rieur d’un état, vous n’en­ten­dez le bruit d’au­cun conflit, vous pou­vez être cer­tain que la liber­té n’y est pas.

      Et je crois que l’on peut dire la même chose pour n’im­porte quel groupe auto admi­nis­tré, comme un par­ti politique.

      Réponse
  7. zedav

    Le ton suf­fi­sant de celui qui se place au des­sus de la per­sonne dont il rend compte en dis­tri­buant bons et mau­vais points m’a gêné d’emblée.
    Son ven­tra­ter­risme devant le ter­ro­risme de la pen­sée « anti­fa » m’a juste don­né la nausée.
    La pen­sée de Soral contient infi­ni­ment plus de dis­cer­ne­ment, d’é­ru­di­tion, de concepts et de sub­ti­li­té (tout est rela­tif) que celles des dits « antifas ».

    Réponse
    • criticon

      « La pen­sée de Soral contient infi­ni­ment plus de dis­cer­ne­ment, d’érudition, de concepts et de sub­ti­li­té (tout est rela­tif) que celles des dits « antifas » »
      Sauf que l’in­fi­ni fois zéro ça peut faire encore zéro… 😀 et c’est le cas. Un zéro très apte à séduire l’au­di­toire, j’en conviens !

      Réponse
  8. Pierre

    Il m’apparaît qu’il y a une sorte « folie col­lec­tive » autour de cette méthode pen­ser qui asso­cie sans dis­cer­ne­ment les gens et les idées. Mais j’ai l’im­pres­sion qu’il faut l’ac­cep­ter et pas la com­battre. Car plus on la com­bat plus elle persiste.

    Quoi qu’il en soit je ne crois pas que Soral n’ai jamais dit quoi que ce soit de cru­cia­le­ment inté­res­sant, impor­tant ou per­ti­nent. Par contre je trouve sou­vent des pen­sées « dys­fonc­tion­nelle » chez lui, et il m’apparaît comme domi­né par l’é­go. Mais quelque part je n’ai pas l’im­pres­sion que c’est sa nature, il pour­rait s’en libé­rer ce qui n’est pas le cas pour l’instant.

    Bref quoi qu’il en soit j’ai l’im­pres­sion que par­fois, il faut savoir pré­fé­rer le prag­ma­tisme à l’i­déa­lisme. Peut-être faut-t’il mieux aban­don­ner ces liens quand ils apportent tel­le­ment peu, par rap­port à ce qu’ils font perdre pour l’a­van­ce­ment d’une idée majeure ?

    Pierre.

    Réponse
    • etienne

      Mer­ci, pour ce beau billet, et pour tout le reste :o)

      Réponse
  9. Anonyme

    « inti­mi­da­tions » « des ennuis qu’on va peut-être lui faire pour avoir osé me défendre » « Je serais triste de lui cau­ser du tort, même sans le vou­loir, car je le crois bien intentionné. »

    Vous avez pas l’im­pres­sion d’etre dans l’excès ?

    Sans décon­ner…

    Parce qu’une per­sonne arrive a res­ter cri­tique envers elle même, sait rece­voir des cri­tiques et fait une publi­ca­tion suite a ca(par ailleurs très juste et mesu­ré), immé­dia­te­ment pour vous c’est des inti­mi­da­tions et limite il risque sa vie.

    Encore une carac­té­ris­tique de l’ex­trême droite que vous adop­tez décidément…
    La vic­ti­mi­sa­tion, en rajou­ter etc
    On a le choix entre en rire tel­le­ment c’est ridi­cule ou en pleu­rer si on est une per­sonne qui croit encore en vous.

    Et quand on voit en plus comme il le note lui même que vous n’a­vez pour sou­tient plus que des fana­tiques de soral and co…
    Plus rien est a démontré.

    Que vous soyez per­du ou que vous jouiez double jeu, vous n’au­rez que ce que vous méri­te­rez et espère au moins que vous som­bre­rez sans entraî­ner per­sonne avec vous.
    Car là oui, pour le coup votre com­por­te­ment est dan­ge­reux et vous n’a­vez peut etre pas conscience des consé­quences pos­sibles de part vos agissements.

    Une chose est sur, vu la situa­tion ou vous en etes, c’est qu’on ne peut vous accor­dez aucune confiance.

    Mes­sage de la part de quel­qu’un qui croit dans le débat et dans le rai­son­ne­ment même si je ne me fais pas d’illu­sion qui plus dans le cas pré­sent au vus des autres per­sonnes qui semble t il on déjà tout tenter.

    Réponse
  10. Mic El

    « ‑Chouard, lui, fri­cote acti­ve­ment avec Éga­li­té et Récon­ci­lia­tion, au point d’al­ler jus­qu’à qua­li­fier leur gou­rou de « résistant ». »
    « L’as­so­cia­tion Chouard/Soral, que j’ai mini­mi­sée, n’a rien de bon, notam­ment sur les ques­tions de racisme, de viri­lisme, d’ho­mo­pho­bie, de misogynie. »
    « Dire de quel­qu’un qui défend des racistes et des réac­tion­naires de la pire espèce qu’il n’a que « des fré­quen­ta­tions douteuses » »
    « Chouard laisse la porte ouverte à ces gens là, et les qua­li­fie de résistants… »

    Tout cela revient à des juge­ments mono­li­thiques qui asso­cient sys­té­ma­ti­que­ment les indi­vi­dus les idées et les posi­tions qu’ils défendent.
    atti­tude qui admet impli­ci­te­ment que les gens qui portent de tels juge­ment sont eux à l’abri de toute cri­tiques, au seul pré­texte qu’ils ont la grâce de ne jamais dis­so­cier la per­sonne des idées qu’elle véhicule.

    Alors que l’am­bi­tion démo­cra­tique est de ne se pro­non­cer que sur les idées les pro­po­si­tions et les posi­tions, en lais­sant à la loi de juger les personnes.

    C’est là glo­ba­le­ment un confor­misme très dog­ma­tique contre une recherche d’émancipation.

    Quant à l’ac­cu­sa­tion d’immaturité poli­tique, elle sous-entend que la poli­tique est un domaine réser­vé aux spé­cia­listes, pour­quoi pas aux pro­fes­sion­nels… quand le bons sens devrait en être le pre­mier mobile.

    Le lan­gage est pro­ba­ble­ment l’ins­tru­ment le plus puis­sant du pou­voir, c’est pour­quoi il faut en dis­pu­ter âpre­ment la forme aux dogmatiques.

    Réponse
  11. Nomis

    La récur­rence semble-t-il indé­pas­sable de ces polé­miques sté­riles me fait voir les choses sous l’angle pes­si­miste de Rous­seau (que je lis grâce à Jouary) :

    « Pour qu’un peuple nais­sant pût goû­ter les saines maximes de la poli­tique et suivre les règles fon­da­men­tales de la rai­son d’E­tat [Rous­seau entend ici la démo­cra­tie dans son sens véri­table], il fau­drait que l’ef­fet pût deve­nir la cause, que l’es­prit social, qui doit être l’ou­vrage de l’ins­ti­tu­tion, pré­si­dât à l’ins­ti­tu­tion même ; et que les hommes fussent avant les lois ce qu’ils doivent deve­nir par elles. » (Du contrat social, livre II, chap. VII)

    Ain­si, Étienne a com­mis « l’er­reur » d’être démo­crate dans un pays qui ne l’a encore jamais été. Il fait preuve d’une hon­nê­te­té intel­lec­tuelle et d’une indé­pen­dance de pen­sée que ne sont pas com­pa­tibles avec l’é­tat du corps social, lequel est, par les ins­ti­tu­tions, orga­ni­sé en fac­tions qui se rejettent mutuel­le­ment avec beau­coup de vio­lence (quoique « l’ex­trême gauche » est sou­vent bien plus sujette à la peur de la conta­mi­na­tion par les idées de « l’ex­trême-droite » que l’in­verse, et c’est sans doute une par­tie de l’ex­pli­ca­tion de l’é­tat du rap­port de force élec­to­ral actuel, mais je m’égare…).

    Usul m’a sem­blé, l’es­pace de quelques heures, réus­sir à s’é­man­ci­per de ces sché­mas de pen­sée anti-démo­cra­tiques par­mi les­quels on trouve ce fameux « cor­don sani­taire » qui tient les fac­tions bien en place (et elles semblent avoir besoin d’y être, pour exis­ter poli­ti­que­ment dans un gou­ver­ne­ment élec­tif de partis) !

    Mal­heu­reu­se­ment, ce ne fut pas le cas et nous voi­là repar­tis à juger les hommes au lieu de débattre d’i­dées et à amal­ga­mer à tours de bras au lieu de cher­cher à faire usage de nos capa­ci­tés de discernement…

    Me redonnent un peu d’es­poir bon nombre de com­men­ta­teurs (sur Face­book et You­tube) qui refusent le décou­page binaire et arbi­traire entre les « sora­liens » et les « pro­gres­sistes » et qui se disent éga­le­ment déçu du brusque revi­re­ment de dis­cours d’Usul. 

    Pour­vu donc que Rous­seau ait tord et que les gens rai­son­nables puissent se mon­trer assez nom­breux pour ren­ver­ser ces vieilles habi­tudes sté­riles poli­ti­que­ment… Et ce siècle, de préférence.

    Réponse
  12. Gautier

    Une mise au clair de ta part Etienne serait sans doute la bien­ve­nue. Nom­breux d’entre nous (les Gen­tils Virus) aime­raient connaitre ta posi­tion vis à vis de Soral, et plus géné­ra­le­ment vis à vis des pro­pos de l’a­mi Usul. Pour­quoi pas même débattre « en direct » avec lui et rendre public ce débat, ou tout sim­ple­ment une mise au point publique vis-à-vis de ta prise de position. 

    Tu as beau défendre les quelques bonnes idées de Soral, tou­jours est-il que ces bonnes idées sont noyées dans d’in­fâmes matières fécales. Les bonnes idées avec de mau­vaises inten­tions ne feront pas du monde de demain un monde meilleur. Aus­si, je pense pas que tu en sois abais­sé à tout ça, et je pense que tu es dans une sorte d’im­passe : si tu te défends de Soral, ton dis­cours éga­li­taire et démo­cra­tique sera ins­tan­ta­né­ment moins per­ti­nent, mais si tu ne fais rien, beau­coup de gens risquent de se bra­quer au vu de ton « faux » rap­pro­che­ment avec Soral. Com­prends et entends bien ça. 

    Je suis actuel­le­ment en train de lire « Sur la télé­vi­sion » de Bour­dieu, et un para­graphe a par­ti­cu­liè­re­ment rete­nu mon atten­tion, je l’ai pris en photo : 

    Rem­place « télé­vi­sion » par « inter­net », et tu as ici l’en­jeu réel de la por­tée que tu as sur ce média. Je ne dis pas que doré­na­vant, tu dois te dégui­ser pour faire-valoir tes idées, cepen­dant il n’y a aucun mal à « lis­ser les bords » pour que tes idées aient une por­tée encore plus uni­ver­selle. Je pense que lier tes idées à celles de Soral est à l’op­po­sé de ce concept.

    Réponse
    • jp

      Non, mais là, il va fal­loir arrê­ter parce que c’est du grand n’im­porte quoi. 

      Ils nous emmerdent tous ces faux-culs qui viennent prê­cher la docte parole qui ne sau­rait entendre d’autre voix que la leur, celle de Mon­sieur Soral en l’oc­cur­rence qui doit res­ter au pla­card, sinon, no pasa­ran, lui ou je ne sais qui d’autres. 

      C’est pas que je veuille for­cé­ment défendre Mon­sieur Soral, mais je l’é­coute et il ne dit pas que des conneries.
      Qui sont ces nou­veaux cen­seurs, à la niche.
      Je suis pas vul­gaire, si j’a­vais employé un autre mot, j’au­rais tron­qué mon ressenti.

      Réponse
    • Méchant Virus

      « Je pense que lier tes idées à celles de Soral est à l’opposé de ce concept. »

      C’est quand même incroyable de lire des choses pareilles. Où est il ins­crit qu’Étienne Chouard lie ses idées à celles d’A­lain Soral ?

      La seule chose qui se passe c’est que Soral parle par­fois d’Étienne Chouard en disant que ses idées sont inté­res­santes. Y a‑t-il une vidéo où Étienne dit que Soral est pas­sion­nant ? Non. Je l’ai vu par­ler de Guille­min, Lor­don, Lepage, Friot, etc… Éton­nant : que des gens de « gauche ». Le lien inverse avec Soral est-il donc fait automatiquement ?

      D’autre part, si Soral trouve qu’une idée est bonne, est-elle néces­sai­re­ment mau­vaise sous pré­texte qu’il a un avis foi­reux sur cer­tains autres sujets ?

      Pour finir, le Ursule est de très mau­vaise foi. Il suf­fit de lan­cer la vidéo pour s’en aper­ce­voir : au début on voit Étienne par­ler du sys­tème moné­taire euro­péen (der­rière un encart ajou­té depuis disant qu’il est peut être anti­sé­mite, super…) et BIM un dra­peau Israé­lien et Soral en fade to black. Si c’est pas fait exprès, je suis la reine d’An­gle­terre. Et ensuite il vient miau­ler dans son petit mea culpa face­boo­kien. Ne se fou­trait-il pas un peu de la gueule du monde ?

      Réponse
  13. Anonyme

    Tiens, ca sélec­tionne les commentaires.

    Bon bah voi­la, c’est plus la peine de venir nous saou­ler avec la démo­cra­tie le peuple la liber­té d’ex­pres­sion et blabla

    Plus de doutes.

    Réponse
    • Méchant Virus

      Que vois-je ? De la vic­ti­mi­sa­tion ? Biquet n’a pas eu son com­men­taire vali­dé dans la minute ? Une carac­té­ris­tique de l’ex­trême droite à n’en pas douter.

      Ton petit laïus vide d’ar­gu­ment ne montre que 2 choses. Tes opi­nions ne suivent que les éti­quettes et tu n’as rien com­pris au sujet de la démocratie.

      Adieu Jacky.

      Réponse
      • Anonyme

        Amu­sant de voir une réponse de robot fana­tique a deux balle et qui crois qui plus est pro­ba­ble­ment qu’elle a la moindre importance.

        Quelle pitre…

        Réponse
        • Méchant Virus

          Pitre est un nom mas­cu­lin. C’est donc « Quel pitre… ».

          Quand il y a deux balles, « balle » prend un « s ».

          « qui croiT ».

          L’a­van­tage d’être un robot fana­tique c’est que le cor­rec­teur ortho­gra­phique est intégré.

          Réponse
  14. EtienneSoral

    J’a­vais déjà un cer­tain malaise à la fin du vision­nage… En tant que « gau­chistes » bien-pen­sants, ils encensent les idées qui vont contre les banquiers/patrons et fus­tigent celles qui pro­mettent l’in­dé­pen­dance des peuples (ben oui, les gau­chistes n’ont jamais vou­lu les assem­blées pro­por­tion­nelles …), pire que tout, même s’il est bien­veillant dans sa vidéo à l’é­gard des idées de Mr Chouard, il des­cend entiè­re­ment Soral. Même si on peut le détes­ter (mais qui le déteste autre­ment que par le biais des médias et des « gau­chistes » ) ou trou­ver cer­taines de ses idées mau­vaises, il dit des choses inté­res­santes, mais pour lui il n’est qu’un fasciste…

    Quant au pavé qu’il a sor­ti sur son face, c’est juste affli­geant… Le type qui vénère Mélen­chon, mec pas vrai­ment net qui est res­té au PS 35 ans et a signé oui à Maas­tricht, et qui traite tous ceux qui dis­cutent, même pas besoin de sou­te­nir, juste par­ler suf­fit, de fas­ciste… Erf ses chro­niques sur JVC étaient meilleures…

    Réponse
  15. EtienneSoral

    Hou­là quelles fautes…

    Il est 1h30 du mat, excu­sez-moi u_u

    Réponse
  16. J-Stéphane

    Bon­jour,

    http://www.20minutes.fr/livres/1272095–20140109-william-blake-infini-christine-jordis-chez-albin-michel-paris-france

    « William Blake ou L’in­fi­ni » de Chris­tine Jor­dis chez Albin Michel

    Résu­mé

    Né au-des­sus d’une échoppe de bon­ne­tier, à Londres, William Blake (1757−1827) affir­mait que, pour retrou­ver la joie que nous por­tons en nous, « il suf­fit de net­toyer les fenêtres de la per­cep­tion ». Après avoir vu Dieu à huit ans, puis un arbre « rem­pli d’anges », il des­si­na, pei­gnit, gra­va, écri­vit de longs poèmes prophétiques.
    Anti­clé­ri­cal, anti­mo­nar­chiste, paci­fiste, révol­té par la misère et l’in­jus­tice sociale, il vou­lut chan­ger l’homme et le monde. À l’argent-roi, il oppo­sa l’es­prit, c’est-à-dire la poé­sie et l’art. Reje­té par son époque, condam­né à la soli­tude et à la pau­vre­té, il n’en conti­nua pas moins de pour­suivre son che­min jus­qu’à sa mort.
    Dans cet essai bio­gra­phique pas­sion­né et pas­sion­nant, Chris­tine Jor­dis, prix Femi­na pour De petits enfers variés et prix Médi­cis pour Gens de la Tamise, fait de l’au­teur du Mariage du Ciel et de l’En­fer notre contemporain.

    Née en Algé­rie, Chris­tine Jor­dis a étu­dié à la Sor­bonne et à Har­vard. Auteure d’une thèse de doc­to­rat sur l’hu­mour noir anglais, elle a été res­pon­sable de la lit­té­ra­ture au Bri­tish Coun­cil et a diri­gé la lit­té­ra­ture anglaise aux Édi­tions Gal­li­mard. Col­la­bo­ra­trice du Monde des livres, elle est membre du Prix Femina.
    Elle est l’au­teure d’une quin­zaine de livres, tous pri­més. Le der­nier, Une vie pour l’im­pos­sible, est paru chez Gal­li­mard en sep­tembre 2012 et a obte­nu le Prix Charles-Oul­mont de la Fon­da­tion de France en 2013.

    Réponse
  17. Sam

    Quel cou­rage…

    « Je ne suis pas de ceux qui pensent que l’on peut pen­ser effi­ca­ce­ment par soi-même (…). Pen­ser juste, c’est sou­vent pen­ser contre soi et on ne pense pas bien contre soi en n’é­cou­tant que soi. (…) La ques­tion est : qui écouter ? » 

    Pour­quoi cette sen­tence par­fai­te­ment tri­viale du milieu, sinon pour aider le lec­teur à ne pas mesu­rer la débi­li­té de la pre­mière et de la dernière ?…

    S’a­gis­sant de la pre­mière, il est fran­che­ment inquié­tant de ne pas avoir com­pris que si la pen­sée, évi­dem­ment, ne peut se satis­faire de l’au­tar­cie, elle ne peut pas plus se pas­ser de phases de réflexion « par soi-même ». 

    Quant à la der­nière, la ques­tion parle éga­le­ment d’elle-même, mon pauvre, et la triple réponse, catas­tro­phique, déjà sug­gé­rée y est toute :
    1) n’é­cou­ter que cer­taines idées et non pas toutes car les idées sont dan­ge­reuses par elles-mêmes (je suis inca­pable de me défendre contre elles, ce qui dément d’ailleurs ma pré­ten­tion à me remettre en cause) ;
    2) donc por­ter un juge­ment a prio­ri sur ce qui est ou non une idée tolé­rable en fonc­tion du seul juge­ment des autres, et admettre au pas­sage toutes sortes d’as­so­cia­tions d’i­dées qu’on n’a jamais inter­ro­gées soi-même ;
    3) « qui », autre­ment dit les idées peuvent être atta­chées aux per­sonnes et les per­sonnes cata­lo­guées en fonc­tion des idées (des idées dont ils n’ont d’ailleurs pas le droit de chan­ger, car seuls les imbéciles…). 

    Du reste, je me demande com­ment on peut avoir un rai­son­ne­ment un tant soit peu cohé­rent, sans par­ler de jus­tesse, quand on aligne des phrases qui n’ont pas de sens. Et com­ment on peut avoir une quel­conque auto­no­mie dans sa pen­sée quand on se satis­fait de sen­tences sou­frant mani­fes­te­ment d’in­co­hé­rence interne.

    « L’as­so­cia­tion Chouard/Soral, que j’ai mini­mi­sée, n’a rien de bon, notam­ment sur les ques­tions de racisme, de viri­lisme, d’ho­mo­pho­bie, de misogynie. »

    Quel est le sens de cette phrase ? 

    Non seule­ment les opi­nions d’É­tienne sont à rebours de cette image mais je sou­viens par­fai­te­ment l’a­voir enten­du me dire qu’il ne tolère abso­lu­ment pas, sans par­ler de les sou­te­nir, ces aspects qu’il recon­naît lui-même dans les prises de posi­tion de Soral.

    Il est évident que « l’as­so­cia­tion » ne s’en­tend pas du tout comme une conver­gence d’i­dées, mais uniquement :
    1) comme une « asso­cia­tion de per­sonnes » n’ayant jus­te­ment rien à voir avec les idées en question ;
    2) comme une asso­cia­tion ne pou­vant être faite que dans l’es­prit des autres. 

    Une telle capa­ci­té à mépri­ser ou nier la liber­té des autres est affligeante.

