À Saillans, les 1 199 habitants ont tous été élus au premier tour !

30/03/2014 | 39 commentaires

Ah ! Quelle his­toire for­mi­dable, vous allez voir !
Les gen­tils virus vont sûre­ment savou­rer ce repor­tage épa­tant d’Émilie Brouze.
Mer­ci à Rue89 de nous avoir rap­por­té cette trouvaille.
Je suis sur le che­min de retour de Paris. Bien­tôt, je vous racon­te­rai les ate­liers consti­tuants que nous venons de vivre, à Fon­te­nay-sous-Bois et à Nan­terre. C’est de plus en plus jubi­la­toire. C’est fou ce que le niveau monte. Il se passe quelque chose d’im­por­tant, je crois.
Déjà hâte de vous revoir.
Étienne.
Voi­ci l’his­toire exem­plaire de Saillans (Source Rue89) :

Ils en avaient assez que le maire sor­tant décide seul : les habi­tants de ce vil­lage de la Drôme ont tra­vaillé pen­dant des mois à une liste col­lé­giale, et vécu une belle expé­rience de démo­cra­tie participative.

(De Saillans, Drôme) Que ceux qui ne croient plus à la poli­tique aillent donc pas­ser quelques jours dans ce petit coin au sud du Ver­cors. Ce qui s’y est pas­sé ces der­niers mois pour­rait bien les faire chan­ger d’avis. Joa­chim Hir­schler, l’un des nou­veaux élus de Saillans, rap­porte avec délice la remarque d’une habitante :

« C’est magni­fique : c’est la pre­mière fois que je vote avec le sourire. »

Le pont de Saillans (Emilie Brouze/Rue89)

 

Dans ce vil­lage de la Drôme, les muni­ci­pales ont bras­sé une éner­gie formidable.

Face au maire sor­tant, quelques habi­tants ont lan­cé l’idée d’une « liste col­lé­giale ». Avec l’envie de chan­ger les choses, de ne pas voter « par dépit », ils se sont lan­cés dans une nou­velle manière de gérer leur com­mune, en sol­li­ci­tant tous leurs voisins.

Une « démo­cra­tie par­ti­ci­pa­tive » pour laquelle ils ont ren­ver­sé l’organisation pyra­mi­dale de la mairie.

Hop, voi­là les 1 199 habi­tants au som­met. Par petits groupes, ils ont ima­gi­né ensemble des dizaines de pro­jets et jusqu’à 250 per­sonnes se sont réunies lors des réunions publiques – soit presque le quart de la population !

Ces deux der­niers mois, on ne par­lait plus que de poli­tique, au vil­lage. Joa­chim Hirschler :

« A la fin on n’en pou­vait plus, il fal­lait vrai­ment faire ces élections. »

La Drôme à Saillans, en mars 2014 (Emilie Brouze/Rue89)
La Drôme à Saillans, en mars 2014 (Emilie Brouze/Rue89)

 

Réveil des consciences

Cris de joie à l’annonce des résul­tats dimanche der­nier, dans une salle bon­dée : la liste col­lé­giale rem­porte les élec­tions au pre­mier tour avec 56,8% des voix (pour 1 070 ins­crits) et 110 bul­le­tins d’écart avec la liste du maire sor­tant, qui conserve trois sièges.

L’annonce des résul­tats des élections :

Le soir même, les membres de la liste col­lé­giale et ses sym­pa­thi­sants ont bu plus de Clai­rette de Die que pré­vu. Il ne reste que des bou­teilles de jus de pomme qu’Annie Morin, la pre­mière adjointe, a mis de côté pour le conseil muni­ci­pal du ven­dre­di sui­vant. Le tout premier.

« Va fal­loir tra­vailler ensemble, main­te­nant, pour l’intérêt com­mun ! », fait remar­quer une vieille dame qui pro­mène son caniche près du cime­tière. « Les gens atten­daient quelque chose de ces élec­tions », sou­rit Sabine Girard, l’une des élues. Isa­belle Raff­ner, sur la même liste, acquiesce :

« Qu’on gagne ou qu’on perde, il s’est pas­sé un truc. Un réveil des consciences. Des ren­contres, du par­tage. Quoi qu’il arri­vait, ça allait changer. »

« Un village un peu rebelle »

A Saillans, la vie est habi­tuel­le­ment aus­si douce que les cou­leurs des mai­sons. Sur les façades, du sau­mon, de la menthe à l’eau ou des nuances de rose. La Drôme qui coule sous le pont de pierre à l’entrée du vil­lage est d’un bleu lagon, tout en transparence.