    « Étienne Chouard, à force de vou­loir écou­ter tout le monde, a fini par se fâcher avec pas mal de ceux et celles qui auraient pu le sou­te­nir : à voir la fré­quen­ta­tion de sa page, je me dis que s’il y avait eu ici, un jour, des pro­gres­sistes éclai­rés, ils se sont fait la malle pour lais­ser la place à pas mal de drôles d’oi­seaux aux­quel-le‑s on aime­rait qu’il ne puisse pas ser­vir d’alibi. »

    Mani­fes­te­ment ce type qui a, paraît-il, pré­ten­du pré­sen­ter une syn­thèse du tra­vail d’É­tienne, n’a rien com­pris à l’es­sen­tiel. Il prend son sujet comme un par­ti poli­tique, à savoir un machin dont la pro­pen­sion à être sou­te­nu est une fin en soi, ou du moins la prio­ri­té, ou encore le préa­lable. Alors que le cœur, le but et la cohé­rence du com­bat d’É­tienne, loin d’im­pli­quer une recherche de sou­tien à sa per­sonne ou à on ne sait qui d’autre, impliquent avant tout une démarche libre et auto­nome des gens. Des gens qui, libre­ment, seront ame­nés à com­prendre « par eux-mêmes » la néces­si­té d’un pro­ces­sus consti­tuant « vivant » et pris en main par les citoyens libres.

    Eh Jojo, t’as les chiens des punks au cul, fais ton autocritique !

    Réponse
  18. Sam

    Chom­sky a dit et fait un tas de choses que je trouve admi­rables, qu’il s’a­gisse de décor­ti­quer la pro­pa­gande de guerre ou de sou­te­nir la liber­té d’ex­pres­sion de Fau­ris­son sans se sou­cier de savoir de qui il s’a­gis­sait et ce qu’il pensait.

    Il a aus­si dit de grosses conne­ries comme tout le monde. Ain­si quand il laisse écla­ter son igno­rance totale (et celle de ses conseillers) en cata­lo­guant comme sup­pots de l’in­dus­trie pétro­lière les dis­si­dents du dos­sier cli­ma­tique, phare du mou­ve­ment « fas­ciste » vert. Quand bien même il serait nul en sciences « dures », il aurait pu se don­ner la peine de la fer­mer ou bien de lire une courte bio­gra­phie (très pétro­lière de Mau­rice Strong, l’homme qui a déve­lop­pé les ins­ti­tu­tions « vertes » de l’O­NU, ou ne serait-ce que de consul­ter la liste des per­sonnes et mul­ti­na­tio­nales qui financent et/ou dirigent le WWF… pour mesu­rer le ridicule.

    Réponse
  19. Sam

    Comme il m’ar­rive volon­tiers de lire les pen­sées de gens avec qui je nour­ris de pro­fonds désac­cords, j’ai refait une petite entorse à la règle per­son­nelle qui me dicte de ne jamais lire la presse, et j’ai ache­té le der­nier numé­ro de La Décrois­sance.

    Ils y pré­sentent une bro­chette de pen­seurs dont ils consi­dèrent qu’ils ont été d’une manière ou d’une autre des pré­cur­seurs de leur « idéologie ». 

    ‘Fan di diou, le pre­mier de liste (je sup­pose qu’ils ont eu la bonne idée de tirer au sort) fut un roya­liste dont le fils a ser­vi dans la Pha­lange, et qui lui-même a pu paraître nour­rir des pen­sées très ambigües sinon car­ré­ment mar­rons à cer­tains stades du déve­lop­pe­ment des dic­ta­tures des années 1930. Ce qui ne l’a pas empê­ché de décrire, dans Les grands cime­tières sous la lune, l’hor­reur ordi­naire de la méca­nique de la dic­ta­ture fran­quiste. Et de voir sa propre tête mise à prix par Franco.

    J’a­dore lire Ber­na­nos, c’est vis­cé­ral… Quant il fus­tige la conne­rie, sa poé­sie atteint des som­mets. M’en­fin, s’il fal­lait mettre en « pères fon­da­teurs » tous les fus­ti­geurs de cons, on serait pas ren­dus… sur­tout pour répondre aux empê­cheurs de pen­ser en rond. 

    Je pense aus­si, au hasard, dans la liste, à Ber­trand de Jou­ve­nel, qui com­mit un infâme crime de pen­sée en par­ti­ci­pant à la pre­mière réunion de la Socié­té du Mont Péle­rin, dont on sait que, d’as­so­cia­tion d’i­dées et de per­sonnes en sem­blables asso­cia­tions ulté­rieurs, la pos­té­ri­té a jus­qu’à pré­sent recon­nu le rôle pion­nier dans l’é­ta­blis­se­ment du mou­ve­ment tota­li­taire dit « néolibéral »…

    ‘culés.

    Réponse
  20. Hadrien

    Étienne,

    Inutile de te prendre la tête avec ce genre de revi­re­ment aus­si subit qu’injustifié. 

    C’est l’ef­fet clas­sique de ce que j’ap­pelle « La dyna­mique de groupe sta­li­nienne ». Elle touche tous ceux qui s’i­den­ti­fient à un réseau et à un sys­tème auto­ma­tique d’adhésions/exclusions qui anni­hile chez eux toute réflexion propre. Elle pro­cède à la fois de la paresse (de pen­ser par soi-même) et de la peur d’être à son tour pris pour cible (par le groupe déten­teur de la norme).

    La réac­tion la plus cou­rante est de pré­tendre reni­fler chez l’autre des relents d’ex­trême-droite, accu­sa­tion d’au­tant plus facile qu’elle est tou­jours arbi­traire et… passe-partout !

    Toi qui connais mes opi­nions, tu seras sans doute amu­sé d’ap­prendre que j’en ai été moi-même vic­time dans une inter­ven­tion occa­sion­nelle, sur le blog d’A­lexis Cor­bière, aux mains d’un groupe à qui j’ai fait consta­ter sur place le ridi­cule de leurs réac­tions, du plus haut comique… ce qui a ravi­vé les accu­sa­tions (comme au temps de l’inquisition) :

    349. Le ven­dre­di, 4 juillet 2014, 16:09 par Hadrien

    Pour Gros­lamb (et quelques autres) qui aiment atti­ser les braises de la sus­pi­cion et de l’in­vec­tive tous azi­muts, je rap­pelle leurs exploits de vic­time sous l’emprise de la « dyna­mique de groupe stalinienne » :

    ————————————————————-

    55. Le jeu­di, 5 juin 2014, 23:57 par Groslamb

    @ Hadrien (51)
    « Très heu­reux de votre retour.
    Je trouve votre ana­lyse très valable. »

    Il était sui­vi par un long com­men­taire de (mb_49), concluant sim­ple­ment son ana­lyse par : « C’est ma vision des choses »… Quoi de plus natu­rel, en effet, que d’a­voir sa propre opinion ?

    Dans l’in­ter­valle, un autre (Cour­rier­lec­teur) a gam­ber­gé à leur place, satis­fai­sant ain­si sa « grogne » habi­tuelle, selon sa propre expres­sion réduite au com­men­taire arbitraire :
    « Le FN sort de sa niche en (51). Peut-être était-il caché aupa­ra­vant ? Mais où donc ? En tout cas, il suit bien le fil du blog »

    Aus­si­tôt, par crainte d’être en reste, mb_49 modi­fie son appré­cia­tion et sa conclusion :
    « Je ne sais pas si c’est un gus du FN, le gars Hadrien, mais je suis d’ac­cord avec toi le début de l’ar­gu­men­ta­tion est pour­rie, elle prend l’eau sale­ment car ce n’est pas ça le fond des choses. J’ar­rête-là mais comme tu la sais bien, ça c’est la super­fi­cie des choses et cela n’a pas de sens. »

    Le fonds des choses, on ne le connaî­tra jamais…

    Mais, trou­blé de se retrou­ver seul, Gros­lamb paraît sou­dain trou­ver son pseu­do trop lourd à por­ter s’il ne fait pas mine de ren­trer dans le rang, en se ravi­sant sous un pré­texte quel­conque… mais laborieux :

    ————————————————————-

    63. Le ven­dre­di, 6 juin 2014, 13:38 par Groslamb

    « A pro­pos de l’intervention d’Hadrien (51).
    Cer­tains pensent que c’est un émis­saire du FN (53)
    C’est possible.
    Per­son­nel­le­ment, je me sou­viens de ses pre­miers billets sur ce blog, dans les­quels ne trans­pa­rais­saient pas de ten­dances droitières.
    Mais ce peut être là une habile manœuvre.
    A pre­mière vue, le billet m’est appa­ru comme une recherche des causes de l’échec du FdG, sui­vie d’une ten­ta­tive d’explication des suc­cès du FN…
    Mais :
    M.Le Pen… s’est empa­rée des grandes idées du FdG. Fort bien ! Mais qui peut prou­ver qu’elle ne se com­por­te­ra pas comme Hollande ? »

    Je n’ai jamais dit le contraire… mais je n’é­tais plus là pour le faire remarquer.
    Aus­si, le billet sui­vant me vaut-il un tout autre accueil :
    Sans plus oser me par­ler per­so­nel­le­ment, en rai­son du retour­ne­ment de veste et du men­songe sub­sé­quent, Gros­lamb subit la même inflence que mb_49 plus haut :

    ————————————————————-

    143. Le dimanche, 22 juin 2014, 19:33 par Groslamb.

    @ 137.
    « Habile, ce gus au pseu­do impé­rial ? Ses répar­ties, qu’il croit effi­caces, n’ont aucun rap­port avec les pro­pos qui le visent et qu’il a la pré­ten­tion de neutraliser.
    C’est bien un sur­réa­liste qui s’ignore.
    Qu’il aille rejoindre ses copains du grou­pus­cule ani­mé (?) par SB. »

    …men­songe sub­sé­quent, car les faits parlent d’eux-mêmes, et j’i­gnore qui est SB !

    121. Le same­di, 21 juin 2014, 23:06 par Groslamb.

    « Ce troll est surréaliste.
    Dis­ciple de Hen­ri Michaux, peut-être ? »

    Et de citer son poème « Rubi­li­lieuse », comme les ados qui vou­laient briller lorsque c’é­tait le seul à la mode qu’ils connaissaient…

    ————————————————————-

    Et vous vou­liez que je rate ça ?
    Alors que c’est l’illus­tra­tion par­faite de « l’ef­fet de groupe » :
    L’ef­fet de groupe tend à anni­hi­ler tout juge­ment indi­vi­duel et la sus­pi­cion réci­proque y est telle que « l’ad­dic­tion aux cer­ti­tudes » va tou­jours dans le même sens :
    Dans la mul­ti­tude, on se réfu­gie der­rière la pre­mière conne­rie émise, sous peine d’en être vic­time à son tour !

    NB : On aura remar­qué, en effet, que le pro­vo­ca­teur ori­gi­nel (Cour­rier­lec­teur) n’a­vait en fait rien à dire d’autre, et n’est d’ailleurs plus inter­ve­nu, le seul ayant vou­lu dis­cu­ter (mb_49) ayant été alors reje­té… tem­po­rai­re­ment par le groupe !

    Beau cas d’é­cole , non ?
    Il faut dire que je n’ai eu aucun mérite à le détec­ter comme tel.
    Cos­ta Gra­vas l’a­vait fait avant moi dans son film « L’a­veu » : c’é­tait la logique des pro­cès staliniens !

    Réponse
  21. Hadrien

    LA SUITE (sur le blog sus-dit) :
    [Etienne y recon­naî­tra quelques petits, sous… les Athé­niens ain­si que l’ « Opti­mum de Pareto »]

    580. Le lun­di, 7 juillet 2014, 18:36 par Hadrien

    Oui, mb_49, j’ar­rive… Pas d’é­ner­ve­ment, tout le monde sera ser­vi (du moins ceux qui le demandent) !

    Nous voi­là donc, mes chers col­lègues, devant un autre cas d’école :

    On a déjà vu en détails en effet, le cas Gros­lamb, clas­sique de la « dyna­mique de groupe sta­li­nienne » : c’est celui qui change radi­ca­le­ment d’a­vis, de peur de ne pas être « dans le moule » qui convient aux copains. Il se met donc à hur­ler avec les loups, sous peine d’être à son tour mena­cé d’exclusion.
    Avec mb_49 ici pré­sent, on a affaire à un autre spé­ci­men, tout aus­si répan­du, mais avec une variante :
    C’est le « sachant » !
    Celui-là, tel le roi borgne au royaume des aveugles, tire sa satis­fac­tion de pou­voir leur décrire n’im­porte quelle situa­tion en étant sûr de n’être pas contre-dit, et pour cause…
    Le dan­ger sur­vient lors­qu’un « nor­mal » arrive !
    La stra­té­gie consiste alors à « col­ler » au récit de ce dan­ge­reux voyant et à se faire accep­ter par lui…

    D’où la phase :

    304. Le jeu­di, 26 juin 2014, 22:08 par mb_49
    @Hadrien
    … je suis d’ac­cord, et ça pour des rai­sons de cohé­sion, avec l’i­dée que tu portes : nous, citoyens du 21ème siècle avons inté­rêt à consi­dé­rer de façon objec­tive le mode de ges­tion de la poli­tique que nous ont lais­sé les athé­niens. On y trouve des sources d’ins­pi­ra­tion, même si ne ce sont pas des modèles.
    ————————————————————-
    313. Le jeu­di, 26 juin 2014, 23:14 par mb_49
    @Hadrien
    Mon prin­cipe est de taper sur le clou qu’une fois, mais régulièrement.
    @tous à pro­pos de l’op­ti­mum de Pareto.
    Il vous est appa­ru que le fameux « opti­mum de Pare­to » a ten­dance à mettre les nerfs d’Ha­drien en pelote. Il a rai­son. C’est un concept extrê­me­ment per­vers politiquement.
    ————————————————————-
    398. Le same­di, 28 juin 2014, 23:12 par mb_49
    @Hadrien
    J’ose pen­ser et écrire que tu t’embêtes beau­coup à déve­lop­per le détail… Ici, comme ailleurs tu trou­ve­ras tou­jours un gugus pour contester…
    ————————————————————-
    402. Le same­di, 28 juin 2014, 23:33 par mb_49
    @tous
    J’ai écris quelques lignes sur l’op­ti­mum de Pare­to pour dire que nous avions affaire avec un joyeux hur­lu­ber­lu d’é­co­no­miste stan­dard façon 19ème pour qui la seule éco­no­mie qui vaille est l’é­co­no­mie libérale…
    On est en plein délire liber­ta­rien… ni plus ni moins.
    Donc out, Pare­to et consorts !
    ————————————————————-
    BEN, VOYONS !

    Mal­heu­reu­se­ment, un deuxième intrus (néo­li­bé­ral) est là, fer­raillant avec le premier.
    Et là, c’est la faute !
    Vou­lant plaire aus­si à celui-là, le « sachant » biaise…, façon normande :

    419. Le same­di, 5 juillet 2014, 18:35 par mb_49
    @habsb(#416)
    « Per­son­nel­le­ment je suis, non pas pour cas­ser la bourse…ce qui n’a pas de sens, mais pour faire appli­quer des lois suf­fi­sam­ment larges dans leur impact pour qu’elles ne puissent pas être détour­nées par « la finance ». Dont la pre­mière : inter­dire la spéculation… »

    La réplique [de ma part] n’at­tend pas :

    429. Le same­di, 5 juillet 2014, 19:51 par Hadrien
    mb_49 a bien la même posi­tion que Mme Le Pen : « inter­dire la spéculation… »
    « La finance » demeure, donc, et les mar­chés avec…
    C’é­tait aus­si la posi­tion de tous les ban­quiers, après la crise : La « finance » oui, la « spé­cu­la­tion non » !
    Fré­dé­ric Lor­doon a écrit un très beau pam­phlet sur le sujet : « Et la ver­tu sau­ve­ra le monde… » (Édi­tions Rai­sons d’agir) !
    Au fait, mimi, n’est ce pas vous qui aviez annon­cé la pre­mière « mb_49 est un troll FN ! » ?

    Catas­trophe ! Non seule­ment le « sachant » est démas­qué mais il est désor­mais à décou­vert, très loin du camp de base, comme on dit chez les alpinistes…
    Il faut d’ur­gence un geste « ultra » qui seul le sau­ve­ra : tirer sur ce qu’il avait approu­vé, même si c’est dans son camp !

    ————————————————————-
    433. Le same­di, 5 juillet 2014, 20:11 par mb_49
    @tous
    Hadrien veut détruire la finance ? Bou­di ! Quel avan­cée pour un petit bras. Je pense qu’il ne sait pas faire la dif­fé­rence, mal­gré sa très grand culture livresque…
    Allez, mon petit bon­homme, relis Keynes, tous les trai­tés que tu trou­ve­ras, ça t’oc­cu­pe­ra et pen­dant ce temps-là tu arrê­te­ras de don­ner des leçons et de man­ger de la bande passante.
    ————————————————————-
    491. Le dimanche, 6 juillet 2014, 17:02 par mb_49
    Eh, l’en­flure, tu sais que per­sonne désor­mais ne te lira sur ce blog ?
    va déli­rer ailleurs !
    ————————————————————-
    561. Le lun­di, 7 juillet 2014, 15:01 par mb_49
    @l’ostrogoth
    On en a rien à foutre de tes élu­cu­bra­tions. Bor­del, qu’est-ce que tu peux être lourd !
    De toute façon per­sonne ici ne te fera confiance tu mousses trop. Et la mousse c’est inconsistant…
    ————————————————————-

    Vous n’al­lez quand même pas me dire, les gars, que le spec­tacle n’est pas amusant…!

    Et vous vou­liez que je rate ça ?

    Réponse
  22. Luc

    Elle est très bien cette vidéo, ya rien a chan­ger dedans je trouve.
    Dom­mage qu’U­sul n’as­sume plus, parce que moi je la trouve très bien cette vidéo.
    Les inté­gristes d’an­ti­fas, n’ont in fine que l’im­por­tance qu’on veut bien leur concé­der. Quand à moi qui suis Etienne depuis 2005, je ne me sens pas du tout l’âme d’un « drôle d’oiseau »…
    Bon, j’es­père qu’il ne va pas l’en­le­ver cette vidéo, ça ferait une vic­toire pour les aya­tol­lahs soit disant anars, et ça serait bien dom­mage car c’est du bon boulot !

    Réponse
  23. Protagoras

    Un jour un renard ren­con­tra un cerf. Tt deux étaient pour­chas­sés par les chiens de la ferme. L’un parce qu’il chas­sait les poules au fer­mier, l’autre parce qu’il fut bon à manger.
    Le renard comme à son habi­tude pro­po­sa une alliance au cerf, espé­rant qu’un jour le cerf puisse l’ai­der à atti­rer des poules en sa demeure.
    Le cerf tou­ché par leur infor­tune com­mune, noblesse de l’a­ni­mal, ne put s’empêcher de le saluer, il y a des choses qui rap­prochent. Il refu­sa l’offre, mais si bas que la gaste foret ne l’en­ten­dit pas.
    Nombre d’a­ni­maux pen­sèrent alors que le cerf était deve­nu car­ni­vore. La confu­sion était telle que les chiens ne firent plus la dif­fé­rence entre la pitance et le récon­fort qu’ils appor­taient au pou­lailler. Mais c’est bien là la nature du chien, de ne jamais com­prendre qu’il ne défend que le ventre de son maître.

    Réponse
    • Norton

      C’est connaître les chiens,qui contentent leur maître,pour la maigre pitance,
      Mais mécon­naître aux maîtres l’heur d’être géné­reux et plus juste envers eux…

      Réponse
    • Norton

      Mais l’exemple facile est sou­vent un peu traître…
      Le chien res­te­ra chien,…jamais ne sera maître…
      Mais pre­nez un meute,qu’un mâle alpha dirige,
      L’un de ses dominés,lui fera bien la pige !

      Réponse
      • Protagoras

        Ou du moins l’espère et le souhaite.
        C’est bien comme cela que per­dure tt les struc­tures. Cha­cun de ses membres y contri­buent car ils espèrent bien prendre la place de celui qui est au des­sus. Et si d’a­ven­ture ils ne s’en sentent, avec l’age, plus la force ils regardent en bas comme une pro­messe à leur rébellion.

        Réponse
        • Norton

          La Nature n’est pas une loi et l’on ne peut l’abroger.

          Ce que seule la com­pas­sion par­vient à adoucir,se don­ner une règle peut-t’il y parvenir ?

          Rien n’est moins sûr…

          La des­truc­tion du bio­tope ne résulte-t’elle pas de cette pré­ten­tion humaine à refu­ser ce constat,…érigeant un écha­fau­dage tou­jours plus bran­lant de mesures,dont la déme­sure n’a d’é­gale que le manque de recul,…volontaire ou pas…, per­met­tant d’en consta­ter la vani­té et le pou­voir destructeur ?

          La sur­en­chère poli­tique est-elle autre chose que la preuve qu’elle ne peut rien soi­gner sans tuer le malade ?

          Cha­cun le veut-t’il vraiment,ce changement,…ou tout cela ne pro­cède-t’il pas d’une suite d’artifices,toujours plus sophis­ti­qués mais accep­tés par tous, per­met­tant à chacun,sous cou­vert de vertu,ce rêve gar­dé secret,…irrésistible et persistant,…rendu hon­teux par nos morales,…d’être le mâle alpha ?

          Qui d’autre a pro­pa­gé ces morales,sinon ceux qui enten­daient aus­si res­ter des maîtres ?

          Pour que le tirage au sort soit efficient,doit-on ara­ser l’é­cha­fau­dage à un cer­tain niveau,pour l’as­soir sur une base saine, ou bien sa ver­tu concep­tuelle sup­po­sée le remet-t’il en ques­tion depuis ses bases ? 

          Peut-t’on ins­ti­tuer la compassion,commes d’autres ont vou­lu ins­ti­tuer la démocratie,…en Irak et ailleurs,…ou n’est-t’il pas plus rai­son­nable d’essayer,modestement mais sans faiblir,de l’ins­til­ler dans l’existant ?

          Seules les guerres,se déclarent !

          Réponse
          • Protagoras

            Tt dépend de quelle nature vous parlez
            Nature 1 : la nature se fou que nous exis­tions ou pas. Elle a ses propres lois, qu’elles nous plaisent ou pas
            Nature 2 : notre nature effec­ti­ve­ment n’est pas fixe. C’est bien un propre de l’ Homme que de pou­voir (ré) écrire ses règles (comme ses réflexes)

            Pour ce qu’il est de s’y tenir, mon avis est ; qu’il s’y tient si il l’ « est » et non pas si il le veut. Mais j’a­voue que j’y réflé­chis encore. Quoi qu’il en soit l’Hu­main est tel­le­ment mal­léable, car non « fini », que tt reste possible.
            A votre inter­ro­ga­tion légi­time, qui fait s’op­po­ser empa­thie et res­pect des règles, si j’ose dire, ne m’intéresse guère car je ne sau­rai com­pa­rer ce qui viens de l’in­time et ce qui est une méthode. L’in­time peut muter en méthode alors que l’in­verse est fort peu pro­bable. Pour être plus pré­cis, bien sur que je pense que l’extérieur change l’intérieur ‚mais il change l’intérieur qui peut être per­çu de l’extérieur, car tt y est déjà pré­sent. En me reli­sant, je me rends bien compte que c’est peu clair.
            Bref, on va dire pour l’ins­tant, com­pas­sion 50 % règle 50 % .
            Car comme sou­vent il y a une his­toire de cur­seur, comme vous le faites remar­quer avec votre exemple du malade. Tt tech­niques est pharmakon.
            Je suis d’ac­cord avec vous, il n  y a rien de plus dur que de éman­ci­per de sa propre struc­ture men­tale, qu’elle soit écrite par nous ou pas. Et pour refu­ser d’être le mâle alpha, peut être faut il l’a­voir été au moins un instant.
            Dans l’ab­so­lu, j’ai rien contre les maîtres, si ils me com­mandent à faire ce qui me plaît. Le maître n’est pas gênant parce qu’il est au des­sus, mais bien parce qu’il uti­lise ma vie bien plus que moi je ne l’utilise.
            Mais pour répondre à votre ques­tion de fond, il me semble que même si des situa­tions sont pro­pices à cer­taines tour­nures d’es­prit, cha­cun avan­çant à son rythme (ne voir dans cette phrase aucune hié­rar­chie), les effets en inten­si­té sont inégaux selon les indi­vi­dus, et là où il en faut 2 pour cer­tains, d’autre en vou­drons 3. quoi qu’il en soit cela va dans le même sens. La socié­té se doit de don­ner à l’Homme de pou­voir « être » si il le désire.
            Le sujet mérite sûre­ment bien plus de réflexions que ces quelques phrases.
            Cordialement

          • Ana Sailland

            La méde­cine ayur­vé­dique s’ef­force d’ai­der la per­sonne, et « son âme », en amont de la mala­die, alors que la méde­cine occi­den­tale vise à trai­ter la mala­die, le symptôme.

            Les mou­ve­ments phi­lo­so­phiques, ou les ten­dances, qui conduisent à incar­ner col­lec­ti­ve­ment une élé­va­tion de l’âme empa­thique me semblent se rap­pro­cher de l’ayur­ve­da, tan­dis que les réformes poli­tiques, ou le fait d’ins­ti­tuer des règles, me semble plus dans l’es­prit de l’allopathie.

            De même qu’en méde­cine, il peut y avoir des urgences condui­sant à admi­nis­trer des médi­ca­ments bien que sachant leur degré de nui­sance sur d’autres com­po­santes de l’être, de même dans l’or­ga­ni­sa­tion de la cité on peut choi­sir des chemins_remèdes, afin de sau­ver la socié­té malade, sans pour­tant lui rendre sa san­té inté­grale, au prix même de dégâts collatéraux.

            Atten­tion donc de ne pas trop uti­li­ser le remède qui cau­sa la maladie.

            Dans les deux situa­tions, méde­cine et poli­tique, il sera utile de son­ger à ne pas trop faire fixette sur le symp­tôme, à non seule­ment soi­gner la cause des causes, mais encore à aller plus loin, en pré­pa­rant des muta­tions de l’es­prit sus­cep­tibles d’en­gen­drer une har­mo­nie faîtière.

            Il me fut ici objec­té que l’homme serait mauvais.
            C’est donc son esprit qu’il faut soi­gner, et endi­guer ses désordres n’est qu’al­lo­pa­thie sociétale.
            Et notre drame consiste en cela que le sys­tème poli­ti­co-éco­no­mique actuel ne tend abso­lu­ment pas vers une élé­va­tion de l’es­prit, et se condamne donc à ne soi­gner que par des digues ( que soit dit en pas­sant il ne s’ad­mi­nistre pas à lui-même).

          • Protagoras

            « L »Homme est mau­vais », ce n’est pas moi qui l’ai écrit 😉 . Que des pul­sions vio­lentes fasse par­tie aus­si de son être, cela est pour moi une conviction.
            Je pour­rai répondre ici la me chose que ce qui est écrit plus bas concer­nant D.R. Dufour (dont la tri­lo­gie est indis­pen­sable pour com­prendre ce monde, et son néo­tène pour le changer) :
            Atten­tion l’homme sadien n’est pas à com­battre ou neu­tra­li­ser mais à cana­li­ser. Entrer en conflit ouvert avec son « ça » c’est armer l’autre par­tie qui peu aus­si deve­nir tt autant tyran­nique. A trop nour­rir la bête elle devien­dra trop forte, à pas assez la nour­rir elle vous dévo­re­ra. C’est une pax roma­na qu’il faut arri­ver à trouver.
            Il peut suf­fire de regar­der les com­bats inté­rieur d’un Homme pour per­ce­voir la société.

          • Norton

            « Tt dépend de quelle nature vous parlez
            Nature 1 : la nature se fout que nous exis­tions ou pas. Elle a ses propres lois, qu’elles nous plaisent ou pas
            Nature 2 : notre nature effec­ti­ve­ment n’est pas fixe. C’est bien un propre de l’ Homme que de pou­voir (ré) écrire ses règles (comme ses réflexes) »

            La Nature avec un N majus­cule ne peut dési­gner que l’U­ni­vers, dans lequel coexistent l’en­semble des prin­cipes qui pré­sident à son évolution,aussi bien dans l’u­ni­vers astro­no­mique que plus précisément,sur notre planète,dans le domaine minéral,végétal ou animal.
            Depuis toujours,l’homme s’est inven­té des règles pour ten­ter de gérer sa nature gré­gaire ou sociale, mais quelles que soient les règles sociales (pacte social) qu’il se soit choisi,il n’a jamais échap­pé aux grands prin­cipes de l’é­vo­lu­tion ani­male et à l’en­semble des grands prin­cipes logiques qui opti­misent son adap­ta­tion à l’é­vo­lu­tion de son envi­ron­ne­ment et donc à sa survie…

            La règle du mâle dominant,voire du couple ou du groupe dominant,est tou­jours aus­si vivace et le res­te­ra mal­gré notre per­sé­vé­rance à le nier…

            Ce qu’on appelle la « nature » humaine n’est donc pas ce qui dif­fé­ren­cie l’homme du reste du monde animal,mais au contraire ce qui l’y rattache…
            La « nature humaine » est bien ce qui iden­ti­fie l’homme comme étant un pur pro­duit de la Nature.

            Ce qui en fait l’es­pèce la plus évo­luée du monde animal,c’est le déve­lop­pe­ment de sa conscience,qui fait de lui le « cham­pion du monde »,pour inven­ter des règles per­met­tant de s’é­man­ci­per de la dure­téde la Nature,alors qu’il y demeure essen­tiel­le­ment soumis,comme le démontre aujourd’­hui l’ef­froi avec lequel il « découvre » que cette nature est en grand dan­ger et donc,que LUI-MÊME, est en danger…

            Cette vani­té à croire qu’il peut y échap­per tota­le­ment a fait,tout au long de son histoire,le bon­heur de TOUS les « prophètes »…

            Pro­phète de mal­heur est un pléo­nasme et s’il n’y en avait que quelques uns pour échap­per à cette règle,…dommage qu’ils n’é­taient pas prophètes!…,ce seraient Galilée,Newton ou Darwin…
            Il n’y a qu’à voir l’a­char­ne­ment des pro­phètes de leurs temps,à les muse­ler ou à les détruire…!
            .
            Par contre,le propre de l’homme est sa vani­té à pré­tendre s’é­man­ci­per des prin­cipes de cette nature,en s’é­tant soumis,…en ayant succombé,…tout au long de son histoire,aux beaux prê­cheurs de morales et de grands principes,…politiques ou moraux,…et soit disant libérateurs,qu’il s’est lais­sé aller à choi­sir comme guides (maîtres,…dominants…) et qui avaient la force ou le bagout suffisant,pour lui faire miroi­ter que le para­dis sur Terre était possible,…et si possible,sans efforts…
            Il s’en est tou­jours trou­vé suf­fi­sam­ment pour les croire…
            Et sa continue…

            C’est pour­quoi je milite dans un par­ti qui ne pro­pose pas de bou­le­ver­ser une énième fois les règles existantes,mais qui concentre plu­tôt son action vers la défense de son biotope,de ses « ter­ri­toires de chasse « ,de ses « pâtu­rages »,de son pays,de sa nation,qui est le lieu à l’in­té­rieur duquel,ceux qui le peuplent,acceptent de se les appli­quer ou de se les modifier,pour leur pro­fit commun.
            Or,ce ter­ri­toire se voit impo­sé des règles qui ne sont plus choi­sies pas ceux qui le peuplent,mais par des domi­nants exté­rieurs NON CHOISIS,qui naturellement,ne nous les imposent pas pour pro­té­ger nos intérêts,mais pour pro­té­ger les leurs.
            Le com­bat de ce par­ti ne se situe pas dans le monde de la poli­tique politicienne,de la poli­tique qui sert à chan­ger ou à adap­ter les règles internes en fonc­tion des inté­rêts de la popu­la­tion et dont le rôle est de faire émer­ger dif­fé­rents choix,…mais se concentre sur la défense de la liber­té de cette popu­la­tion à POUVOUR CHOISIR elle-même,par elle-même et pour elle-même,…et pour­quoi pas?…,à PROPOSER ELLE-MÊME…

            Or,notre adhé­sion à l’U­nion Euro­péenne fait que c’est dans le camp des loups que se décident les règles que les mou­tons fran­çais (entre autres…)doivent s’ap­pli­quer à eux-même…
            Inutile de dire que les loups font tout pour pro­té­ger leur garde-man­ger et n’ont aucun inté­rêt à lais­ser les mou­tons déci­der de se protéger…

            Alors,avant de polé­mi­quer pour savoir si telle règle serait mieux que telle autre,il me semble plus intel­li­gent de nous mettre d’accord,tous ensemble et au delà de nos cli­vages pour nous assu­rer que ce soit NOUS,qui les déci­dions et non pas une puis­sance escla­va­giste extérieure.
            Ne trou­vez-vous pas ?

            Nulle part vous ne trou­ve­rez d’a­na­lyse aus­si claire de cette situa­tion et de ce qu’il convient de lui appli­quer comme remède.
            C’est pour­quoi l’U­PR ne se reven­dique pas comme un par­ti poli­tique proposant,classiquement,des choix internes,mais bien comme un mou­ve­ment pro­po­sant que ces dif­fé­rents choix puissent réel­le­ment en être…
            Nul ne doute que de pro­fondes réformes devront suc­cé­der à notre émancipation,mais j’es­père que mes expli­ca­tions per­mettent de se rendre compte qu’il est vain de croire qu’elles puissent la précéder,voire même,l’engendrer,comme il sem­ble­rait que nombre d’entre vous en par­ta­giez l’idée…

            Tant qu’ils auront le pou­voir sur nous,les loups vous en empê­che­ront et il est illu­soire de croire à la théo­rie pro­phé­tique du « gen­til virus »,…ils ont tout ce qu’il faut pour lut­ter contre n’im­porte quel virus,…je vous le garanti.
            La cam­pagne de déni­gre­ments d’E­tienne Chouard n’en est qu’un avant goût,n’en dou­tez pas…

            Ce qui donne un peu plus de chance à la voie légale pour sor­tir de l’UE,de l’Eu­ro et de l’OTAN,c’est pré­ci­sé­ment qu’elle est légale et donc per­mise et inattaquable.
            Mais se libé­rer n’est jamais une démarche à « risque zéro »…
            Doit-on pour autant y renoncer ?

          • protagoras

            @Norton
            Par manque de temps, je répon­drai sous 48h

          • Protagoras

            « La « nature humaine » est bien ce qui iden­ti­fie l’homme comme étant un pur pro­duit de la Nature. »

            Voi­là un sujet qui pour moi est des plus complexes :
            1/ Parce que je connais de la Nature que ce que je peux en voir, ou en saisir.
            2/ Parce que je ne connais de l’Homme que ce que je peux per­ce­voir chez moi. 

            Que l’Homme soit un pur pro­duit de la Nature, qu’il fonc­tionne en réac­tion ou en conjonc­tion par rap­port à elle, qu’il soit une enti­té tota­le­ment dif­fé­rente qui par­ta­ge­rait des traits com­muns d’un ensemble plus grand ou pas, n’est à mon sens qu’une ten­ta­tive légi­time de jus­ti­fi­ca­tion à l’ac­tion ou de quête de sens.
            Pour ma part, je consi­dère tt aus­si accep­table le mythe de racon­té par Pla­ton dans son Protagoras :
            1 « C’était au temps où les dieux exis­taient, mais où n’existaient pas les races mor­telles. Or, quand est arri­vé pour celles-ci le temps où la des­ti­née les appe­lait aus­si à l’existence, à ce moment les dieux les modèlent en dedans de la terre, en fai­sant un mélange de terre, de feu et de tout ce qui encore peut se com­bi­ner avec le feu et la terre.
            5 Puis, quand ils vou­lurent les pro­duire à la lumière, ils pres­cri­virent à Pro­mé­thée et à Epi­mé­thée de les doter de qua­li­tés, en dis­tri­buant ces qua­li­tés à cha­cune de la façon conve­nable. Mais Épi­mé­thée demande alors à Pro­mé­thée de lui lais­ser faire tout seul cette dis­tri­bu­tion : « Une fois la dis­tri­bu­tion faite par moi, dit-il, à toi de contrô­ler ! » Là-des­sus, ayant convain­cu l’autre, le dis­tri­bu­teur se met à l’œuvre. En dis­tri­buant les qua­li­tés, il don­nait à
            10 cer­taines races la force sans la vélo­ci­té ; d’autres, étant plus faibles, étaient par lui dotées de vélo­ci­té ; il armait les unes, et, pour celles aux­quelles il don­nait une nature désar­mée, il ima­gi­nait en vue de leur sau­ve­garde quelque autre qua­li­té : aux races, en effet, qu’il habillait en petite taille, c’était une fuite ailée ou un habi­tat sou­ter­rain qu’il dis­tri­buait ; celles dont avait gran­di la taille, c’était par cela même aus­si qu’il les sau­ve­gar­dait. De même, en tout, la 15 dis­tri­bu­tion consis­tait de sa part à éga­li­ser les chances et, dans tout ce qu’il ima­gi­nait, il pre­nait ses pré­cau­tions pour évi­ter qu’aucune race ne s’éteignît. Mais, une fois qu’il leur eut don­né le moyen d’échapper à de mutuelles des­truc­tions, voi­là qu’il ima­gi­nait pour elles une défense com­mode à l’égard des varia­tions de tem­pé­ra­ture qui viennent de Zeus : il les habillait d’une épaisse four­rure aus­si bien que de solides cara­paces, propres à les pro­té­ger contre le 20 froid, mais capables d’en faire autant contre les brû­lantes cha­leurs ; sans comp­ter que, quand ils iraient se cou­cher, cela consti­tue­rait aus­si une cou­ver­ture, qui pour cha­cun serait la sienne et qui ferait natu­rel­le­ment par­tie de lui-même ; il chaus­sait telle race de sabots de corne, telle autre de griffes solides et dépour­vues de sang. En suite de quoi, ce sont les ali­ments qu’il leur pro­cu­rait, dif­fé­rents pour les dif­fé­rentes races : pour cer­taines l’herbe qui 25 pousse de la terre, pour d’autres, les fruits des arbres, pour d’autres, des racines ; il y en a aux­quelles il a accor­dé que leur ali­ment fût la chair des autres ani­maux, et il leur attri­bua une fécon­di­té res­treinte, tan­dis qu’il attri­buait une abon­dante fécon­di­té à celles qui se dépeu­plaient ain­si, et que, par là, il assu­rait une sau­ve­garde à leur espèce. 

            Mais, comme (cha­cun sait cela) Épi­mé­thée n’était pas extrê­me­ment avi­sé, il ne se ren­dit pas 30 compte que, après avoir ain­si gas­pillé le tré­sor des qua­li­tés au pro­fit des êtres pri­vés de rai­son, il lui res­tait encore la race humaine qui n’était point dotée ; et il était embar­ras­sé de savoir qu’en faire. Or, tan­dis qu’il est dans cet embar­ras, arrive Pro­mé­thée pour contrô­ler la dis­tri­bu­tion ; il voit les autres ani­maux conve­na­ble­ment pour­vus sous tous les rap­ports, tan­dis que l’homme est tout nu, pas chaus­sé, dénué de cou­ver­tures, désar­mé. Déjà, était même arri­vé 35 cepen­dant le jour où ce devait être le des­tin de l’homme, de sor­tir à son tour de la terre pour s’élever à la lumière.
            Alors Pro­mé­thée, en proie à l’embarras de savoir quel moyen il trou­ve­rait pour sau­ve­gar­der l’homme, dérobe à Héphaïs­tos et à Athé­na le génie créa­teur des arts, en déro­bant le feu (car, sans le feu, il n’y aurait moyen pour per­sonne d’acquérir ce génie ou de l’utiliser); et c’est en 40 pro­cé­dant ain­si qu’il fait à l’homme son cadeau. Voi­là donc com­ment l’homme acquit l’intelligence qui s’applique aux besoins de la vie. Mais l’art d’administrer les Cités, il ne le pos­sé­da pas ! Cet art en effet était chez Zeus. Mais il n’était plus pos­sible alors à Pro­mé­thée de péné­trer dans l’Acropole qui était l’habitation de Zeus, sans par­ler des redou­tables gardes du corps que pos­sé­dait Zeus. En revanche, il pénètre subrep­ti­ce­ment dans l’atelier qui était 45 com­mun à Athé­na et à Héphaïs­tos et où tous deux pra­ti­quaient leur art et, après avoir déro­bé l’art de se ser­vir du feu, qui est celui d’Héphaïstos, et le reste des arts, ce qui est le domaine d’Athéna, il en fait pré­sent à l’homme. Et c’est de là que résultent, pour l’espèce humaine, les com­mo­di­tés de la vie mais, ulté­rieu­re­ment, pour Pro­mé­thée, une pour­suite, comme on dit, du chef de vol, à l’instigation d’Épiméthée !