Deux façades à Saillans (Emilie Brouze/Rue89)

 

Les habi­tants affirment qu’il y a dans ce vil­lage une éner­gie hors du com­mun. Une effer­ves­cence qui doit en par­tie expli­quer ce qui s’est dérou­lé ces der­nières semaines. Saillans a connu l’exode rural et ses mai­sons aban­don­nées, avant de voir sa popu­la­tion gros­sir depuis une dizaine d’années. Vincent Beillard, le nou­veau maire, ins­tal­lé depuis 2005, fait par­tie de ces « néo ».

Le vil­lage foi­sonne aus­si d’associations (une qua­ran­taine, selon Annie Morin). Comme L’Oignon, lan­cé en 2011, qui pro­pose des soi­rées vinyles ou des cours de langues.Son local, sur la Grande rue, héber­geait autre­fois un cercle répu­bli­cain – L’Union. L’Oignon compte plus d’adhérents que d’habitants.

Confi­nés dans la val­lée, les vil­la­geois assurent enfin qu’ils béné­fi­cient d’un micro­cli­mat : quand ça souffle à Crest (la com­mune d’Hervé Mari­ton, réélu au pre­mier tour), le mis­tral passe au-des­sus des Saillansons.

« Le vil­lage est répu­té pour être un peu rebelle », s’exalte Michel Gautheron.

« Il y a l’histoire de la supé­rette, de la car­rière ou la fer­me­ture de la gare – on s’était mis sur la voie pour arrê­ter les trains ! »

« Faut faire quelque chose ! »

L’aventure de « Autre­ment pour Saillans… tous ensemble » a démar­ré en juin autour d’un trio de vil­la­geois, Fer­nand Kara­gian­nis, Annie Morin et André Oddon. Ils en avaient marre du coté « chef de vil­lage » du maire, Fran­çois Pégon, qui pre­naient des déci­sions sans consul­ter la popu­la­tion. Ils ont com­men­cé à ima­gi­ner une démo­cra­tie participative.

Annie, ex-ensei­gnante, raconte que le maire sor­tant était très atta­ché au mode électif :

Le « A » d’anarchie sous l’abri-bus (E.B./Rue89)

 

« J’ai dit “x fois” au maire que ça ne fonc­tion­nait plus. De moins en moins de gens assis­taient au conseil, les gens se désintéressaient. »

Dans le trio, André Oddon ne tenait pas en place : « Faut faire quelque chose ! »

Ils ont com­men­cé à réflé­chir à un pro­jet de ges­tion muni­ci­pale alter­na­tif. Leur envie a com­men­cé à s’ébruiter après les grandes vacances, par bouche à oreille.

Le supermarché, goutte d’eau de trop

Un évé­ne­ment a cris­tal­li­sé le ras-le-bol, en 2010 : le pro­jet d’une supé­rette qui devait être implan­tée à la sor­tie du vil­lage. Le maire n’a pas consul­té les habi­tants pour cette déci­sion impor­tante : le super­mar­ché, qui n’était pas acces­sible à pied depuis le centre, ris­quait d’affecter les petits commerces.

Un col­lec­tif, Pays de Saillans vivant, s’est mobi­li­sé contre le pro­jet, à grand ren­fort de péti­tions, mani­fes­ta­tions et cour­riers. Avec suc­cès : le super­mar­ché a été abandonné.

La bataille du super­mar­ché a four­ni l’énergie néces­saire aux débats sur la ges­tion de la com­mune : le suc­cès des pre­mières réunions publiques en a sur­pris plus d’un.

Au début, on ne par­lait ni de liste, ni de pro­gramme. Il n’y avait, comme docu­ment de tra­vail, qu’une feuille en papier pour que les inté­res­sés puissent lais­ser leurs coordonnées.

Le 16 novembre, dans une salle poly­va­lente rem­plie (120 têtes, « un évé­ne­ment en soi »), les habi­tants ont été invi­tés à par­ler de leur vil­lage – une sorte de diag­nos­tic – avant d’avancer des idées.

Huit groupes de tra­vail ont été consti­tués, enca­drés par des ani­ma­teurs : envi­ron­ne­ment, vivre ensemble, sport, jeu­nesse… Tris­tan Rechid, qui tra­vaille dans un centre social, explique qu’ils ont uti­li­sé les méthodes de l’éducation popu­laire, avec des gom­mettes et des post-it :

« On avait ce pari fou : bâtir un pro­gramme qui ne sor­tait pas de la tête d’un élu. On était en pos­ture d’animateurs, à l’écoute, et trente pro­jets ont été défi­nis, ini­tiés par des pro­po­si­tions d’habitants : de petites choses quo­ti­diennes, de l’embellissement aux crottes de chien en pas­sant par la redé­fi­ni­tion du stationnement. »

Pen­dant cette réunion, les habi­tants ont beau­coup par­lé de lien social, d’écoute et de ce qu’ils pour­raient faire pour décloi­son­ner les géné­ra­tions et les groupes.