            50 Or, puisque l’homme a eu sa part du lot divin, il fut, en pre­mier lieu, le seul des ani­maux à croire à des dieux ; il se met­tait à éle­ver des autels et des images de dieux. Ensuite, il eut vite fait d’articuler artis­te­ment les sons de la voix et les par­ties du dis­cours, Les habi­ta­tions, les vête­ments, les chaus­sures, les cou­ver­tures, les ali­ments tirés de la terre, furent, après cela, ses inven­tions. Une fois donc qu’ils eurent été équi­pés de la sorte, les hommes, au début, vivaient 55 dis­per­sés : il n’y avait pas de cités ; ils étaient en consé­quence détruits par les bêtes sau­vages, du fait que, de toute manière, ils étaient plus faibles qu’elles ; et, si le tra­vail de leurs arts leur était d’un secours suf­fi­sant pour assu­rer leur entre­tien, il ne leur don­nait pas le moyen de faire la guerre aux ani­maux ; car ils ne pos­sé­daient pas encore l’art poli­tique, dont l’art de la guerre est une par­tie. Aus­si cher­chaient-ils à se grou­per, et, en fon­dant des cités, à assu­rer 60 leur salut. Mais, quand ils se furent grou­pés, ils com­met­taient des injus­tices les uns à l’égard des autres, pré­ci­sé­ment faute de pos­sé­der l’art d’administrer les cités ; si bien que, se répan­dant à nou­veau de tous côtés, ils étaient anéan­tis. C’est alors que Zeus, crai­gnant pour la dis­pa­ri­tion totale de notre espèce, envoie Her­mès por­ter aux hommes le sen­ti­ment de l’honneur et celui du droit, afin que ces sen­ti­ments fussent la parure des cités et le lien par 65 lequel s’unissent les ami­tiés. Sur ce, Her­mès demande à Zeus de quelle manière enfin il don­ne­ra aux hommes ce sen­ti­ment du droit et de l’honneur : « Faut-il que, cela aus­si, j’en fasse entre eux la dis­tri­bu­tion de la même façon qu’ont été dis­tri­buées les dis­ci­plines spé­ciales ? Or, voi­ci com­ment la dis­tri­bu­tion s’en est faite : un seul indi­vi­du, qui est un spé­cia­liste de la méde­cine, c’est assez pour un grand nombre d’individus étran­gers à cette spé­cia­li­té ; de même 70 pour les autres pro­fes­sions. Eh bien ! Le sen­ti­ment du droit et celui de l’honneur, faut-il que je les éta­blisse de cette façon dans l’humanité ? Ou faut-il que je les dis­tri­bue indis­tinc­te­ment à tous ? » « À tous indis­tinc­te­ment, répon­dit Zeus, et qu’ils soient tous au nombre de ceux qui par­ti­cipent à ces sen­ti­ments ! Il n’y aurait pas en effet de cités, si un petit nombre d’hommes, comme c’est par ailleurs le cas avec les dis­ci­plines spé­ciales, par­ti­ci­pait à ces sen­ti­ments. De 75 plus, ins­ti­tue même, en mon nom, une loi aux termes de laquelle il faut mettre à mort, comme s’il consti­tuait pour le corps social une mala­die, celui qui n’est pas capable de par­ti­ci­per au sen­ti­ment de l’honneur et à celui du droit. »
            Je pré­cise que j’é­cris cela en étant un Dar­wi­niste convaincu.
            Il est peut être bon de consta­ter que nul n’est pro­phète en son temps. Un pro­phète n’est un brave type qui manque sin­gu­liè­re­ment de tempo.
            « Le prophète…et qui avaient la force ou le bagout suffisant,pour lui faire miroi­ter que le para­dis sur Terre était possible,…et si possible,sans efforts… »
            Ici la notion de « sans efforts » est réel­le­ment dis­cu­table. Au contraire l’effort est néces­saire pour construire la « sur-répres­sion », Mar­cu­sienne, si indis­pen­sable à assu­jet­tis­se­ment des foules. On peut être nihi­liste façon Nietzsche mais ce ‚‘est pas mon cas.
            « Alors,avant de polé­mi­quer pour savoir si telle règle serait mieux que telle autre,il me semble plus intel­li­gent de nous mettre d’accord,tous ensemble et au delà de nos cli­vages pour nous assu­rer que ce soit NOUS,qui les déci­dions et non pas une puis­sance escla­va­giste extérieure.
            Ne trou­vez-vous pas ? »
            Je vais vous dire oui par com­mo­di­té, mais l’un n’empêche pas l’autre tant un débat ne vient pas para­si­ter l’autre.
            « il est illu­soire de croire à la théo­rie pro­phé­tique du « gen­til virus » »
            Je ne suis pas d’ac­cord, je ne vois que cette solu­tion. D’ailleurs, n’est ce pas parce que vous êtes convain­cu que vous mili­tez dans votre parti ?

        • jp

          Vous man­quez d’i­ma­gi­na­tion Pro­ta­go­ras, c’est ça qui vous perdra !

          Réponse
          • jp

            Et qui risque de nous perdre, car vous n’êtes pas seul sur le bateau, c’est bien cela l’en­jeu de telles discussions !

          • protagoras

            @jp
            Vous don­nez à moi et mon manque d’imagination beau­coup trop de res­pon­sa­bi­li­té. Je veux bien que ça me perde, mais NOUS perdre… 

            - Vous don­nez à mon dis­cours plus de por­tée qu’il en à. Vous me direz que c’est une façon facile flat­ter de sien.
            – Etes vous vrai­ment convain­cu que vous et le monde ayez réel­le­ment besoin de moi pour vous perdre ?

          • protagoras

            Mais si vous vou­lez vrai­ment savoir ce que je pense et quitte à cou­ler le bateau pour de bon.
            Ce Mon­sieur Cerise, agit en bon sophiste (norme et nor­male) et si il veut re construire des castes, il n’agirait pas autre­ment. Aucune notion de plas­ti­ci­té ici. Il n’y à pas d’absence de normes, il y à juste d’autres normes. Elles ne sont peut être pas com­pa­tibles avec les normes de ce Mon­sieur mais elles existent Ce n’est pas parce que vous citez des expé­riences de Skin­ner, qu’il faut les inter­pré­ter autre­ment que lui même l’a fait pour jus­ti­fier une idéo­lo­gie. C’est un grand mélange de vrai et de faux.
            Un exemple : L’enfant ne souffre pas de ne pas pos­sé­der les normes de M Cerise mais de défi­cit de l’attention par la per­tur­ba­tion de cet appren­tis­sage qui a lieu dans la prime enfance (capa­ci­té de s’arrêter sur un objet un cer­tain temps).
            Vous citiez Dufour sur un de vos post, j’ai du mal à voir com­ment on peut com­bi­ner Cerise et Dufour. Cer­tai­ne­ment qu’il faut beau­coup plus d’imagination que je n’en possède.

  24. EFFAB

    Evi­dem­ment, le titre de cette vidéo est à rela­ti­vi­ser et ce n’est cer­tai­ne­ment pas moi qui l’ai choi­si… petit rap­pel pour ceux qui n’au­raient pas encore sai­si tout l’en­jeu ni toute cette inté­gri­té indis­pen­sable pour s’af­fran­chir véri­ta­ble­ment et de l’His­toire et de la GROSSE CHEVRE satanique !…

    https://​you​tu​.be/​1​X​N​C​2​9​J​-​bXo

    Réponse
  25. jp

    Dans son livre « La cité per­verse. Libé­ra­lisme et por­no­gra­phie » Dany-Robert Dufour ter­mine son livre ainsi.

     » Son­nez trom­pettes, parais­sez Ver­gogne… De toute façon, nous sommes deve­nus sourds et aveugles à ce que nous annon­çaient nos anciens récits. Mais nous savons qu’un jour, notre compte sera bon. La seule cer­ti­tude est que le temps presse. Peut-être est-il encore temps pour que les hommes à peu près nor­maux, s’il en reste, se résolvent enfin à enfer­mer l’homme sadien dans une impasse pour empê­cher que cet homme ne fasse de sa funeste solu­tion la seule issue ? »

    Réponse
    • jp

      Petit lexique pour com­prendre ce que Dany-Dufour entend par pervers.

      Il y a deux lois morales dit-il.

      1) La loi kan­tienne qui m’o­blige à consi­dé­rer l’autre comme une fin en lui-même. ( et non comme un moyen pour réa­li­ser mes fins)

      2) La loi sadienne ( celle qui dit« jouis » qui me pousse au contraire à consi­dé­rer l’autre comme un moyen pour réa­li­ser mes fins)

      Le per­vers se place vis à vis de tout autre ( minuscule)dans la posi­tion de l’Autre( lma­jus­cule) L’Autre= La Nature , là, c’est moi qui rajoute. En tant qu’ ins­tance plus grande que lui)

      Réponse
  26. Oli

    Effab,

    L’in­ver­sion des valeurs est très visible, le reste je ne sais pas je n’ai pas assez creu­sé la ques­tion de mon côté. Ce que je me demande c’est : et qu’est-ce qui se passe si on en remet, des valeurs ?

    Est-il pos­sible de les réac­tua­li­ser en les adop­tant dans notre com­por­te­ment et en en par­lant entre nous, en leur ren­dant leur place et leur importance ?
    Comme de tis­ser les fils d’une nou­velle toile, qui repo­se­rait sur une autre repré­sen­ta­tion de la vie com­mune et des échanges…

    Alors, je ne parle pas ici de se trans­for­mer du jour en len­de­main en homme par­fait, c’est impos­sible de toutes façons, mais entre avoir en tête l’i­déal d’un homme qui tend à être hon­nête ou bon et a contra­rio l’i­déal pro­pa­gé par cette socié­té de l’homme égoïste, bête et vénale, y a tout un monde…
    On entend par exemple bien plus sou­vent par­ler de tech­niques de mani­pu­la­tion que des ver­tus de l’hon­nê­te­té. Je ne sais pas si j’ar­rive ici à bien expri­mer ce que je veux dire…

    Réponse
  27. Oli

    Je vais me ser­vir de ce que tu dis JP, pour neu­tra­li­ser l’homme sadien :

    1. remar­quer que cette repré­sen­ta­tion de l’homme est répan­due mas­si­ve­ment par les médias, adop­tée mas­si­ve­ment éga­le­ment car appuyée par des obser­va­tions scien­ti­fiques, mais ces obser­va­tions le sont-elles réel­le­ment, scientifiques ? 

    2. se deman­der pour­quoi et se deman­der quelles consé­quences peut avoir cette image véhi­cu­lée à grande échelle sur le com­por­te­ment humain en géné­ral, n’y aurait-il pas ici une sorte d’ef­fet Pygmalion ?

    3. voir com­ment le cadre dans lequel nous vivons fabrique des hommes sadiens, quelles sont les com­po­santes pré­cises du cadre socié­tal qui ont ten­dance à favo­ri­ser ce genre de comportement ? 

    Cette repré­sen­ta­tion de l’homme est pour moi ce qui nous main­tient dans l’im­mo­bi­lisme et ce qui nous empêche d’in­no­ver au niveau des solu­tions et des initiatives. 

    Ok, il y a sans doute des hommes « natu­rel­le­ment » sadiens, par causes neu­ro­lo­giques ou psy­cho­lo­giques, mais je ne suis abso­lu­ment pas per­sua­dé que ce soit le cas de la majeure par­tie de la popu­la­tion, sinon, il n’y aurait pas autant de mal être res­sen­ti autour de nous… 

    Ce mal être, d’où nait-il, sinon de la contrainte de vivre dans un monde régi par des règles qui nous déçoivent ou ne nous cor­res­pondent pas ?

    Réponse
    • jp

      Je vais lais­ser par­ler deux auteurs parce qu’ils parlent mieux que moi.

      Le pre­mier, c’est encore et tou­jours, Jean-Pierre Lebrun, cette fois, dans »
      Per­ver­sion ordi­naire, vivre ensemble sans autrui » qui dit.

      « La rup­ture de soli­da­ri­té se fait par la conjonc­tion de 3 forces.

      1) le dis­cours de la science 

      2) le déve­lop­pe­ment du libé­ra­lisme éco­no­mique débridé

      3)la dérive de la démo­cra­tie en démocratisme

      Par l’im­pul­sion de ces 3 forces, la notion de limite tend à être abo­lie et ain­si dis­pa­raît par là même la néga­ti­vi­té que celle-ci avait la charge de rendre perceptible. »

      Un deuxième auteur, c’est Michel Caze­nave dans son livre  » Jung, l’ex­pé­rience inté­rieure qui dit p 210 : 

       » Si nous com­pre­nons et sen­tons que, dans cette vie déjà nous sommes rat­ta­chés à l’in­fi­ni, dési­rs et atti­tudes se modi­fient. Fina­le­ment, nous ne valons que par l’es­sen­tiel, et si on n’y a pas trou­vé accès, la vie est gas­pillée. La vie est gaspillée.
      Sen­ti­ment de l’in­fi­ni d’au­tant plus fort, d’ailleurs, que nous ne sommes sur cette terre que des êtres finis-ou plu­tôt, et il est essen­tiel de com­prendre ce point, que nous sommes finis par limi­ta­tion( par limi­ta­tion, c’est moi qui insiste ici- par limi­ta­tion) inté­rieure dans l’in­fi­ni fon­da­teur au lieu de pen­ser l’in­fi­ni, comme on le fait d’ha­bi­tude, comme un excès inter­dit de notre fini­tude. Alors, dans un ren­ver­se­ment dia­lec­tique, c’est la limi­ta­tion( c’est la limi­ta­tion) même qui nous assure l’illi­mi­té, et qui loin de nous bar­rer la réa­li­té de l’in­fi­ni, nous l’ouvre tout au contraire d’en être d’a­bord issue. Jung dit :  » je ne par­viens au sen­ti­ment de l’illi­mi­té que si je suis limi­té à l’ex­trême. La plus grande limi­ta­tion de l’homme est le Soi ; il se mani­feste dans la consta­ta­tion vécue du « je ne suis que cela !  » …C’est quand j’ai conscience de cela que je m’ex­pé­ri­mente à la fois comme limi­té et éter­nel, comme l’un et comme l’autre. En ayant conscience de ce que ma com­bi­nai­son per­son­nelle com­porte d’u­ni­ci­té, c’est-à-dire en défi­ni­tive, de limi­ta­tion, s’ouvre à moi la pos­si­bi­li­té de prendre conscience aus­si de l’in­fi­ni. Mais seule­ment comme cela. »  » Déchi­re­ment, au total, de la condi­tion humaine en tant que telle et, si nous pou­vons oser le mot, poli­tique de l’im­pos­sible qu’est la vie selon Jung, cette vie révé­lée dans l’ex­pé­rience inté­rieure pour peu qu’elle se déroule sans trem­bler jus­qu’au bout. Nous ne sommes pas, dans ce monde, éter­nels-et nous devons décou­vrir que nous le sommes néanmoins.
      Nous sommes finis par nature, infi­nis par essence.
      Sor­tis de l’Un, exis­tant de cette sépa­ra­tion, nous accom­plis­sant dans cette dif­fé­ren­cia­tion menée en toute rai­son et conscience-pour apprendre que nous sommes de cet Un et que notre dif­fé­ren­cia­tion (notre dif­fé­ren­cia­tion) en monade nous y relie tout autant, et peut-être encore plus.
      Oui, si l’on y réflé­chit, c’est sans doute là une « vie invi­vable » et pour­tant la plus haute, dont la conjonc­tion majeure des oppo­sés qui peut la conclure et lui don­ner son sens ultime, ne peut plus être que cette mort, ne peut plus être que ces « noces » où Jung dérive peu à peu. »

      N’est-ce pas une belle réponse que vous offrent ces deux auteurs ?

      Réponse
  28. oli

    J’ai du mal m’ex­pri­mer, déso­lé. Car je par­lais plu­tôt de ques­tion­ner les repré­sen­ta­tions de l’homme que les médias et aus­si l’en­sei­gne­ment fina­le­ment véhiculent.
    On a quand même affaire à des appa­reils de pro­pa­gande assez déve­lop­pés aujourd’­hui, suis-je le seul à m’être deman­dé ce qu’ils met­taient dans leur mar­mite ? Ain­si que les effets que ça pro­dui­sait sur moi et sur les autres ? Notam­ment sur nos idées et nos repré­sen­ta­tions, d’au­trui, des rela­tions, du monde et de la vie en socié­té en général.
    Cela dit, vous me faites pen­ser qu’ils doivent cer­tai­ne­ment aus­si nous dif­fu­ser des limites, afin de nous main­te­nir tous bien comme il faut dans le cadre qui leur sied 😉

    Réponse
    • jp

      Comme le dit l’au­teur cité plus haut, il faut que la jouis­sance soit refu­sée pour qu’elle puisse être atteinte sur l’é­chelle ren­ver­sée de la loi du désir.
      Or, cette socié­té mar­chande est la socié­té du tout est pos­sible et si tout est pos­sible, le renon­ce­ment est ban­ni et mal vu, et si tout se vaut plus rien n’a de valeur, for­cé­ment. Oui au mariage pour tous, oui à l’en­fant « mar­chan­di­sé », etc, etc, etc, et c’est la désar­ti­cu­la­tion du sin­gu­lier et du col­lec­tif qui engendre l’ap­ti­tude humaine ordi­naire à la plus extra­or­di­naire inhu­ma­ni­té. Nous sommes des barbares !

      Réponse
      • jp

        Les seules limites admises sont celles du che­min de libé­ra­tion, il n’a pas bonne presse et toutes les dis­trac­tions sont offertes pour nous en éloi­gner. Notre des­ti­née est d’a­che­ter et de nous lais­ser gui­der dans une socié­té trou­peau où l’ins­tinct gré­gaire est sans cesse réac­ti­vé. Si vous cher­chez du sens à ce que vous faites et à ce que vous essayez de dire, y’a pas loin qu’on se dise que vous devez être dans une secte, en tout cas, que vous avez des idées bien étranges.

        Réponse
        • Norton

          @jp,

          « Notre des­ti­née est d’acheter et de nous lais­ser gui­der dans une socié­té trou­peau où l’instinct gré­gaire est sans cesse réactivé. »

          Nous nous mépre­nons là aus­si sur la signi­fi­ca­tion de  » l’ins­tinct gré­gaire »,…mais ce n’est qu’une illus­tra­tion de ce qui est dit dans la video…

          Dans un troupeau,sous entendu,de moutons,-mais je pen­drais plu­tôt la ver­sion sauvage,…de mouflons,donc,-les mâles ont cha­cun leur place,les femelles ont cha­cune la leur,…et les petits sont bien gardés…
          C’est l’optimum,que les sélec­tions natu­relles qui se sont suc­cé­dées ont engen­drées jus­qu’à nos jours,dans l’in­té­rêt de l’espèce.

          Un trou­peau libre,malgré les pré­da­teurs et les acci­dents de la vie,arrive natu­rel­le­ment à pro­té­ger ses intérêts…

          Les hommes,à force d’aug­men­ter en nombre,ont fini par se consti­tuer en grands trou­peaux et à se pro­té­ger eux mêmes der­rière des frontières.
          Les luttes internes pour deve­nir mâle domi­nant sont tou­jours aus­si violentes,même si le choc des idées poli­tiques a rem­pla­cé celui des cornes et des massues…

          C’est la situa­tion fran­çaise entre 1945 et la fin des années 60…Les règles de la sélec­tion pro­té­geaient plu­tôt bien le troupeau.

          C’est là que quelques malins apatrides,spécialistes de l’argent,ont réus­si à domi­ner les domi­nants avec la planche à dollars,faisant l’im­passe sur la sélec­tion publique par les idées politiques,et donc,à l’in­su des troupeaux.
          Il ne leur manque plus que la Rus­sie et la Chine,et ils auront réus­si à domi­ner le monde.

          L’abondance,le cré­dit facile,ont fait ce relâ­cher notre inté­rêt pour la sélec­tion des dominants,y com­pris pour y participer…
          Tous camés à la fausse monnaie,personne ne veut dénon­cer ce système,de peur de ne plus avoir sa dose.

          Vous en connais­sez beau­coup des dro­gués qui balancent leur dealer,à part quand ils sont tor­dus par le manque dans quelques commissariat ?

          Et puis c’est tel­le­ment mieux de jouir sans combattre,…il suf­fit d’a­voir un peu de fric,et le tour est joué…on domine!…,puisqu’on jouit…

          On veut sur­tout pas savoir si les mil­liers de mil­liards que nous nous choo­tons dans l’égo,sont le prix du sang de Bho­pal de Sla­viansk ou de Gaza,…c’est trop bon !…

          Non mais dites donc,j’vous en pose des questions,moi ?!!

          Alors je ne crois pas que notre ins­tinct gré­gaire soit sans cesse réactivé…
          Je crois plu­tôt qu’il est tel­le­ment satis­fait qu’on a oublié à quoi il servait…
          Comme les Chinois,…quand les Anglais les ont obli­gés à impor­ter leur l’opium…Ils oubliaient…

          Reve­nir à la nation et aux frontières,…comme avant l’ar­ri­vée du méchant virus,…c’est le minimum !…
          Là!,on pour­ra tou­jours se faire une révolution…,si d’a­ven­ture nos domi­nants man­quaient à leur devoir…
          Mais au moins,on les aurait à l’œil…
          Un RIP et ils ripent…!

          Par contre,même si votre gen­til petit virus réus­sis­sait à tout contaminer,la Sainte Barbe explo­se­ra avant qu’il s’empare des clefs…

          Pour évi­ter ce risque,il faut rééqui­li­brer les forces,…et sans faire allé­geance à personne,on peut quand-même affai­blir l’UE­SA en la quittant,…sans gestes brusques,de préférence…

          Réponse
          • Norton

            La situa­tion est telle,que si l’on veut s’en sortir,il faut le faire précautionneusement,en fai­sant le moins de vagues possibles.
            C’est ce que fait la Nature depuis la nuit du temps :

            OPTIMISER LA RÉALITÉ

            Pour la dépasser,il ne s’a­git pas de l’ignorer,mais au contraire,de la prendre en compte dans toutes ses dimensions…
            Le cré­dit facile n’est là que pour qu’on l’oublie…

          • jp

            Je n’en­lève rien , pas une vir­gule, je suis tout à fait d’ac­cord avec tout ce que vous dites Nor­ton. En ce qui concerne l’ins­tinct gré­gaire, il est détour­né, c’est là la per­ver­sion, à des fins de « mar­ché » qui servent de marche-pied aux néo-nabots de ce nou­vel ordon­nan­ce­ment du monde, je vou­lais sur­tout rele­ver ce para­doxe qui surfe sur l’in­di­vi­dua­lisme for­ce­né tout en tra­çant son puis­sant sillon dans un confor­misme de masse. L’un et l’autre et non pas l’un ou l’autre.
            Je ne me recon­nais pas comme virus, dans mes rêves les plus fous, je me vois accro­cher des fils de soie aux branches des arbres et les relier à la terre et écou­ter la musique du monde qui souffle dans ses jolies cordes…

      • Ana Sailland

        Très inté­res­sant, avec des pistes utiles, mais la théo­rie expo­sée s’ap­plique à qui l’expose .….….……

        Trop d’hy­po­thèses invé­ri­fiables qui sont pour­tant le départ qui mène aux conclusions.

        Réponse
        • jp

          C’est sou­vent un peu « vapo­reux » ce que vous dites Ana, en tout cas pour moi, sans vou­loir vous offen­ser ou alors c’est moi qui ai des dif­fi­cul­tés, je ne sais pas. En tout cas, pour­riez-vous être assez aimable pour appe­ler un chat un chat. Je vous en remer­cie par avance. Ceci afin d’é­vi­ter des mal­en­ten­dus et de par­tir dans des expli­ca­tions qui n’ont peut-être pas lieu d’être.
          ps : j’aime bien le concret avec des exemples, je suis res­tée très basique.