Les per­sonnes âgées, par exemple, avaient envie d’être inté­grées au pro­jet de Mai­son de l’enfance et de la paren­ta­li­té, issue de l’ancienne municipalité.

Les sympathisants de la liste collégiale, à Saillans, en février 2014 (Emmanuel Cappellin)

 

Les municipales, passage obligé

La liste de « Autre­ment pour Saillans » s’est consti­tuée au début de l’année. Beau­coup d’associatifs et une majo­ri­té d’actifs, de 20 à 66 ans. Tout le monde est au même niveau : l’absence de hié­rar­chie se res­sent au niveau de l’animation des réunions.

Ils n’ont jamais par­lé de la « poli­tique avec un grand P » et ignorent les pen­chants de leurs colis­tiers – le vil­lage vote plu­tôt à gauche. Ils disent se ras­sem­bler autour de valeurs com­munes, mises au propre dans une charte – on retrouve le dia­logue, la trans­pa­rence ou la pro­tec­tion de l’environnement.

« Ça m’a fait plai­sir que de voir que des gens dif­fé­rents se retrou­vaient ensemble, sans aucune coop­ta­tion », résume une élue, Domi­nique Balderanis.Pour choi­sir leur tête de liste, ils ont tran­ché selon les dis­po­ni­bi­li­tés de cha­cun. Tris­tan Rechid :

« On a essayé de tenir jusqu’au bout pour ne pas avoir une per­sonne dési­gnée. Il y avait “la liste de Pegon” [le maire sor­tant, ndlr] et “la liste collégiale”.

On a gagné sur ce point : on n’a pas voté pour une per­sonne mais pour un projet. »

Conseil des sages

Durant les réunions publiques, les habi­tants ont éga­le­ment construit le sché­ma de fonc­tion­ne­ment de leur muni­ci­pa­li­té idéale.

Le schéma de fonctionnement « collégial et participatif »

 

« On est même allés jusqu’à se deman­der si on avait besoin d’un maire », pré­cise Tris­tan Rechid. Les conseillers muni­ci­paux fonc­tion­ne­ront en binôme autour de sept com­pé­tences com­mu­nales. Les indem­ni­tés leur seront équi­ta­ble­ment répar­ties, en fonc­tion du temps investi.

Que faire des trois élus de l’opposition ? « On va les inté­grer dans notre fonc­tion­ne­ment, leur pro­po­ser de tra­vailler selon nos méthodes », pré­cise Vincent Beillard, le nou­veau maire.

Une à deux fois par an, la popu­la­tion sera invi­tée à don­ner ses idées lors d’assemblées (les « com­mis­sions par­ti­ci­pa­tives » du sché­ma). Le reste de l’année, il y aura des petits comi­tés sur des sujets pré­cis, comme le choix du mobi­lier urbain ou la ques­tion des rythmes sco­laires. Et s’il fau­dra tran­cher sur une chose impor­tante, les élus aime­raient orga­ni­ser des référendums.

Des chats se la coulent douce à Saillans (Emilie Brouze/Rue89)

 

Sabine se sou­vient que les beau­coup d’habitants avaient cri­ti­qué l’abattage d’arbres cen­te­naires, sous l’ancienne municipalité :

« Peut-être que ce choix était ration­nel… Si on avait eu tous les élé­ments du dos­siers, on serait peut-être arri­vé au même résul­tat. On veut prendre des déci­sions qui paraissent justes. »

Dans ce sché­ma de fonc­tion­ne­ment, il y aus­si un « conseil des sages » : neuf habi­tants, qui veille­ront au res­pect de la poli­tique par­ti­ci­pa­tive et en seront les ambassadeurs.

Car les élus veulent par­ta­ger leurs méthodes, « essai­mer » dans d’autres communes.

Saillans et Les Trois becs, à l’horizon (Emilie Brouze/Rue89)

 

« Complètement utopiste »

« Quand je suis sor­tie de la pre­mière réunion, je me suis dit que c’était com­plé­te­ment uto­piste, qu’on y arri­ve­rait jamais », se sou­vient Sabine Girard, une géo­graphe de 36 ans, atta­blée à la ter­rasse du Café des sports.