          Réponse
          • Ana Sailland

            Le vapo­reux peut se dis­si­per sur requête 😉

            Le modus ponens :

            Si a et si a=>b, alors b (en métalangage)

            Tous les tri­cheurs du verbe trichent sur a ou sur a=>b
            pour faire pas­ser b

            Ain­si prendre l’hypothèse freu­dienne pour argent comptant.

            Ain­si pré­tendre sûre une cova­riance entre la toxi­co­ma­nie et le sché­ma oedi­pien cas­sé du couple parental.
            (Ceci n’est qu’un exemple que je choi­sis car il est moins explo­sif que d’autres)

            Il y a aus­si mani­pu­la­tion des quan­ti­fi­ca­teur en fai­sant pas­ser l’existentiel pour l’universel.
            Pré­sen­ter l’extrême comme le géné­ral est de cet ordre.

            Il y a dans cette longue vidéo plu­sieurs thèmes abor­dés, et ceux qui sont sûrs servent de rampe de lan­ce­ment à la valo­ri­sa­tion de per­cep­tions per­son­nelles qui sont de l’ordre de l’opinion et non du démontrable.
            Cela res­semble énor­mé­ment à ce qui est décrit par l’orateur : don­ner confiance avant de squatter.
            C’é­tait le sens de mon pro­pos vaporeux :
            L’o­ra­teur fait ce qu’il dénonce.

            La par­tie qui nous inté­resse quant à la ques­tion poli­tique, à savoir le squat de la liber­té inté­rieure et du libre arbitre, et la tech­nique ad hoc, cela était déjà bien décrit par Jean de La Fontaine 😉

          • jp

            Mer­ci pour l’é­clair­cis­se­ment Ana, je vous répon­drai ce soir, enfin, j’essaierai.

          • jp

            Bon bref, ça ne vous a pas « édi­fié » cette confé­rence de Julien Cerise. Mais je dois dire que je vous trouve un peu péremp­toire en sous-enten­dant que le confé­ren­cier est men­teur. Nous en appor­tez-vous la preuve ? Non, juste un juge­ment de valeur sans étayage. Du coup, pour­quoi vous suivre plu­tôt que lui, car quand même, même si l’i­dée oedi­pienne ne vous plaît guère et ne doit pas for­cé­ment être prise pour argent comp­tant, ce qu’elle repré­sente en tant que sym­bo­li­sa­tion du pro­ces­sus humain indis­pen­sable pour se déprendre du mater­nel n’est quand même pas une vue de l’es­prit. Recon­naître une vraie place à l’homme, au père de famille est néces­saire, à une époque où l’es­pace des hommes est spo­lié jus­te­ment, sinon la mère n’a que trop ten­dance à se jus­ti­fier à tra­vers sa fonc­tion mater­nelle et col­ler un peu trop à l’en­fant ne per­met­tant pas de faire la cou­pure néces­saire à l’ap­pren­tis­sage de la rela­tion. Etre col­lé ce n’est pas être en rela­tion. Avec le dis­cours ter­ro­ri­sant des fémi­nistes très lour­dingues , les hommes ont peur des femmes par­fois, à rai­son, et les femmes tout autant, qui s’i­ma­ginent avoir à se défendre de quelque chose. Bon, j’ar­rête-là parce que je suis trop fati­guée, je jette l’é­ponge d’au­tant que je devine que ce que je pour­rais vous dire ne vous attein­dra pas.
            Il ne faut pas tirer sur les fleurs pour les faire pousser. ..

          • Ana Sailland

            Jp
            Oula­la, … me suivre … sur­tout pas.
            Par­ta­ger sera mieux.

            Sur l’an­cien blog, page Marat, il y a des infor­ma­tions sur les tech­niques de mani­pu­la­tion, vidéos ou autres, qui ont le mérite de ne pas mélan­ger l’in­fo tech­nique avec les pas­sions personnelles.

            C’est vous qui uti­li­sez le mot menteur.
            Il se peut que le per­son­nage soit sin­cère mais incons­cient du fait qu’il mélange deux registres : la psy­cho­tech­nique et ses opinions.
            Mais le résul­tat est le même.

          • jp

            Tri­cher et men­tir, n’est-ce-pas la même chose ?

          • jp

            C’est une figure de lan­gage bien sûr que d’u­ti­li­ser le terme « suivre » alors ne l’u­ti­li­sez pas de façon déloyale svp.

            Mélan­ger l’in­fo tech­nique avec les pas­sions personnelles ? 

            Qu’ont-elles de per­son­nelles les pas­sions quand il s’a­git d’une socié­té qui vient cas­ser tous les repères qui font perdre la bous­sole interne de cha­cun et notam­ment des enfants qui sont les adultes de demain ? 

            Dis­cri­mi­ner c’est le tra­vail à faire jus­te­ment afin de ne pas tom­ber dans le gouffre de l’in­dif­fé­ren­cia­tion qui veut nous faire prendre des ves­sies pour des lanternes.

            Si l’on dit à un enfant qui tente de s’o­rien­ter avec sa bous­sole en construc­tion, tu sais, le Nord, c’est là et puis au pré­texte que cer­tains ont décré­té que c’est un sté­réo­type de genre de cela, on vienne lui dire, le nord c’est là, mais si tu veux, le sud ça peut être le nord aus­si, je doute que l’en­fant puisse s’y retrou­ver dans ce fatras d’in­vrai­sem­blances, voi­là ce qu’il dit Mon­sieur Cerise, revu à ma façon et je ne vois rien là d’une pas­sion per­son­nelle ou alors il fau­dra m’expliquer.

            Alors Ce Mon­sieur Cerise serait incons­cient et vous vous seriez la conscience incar­née qui ser­vi­rait les bons points ! 

            Qu’est-ce que ça vient cha­touiller en vous cette his­toire ? Car je crois que tout point d’a­chop­pe­ment vient sou­vent ser­vir de miroir à nos propres pas­sions jus­te­ment. Je suis déso­lée, mais vou­loir être démo­crate, ça se mérite !

          • Ana Sailland

            déloyale, me vla démasquée.

            Mais obser­vez, le thème annon­cé était la mani­pu­la­tion, et un peu plus haut vous par­lez du rôle du père.
            La méthode a fonctionné.
            Inten­tion­nelle ou pas, elle est exac­te­ment ce que décrit l’o­ra­teur dans une par­tie de son dis­cours : avan­cer feu­tré pour ensuite semer une graine dans le logi­ciel du cer­veau cible.

            Vous me deman­diez d’é­clair­cir le vapo­reux. Ne me repro­chez pas ensuite la précision :

            Je dis sim­ple­ment que nous devons être atten­tifs aux pièges du Verbe, et en par­ti­cu­lier chez les « experts » et qui se pré­sentent tels.

          • jp

            Oui, c’est bien ain­si que je qua­li­fie votre com­por­te­ment, il est déloyal Ana.

            Vous défor­mez les pro­pos que vous ne vou­lez pas entendre en uti­li­sant des « petits » stra­ta­gèmes du style « cause tou­jours, tu m’intéresses » 

            Est-ce comme cela que vous envi­sa­gez le débat démo(n)cratique ?

            Je ne vois pas en quoi le fait de recon­naître que la fonc­tion pater­nelle doit être remise d’a­plomb fait de moi quel­qu’un qui serait tom­bée dans le piège de la manipulation.

            Mani­pu­la­tion, ça ren­voie à mains, ça ren­voie à moyen, et qu’a­vons – nous d’autres que des moyens mis à notre dis­po­si­tion pour réflé­chir et c’est la fin tout compte fait qui ser­vi­ra à qua­li­fier les moyens, sont-ils au ser­vice de la com­mu­nau­té ou au ser­vice de quelques excep­tions qui vou­draient voir leur sta­tut se généraliser ?

            Ques­tion.

            Si l’ex­cep­tion veut se faire plus grosse que le boeuf comme dans la fable, c’est alors oublier que c’est l’ex­cep­tion qui vient confir­mer la règle et non l’in­verse comme vous ten­tez me semble-t-il de nous le faire croire.

          • Ana Sailland

            JP

            Vous met­tez une vidéo en ligne.
            Je commente.
            Vous deman­dez complément.
            Je réponds.

            Et là, c’est le déluge :
            Je suis péremptoire ;
            ET dire ce qu’on pense serait selon vous cen­su­rer. (je résume, par­don­nez moi, à cause de la bande passante).

            Mais non, dire ce qu’on pense est per­mis, voire recom­man­dé, et en la pré­sente occur­rence ne bloque pas l’ex­pres­sion de la pen­sée de Mon­sieur Cerise, puis­qu’elle est déjà publiée !!!
            Souf­frez que la mienne le soit aussi.
            Je ne trie pas, n’en ai pas le pou­voir, et tant mieux. je donne mon avis. C’est tout. C’est grave docteur ? .….…..

            Puisque vous m’in­ter­ro­gez sur ma vision de la démo­cra­tie, elle passe écou­ter et dire en réponse ce qu’on pense.
            C’est l’ad­di­tion des points de vue qui per­met de faire le tour du problème.
            Et si mon expres­sion vous dérange, enri­chis­sez nous : avan­cez des argu­ments solides autres qu’ad hominem.

            A vous qui quelques enca­blures amont ten­tâtes sur moi une psy­cha­na­lyse mode rea­der’s digest, je me conten­te­rai, un cran en des­sous de cette pré­ten­tion thé­ra­peu­tique, de vous sug­gé­rer de renon­cer aux accu­sa­tions ad homi­nem : elles vont vous nuire et m’é­car­ter du désir d’ap­pro­fon­dir en votre compagnie.

            Tiens, je vois ailleurs que vous venez d’ac­cu­ser Pro­ta­go­ras de man­quer d’imagination.
            Décidément …

          • jp

            Et main­te­nant, c’est la victimisation !
            et la com­mi­na­tion, déci­dé­ment les figures, vous aimez !
            C’est très étrange, trou­vez-moi une seule phrase où je fais des attaques ad homi­nem comme vous dites. Je crois trop en l’homme pour l’a­go­nir, car tout homme est capable de gran­dir même le pire. En revanche, les com­por­te­ments, ça c’est autre chose.
            Je vous laisse la place Chère Ana je suis en par­tance pour d’autres cieux, vous allez pou­voir nous démon­trer ce que cela veut dire que d’être large d’es­prit et ouverte à tout autre et tout Autre !
            La modé­li­sa­tion, c’est utile pour savoir com­ment il faut être pour être « bon démo­crate » … selon le goût de chacun !

          • Ana Sailland

            Bon voyage.

  29. Ana Sailland
  30. Sandy

    Salut,

    Etienne ne se rend pas compte de la dérive dans laquelle il s’est engouffré.
    Sa défense de la démo­cra­tie s’est tra­ves­tie en une sorte de remake du poujadisme.
    Et il reprend à son compte cer­taines idées de Soral, comme par exemple la der­nière en date, l’i­dée que les capi­ta­listes seraient les vrais fas­cistes … idée que Soral tient à l’i­den­tique dans son der­nier livre et qui lui sert à ten­ter de réha­bi­li­ter le concept de national-socialisme.

    Il est clair que ceux qui le traitent de fas­ciste sont dans l’ex­cès, mais Etienne devrait prendre du recul et écou­ter les alertes qui lui sont faites.

    J’ai été un des pre­miers à l’a­ler­ter à pro­pos de Soral, à l’é­poque il n’a­vait rien vou­lu entendre, et voi­là le résultat.

    Réponse
    • etienne

      San­dy,

      C’EST QUOI, « les fascistes » ?

      As-tu écou­té cette confé­rence de Guillemin
      (PAS de Soral, mais de GUILLEMIN) ?
      http://​etienne​.chouard​.free​.fr/​E​u​r​o​p​e​/​f​o​r​u​m​/​i​n​d​e​x​.​p​h​p​?​2​0​1​2​/​0​6​/​0​1​/​2​2​5​-​h​e​n​r​i​-​g​u​i​l​l​e​m​i​n​-​l​e​-​f​a​s​c​i​s​m​e​-​e​n​-​f​r​a​nce

      Qu’est-ce qui te choque dans cette idée (de Guille­min) que le fas­cisme c’est le régime bru­tal sou­te­nu par les grands pos­sé­dants, pour gar­der le pou­voir par la force dès que le « suf­frage uni­ver­sel » menace de ne plus leur per­mettre d’exer­cer le pou­voir avec l’as­sen­ti­ment des électeurs ?

      J’en ai un peu marre des gros-mots-insultes avec absence+refus de défi­ni­tion. C’est une impasse tant qu’on ne met pas au point nos outils de base pour échan­ger des idées (les mots).

      J’at­tends ta défi­ni­tion pour « les vrais fascistes ».

      PS : Le début de la sagesse com­mence par appe­ler les choses par leur nom. (Pro­verbe chinois)

      Réponse
      • protagoras

        Pour être plus com­plet on pour­rait rajou­ter qu’en plus le fas­ciste consi­dère comme nulle l’existence des classes sociales qui sont là (tou­jours selon lui) pour divi­ser ce qui ras­semble réel­le­ment le peuple ; l’ethnie ou la nation bref, la nature et l’ordre des choses
        Pour un fas­ciste l’autre c’est lui, aucune alté­ri­té n’est per­mise, le groupe n’est qu’une frac­tale du lea­der. Si l’autre n’est pas sem­blable (opi­nion, meurs, phy­sique même) l’autre n’est plus du groupe avec ce qui l’en coute.

        Réponse
      • protagoras

        En fait, ce n’était pas réel­le­ment mon sujet en écri­vant mes quelques mes­sages, car je pen­sais que la cause, ici, était enten­du depuis longtemps.
        En redon­dance je vou­lais mettre le doigt sur le risque de dis­cours s’inscrivant qu’en réac­tion à une « vio­lence » sans jamais se pen­ser si cette « vio­lence » n’était point.

        Bref :
        « Empê­cher les peuples de choi­sir par­mi leur propres élites,ceux qui pro­posent (de les protéger)de mettre leurs qua­li­tés au ser­vice du bien commun,est une aber­ra­tion qui ne peut mener qu’à l’esclavage global. »

        Je viens de voir pas­ser un « impé­ra­tif-caté­go­rique-dans-sa-seconde-for­mu­la­tion » un peu plus haut, donc à mon tour je vais me per­mettre d’utiliser Kant pour me faire mieux comprendre. 

        « … la sor­tie de l’homme hors de l’é­tat de tutelle dont il est lui-même res­pon­sable. L’é­tat de tutelle est l’in­ca­pa­ci­té de se ser­vir de son enten­de­ment sans être diri­gé par un autre. Elle est due à notre propre faute lors­qu’elle résulte non pas d’une insuf­fi­sance de l’en­ten­de­ment, mais d’un manque de réso­lu­tion et de cou­rage pour s’en ser­vir sans être diri­gé par un autre. »
        Kant

        Cher ami, tt les tyrans ont vou­lu mettre leurs qua­li­tés au ser­vice du bien com­mun. Je ne sais si il est pré­fé­rable pour l’esclave de choi­sir qui le fouettera.
        Per­son­nel­le­ment je pré­fère choi­sir moi même le che­min, que de choi­sir qui choi­si­ra pour moi. 

        « Le cri­tère de tout ce qui peut être déci­dé pour un peuple, sous forme de loi, tient dans la ques­tion : un peuple pour­rait-il se don­ner à lui-même une telle loi ? »
        Kant

        « Empê­cher le peuple de choi­sir par­mi leur propres élites »
        Seul cela ne veut pas dire grand chose ;
        Si on dit au peuple ; tu as le choix :
        1/ tu décides toi même de ton destin
        2/ tu décides de qui déci­de­ra de ton destin
        Je suis ok, le peuple est bien libre de faire ce qu’il veut, si on le consi­dère comme adulte, ce qui n’est pas le cas de nombres de par­ti politique.

        Réponse
        • protagoras

          mal pla­cé sorry

          Réponse
      • Sandy

        Bon­jour,

        oui, j’ai écou­té cette confé­rence de Guille­min que j’ap­pré­cie tout comme vous par­ti­cu­liè­re­ment, et ce grâce à vous, je ne le connais­sais pas il y a quelques mois.

        Et je suis d’ac­cord avec l’es­sen­tiel de ce qu’il dit.

        Mais ce qui me choque dans les conclu­sions que vous en tirez, c’est l’i­dée qui consiste à faire croire que les « grands pos­sé­dants » ne sou­tiennent que ce régime alors que l’his­toire montre bien que les « grands pos­sé­dants » peuvent sou­te­nir n’im­porte quel régime du moment qu’ils y trouvent leur compte.

        Je vous invite à vous remé­mo­rer les expli­ca­tions d’An­nie Lacroix-Riz sur les évè­ne­ments et les intrigues qui ont pré­cé­dé la seconde guerre mondiale.
        Plu­tôt Hit­ler que le front popu­laire résume bien la capa­ci­té des « grands pos­sé­dants » à retour­ner leur veste, allant jus­qu’à tra­hir leur propre pays, lors­qu’ils pensent y trou­ver leur compte.

        Faire des régimes fas­cistes LE régime des grands pos­sé­dants est très réduc­teur et caricatural.
        Oui dans ces régimes le grand capi­tal conti­nue d’y trou­ver son compte. Com­bien de patrons fran­çais ont col­la­bo­ré pen­dant l’occupation ?
        Mais à choi­sir, il est évident qu’ils pré­fèrent un régime où ce sont eux qui dominent, comme le régime actuel, plu­tôt qu’un régime où ils doivent com­po­ser avec l’ar­bi­traire de despotes.

        Pour­quoi vous croyez qu’on s’é­ver­tue à dire aux gens que le vote FN n’est pas un vote anti sys­tème et que le FN ne menace en rien les capitalistes ?

        Ain­si en fai­sant cette cari­ca­ture, non seule­ment vous confon­dez capi­ta­listes et fas­cistes, et ain­si déna­tu­rez le sens de ces deux mots. Mais en plus vous dédia­bo­li­sez les vrais fas­cistes et vous ne com­pre­nez pas que c’est le genre d’i­dées qui font que les gens se détournent de vous et des idées pour­tant impor­tantes que vous défen­dez à côté ?

        Les fas­cistes n’ont pas pour carac­té­ris­tique essen­tielle de ne rien chan­ger à l’ordre éta­blit et à l’ex­ploi­ta­tion par les capi­ta­listes du reste de la socié­té. Beau­coup de régimes ont cette caractéristique.
        Ce qui fait leur spé­ci­fi­ci­té c’est que leur idéo­lo­gie est basée sur le rejet des autres, sur la haine.
        Ce sont des natio­na­listes ils rejettent les étran­gers et cherchent à les dominer.
        Ils sont into­lé­rants et n’hé­si­te­ront pas à oppres­ser les mino­ri­tés qu’ils jugent indésirables.
        Ils sont tota­li­ta­ristes, ils veulent contrô­ler les faits et gestes des gens, ce qu’ils pensent.
        Mais sur­tout leur idéo­lo­gie ne peut pas s’ap­pli­quer sans vio­lence, pas une vio­lence sociale et insi­dieuse comme celles pro­vo­quées par la domi­na­tion éco­no­mique et poli­tique des capi­ta­listes, mais une vio­lence phy­sique, allant jus­qu’à des assas­si­nats et on l’a vu avec les nazis, jus­qu’à des mas­sacres et des génocides.
        Les Capi­ta­listes ont une inhu­ma­ni­té égoïste, les Fas­cistes ont une inhu­ma­ni­té raciale / nationaliste.
        Les fas­cistes c’est l’as­sas­si­nat de Clé­ment Méric parce qu’il est mili­tant de gauche, ce sont les raton­nades sur des gens qui ont juste le mal­heur d’être d’o­ri­gine magh­ré­bine, ce sont les per­sé­cu­tions et les pro­fa­na­tions de cime­tières juifs, mais cela va bien plus loins, vio­lences sur les femmes, homo­pho­bie. Savez-vous qu’il y a des groupes qui suivent un entrai­ne­ment mili­taire car ils sont per­sua­dés qu’ils vont bien­tôt accé­der au pou­voir et qu’il leur fau­dra faire face à une guerre civile ?

        Etienne Oui et deux fois Oui, les fas­cistes ne sont pas anti sys­tèmes et ils ne chan­ge­ront rien à l’ordre éta­blit, les capi­ta­listes les choi­si­ront s’ils devaient à nou­veau faire le choix entre eux et des gauchistes.
        Mais fas­cistes et capi­ta­listes sont des gens dif­fé­rents … Que ces deux groupes pro­voquent mal­heurs et oppres­sion ne suf­fit pas à les confondre. Bien d’autres sortes de groupes et de régimes sont néfastes. Il exis­te­ra tou­jours tout un tas de des­potes dif­fé­rents, et ils s’en­ten­dront tou­jours face au peuple et au progrès.

        Les fas­cistes se pré­sen­te­ront tou­jours comme anti sys­tème, ils auront tou­jours l’ap­pa­rence d’être anti capi­ta­listes, ou démo­crates, mais ce ne sont que des mots pour embo­bi­ner les gens. Les fas­cistes n’ont jamais mena­cé les capi­ta­listes, et le seul aspect qu’ils appré­cient dans toutes les idées démo­crates comme celles que vous por­tez, c’est le côté « tous pour­ris » « anti élec­tion » « anti répu­bli­cain ». Vous ne les ren­drez JAMAIS démocrates.

        Réponse
      • Ana Sailland

        Dans fas­cisme il y a fas­cio ( faisceau).

        En optique des len­tilles, les rayons lumi­neux, orga­ni­sés en fais­ceau, convergent ou divergent en un point ou depuis un point unique, dit focal.

        « Ein fuh­rer » ou « Il Duce », par­fois ou sou­vent le « pré­sident », peuvent être ce point focal, où convergent et d’où partent toutes les lumières de la socié­té, noires ou claires.

        Alors sur­vient la consé­cra­tion de l’organisation anti Mon­tes­quieu, qui concentre en une seule main tous les pouvoirs :

        La jus­tice
        La police
        L’armée
        La monnaie
        L’information
        L’école
        La philosophie
        La morale
        j’en oublie 😉

        Ceci pour le fas­cisme le plus évident, celui où un homme unique détient le hank égyp­tien, droit de vie et de mort sur ceux dont il admi­nistre le bon­heur défi­ni par lui, ceux dont il admi­nistre jusqu’à la pen­sée, la foi, l’engagement.

        Mais il existe des ver­sions édul­co­rées du fas­cisme, édul­co­rées mais pas moins toxiques, intel­li­gem­ment construites afin de faire ava­ler la pilule dans un consen­te­ment qua­si géné­ral, ou une léthar­gie déses­pé­rée, qui évitent le réflexe vomi­tif salvateur.

        Il peut arri­ver par exemple que le point focal soit non pas un seul bipède mais une orga­ni­sa­tion « col­lé­giale », comme l’était le par­le­ment de Navarre il y a quelques siècles (pré­sen­té par Fran­çois Bay­rou comme pro­to­type his­to­rique de la démo­cra­tie, … ben voyons …).

        Ce qui conduit à se poser la ques­tion de savoir si une gou­ver­nance parlementaire/présidentielle telle que la nôtre pré­sente tous les vices du fascisme.

        Bien sûr que non, et bien sûr que oui.

        Non car de la longue liste des pou­voirs il en manque quelques uns.
        (Et il n’y a plus le hank)
        Oui car cer­tains, majeurs, de ceux qui manquent, appar­tiennent à un cercle élar­gi, tan­tôt com­plice, tan­tôt dis­po­sant de moyens de pres­sion sur le col­lège officiel.

        Il ne fau­drait pas non plus trop s’illusionner du fait que peu ou prou le col­lège domi­nant, s’il ne donne pas satis­fac­tion, n’a pas besoin d’être éjec­té par une révo­lu­tion, puisqu’institutionnellement il est renou­ve­lé cycli­que­ment par le suf­frage universel.
        Car si les indi­vi­dus changent, leurs pré­ro­ga­tives ne changent pas.
        Car si les indi­vi­dus changent, leur esprit ne change que peu, ou pas du tout.
        Ils sont issus de la même culture, celle là même qui leur per­met de se gon­fler comme élites, et leur style conser­ve­ra une cohé­rence congé­ni­tale à tra­vers le renou­vel­le­ment de leur incarnation.
        Car le nou­veau col­lège, s’il est trié par le peuple, n’est pas choi­si par le peuple, qui n’est en fait que la main qui choi­sit sur le pré­sen­toir offert par la classe psy­cho sociale des domi­nants, classe dont tour à tour diverses com­po­santes « pré­sident » ( latin : être assis devant).
        Le peuple n’a le droit que de choi­sir par­mi les domi­nants que les domi­nants lui présentent.
        On lui pré­sente donc comme liber­té le droit de dési­gner la ména­ge­rie sapro­phyte qui se nour­ri­ra de son renon­ce­ment à la liberté.

        Ce n’est plus « Ein Fuh­rer » qui com­mande, mais un esprit col­lé­gial unique, unique bien qu’ambidextre, puisque de gauche et de droite.

        Il convient de s’arrêter sur le « suf­frage uni­ver­sel », lorsqu’est concé­dé à la foule non plus le pou­voir (devoir ?) de choi­sir ses maîtres sur l’étalage offert, mais le pou­voir (devoir ?) de répondre à une ques­tion qui lui est posée par ses maîtres.

        Contrai­re­ment à ce qui est insi­nué, le réfé­ren­dum n’est pas l’abandon au peuple des choix qui déter­mi­ne­ront son futur :
        ‑c’est l’obligation pour le peuple de ne réflé­chir et de ne s’exprimer que sur le point qu’on lui pré­sente et qu’on lui impose, le pri­vant de toute ini­tia­tive rela­tive au thème et à la rédac­tion de la question.
        ‑La domi­nance s’étant octroyé le pou­voir de choi­sir et rédi­ger la ques­tion, et dis­po­sant des moyens de façon­ner l’opinion, il lui sera aisé d’orienter le résul­tat du scru­tin dans le sens prévu/souhaité par elle.
        ‑Si plus tard (comme moi il y a quelques jours ici sur ce site, à pro­pos de 1958) nous contes­tons un réfé­ren­dum anté­rieur, il sera aisé pour cer­tains, domi­nants ou naïves vic­times, de nous assé­ner l’argument mas­sue de la déci­sion légi­ti­mée par le peuple, donc éter­nel­le­ment valide.

        Le suf­frage uni­ver­sel, qu’il soit celui de l’élection ou celui du refe­ren­dum, appa­raît donc comme le masque de légi­ti­mi­té qu’un fas­cisme col­lé­gial feu­tré plaque sur la réa­li­té, qui confère à la dis­si­dence le sta­tut d’antidémocrate, de trou­blion, par­fois de ter­ro­riste, … ou d’imbécile.

        On m’objectera 2005 :
        Mon rai­son­ne­ment sur l’issue pré­vi­sible et pré­vue d’un scru­tin sau­cis­son­né d’avance ne tient pas, puisque là, mau­vaise sur­prise pour Chi­rac, le peuple a dit non.
        Certes certes.
        Mais voi­là, quand le peuple dit non, il reste la voie par­le­men­taire : « on » reré­dige la ques­tion sans en modi­fier le fond, et « on » la pose au par­le­ment, sans ce coup-ci consul­ter ce peuple des vilains élec­teurs débiles qu’on n’avait pas su programmer.
        Or « on » dis­pose de la majo­ri­té parlementaire.
        Cet épi­sode de l’Histoire démontre assez bien le carac­tère fal­la­cieux du réfé­ren­dum à la fran­çaise, dont la fonc­tion est de faire dire oui, et non pas de faire choi­sir, ni la ques­tion , ni la réponse.
        (Le cas de l’Irlande est ins­truc­tif aus­si, où tout trai­té majeur doit être confié à l’approbation popu­laire. Alors si le peuple dit non, « on » repro­pa­gande, et « on » fait revoter …)

        D’autres élé­ments de l’organisation du monde peuvent aus­si faire incli­ner vers l’idée que nous sommes dans un régime fas­ciste, ou préfasciste.

        Bien sûr, par­mi eux, la mon­naie, la banque, la finance, le mar­ché de l’emploi ((( il fau­drait abso­lu­ment s’arrêter sur cette expres­sion révé­la­trice et en peser tenants et abou­tis­sants ))), mais aus­si, c’est plus sub­tile, le mar­ché de la satis­fac­tion per­son­nelle, le mar­ché et la fabrique du désir, et de l’endormissement.
        Tous ces thèmes sont déve­lop­pés, ici ou ailleurs (mais pas trop sur TF1 😉 )

        Il y a dans le fas­cisme moderne quel­que­chose d’infiniment plus rusé que celui qui ne se fon­dait années 40 que sur la force bru­tale et la propagande.
        Rusé qui peut conduire non seule­ment les « élites » mais en core « la masse » à trai­ter de cin­glé qui­conque invoque un fas­cisme finan­cier, ou un fas­cisme du temps libre, ou toute autre facette de ce fas­cisme intem­po­rel qui est polyédrique .

        Mais il n’en demeure pas moins qu’au sens de fas­cio, il y a bien ici main­te­nant mise en fais­ceau convergent des lumières, claires ou sombres, au point focal qu’est une classe diri­geante, qui bien que floue de contour, et chan­geante, n’en est pas moins pérenne dans sa toute puissance.

        Réponse
        • Sandy

          Bon­jour Ana,

          je ne suis pas d’ac­cord, la plu­part du temps notre choix ne se résume pas qu’à choi­sir entre plu­sieurs membres de la classe dominante.

          C’est arri­vé effec­ti­ve­ment au deuxième tour de l’é­lec­tion pré­si­den­tielle. Mais est-ce la faute des ins­ti­tu­tions uni­que­ment ou est-ce aus­si la faute des gens qui mettent des Sar­ko­zy / Hol­lande à ce deuxième tour, que ce soit en votant direc­te­ment pour eux, ou indi­rec­te­ment parce qu’ils sont divi­sés ou ne se sont pas mobilisés ? 

          Qu’est ce qui nous empêche de voter au pre­mier pour un autre can­di­dat, qui ne roule pas pour les domi­nants ? C’est per­son­nel­le­ment ce que j’ai fais en votant Mélen­chon, je crois me rap­pe­ler que c’est ce que vous avez fait vous aus­si et il n’y avait pas que Mélen­chon comme can­di­dat dissident.
          L’a­mal­game que vous faites, n’est ce pas le même que celui du « tous pourris » ?

          Réponse
          • Ana Sailland

            San­dy, Il y a le coup des 500 signa­tures qui me condamne en effet à choi­sir peut être JLM au pre­mier tour, faute de mieux.
            C’est bien ce que je disais, il n’est pas celui qui me convient car ceux qui me convien­draient ne sont pas sur le présentoir.
            Il y avait par exemple un sto­cho­crate qui n’a pas été pré­sé­lec­tion­né par l’oligarchie.
            Et d’autres.

          • Sandy

            Il y a une dif­fé­rence Ana entre le fait qu’il n’y ait pas les per­sonnes que vous vou­liez et le fait qu’il n’y aurait que des per­sonnes choi­sies par les domi­nants comme vous le dites plus haut. 😉

          • Ana Sailland

            Il fau­drait nous entendre sur le mot dominant 😉

            Il est clair que ceux qui ne sont pas élus ne le sont pas de fait, mais sou­haitent l’être.

            Du moins tant que leur pro­gramme n’est pas la vraie démo­cra­tie (elle est à ne pas confondre avec une consti­tuante élue pour JLM ou un RIP contrô­lé pour Asselineau)

            J’au­rais ten­dance à appe­ler « domi­nant poten­tiel » tout can­di­dat qui demande à gou­ver­ner mais n’an­nonce pas clai­re­ment vou­loir ins­tau­rer la démo­cra­tie, puis, cette tâche accom­plie, partir.

            C’est vrai que mon truc ça ne me laisse pas beau­coup de candidats.

          • Sandy

            Vous allez plus loin qu’é­mettre des doutes, vous affir­mez plus haut qu’ils font tous par­tie des dominants.

            Le sou­ci dans votre rai­son­ne­ment c’est qu’il est sans la moindre nuance, très sim­pli­fi­ca­teur et très manichéen.
            Il amal­game toute per­sonne qui ne par­ta­ge­rait pas dans sa tota­li­té votre vision de ce qu’est la démo­cra­tie comme un membre des dominants.
            Alors qu’il est évident qu’il n’y a pas le moindre rap­port entre un Sar­ko­zy, qui a été pour le coup, le cham­pion des plus riches et un Mélen­chon qui se bat pour l’é­ga­li­té et la justice.
            Du coup c’est assez injuste.
            Et c’est d’au­tant plus injuste que ceux qui ne par­tagent pas votre vision de ce qu’est la démo­cra­tie dans sa tota­li­té par­tagent peut être cer­taines idées avec vous.

            Et puis de toute façon il y a aus­si la pos­si­bi­li­té que ce que vous défen­diez n’est pas la démocratie.
            Vous n’a­vez aucun doute à ce sujet ?

  31. Norton

    @protagoras

    Chez les ani­maux grégaires,les mâles ont cette apti­tude géné­tique de se battre entre-eux pour s’accoupler…
    Ce mode de sélec­tion per­met les meilleures pro­ba­bi­li­tés de sur­vie de l’es­pèce en terme d’a­dap­ta­tion au milieu exis­tant et à ses plus ou moins lentes,mais constantes mutations.

    L’a­ni­mal le plus évo­lué qu’est l’homme,est confron­té depuis tou­jours à la même problématique.

    L’é­vo­lu­tion a fait se consti­tuer les peuples en nations,à l’in­té­rieur des­quelles chaque peuple conti­nue à défendre ses inté­rêts, dans et par l’a­rène politique…

    Objectivement,au regard de l’é­vo­lu­tion démo­gra­phique,… c’est une réussite !

    Réus­site qui semble deve­nir un problème,en terme de res­sources dans notre bio­tope limité.

    Pourtant,mieux exploitée,la pla­nète peut sub­ve­nir encore long­temps à nos besoins vitaux…
    Alors pour­quoi n’a­vons nous pas pour­sui­vi sur le che­min de la raison ?

    Ma réponse :

    Une caste apatride,guidée par la cupi­di­té et par l’orgueil,à modi­fié à son pro­fit l’af­fec­ta­tion d’un outil d’é­change commun,…la monnaie,…pour en faire,en catimini,un outil de domi­na­tion global,sans pas­ser par l’a­rène poli­tique publique, consi­dé­rée à juste titre comme une épreuve loyale et effi­cace pour accé­der au rôle de garant des inté­rêts d’un peuple.

    La méthode est donc,pour le moins,déloyale …

    L’abondance,le cré­dit facile,ont fait ce relâ­cher notre inté­rêt pour la sélec­tion des dominants,y com­pris pour y participer…
    Tous camés à la fausse monnaie,personne ne veut dénon­cer ce système,de peur de ne plus avoir sa dose.
    Pour autant,l’addiction,nécessitant des doses tou­jours plus importantes,est en contra­dic­tion avec la capa­ci­té du sys­tème finan­cier à les fournir…

    C’est là qu’in­ter­viennent les menaces fabri­quées de toutes pièce,…hier,le communisme,aujourd’hui,l’islam,demain,…qui agissent sur notre addic­tion comme de véri­tables douches froides,calmant pour un moment notre insatisfaction.
    Rien ne vaut une bonne frayeur pour dessouler…

    Mais conscients que dégrisés,nous décou­vri­rions le jeu,ces fausses menaces sont ins­til­lées avec la mesure néces­saire pour cal­mer nos besoins grandissant,mais sans nous enle­ver l’es­poir qu’ils puissent être un jour satisfaits,nous main­te­nant ain­si dans notre dépen­dance et donc dans notre aveu­gle­ment de masse,plus ou moins consentant…

    Mais alors que ce pro­cé­dé com­mence sérieu­se­ment à être éven­té aux yeux de certains,cette caste,pour jus­ti­fier sa conquête du monde et pour faire,sinon qu’on y consente,du moins,qu’on ne s’y oppose,brosse de son projet,une fina­li­té idyl­lique mais trompeuse.

    En effet,les der­niers dis­cours d’O­ba­ma et de quelques autres,commencent à jus­ti­fier ouver­te­ment leur pro­jet glo­bal en nous disant qu’il serait le seul capable de paci­fier la planète,pour que la prise en compte des pro­blèmes de l’é­co­lo­gie et des res­sources puisse être ini­tiée efficacement…

    Pour eux,la lutte contre le com­mu­nisme a jus­ti­fié un siècle de boucherie,…aujourd’hui,l’islam jus­ti­fie qu’elle se pro­longe dans ce nou­veau siècle,… et dès à présent,ils com­mencent à nous habi­tuer à l’i­dée que l’ur­gence éco­lo­gique jus­ti­fie la guerre finale qu’ils sont en train de préparer,en nous pro­met­tant par la paix mondiale,la res­tau­ra­tion para­di­siaque de notre bio­tope et un équi­libre infi­ni en toutes choses…

    Hor­mis le fait qu’une nou­velle confla­gra­tion mon­diale serait la ruine de notre biotope,l’absurdité du pro­cé­dé se révé­le­rait aus­si dans l’in­ca­pa­ci­té des peuples à se gou­ver­ner eux-mêmes,car sou­mis depuis trop long­temps à l’im­pos­si­bi­li­té de le faire,ils en seraient inca­pables et seraient soumis,en réa­li­té et pour l’éternité,à une caste diri­geante inamovible…

    Un escla­vage défi­ni­tif qu’au­cun peuple ne pour­rait contester,à part ris­quer de se faire mas­sa­crer par une coa­li­sions glo­bale res­tant sous emprise…
    La nature humaine fait que cela se pro­dui­ra et donc que l’ar­gu­ment de la paix globale,appuyé par celui de la menace éco­lo­gique qui jus­ti­fie­rait nos guerres actuelles et futures,est un leurre.

    Empê­cher les peuples de choi­sir par­mi leur propres élites,ceux qui se pro­posent de les protéger,est une aber­ra­tion qui ne peut mener qu’à l’es­cla­vage global.

    Le temps n’y a rien changé…Chaque peuple a tou­jours besoin des meilleurs des siens pour garan­tir sa sécu­ri­té et en aucun cas ne doit la confier à une enti­té extérieure.

    Sau­rons nous arrê­ter cette guerre ultime qui se met déjà en place ?

    En France,les affiches de mobi­li­sa­tion géné­rale de 19141918 avaient été impri­mées dès 1904 par l’Im­pri­me­rie Nationale,…preuve s’il en fallait,qu’il ne suf­fit pas de pré­voir une guerre,…pour l’éviter…

    Le pire est donc,non seule­ment possible,mais probable…

    Tout reste à faire,…mais le pre­mier objec­tif ne peut être de se sou­mettre à l’in­fluence de la Rus­sie ou de la Chine pour modi­fier l’é­qui­libre aux côtés de ces deux pays,mais de quit­ter l’U­nion Euro­péenne pour affai­blir l’UE­SA tout en recou­vrant notre sou­ve­rai­ne­té nationale.

    Et puisque Zeus nous a dotés,avec le sen­ti­ment du Droit,de celui de l’Honneur,il n’est que temps de signi­fier à nos élite corrompues,auxquelles le sens de se der­nier échappe,que les mas­sacres de Gaza,de Sla­viansk ou d’ailleurs,les font com­plices de leurs maîtres,ce qui fait d’eux des traîtres à nos inté­rêts et particulièrement,à notre honneur.

    L’ur­gence de se mettre en ordre de bataille et d’a­voir un gou­ver­ne­ment capable de faire face,avec la plus grande réactivité,à ses responsabilités,doit relé­guer au second plan les ten­ta­tives de chan­ge­ments constitutionnels,aussi louables soient-ils,puisque notre actuelle consti­tu­tion est pré­ci­sé­ment conçue pour le permettre,le cas échéant.

    Jouer la carte poli­tique est pour l’ins­tant encore possible,et même si elle n’é­tait qu’illusoire,elle ne serait en rien dérisoire,car elle per­met­trait au moins de se comp­ter et de consti­tuer le noyau dur d’une résis­tance indispensable,face à l’im­mi­nence de notre sou­mis­sion à un escla­vage sans retour.

    Réponse
    • Ana Sailland

      Ouais, votons « Nou­velle donne ».
      (C’est juste taquin 🙂 )

      Réponse
    • protagoras

      Nor­ton sur l’essentiel nous sommes d’accord*. Mais nous ne per­dons rien, bien au contraire, à nuan­cer nos propos.
      Je vous livre ma crainte ; en oppo­si­tion au dis­cours actuel, nous sommes en mesure d’accueillir favo­ra­ble­ment des dis­cours tel que celui mis en lien par jp. Dis­cours qui in finé conduisent sous pré­texte de re intro­duire une répres­sion du « ça » pro­duisent une « sur-répres­sion » qui je vous l’assure n’est pas plus enviable que la situa­tion actuelle. Cela vient du fait soit de la non connais­sance réelle du fonc­tion­ne­ment de la psy­ché, soit d’une visée idéologique.
      ——————–

      * peut être que sur : « Empê­cher les peuples de choi­sir par­mi leur propres élites,ceux qui se pro­posent de les protéger,est une aber­ra­tion qui ne peut mener qu’à l’esclavage glo­bal. », j’aurai des choses à redire

      Réponse
      • Norton

        @protagoras,

        ««peut être que sur : « Empê­cher les peuples de choi­sir par­mi leur propres élites,ceux qui se pro­posent de les protéger,est une aber­ra­tion qui ne peut mener qu’à l’esclavage glo­bal. », j’aurai des choses à redire»»

        Je pro­fite que vous ne les ayez pas encore pré­ci­sées pour refor­mu­ler plus clairement :

        « Empê­cher les peuples de choi­sir par­mi leur propres élites,ceux qui pro­posent (de les protéger)de mettre leurs qua­li­tés au ser­vice du bien commun,est une aber­ra­tion qui ne peut mener qu’à l’esclavage global. »

        Réponse
  32. Ana Sailland

    Presque tous les mots de la phrase citée en * sont sujets à contro­verse ou dissertation.

    je brûle de lire 😉

    Réponse
    • Norton

      Dissertez!…,je vous en prie,Ana,…je vous lirai…

      Réponse
      • Ana Sailland

        Seule­ment si ce que j’ai à dire est un com­plé­ment utile 🙂

        Réponse
  33. protagoras

    @ Nor­ton

    En fait, ce n’était pas réel­le­ment mon sujet en écri­vant mes quelques mes­sages, car je pen­sais que la cause, ici, était enten­du depuis longtemps.
    En redon­dance je vou­lais mettre le doigt sur le risque de dis­cours s’inscrivant qu’en réac­tion à une « vio­lence » sans jamais se pen­ser si cette « vio­lence » n’était point.

    Bref :
    « Empê­cher les peuples de choi­sir par­mi leur propres élites,ceux qui pro­posent (de les protéger)de mettre leurs qua­li­tés au ser­vice du bien commun,est une aber­ra­tion qui ne peut mener qu’à l’esclavage global. »

    Je viens de voir pas­ser un « impé­ra­tif-caté­go­rique-dans-sa-seconde-for­mu­la­tion » un peu plus haut, donc à mon tour je vais me per­mettre d’utiliser Kant pour me faire mieux comprendre. 