L’élue conti­nue :

« Je suis quand même reve­nue et je me suis lais­sée embar­quer par l’énergie du groupe. »

Les plus vieux ont joué un rôle impor­tant, juge-t-elle, alors que sa propre géné­ra­tion y croyait mollement.

Toutes ces réunions, ces cen­taines d’e‑mails, cette cam­pagne… Ça n’a pas été « un long fleuve tran­quille », raconte Annie.

« Il y avait beau­coup d’interrogations. Par­fois, je ren­trais et j’avais l’impression de ne pas avan­cer. Il y avait des fric­tions, du débat, on savait que ça allait être épui­sant mais on est restés. »

Les par­ti­ci­pants parlent tous d’un mélange d’utopie et de rigueur, de rêve et de travail.

Les élus dans la salle du conseil, le 27 mars 2014 (Emilie Brouze/Rue89)

 

« Arme de discussion massive »

Ce jeu­di, le maire et sa pre­mière adjointe, fraî­che­ment élus, s’arrêtent toutes les cinq minutes pour dire bon­jour, ser­rer des mains, faire des bises. Vincent porte un T‑shirt à mes­sage de cir­cons­tance : « arme de dis­cus­sion mas­sive », est-il indi­qué sous un haut-parleur.

Plus loin, un homme les inter­pelle déjà car sa vigne vierge a été soit-disant arra­chée par du per­son­nel communal :

« C’est tou­jours mieux de le dire ami­ca­le­ment plu­tôt que d’envoyer une lettre avec des photos. »

Annie Morin et Vincent Beillard (Emilie Brouze/Rue89)

 

Les résul­tats du pre­mier tour sont encore pla­car­dés sur la porte en bois de la mai­rie. Le pre­mier magis­trat n’a pas encore récu­pé­ré les clés de l’entrée mais les nou­veaux élus uti­lisent une salle au pre­mier étage, pour leur « réunion de pilo­tage » heb­do­ma­daire, ouverte au public. La pre­mière des six ans de mandat.

Hollande caché derrière un buste dans la salle du conseil (Emilie Brouze/Rue89)

 

Comme ils se trouvent à côté de la salle du conseil, plu­sieurs élus vont jeter un œil. « Ils ont caché Hol­lande ! », rient-ils en poin­tant le por­trait, posé au fond der­rière un buste.

Le maire prend la parole et fait le point sur le pot offert aux employés muni­ci­paux ou les tra­vaux de la grande rue.

Ils parlent aus­si de l’intercommunalité : les élus ont ren­con­tré plu­sieurs maires pour par­ler stratégie :

« C’est vrai que dès qu’on sort de Saillans, on est obli­gés de ren­trer dans le jeu politique. »

Lors du comité de pilotage le 27 mars 2014 (Emilie Brouze/Rue89)

 

A la fin, sur­prise : le maire reçoit un petit cadeau de ses colis­tiers qu’il déballe, amu­sé. Une paire de chaussettes.

« On en avait marre de voir les tiennes trouées. »

Pour Sabine Girard, le pire main­te­nant serait de déce­voir les attentes. Ou s’enliser dans une machine ingouvernable.

Puisque les habi­tants les ont choi­si, ils vont devoir tra­vailler ensemble. Avec Oli­vier, le secré­taire de mai­rie, ils sont en train d’étudier les obli­ga­tions légales pour cla­ri­fier l’organisation de la nou­velle muni­ci­pa­li­té. Sabine Girard craint la rou­tine, aussi :

« Le défi, ça va être aus­si de main­te­nir cette énergie. »

Annie Morin et Vincent Beillard, première adjointe et maire, dans la salle du conseil de Saillans (Emilie Brouze/Rue89)

 

Making of

C’est une rive­raine, Lud­mil­la, qui nous a signa­lé l’expérience de Saillans et la vic­toire de la « liste col­lé­giale » : « …79 % de votants, une belle mobi­li­sa­tion pour contrer le maire sor­tant Fran­çois Pégon cadre-poli­ti­cien, qui menait une poli­tique mono-déci­sion­nelle […] S’il y a un nou­veau maire c’est que la consti­tu­tion l’exige, car la volon­té de la nou­velle maire est tout autre ». Rue89

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Étienne

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39 Commentaires

  1. Marie-Dominique Melot

    « Mer­ci à Rue89 de nous avoir rap­por­té cette trouvaille. »

    Et mer­ci à Marie-Domi­nique de me l’a­voir trans­mise hier par mail…
    (je n’ai pas encore eu le temps de la remer­cier, je suis tel­le­ment débordé.)