    « … la sor­tie de l’homme hors de l’é­tat de tutelle dont il est lui-même res­pon­sable. L’é­tat de tutelle est l’in­ca­pa­ci­té de se ser­vir de son enten­de­ment sans être diri­gé par un autre. Elle est due à notre propre faute lors­qu’elle résulte non pas d’une insuf­fi­sance de l’en­ten­de­ment, mais d’un manque de réso­lu­tion et de cou­rage pour s’en ser­vir sans être diri­gé par un autre. »
    Kant

    Cher ami, tt les tyrans ont vou­lu mettre leurs qua­li­tés au ser­vice du bien com­mun. Je ne sais si il est pré­fé­rable pour l’esclave de choi­sir qui le fouettera.
    Per­son­nel­le­ment je pré­fère choi­sir moi même le che­min, que de choi­sir qui choi­si­ra pour moi. 

    « Le cri­tère de tout ce qui peut être déci­dé pour un peuple, sous forme de loi, tient dans la ques­tion : un peuple pour­rait-il se don­ner à lui-même une telle loi ? »
    Kant

    « Empê­cher le peuple de choi­sir par­mi leur propres élites »
    Seul cela ne veut pas dire grand chose ;
    Si on dit au peuple ; tu as le choix :
    1/ tu décides toi même de ton destin
    2/ tu décides de qui déci­de­ra de ton destin
    Je suis ok, le peuple est bien libre de faire ce qu’il veut, si on le consi­dère comme adulte, ce qui n’est pas le cas de nombres de par­ti politique.

    Réponse
    • Norton

      Loin de toutes vos consi­dé­ra­tions hau­te­ment analytiques,je veux sim­ple­ment dire qu’il est absurde et dan­ge­reux de ne pas pro­fi­ter des apti­tudes par­ti­cu­liè­re­ment affû­tées de cer­tains de nos contemporains,quand ils se pro­posent de les mettre au ser­vice du bien commun.
      Le bien com­mun est défi­ni par la consti­tu­tion et tout ce qui peut aider à le per­pé­tuer et à l’a­dap­ter aux chan­ge­ments est bien­ve­nu et notam­ment les plus hautes compétences.

      Cha­cun doit avoir une place où il peut être lui-même et conti­nuer à progresser.C’est seule­ment à cette condi­tion qu’une socié­té peut être forte et pro­gres­ser à son tour.

      L’égalité,ce n’est pas,n’a jamais été et ne sera jamais lorsque le bou­lan­ger rem­place le général,mais lorsque cha­cun peut trou­ver dans la société,une place dans laquelle il peut s’é­pa­nouir et don­ner le meilleur de lui-même en fonc­tion de ce qu’il est et de ces apti­tudes propres,fussent-elles celles du com­man­de­ment ou du jardinage.

      Vous pou­vez cer­tai­ne­ment pas­ser mes cer­ti­tudes au crible de l’a­na­lyse phi­lo­so­phique ou psy­cha­na­ly­tique si ça vous chante,le simple bon sens les corroborent,quoiqu’il en ressorte.

      J’ai par ailleurs la cer­ti­tude que le bon sens et l’es­prit pra­tique sont beau­coup plus utiles pour écar­ter d’une société,les dan­gers qui la menacent,que les ter­gi­ver­sa­tions ana­ly­tiques aux­quelles les temps de paix doivent réser­ver toute liberté.

      Confondre ces deux temps,c’est mettre en péril la Liber­té au nom de la liber­té de cou­per les che­veux en quatre.

      L’Eu­rope est à nou­veau l’herbe où s’ap­prêtent à se battre les élé­phants et si ne fai­sons pas bloc pour les arrêter,il n’y aura pas d’après…

      Je pré­fère donc mettre mes apti­tudes au ser­vice du géné­ral qui sait com­man­der cette coa­li­sions néces­saire plu­tôt perdre du temps à phi­lo­so­pher, alors que l’en­ne­mi gagne chaque jour du terrain.

      Réponse
      • Ana Sailland

        « Je pré­fère donc mettre mes apti­tudes au ser­vice du général »

        On l’a­vait compris 🙂

        Et c’est une option qui est incon­tes­table puis­qu’elle vous est personnelle.

        ;;;;;;;;;;

         » il peut s’épanouir et don­ner le meilleur de lui-même en fonc­tion de ce qu’il est et de ces apti­tudes propres,fussent-elles celles du com­man­de­ment ou du jardinage. »

        Nombre de com­man­dants sont aptes à tra­hir ceux qu’ils com­mandent, ça s’est eu vu, non ? et nombre de jar­di­niers seraient aptes, si on les met­tait en situa­tion, à contrô­ler ceux qui orga­nisent l’a­gri­cul­ture, ministres de la culture, et tous ministres « intègres » qui se par­tagent l’Espagne.
        Je rap­pelle que cer­tains com­man­dants inter­disent la vente de cer­taines graines de tomates anciennes, et le purin d’or­tie. Il est vrai que leur com­pé­tence poin­tue est auto­ri­sée par la consti­tu­tion écrite par leurs proches à désher­ber le monde et à ne point écou­ter le jardinier.

        ;;;;;;;

        « pro­fi­ter des apti­tudes par­ti­cu­liè­re­ment affû­tées de cer­tains de nos contemporains,quand ils se pro­posent de les mettre au ser­vice du bien commun. »

        Oui, bien sûr, du moins tant qu’ils ne dis­posent pas des moyens d’abuser.

        Consul­ter un qui se dit expert est une chose, le lais­ser déci­der en est une autre.

        Je ne vais pas pré­tendre aux com­pé­tences de chauf­feur de bus, mais je choi­sis cepen­dant la des­ti­na­tion de mon voyage.
        Alors que ces gens com­pé­tents me pro­posent non seule­ment de conduire le bus, ce qui est rai­son­nable, mais m’im­posent aus­si la des­ti­na­tion, sans que je puisse en conver­ser avec eux, ni bien enten­du me déterminer.
        Je ne conteste pas leur com­pé­tence, quoique par­fois un exa­men sans grand effort m’y engage, mais sur­tout le carac­tère incon­tour­nable de leur conseil qui n’est plus un conseil mais le pou­voir abso­lu de régler le cours de nos jours et de nos nuits.

        J’ai lu « élites ».
        Il ne fau­drait quand même pas confé­rer à ceux qui nous invitent à nous aban­don­ner à eux des qua­li­tés extraordinaires.
        Dans le fait de se pro­po­ser, il y a déjà l’in­dice de l’immodestie.
        Qui peut annon­cer l’a­mour du pou­voir pour le pou­voir plus que pour le service.
        Avec le cor­tège de consé­quences graves que nous vivons.

        ;;;;;;;;;;

        J’ai lu que nous empê­che­rions ceux qui décident de s’a­ban­don­ner de le faire.
        C’est un pou­voir que nous n’a­vons pas, et pour le reste le secret des urnes reste inviolable.

        ;;;;;;;;;;;

        Quant à l’es­cla­vage glo­bal, nous y sommes, du fait du remède proposé.

        Il y a donc dans l’a­ban­don au sau­veur un quelque chose qui res­semble à l’es­poir que si mille ont abu­sé, et des siècles durant, celui là ne le fera pas.
        Der­nière car­touche, à tirer, ou pas, au secret de l’i­so­loir disais-je.

        Réponse
        • Norton

          Ana,
          Voir ma réponse dans « Faut-il faire sau­ter Bruxelles »

          Réponse
          • Ana Sailland

            Je n’ai lu que le début où vous par­lez de moi plus que du thème.

            Si vous par­lez du thème, c’est passionnant.
            Par contre
            Si vous par­lez de vos inter­lo­cu­teurs, c’est inintéressant.
            Et comme on n’est pas maso, on zape.

          • Norton

            La ques­tion n’est plus tant le thème que votre légi­ti­mi­té à en débattre.Au regard de la per­ver­si­té de vos arguments,le doute n’est plus per­mis : Hermes vous a dou­ble­ment oubliée !

            À en faire des fleuves,le débord vous emporte…

            Gloire au Cycle de l’Eau !…,qui des tur­bi­di­tés dévastatrices,séparant les limons de l’eau pure,fertilise les vastes plaines et élève sans fin les nuées d’espérance…

          • Ana Sailland

            Voi­ci qu’on en est à trier quels citoyens peuvent débattre sur le site d’Etienne.

            ça devient particulier.

            Nor­ton, faites atten­tion de ne pas trop nuire à votre parti.

          • Norton

            Aucun risque Ana,nous n’y sommes pas tenus de lan­cer des bouées aux causes à la dérive…

      • Le Boulanger

        Bon­jour,
        C’est un peu de la pro­pa­gande ton truc …
        Bref, le bou­lan­ger a des mots à dire, pour­quoi sa nation part en guerre…
        Un bâton a tou­jours deux bouts.
        Amicalement,

        Réponse
      • Le Boulanger

        Bon le pain n’est pas encore cuit, je reviens xd :
        Citez moi un seul poli­ti­cien actuel­le­ment qui ne répète pas ces mots direct ou indi­rec­te­ment : Ils se pro­posent tous de les mettre au ser­vice du bien com­mun de la nation…

        Réponse
        • Norton

          Oui,comme le bou­lan­ger qui pro­pose son art pour nour­rir la cité,…et auquel il ne vien­drait à per­sonne l’i­dée de le lui reprocher,pas plus que d’en tirer sa subsistance,pourvu que son pain soit honnête.
          Mais au regard de cette rareté,il semble tout aus­si vain de chan­ger de bou­tique que de dirigeants…
          Comme la grève du vote,la grève du pain chan­ge­rait-elle la donne?…
          Mon­san­to ne pétri pas que notre pain…!

          Réponse
          • Le Boulanger

            « Mon­san­to ne pétri pas que notre pain…! »
            Ah là là!L’art de dévier le sujet…

          • Norton

            Non,aucune dérive…C’est Mon­san­to qui limite le choix des grains et des farines et c’est ce même mon­san­to qui limite nos choix poli­tiques à ceux qui leur déroule le tapis rouge…

            Votre réaction,elle,est pétrie de précipitation…

          • Le Boulanger

            Bon­jour,
            Vous dites:« Non,aucune dérive…C’est Mon­san­to qui limite le choix des grains et des farines et c’est ce même mon­san­to qui limite nos choix poli­tiques à ceux qui leur déroule le tapis rouge… »

            Si vous insis­tez, en résu­mé, les par­tis poli­tiques roulent dans la même farine. Je ne vois pas quels autres par­tis poli­tiques peuvent chan­ger dans le cas de Mon­san­to. Pour­quoi vous ne par­lez pas direc­te­ment du pou­voir du « loo­bying » des entre­prises mul­ti­na­tio­nales, au lieu de dire « Mon­san­to ne pétri pas que notre pain…! » devant un bou­lan­ger. Vous vous com­por­tez en expert là xd.
            L’art de dévier le sujet se réfère pré­ci­sé­ment de votre com­men­taire du 1 août 2014 at 13:52. c’est de la propagande.
            Amicalement,

      • Protagoras

        Sûre­ment que vous fini­rez par vous las­ser de m’en­tendre me répé­ter, mais jus­qu’à ce que l’on parle de la même chose il nous sera impos­sible de nous comprendre.
        Si j’ai lais­sé tt le mythe Pro­me­théen ce n’est pas pour occu­pé de l’es­pace. La moi­tié suf­fit à don­ner une vision néo­tène de la nature de l’Homme, mais bien parce que la seconde par­tie nous aide pour pen­ser notre sujet.

        Redite :
        « Sur ce, Her­mès demande à Zeus de quelle manière enfin il don­ne­ra aux hommes ce sen­ti­ment du droit et de l’honneur : « Faut-il que, cela aus­si, j’en fasse entre eux la dis­tri­bu­tion de la même façon qu’ont été dis­tri­buées les dis­ci­plines spé­ciales ? Or, voi­ci com­ment la dis­tri­bu­tion s’en est faite : un seul indi­vi­du, qui est un spé­cia­liste de la méde­cine, c’est assez pour un grand nombre d’individus étran­gers à cette spé­cia­li­té ; de même pour les autres pro­fes­sions. Eh bien ! Le sen­ti­ment du droit et celui de l’honneur, faut-il que je les éta­blisse de cette façon dans l’humanité ? Ou faut-il que je les dis­tri­bue indis­tinc­te­ment à tous ? » « À tous indis­tinc­te­ment, répon­dit Zeus »

        Ne me pen­sez pas bête au point de vou­loir rem­pla­cer un pilote d’a­vion par un foot­bal­leur. D’ailleurs je ne veux rien hor­mis com­prendre. Je crains que vous confon­diez une tech­nique (dans le texte dis­ci­plines spé­ciales) et un acquit (dans le texte droit et hon­neur) dont on ne tra­ce­ra pas sa pro­ve­nance (une chose à la fois) 

        Per­son­nel­le­ment je main­tiens que pour déci­der de notre des­ti­né nous sommes suf­fi­sam­ment for­més et adulte et que si un tech­ni­cien est néces­saire pour ordon­nan­cer tt cela il ne l’est pas pour choi­sir à notre place, fut il le plus ver­tueux d’entre nous.
        Sauf si c’est tech­ni­ci­té que de déci­der du che­min de cha­cun et de tous, les bons pro­phètes que vous cri­ti­quiez plus haut, ne pensent pas autrement.
        Si on ne peut juger du temps de Condor­cet qui deman­dait plus d’é­du­ca­tion pour la démo­cra­tie, il en est tt autre­ment aujourd’hui. 

        « …le simple bon sens les corroborent,quoiqu’il en ressorte. »
        Quant à la notion de « bon sens » elle est une notion des plus vides que je connaisse car pleine de tt. Sans vous vexer, méfions nous du bon sens aus­si car, c’est le bon sens qui va nous faire dire que la boule de pétanque tombe plus vite que la balle de tennis…

        Réponse
        • Norton

          Vous êtes hors temps comme l’on pour­rait être hors sujet.
          Ce n’est pas tant votre manière de trai­ter le sujet qui serait mauvaise,mais plu­tôt le temps dans lequel vous le trai­tez qui ne cor­res­pond pas à la réalité.
          Vos argu­ments sont cer­tai­ne­ment excellents,mais décor­ré­lés du pré­sent et de ce qu’il augure.
          Nous par­lons bien de la même chose,vous dans un contexte,moi dans un autre.
          Nous n’a­vons pas la même per­cep­tion de la réalité.
          Inutile donc de pour­suivre nos mono­logues de sourds.

          Réponse
          • Protagoras

            😉 entre jp qui trouve que mon « pro­blème » est un manque d’i­ma­gi­na­tion et vous qui jugez que je suis hors du temps, et donc pas en face des réalités,je ne sais ou me situer… 

            Je vais donc faire confiance à mon propre entendement
            On aura au moins essayé.
            Cordialement

        • Norton

          Pro­ta­go­ras,
          La néo­té­nie n’est pas LA nature humaine,même si dans notre socié­té infantilisante,…dans laquelle de grands enfants élèvent,ou croient encore éle­ver leur pro­gé­ni­ture,« pour en faire des hommes »,…il sem­ble­rait que cette pro­pen­sion tende à deve­nir la norme,entretenue avec le plus grand soin par ceux qui s’a­donnent à l’é­le­vage des parents,considérés plu­tôt comme reproducteurs …
          Le terme en dit long…

          Seuls les rares,ayant fran­chi avec suc­cès les épreuves indis­pen­sables du pas­sage au stade adulte,peuvent pré­tendre éle­ver leurs enfants pour en faire des hommes capables de s’ac­com­plir en tant que tels.

          Notre néoténie,elle,n’engendre qu’elle-même et tant que nos coffres à jouets seront approvisionnés,qui s’en ren­dra compte ?…, qui s’en plaindra ?…

          Pour votre der­nière phrase qui pré­tend cou­per en quatre le che­veu du bon sens avec ce que Gali­lée a eu lui-même du mal à prouver,était-ce un manque de bon sens de sa part de vou­loir essayer?…
          Ou est-ce son bon sens qui le fai­sait dou­ter des appa­rences ayant force de loi,jusque là ?

          « Votre » bon sens,maintenant cou­pé en seize,a‑t’il dis­pa­ru pour autant?…Je ne crois pas…

          Le bon sens que je consi­dère dans mes propos,est la confiance dans la logique que dégage le cumul des expé­riences à un ins­tant T ‚qui ne per­met pas,dans l’ur­gence qu’il peut avoir,de remon­ter le fil de cha­cune de ces expériences,pour se ras­su­rer sur la vali­di­té de cette logique.
          Quand on a le temps,il faut tout analyser.
          Quand on ne l’a plus,on ne peut qu’es­pé­rer avoir tout ana­ly­sé correctement.
          Dans l’urgence,l’analyse laisse la place au bon sens,fruit de l’expérience,et des meilleures exper­tise possibles.
          Bien sûr qu’il y a un risque…
          Qui peut pré­tendre que son bon sens est infaillible ?
          Mais il est des situa­tions où ce risque est minime au regard de celui qu’il per­met d’éviter.
          Vous rai­son­nez dans l’ab­so­lu temporel,moi,dans le temps présent.
          Le tout c’est que cela soit clair…

          Réponse
  34. Le Boulanger

    « Cha­cun doit avoir une place où il peut être lui-même et conti­nuer à progresser.C’est seule­ment à cette condi­tion qu’une socié­té peut être forte et pro­gres­ser à son tour. »
    Les poli­ti­ciens uti­lisent aus­si ce dis­cours pour gar­der leur pri­vi­lège à vie…

    Réponse
  35. Le Boulanger

    « L’égalité,ce n’est pas,n’a jamais été et ne sera jamais lorsque le bou­lan­ger rem­place le général,mais lorsque cha­cun peut trou­ver dans la société,une place dans laquelle il peut s’épanouir et don­ner le meilleur de lui-même en fonc­tion de ce qu’il est et de ces apti­tudes propres,fussent-elles celles du com­man­de­ment ou du jardinage. »
    Je ne ferai jamais confiance à l’ap­pli­ca­tion de la théo­rie de Dar­wi­nisme dans notre société.

    Réponse
  36. Norton

    Si la peur d’être tra­hie vous empêche de choisir,le meilleur méde­cin pour vous soigner,acceptez de mou­rir de peur.

    Réponse
    • Ana Sailland

      Bin­go !

      J’ai renon­cé aux sta­tines que mes méde­cins m’a­vaient ordonnées.
      La déci­sion des méde­cins en tel cas est for­te­ment influen­cée par la pres­sion publi­ci­taire des grands laboratoires.
      Fort heu­reu­se­ment, des méde­cins intel­lec­tuel­le­ment indé­pen­dants nous alertent.

      L’exemple médi­cal est excellent.
      Mer­ci de me l’a­voir suggéré !!!!

      Réponse
      • Ana Sailland

        En effet, l’exemple médi­cal est un bon exemple.
        Nous avons besoin d’ex­perts, en l’oc­cur­rence méde­cins, à consul­ter, mais en der­nier res­sort, la déci­sion nous appartient.
        Ils sont habi­li­tés à nous consul­ter, à nous pro­po­ser des trai­te­ments, qui sou­vent néces­sitent d’o­pé­rer un choix sou­vent en lisière de la phi­lo­so­phie, et ici s’ar­rête leur rôle, ou plus exac­te­ment juste avant.
        Un simple citoyen, qui n’a pas fait d’é­tudes de méde­cine, est par­fai­te­ment apte à se ren­sei­gner et à se décider.

        Et dans le domaine poli­tique (ges­tion de la cité) ce devrait être pareil : les spé­cia­listes devraient être là pour les tâches cou­rantes, mais pour tout ce qui est fon­da­men­tal, ils devraient n’être que des conseils, le der­nier round du choix appar­te­nant à la codé­ci­sion uni­ver­selle, forme maxi­male de la démocratie.

        L’intelligentsia poli­tique se com­porte vis a vis du peuple comme l’é­quipe médi­cale du ser­vice psy­chia­trique qui juge le patient comme ne dis­po­sant pas de sa capa­ci­té de juge­ment, et lui impose donc un trai­te­ment non sollicité.

        Or il se trouve que le peuple n’est pas fou, et que si on lui en lais­sait le loi­sir, il déve­lop­pe­rait sa capa­ci­té de juge­ment jus­qu’à un niveau au moins égal à celui de ceux qui pré­sen­te­ment le gouvernent.

        Réponse
        • Ana Sailland

          oups consul­ter -> ausculter

          Réponse
          • Boulanger

            Bon­jour Ana Salland,
            « L’intelligentsia poli­tique se com­porte vis a vis du peuple comme l’équipe médi­cale du ser­vice psy­chia­trique qui juge le patient comme ne dis­po­sant pas de sa capa­ci­té de juge­ment, et lui impose donc un trai­te­ment non sollicité ».

            Je suis un un simple citoyen, et je n’ai pas besoin d’être méde­cin pour juger les paroles et les actes de nos politiciens.C’est l’hôpital qui se moque de la charité …
            – Ils ont la mémoire courte, les gens ont expri­mé en 2005 qu’ils ne veulent pas de cette Europe au ser­vice des États-Unis. Mais non ! ils ont per­sis­té en douce en 2008.
            – Ils ont aus­si voté en douce pour la guerre en Libye pour ins­tau­rer la démo­cra­tie, ce pays est-il vrai­ment en démo­cra­tie maintenant ?
            – Depuis quand qu’on gagne notre propre salaire, on le donne à la banque direc­te­ment, et après on effec­tue un emprunt avec inté­rêt sur notre propre salaire ? C’est un peu stu­pide, mais les débats sur la dette sont pra­ti­que­ment similaires…
            – Depuis le 11 sep­tembre 2001 , nous étions en guerre en Afgha­nis­tan, beau­coup de jeunes ont été sacri­fiés, alors que la cause même de cette guerre reste floue. Même il parait que les ter­ro­ristes tra­vaillent avec l’O­TAN en Lybie et Syrie. Stra­tège de mes deux…oui.
            – Regar­dez les mas­sacres en direct à la télé­vi­sion à Gaza, on a besoin d’élite pour dire que ça ne se fait pas.… Trai­tez-moi de tous les noms, mais les faits res­tent des faits, on est tous responsables…
            – Quand je vois c’est idiot utile qui jus­ti­fie la ver­sion offi­cielle du 11 sep­tembre, on est un peu mal bar­ré là. Il suf­fit d’un simple bon sens plu­tôt : pour­quoi les images de satel­lites ne sont pas publiées ? Ont- ils quelque chose à cacher ? C’est quoi ce silence ?
            – En ce moment, les médias a trai­té Pou­tine de tous les noms, qui a sou­te­nu c’est facho nazi en Ukraine ? Y a‑t-il un anti­fa­da dans la salle ?
            ‑Quel est l’intérêt pour la France de pro­vo­quer une guerre froide avec l’O­TAN ? Bien sur, les stra­tèges vous expliquent « bla-bla » , n’est-il pas pré­fé­rable de s’al­lier paci­fi­que­ment et déve­lop­per les com­merces ? C’est com­pli­qué pour les gens ordinaires ?
            ‑Si nous n’ arri­vons plus à dis­tin­guer Soral et Étienne, on nage com­plè­te­ment dans l’ab­sur­di­té. Et encore, si on les empêche de débattre ou de trier les points d’ac­cord, il n’y a que trois mots pour défi­nir ces gens : la sou­mis­sion à une croyance éta­blie, le sou­tien agres­sif du pou­voir en place, le conformisme.
            ‑Com­ment défi­nir cette espèce de démo­cra­tie qui dérange les fonc­tions cog­ni­tives des par­ti­ci­pants dès que le sujet abor­dé est vital et délicat ?
            ‑Etc la liste est longue…
            – Nous ne devrions pas confier nos vies aux experts, ils s’embourbent dans une situa­tion dif­fi­cile en ce moment…
            De toute façon , ils pas­se­ront leur temps à jus­ti­fier qu’ils sont indis­pen­sables au lieu de trai­ter les vrais problèmes.
            Amicalement,

      • Norton

        Ana,

        « J’ai renon­cé aux sta­tines que mes méde­cins m’avaient ordonnées. »

        Parce que vous avez fait confiance à d’autre méde­cins qui décon­seillent les sta­tines pour lut­ter contre le cholesterol,voire même,de lut­ter contre le cholesterol…

        Mais êtes vous cer­taines de l’hon­nê­te­té de ses derniers,sachant que la sécu pousse tant qu’elle peut,elle aus­si, à en limi­ter la pres­crip­tion pour des rai­sons budgétaires?…

        Réponse
        • Ana Sailland

          Nor­ton,

          Le truc malin, c’est de se réap­pro­prier l’ex­per­tise, pas de se faire séduire.

          Comme en politique.

          Réponse
  37. Le Boulanger

    Je vous laisse, quand j’y pense je paie d’im­pôt pour ces bons à rien de politicien …
    Amicalement,

    Réponse
  38. Oli

    Après ce long débat, je ne vois tou­jours pas pour­quoi on devrait dépos­sé­der la majo­ri­té des hommes de leur pou­voir de déci­der de ce qu’ils veulent pour leur propre vie…
    Qu’est-ce qui les ren­drait donc tous si sots, si inca­pables de faire preuve de la moindre réflexion et de la moindre capa­ci­té à apprendre ? Souffrent-ils donc tous d’une tare intel­lec­tuelle qui les ren­drait défi­ni­ti­ve­ment stupides ? 

    Pour moi, la com­pé­tence du peuple est déjà là, je la vois dans les uni­ver­si­tés ou dans les for­ma­tions où des adultes apprennent un métier, ain­si que dans les asso­cia­tions qui s’or­ga­nisent pour trai­ter et résoudre des pro­blèmes socié­taux que leurs élus peinent bien à faire avan­cer, quand ils ne les créent pas eux-mêmes, je la vois aus­si dans les syn­di­cats avant qu’ils ne se poli­tisent de trop, et dans toutes les pro­fes­sions qui requièrent un mini­mum de ges­tion ou d’a­na­lyse, ou d’or­ga­ni­sa­tion, et chez toutes ces per­sonnes qui se dévouent à autrui et à ce qu’on appelle le bien com­mun, sans par­ler de toutes celles qui ont appris le droit, l’é­co­no­mie, les échanges inter­na­tio­naux, l’His­toire et même la phi­lo­so­phie… Ça fait quand même un paquet de monde, quand on y pense, sans oublier les auto­di­dactes, qui n’ont pas eu besoin d’emprunter les voies tra­di­tion­nelles pour apprendre. 

    Je ne com­prends pas non plus pour­quoi on en est venu à réduire la poli­tique à un Etat, à en faire exclu­si­ve­ment le bien d’un Etat, quand nous par­ti­ci­pons tous chaque jour par nos déci­sions et nos actions à faire vivre, à façon­ner et à entre­te­nir la socié­té dans laquelle nous vivons.

    Et puis il y a aus­si la ques­tion de l’argent, quand une per­sonne gagne au moins 12 fois le smic, je me demande bien com­ment elle peut être en mesure de com­prendre ceux qui vivent avec et ceux qui vivent en-des­sous… Et même au-delà du salaire, est-on vrai­ment en mesure de déci­der pour un autre lorsque l’on a pas vécu sa vie ? Pré­tendre qu’on peut prendre la meilleure déci­sion à sa place, alors que l’on ne le connait même pas, est com­plè­te­ment absurde. Alors quand il s’a­git de mil­liards de per­sonnes, c’est bien évi­dem­ment pire…
    Vou­loir faire vivre des nations, c’est bien, mais sans prendre en compte les hommes qui y vivent, ça sert à quoi ?

    Réponse
    • Le boulanger

      Oui, je suis d’ac­cord avec vous. Par contre, quel­qu’un cen­sure ce blog ou pas , deux com­men­taires ne pas­sait pas depuis ce matin.
      Amicalement,

      Réponse
    • Protagoras

      « Après ce long débat, je ne vois tou­jours pas pour­quoi on devrait dépos­sé­der la majo­ri­té des hommes de leur pou­voir de déci­der de ce qu’ils veulent pour leur propre vie… »

      Vous avez bien résu­mé Oli, on ne voit pas pourquoi…
      Enfin, on peut entre­voir pour­quoi, mes ces rai­sons ne sont pas légitimes.
      Et comme vous dites, une nation est comme une entre­prise ; si on ne prend pas en compte les per­sonnes qui la consti­tuent ce n’est qu’une coquille vide.

      Réponse
  39. Sandy

    http://​ima​ge​shack​.com/​a​/​i​m​g​6​6​1​/​3​4​4​9​/​w​L​F​N​t​b​.​jpg

    Etienne.

    Le suf­frage par le sort relève de la démo­cra­tie, le suf­frage par le choix relève de l’aristocratie.

    Vous dites sou­vent que l’é­lec­tion consis­te­rait à choi­sir le meilleur.

    Hors si c’é­tait peut être vrai à l’é­poque de Mon­tes­quieu, à notre époque c’est faux, car l’é­lec­tion que nous pra­ti­quons ne consiste jamais à choi­sir le meilleur, mais tou­jours à choi­sir un can­di­dat en fonc­tion des idées qu’il défend et que nous vou­lons voir appliquées.

    Vous ne pou­vez pas réduire l’é­lec­tion à ce qu’en disait Mon­tes­quieu, il ne connais­sait évi­dem­ment pas la pra­tique de l’é­lec­tion que nous en fai­sons aujourd’­hui. Si tel était le cas il aurait sans doute nuan­cé ses pro­pos. Ce que vous devriez faire vous aussi.

    Mer­ci.

    Réponse
  40. Oli

    Juste une petite remarque, j’ai du mal à voir le « choix » aujourd’­hui dans toute cette mas­ca­rade, où les futurs élus font des ronds de jambe aux riches pour finan­cer leur cam­pagne, quand ceux-ci ne les choi­sissent pas directement.
    S’en suit le grand spec­tacle de la pro­pa­gande natio­nale, qui consiste à déployer de manière mas­sive des idées prêtes à pen­ser dans la presse, par le biais des sujets d’ac­tua­li­té, et des dis­cours de poli­ti­ciens qui par le plus grand des hasard apportent des solu­tions à ces sujets. Et pour par­ache­ver le tout, les appa­ri­tions télé­vi­suelles per­mettent de rendre cré­dible le can­di­dat dans sa pos­ture d’é­lu, et même de le rendre fami­lier aux télé­spec­ta­teurs, condi­tion inévi­table pour que ces der­niers concèdent à lui accor­der leur confiance, tout en en remet­tant une couche au pas­sage sur les fameuses réponses appor­tées au sujet d’actualité.
    L’é­lec­tion aujourd’­hui consiste donc à subir cette pro­pa­gande, ou à ne pas voter, et donc à renon­cer à par­ti­ci­per à l’élection.

    Réponse
    • Sandy

      Salut, le finan­ce­ment des cam­pagnes des élus par les riches c’est faux. On n’est pas aux états-unis.

      Réponse
  41. Mic El

    san­dy vous êtes par­tout dans le déni ! 

    mon­sieur s cosy ne serait pas impli­qué dans des rela­tions finan­cière avec mama bet­ten­court, j’au­rais même cru qu’il était mis en exa­men à ce propos !

    l’élection que nous pra­ti­quons aujourd’­hui consiste tou­jours à choi­sir le meilleur. même du point de vue moral, puisque l’argent est deve­nue la seule valeur morale, que ce sont tou­jours ceux qui dépensent le plus qui sont élus, et qu’il n’y a sauf excep­tion, pas de pauvres dans les élus.

    C’est extra­or­di­naire, vous n’a­vez aucun doutes sur ce que pen­se­rait Mon­tes­quieu, ni sur ce que devrait faire Étienne !

    En fait, vous êtes le même troll qu’une cer­taine Cathe­rine machin.

    Si ma mémoire est bonne on est plu­sieurs à pen­ser que vous êtes payée pour mettre, comme votre nou­veau pseu­do l’in­dique, du sable dans le cer­veau col­lec­tif, plus encore pour le faire dor­mir que pour le gripper.…

    Réponse
    • Sandy

      Cela serait bien d’ar­rê­ter de m’a­gres­ser, de défor­mer en mal tout ce que je dis et main­te­nant de me calomnier.

      Vous ne pou­vez pas géné­ra­li­ser le cas de Sar­ko­zy à tous les can­di­dats de toutes les élec­tions. Sar­ko­zy est jus­te­ment le can­di­dat des riches.

      Quand vous avez le choix à l’é­lec­tion pré­si­den­tielle entre Sar­ko­zy, Hol­lande, Lepen, Mélen­chon, Bay­rou, Pou­tou, Jol­ly, Artaud, Dupond-Aignan, et Cheminade.
      Les gens ne votent pas pour tel ou tel can­di­dat parce qu’il serait le meilleur, mais bien pour les idées que ces can­di­dats défendent et qu’ils veulent voir appliquées.
      C’est ça la réalité.

      Quand je vote pour Jos­pin en 97 parce qu’il défend les 35h, et qu’une fois élu il met en place les 35h, c’est de la démo­cra­tie. Dans ce sys­tème cor­rom­pu ça arrive rare­ment, mais c’est un exemple qui prouve bien qu’on est JAMAIS dans je ne sais quelle élec­tion du meilleur, mais tou­jours dans le choix d’idées.

      Ce sys­tème là Mon­tes­quieu ne le connais­sait pas. Et vous faites un ana­chro­nisme fla­grant en repre­nant son idée et en l’ap­pli­quant à notre sys­tème actuel.

      J’ai lu l’es­prit des lois de Mon­tes­quieu (et vous ?), et quand il dit cela, il parle très clai­re­ment de l’é­lec­tion de magis­trats, dont le cri­tère de choix était la com­pé­tence, et qui avait cours à ces époques, il ne par­lait pas dutout du sys­tème repré­sen­ta­tif qui sera inven­té plus tard.

      Vos his­toires de « meilleurs » elles sont tota­le­ment fausses.

      Réponse
  42. Jacques Roman

    Une erreur d’Usul

    Il dit dans son mes­sage ini­tial qu’ « Étienne écoute tout le monde ».

    Ce n’est pas vrai : voi­là près de 10 ans qu’É­tienne ne m’é­coute pas (ou si peu) !

    Quant à l’ac­cu­sa­tion de fas­cisme, c’est une fou­taise qui ne prête même pas à rire… JR

    Réponse
    • etienne

      Détrom­pez-vous, Jacques, je vous écoute beaucoup.
      Mais vos argu­ments, sou­vent, ne suf­fisent pas à me faire chan­ger d’avis 😐
      Rien de grave.

      Mais écou­ter tout le monde (autant qu’on peut, car il y a par­fois trop à entendre et à ana­ly­ser et à répondre pour le temps dis­po­nible à ce moment-là), écou­ter tout le monde, donc, est-ce suivre tout le monde ?
      Je suis sûr que vous non plus, vous ne le pen­sez pas.

      En tout cas, je trouve nos confron­ta­tions bien utiles (pour moi en tout cas) — et San­dy, c’est pareil — et je vous remer­cie d’être tou­jours là, tou­jours aus­si patient et poli.
      Bien amicalement.
      Étienne.

      Réponse
    • Di Girolamo

      Je te fais le même reproche Etienne . Tu ne réponds pas à mes cri­tiques . Qui ne sont, je le repré­cise, que ce qu’elles sont, mais méritent me semble t il une réponse pour les approu­ver ou les contredire. 

      Quand tu écris en en tête de l’an­cien blog :
      « C’est notre Consti­tu­tion qui est notre seule arme (et c’est aus­si la meilleure) pour contrô­ler les pou­voirs. À nous d’en par­ler, entre simples citoyens, pour deve­nir des mil­lions à l’a­voir com­pris : ce n’est pas aux hommes au pou­voir d’é­crire les règles du pouvoir. »

      Je pense que tu fais fausse route ; je suis d’ac­cord avec toi sur l’im­por­tance déter­mi­nante de la consti­tu­tion et de son écri­ture par­ti­ci­pa­tive par l’en­semble des citoyens ; sur son rôle de gar­dien des valeurs démo­cra­tiques et le fait qu’une consti­tu­tion bien rédi­gée est pro­tec­trice de la démo­cra­tie .D’ac­cord aus­si pour dire que « ce n’est pas aux hommes au pou­voir d’é­crire les règles du pouvoir. »

      Mais quand tu dis que « la consti­tu­tion est notre seule arme pour contrô­ler les pou­voirs » tu délivre une vision fausse de la réa­li­té ; cette vision est celle d’une socié­té humaine cou­pée en deux avec d’un côté ceux qui ont le pou­voir et l’exercent, et de l’autre ceux (la grande majo­ri­té) qui ne l’ont pas et doivent le contrô­ler ; mettre des gardes fous (consti­tu­tion et tirage au sort).
      Alors là, com­prends moi bien : je ne parle pas des tyrans qui tout au long de l’his­toire ont asser­vi par la force, je parle de ici et main­te­nant , de nos socié­tés telles qu’elles sont : il n’y a aujourd’­hui aucune rai­son de lais­ser le pou­voir à qui­conque : aucune force armée , aucun tyran ne nous asser­vi ; si nous confions le pou­voir à une oli­gar­chie repré­sen­ta­tive c’est que nous le vou­lons bien et qu’il y a là un grand consensus .
      En effet si l’on reviens au mot « pou­voir  » … Qu’est ce que le pou­voir dans une démo­cra­tie ? Ce n’est pas le pou­voir de quelques uns qui dirigent les autres ; c’est bien un pou­voir par­ta­gé entre tous ? …En creu­sant encore …C’est bien se diri­ger soi même ? Et se diri­ger soi même col­lec­ti­ve­ment sup­pose bien de se ren­con­trer, de se par­ler, de réflé­chir ensemble afin de déci­der ? C’est bien cet exer­cice là qui compte ? Le pou­voir n’est pas un état mais un exercice.
      On ne va donc pas mettre des gardes fous pour empê­cher cet exer­cice ? Mais bien au contraire pour le favoriser ?
      La vision que tu délivres est celle d’un monde humain cou­pé en deux , comme si il avait d’un côté les méchants riches au pou­voir et de l’autre des gen­tils virus qu’il suf­fit de convaincre afin qu’ils écrivent ensemble des règles empê­chant ces méchants et favo­ri­sant l’accès de tous au poste de dirigeant.
      Il ne s’agit pas en effet de favo­ri­ser le pou­voir citoyen qui est là et qu’il suf­fit d’activer : le pou­voir de se réunir pour réflé­chir et déci­der ensemble, mais de per­mettre l’accès de tous au poste de dirigeants .
      Quelle soit élue ou tirée au sort et contrô­lée (ce qui est mieux bien sûr) , tu ne sors pas de la repré­sen­ta­tion , d’une démo­cra­tie de dirigeants .
      Le cœur de la démo­cra­tie n’est pas cela ; la repré­sen­ta­tion n’est qu’un ser­vice public ; ce sont bien les citoyens ( lamb­da et repré­sen­tants) qui doivent dis­cu­ter , étu­dier , réflé­chir , débattre , et décider.
      C’est cela qu’il faut tra­vailler ; cette démo­cra­tie active ; com­prendre pour­quoi aujourd’hui, alors que rien ne l’empêche les citoyens s’en dés­in­té­ressent, pour­quoi pré­fèrent-ils lais­ser leurs repré­sen­tants diriger ?
      En effet qui aujourd’hui réclame un outil public d’exercice de la citoyen­ne­té – Outil com­pre­nant et la déli­bé­ra­tion (études, débats ‚réflexion sur les sujets) et la déci­sion (réfé­ren­dum ) ?
      Cha­cun y va de SA pro­po­si­tion, de SON ana­lyse, de SON programme .

      Réponse
  43. Di Girolamo
    • Ronald

      Non, c’est l’in­verse : la démo­cra­tie c’est le pou­voir des incom­pé­tents. Le fait que les médiocres (notam­ment en matière d’in­tel­li­gence) acquièrent plus de pou­voir et de visi­bi­li­té est un mar­queur de la démo­cra­ti­sa­tion de la socié­té (phé­no­mène déjà décrit par Tocqueville).

      Réponse
      • Ana Sailland

        Si la démo­cra­tie est le pou­voir des incom­pé­tents, on com­prend que les incom­pé­tents qui nous gou­vernent nomment leur sys­tème « démocratie » :
        Ils ont fait tant de bêtises qui nous mettent à genoux, ou en dan­ger, qu’on peut vrai­ment dou­ter, tan­tôt de leur intel­li­gence, tan­tôt de leur honnêteté.

        Et n’ou­blions pas que l’hon­nê­te­té est un cri­tère pre­mier de recon­nais­sance de la com­pé­tence à gou­ver­ner (gou­ver­ner juste), autant que l’in­tel­li­gence, sinon plus.

        ;;;;;;;;;;;;;

        Qui est médiocre et qui en juge ? Les élites ? oi aristoi ?
        Mais alors, qui est élite et qui en juge ?

        Et s’il y avait dans le modeste un bon sens que le bac+8 a perdu ?

        Molière illustre par­fois ce para­doxe du bon sens popu­laire qui sur­passe en qua­li­té ou clar­té la fatui­té des neu­rones bien nés. Et Molière est un fin observateur.

        Allez au PMU, zap­pez la ques­tion du pas­tis, ten­dez vos esgourdes, titillez le neu­rone qui som­nole, vous aurez d’ex­cel­lentes sur­prises : c’est moins brillant que C dans l’air, mais il y a des pointes fantastiques.

        Réponse
  44. serrurier

    On ne va donc pas mettre des gardes fous pour empê­cher cet exer­cice ? Mais bien au contraire pour le favoriser ?
    La vision que tu délivres est celle d’un monde humain cou­pé en deux , comme si il avait d’un côté les méchants riches au pou­voir et de l’autre des gen­tils virus qu’il suf­fit de convaincre afin qu’ils écrivent ensemble des règles empê­chant ces méchants et favo­ri­sant l’accès de tous au poste de diri­geant. ser­ru­rier

    Réponse

Laisser un commentaire

Derniers articles

[Dérive du pouvoir scolaire] Le préparateur – Alain, 25 août 1906

[Dérive du pouvoir scolaire] Le préparateur – Alain, 25 août 1906

[LE PRÉPARATEUR] Un nouvel examen vient d'être institué, à la suite duquel on pourra recevoir un certificat d'aptitude aux fonctions de magistrat. Il en sera de cet examen comme de tous les autres, il donnera de bons résultats au commencement, et de mauvais ensuite....

JUSTICE CITOYENNE – Regards croisés – LIVE 4 novembre 2024, 19h45

JUSTICE CITOYENNE – Regards croisés – LIVE 4 novembre 2024, 19h45

Bonjour à tous Pendant cette soirée dédiée au bilan de la période récente, où nous venons de vivre (le début d')une bascule totalitaire sous prétexte sanitaire, et demain sous prétexte de péril de guerre ou de catastrophe climatique, je parlerai de souveraineté...