    Bon, c’est pas très gen­til d’être iro­nique comme ça, mais ça m’est quand même res­té en tra­vers de la gorge.

    Réponse
    • etienne

      Chère Marie-Domi­nique,
      Je rentre de trois jours de voyage sans prendre mes mails (et j’en trouve ce soir 1 006, en train de se char­ger en ce moment même). Si je vous com­prends bien, je vais trou­ver par­mi eux votre mes­sage (et sans doute d’autres à ce sujet car il décoiffe et on se le signa­le­ra sûre­ment tous de l’un à l’autre).
      J’ai vu pas­ser cette nou­velle sur face­book à la gare ce matin, et je l’ai aus­si­tôt relayée comme je pouvais.
      Donc, voi­là ; ne pre­nez pas mal ce qui ne le mérite pas.
      En plus, les idées appar­tiennent à ceux qui s’en emparent.
      Mer­ci pour tout ce que vous faites.
      Bien amicalement.
      Étienne.

      Réponse
  2. Roger Rey

    Bra­vo pour cette belle initiative
    ensuite il va fal­loir orga­ni­ser la police locale
    refu­ser cer­tains per­mis de construire,
    faire res­pec­ter l’ordre républicain
    gérer un bud­get de plus en plus mince,
    etc
    se faire des amis quoi !
    bon cou­rage pour cette nou­velle façon de réen­chan­ter la poli­tique locale !
    Roger Rey Maire de 39570 Conliège

    Réponse
  3. ELFORDY

    Mer­çi aux habi­tants de Saillans d’être par­mi les pre­miers glo­bules blancs de France, un grand mer­çi à Rue89 et sur­tout à ETIENNE CHOUARD, un maître en la matière que j’admire.…Bonne chance , vous allez en avoir besoin, face aux requins d’en face qui vont essayer de vous mas­sa­crer, vous sor­tez des sen­tiers bat­tus, bra­vo et mer­ci pour votre Ré-évo­lu­tion il faut que la France change et grâce à vous un pre­mier pas est fran­chi, je vous embrasse

    Réponse
  4. kerdraon

    Bon­jours à vous, habi­tants de Saillans,

    Je viens vous dire un grand grand bra­vo ! et vous dire aus­si comme cela me fait chaud au cœur de voir tout ces habi­tants se mobi­li­ser contre une poli­tique de vie que l on ne veux pas ! j’ha­bite Bour­deaux depuis 2010, et je regrette qu’il n’y ait pas cette soli­da­ri­té. Je vous sou­haite de réus­sir dans vos pro­jets qui j’en suis sur, sera une mer­veilleuse aven­ture humaine !

    ps ) si vous avez quelque loca­tion que ce soit ! je déménage 🙂

    Réponse
  5. Mattei

    Bon­jour,
    Je me pré­sente Eli­sa­beth Mat­tei J’ai eu connais­sance de votre his­toire par le site d’E­tienne Chouard dont il à reçue le lien de rue 89.
    Je ne peux que vous féli­ci­tez pour votre déter­mi­na­tion et votre cou­rage face tache d’huile dans la com­mu­nau­té des com­munes de votre région et je vous sou­haite tout le suc­cès que vous méri­tez dans votre combat.
    Si je passe dans la Drome je ne man­que­rais pas de faire un détour par
    Saillans. Encore bra­vo Elisabeth

    Réponse
  6. fileane

    Mer­ci Étienne pour cette dif­fu­sion de l’exemple de la com­mune de Saillans et cette volon­té de démo­cra­tie locale par­ti­ci­pa­tive, j’ai mis ce docu­ment bien au chaud, il vient illus­trer sur notre site web les pages rela­tives à la démo­cra­tie locale par­ti­ci­pa­tive dans les réseaux citoyens de vie.

    Reste la ques­tion du finan­ce­ment des pro­jets de vie, une info au pas­sage de ce com­men­taire, fileane​.com prend place dans l’i­ni­tia­tive suisse sur la mon­naie pleine, das voll­geld et Pierre, web­mas­ter de fileane​.com, fait par­tie du groupe de Roman­die, il conserve sa liber­té d’ex­pres­sion sur fileane​.com.

    Nous allons relayer l’i­ni­tia­tive suisse dans les régions fran­çaises fron­ta­lières en orga­ni­sant les mani­fes­ta­tions adé­quates et sur fileane​.com.

    Ce tra­vail pra­tique réel qui vise le cœur actuel du sys­tème de la finance, est une oppor­tu­ni­té pour rédi­ger un élé­ment impor­tant de l’or­ga­ni­sa­tion des réseaux de vie : la créa­tion de mon­naie par la confé­dé­ra­tion des réseaux de vie et le finan­ce­ment des pro­jets des réseaux locaux et de la confé­dé­ra­tion des réseaux de vie. Nous créons un dos­sier sur la mon­naie pleine sur notre site, pour le moment il y a une page en ligne.

    Les citoyens bougent car ils com­prennent et assu­ré­ment veulent vivre libre et voter avec le sou­rire comme à Saillans.

    Réponse
  7. danielle Sauvage

    Je n’ai qu’un mot à dire : BRAVO !

    Réponse
  8. Bernard MARCHAL

    Mer­ci à tout ces habi­tants qui nous montrent le che­min à suivre, qui nous démontre que la fois sou­lève des mon­tagnes, que l’éner­gie che­villé à la convic­tion rend pos­sible le rêve le plus fous. Et même si peu de médias en par­le­ront, ça se sau­ra car on se char­ge­ra de le faire savoir et d’en­cou­ra­ger toutes ini­tia­tives à venir. C’est sans aucun doute du local que par­ti­ra la révo­lu­tion car c’est le local le plus mal­léable. Ensuite, le seuil cri­tique atteint, les éche­lons supé­rieurs évo­lue­ront pro­ba­ble­ment dans la fou­lée. Mais il faut que le peuple le veuille mas­si­ve­ment. Cet exemple nour­rit en tout cas l’i­dée que l’u­to­pie est possible.
    Bra­vo Saillans !

    Réponse
  9. mohamed

    Face une poli­tique spec­tacle ou cha­cun a un rôle à jouer, et dont le peuple est soit spec­ta­teur ou figu­rant dans le meilleur des cas. Des hommes et des femmes nous rap­pel que le rideau peut être tiré pour deve­nir enfin acteur vivant de notre ave­nir com­mun. Mer­ci pour ce réveil en douce…

    Réponse
  10. GIROD

    Je crois rêver ! – Super ! – BRAVO !!!

    Réponse
  11. Sankha Emmäh

    Bon­jour,

    Quelle Joie de lire cet article!!! Bra­vo ! Enfin ! Je me per­mets de vous joindre le lien d’une émis­sion de Mer­met, sur Mari­na­le­da, petite ville d’An­da­lou­sie où il s’est à quelques détails près, pas­sé ce qui est en train d’é­mer­ger à Saillans.… J’ha­bite à Cha­beuil, actuellement…bon, je vais chan­ger de secteur !
    Plein de belles idées à vous tous, dans le jus­tesse, sagesse, conscience et HUMANITE !
    http://​www​.fran​cein​ter​.fr/​e​m​i​s​s​i​o​n​-​l​a​-​b​a​s​-​s​i​-​j​y​-​s​u​i​s​-​m​a​r​i​n​a​l​e​d​a​-​u​n​e​-​u​t​o​p​i​e​-​v​e​r​s​-​l​a​-​p​aix

    Bien à Vous !

    Emmäh.

    Réponse
  12. thomas

    Féli­ci­ta­tions à vous tous
    C’est par ces ini­tiaves locales et une prise de conscience col­lec­tive et active que l’on pour­ra mieux vivre et trou­ver de nou­velles solu­tions. Les poli­tiques compte tenu des taux d’abs­ten­tion de plus en plus éle­vés n’au­ront bien­tôt plus aucune légi­ti­mé : une ini­tia­tive à suivre, à encourager…

    Réponse
  13. Renzo GIULIANI

    Bra­vo pour votre ini­tia­tive et le retour du sens civique et citoyen dans la commune !!!

    Réponse
  14. LEJAILLE

    En un mot comme en cent : Bravo.

    Réponse
  15. Merome

    Le tirage au sort uti­li­sé par la com­mu­nau­té d’ag­glo d’A­miens pour orga­ni­ser des confé­rences citoyennes sur le contrat de ville


    Nous sommes un groupe de soixante six citoyens habi­tant Amiens ou l’une des com­munes de sa périphérie.
    Nous avons été tirés au sort sur les listes élec­to­rales de notre com­mune, par­mi 700 autres habi­tants de la Métro­pole, afin de par­ti­ci­per à une Confé­rence Citoyenne orga­ni­sée par Amiens Métro­pole pour co-construire le pro­chain Contrat de Ville 2014—2020. Ceux d’entre nous – onze rési­dents étrangers—qui n’y sont pas ins­crits se sont por­tés volontaires.
    A la récep­tion du cour­rier d’invitation, nous avons spon­ta­né­ment accep­té de consa­crer deux jour­nées, les ven­dre­di 6 et same­di 7 décembre 2013, à l’élaboration de cet Avis Citoyen.

    Réponse
  16. Tristan

    Bon­jour à tous,

    Mer­ci pour tous ces mes­sages d’en­cou­ra­ge­ment. Je ne suis pas élu mais l’un des « ani­ma­teurs » de cette liste durant la cam­pagne. Cette belle réus­site est liée à dif­fé­rents élé­ments dont l’un essen­tiel, à mon sens, la mise en place de réunions publiques par­ti­ci­pa­tives fon­dées sur des méthodes de tra­vail sus­ci­tant la par­ti­ci­pa­tion de tous. Nous sou­hai­tons que cette façon de tra­vailler fasse des petits un peu par­tout. Nous met­tons donc à votre dis­po­si­tion des outils métho­do­lo­giques et des conseils si vous sou­hai­tez ten­ter l’ex­pé­rience que vous soyez nou­vel­le­ment élus, citoyens vou­lant mon­ter des réunions participatives (…).

    A bien­tôt

    Réponse
  17. EDINVAL Nicole

    Nanou
    Bonjour,
    Je vous tire mon cha­peau… Cela fait des années que je disais, autour de moi que, ce que vous avez réus­si à faire, arri­ve­rait un jour. J’es­père que cela fera boule de neige. Atten­tion aux coups bas et aux inti­mi­da­tions ! Tenez bon ! Les géné­ra­tions sui­vantes vous remer­cie­ront plus tard.

    Réponse
  18. CLEAC'H Gilbert

    Magni­fique, vous êtes un vil­lage for­mi­dable où on a envie d’ha­bi­ter pour rejoindre le groupe. Mais cela ris­que­rait de nuire à celui-ci par son ampleur.
    Je pense qu’il serait pré­fé­rable d’or­ga­ni­ser des stages pour expli­quer aux gens la route à suivre, afin qu’ils aillent por­ter la bonne parole dans d’autres vil­lages et faire de même. Si on pousse le bou­chon à l’ex­trême, on pour­rait même faire pareil avec le pays et sup­pri­mer Hol­lande et ses petits cama­rades. En atten­dant : vive le citoyen et vive Saillans. Vrai­ment bravo.
    Dès que je peux, je passe chez vous pour une petite visite.

    Réponse
  19. jalabert

    Bra­vo ! Ca sera très enri­chis­sant pour tous de suivre votre expé­rience qui je suis cer­tain sera une belle aven­ture. J’es­saie­rais aus­si de pas­ser vous voir, je ne suis pas loin…
    a bientôt,

    Réponse
  20. MANSUY Guy

    Bra­vo et féli­ci­ta­tions… Vous l’a­vez fait !
    Cela fait beau­coup de bien de vous lire et de vous décou­vrir ! comme quoi, rien n’est impos­sible.. Je me doute bien que ce ne fut pas pas que des par­ties de plai­sir mais lorsque l’on réus­sit à remettre l’intérêt géné­ral en devant de scène, la citoyen­ne­té reprend tout son sens…
    Tenez nous infor­més ! et dites nous com­ment se gère les moments dif­fi­ciles et bien évi­dem­ment les bons moments…

    Réponse
  21. Ronald

    Juste pour suivre un petit peu l’é­vo­lu­tion à Saillans : comme on pou­vait s’y attendre, les oli­garques n’ont pas tar­dé à se liguer contre les citoyens qui vou­laient s’émanciper :

    http://​www​.pays​de​saillans​vi​vant​.fr/​i​n​t​e​r​c​o​m​m​u​n​a​l​i​t​e​-​m​o​t​i​o​n​-​d​u​-​c​o​n​s​e​i​l​-​m​u​n​i​c​i​p​a​l​-​d​e​-​s​a​i​l​l​ans

    Réponse
  22. Ana Sailland

    Je me deman­dais quand vien­draient les pre­miers signes du refus. Voilà. 🙁

    ;;;;;;;;;

    Dans la Grèce antique il était dit qu’é­tait dérai­son­nable la taille d’une cité ne per­met­tant pas à la voix d’un crieur d’être enten­due de tous.

    Der­rière ce prin­cipe une grande sagesse, et l’in­tui­tion du dan­ger de l’in­com­mu­ni­ca­tion géométrique :

    Plus le rayon d’ac­tion d’un pou­voir est éten­du, et moins il sera res­pec­tueux de ceux qui phy­si­que­ment ne peuvent être enten­dus de lui. C’est méca­nique. Ce à quoi s’a­joute un accrois­se­ment de la pro­ba­bi­li­té d’y trou­ver des esprits orgueilleux au point d’être irres­pec­tueux. Qui se sen­ti­ront d’au­tant plus à l’aise que la dis­tance les dis­pense de s’af­fron­ter les yeux dans les yeux. Et cet accrois­se­ment est pro­por­tion­nel au car­ré du sus­dit rayon.

    L’in­ter­com­mu­na­li­té, qui pro­cède d’une saine inten­tion, car coor­don­ner ou par­ta­ger est une idée rai­son­nable, l’in­ter­com­mu­na­li­té est le pre­mier des cercles concen­triques qui sont tou­chés par cette triste loi du rayon péjo­rant.

    Pour s’en pré­mu­nir, il fau­drait que le prin­cipe de sub­si­dia­ri­té y soit gra­vé en lettres de feu.
    Ce qui n’est visi­ble­ment pas le cas.

    Ne nous appe­san­tis­sons pas sur le dépar­te­ment, la région, la nation, l’u­nion conti­nen­tale, voire la pla­nète, où l’on voit bien que l’au­tisme et le crime d’au­to­ri­té sourde deviennent criards et s’ac­croissent lors de chaque chan­ge­ment d’échelle.

    La réforme ter­ri­to­riale qui nous est pro­mise comme un baume sal­va­teur est en cela plus qu’inquiétante …

    Osons être para­nos (?) et subo­do­rer que les fusions en tous genres et de tous rayons qui s’o­pèrent depuis 50 ans sans jamais ren­for­cer le néces­saire prin­cipe de sub­si­dia­ri­té, sans même en abor­der la phi­lo­so­phie, osons subo­do­rer que ces fusions relèvent d’une dyna­mique des­ti­née à rabo­ter le peu de démo­cra­tie exis­tante et à inter­dire la simple pos­si­bi­li­té de rêver prag­ma­ti­que­ment à la démo­cra­tie vraie.

    Réponse
  23. Ana Sailland

    Le verbe avoir est le signe d’une cécité.

    Réponse
    • J-Stéphane

      Il faut en[y] voir la néces­si­té de l’insigne. 😉

      Réponse
  24. Ana Sailland

    Le pro­nom pos­ses­sif est un pro­nom excessif.

    Réponse
  25. J-Stéphane

    Y tant dans la pré­ci­pi­ta­tion, et est en très pres­sé, j’ai vu trop tard ma faute, désolé 🙁

    Réponse
  26. J-Stéphane

    J’en pro­fite pour accor­der mon ava­tar avec mon ter­mi­nal nomade.

    Réponse
  27. J-Stéphane

    Dans la consti­tu­tion com­mu­nale, qui doit être une des toutes pre­mières (pou­pées gigognes) de la consti­tu­tion uni­ver­selle, il fau­drait défi­nir l’in­gé­rence et la prohiber.

    Réponse
  28. Ana Sailland

    Quant à moi, je me suis troom­péee d’en­droit et mes deux petites phrases étaient pour ailleurs. Comme quoi. Comme quoi le sur­réa­lisme peut être fortuit.

    Réponse
  29. J-Stéphane

    Bon­soir,

    On peut aus­si se deman­der est-ce qu’une consti­tu­tion com­mu­nale doit être iden­tique d’une com­mune à l’autre, ou si elle peut être dif­fé­rente, et dans ce cas, com­ment les inté­grer à la consti­tu­tion +1, dépar­te­men­tale, par exemple…

    Réponse
  30. Ana Sailland

    J‑Stéphane,

    De mon côté, je ne vois rien qui motive l’u­ni­for­mi­té des consti­tu­tions locales. Et par ailleurs, si était choi­sie l’u­ni­for­mi­té, ce ne serait pas les citoyens locaux qui écri­raient la consti­tu­tion locale… Par ailleurs bis, la diver­si­té, en bio­lo­gie, est favo­rable, et s’ins­pi­rer de cela est peut être judi­cieux. Par ailleurs ter, la diver­si­té per­met de mul­ti­plier l’ex­pé­rience, donc la connais­sance des sys­tèmes pos­sibles, et telle com­mune ayant fait des choix peu per­for­mants pour­rait s’ins­pi­rer, pour se soi­gner libre­ment, de ce qui se fait ailleurs.

    L’in­té­gra­tion du niveau n dans le niveau n+1 (plus vaste) serait natu­relle si c’est le niveau n+1 qui se construi­sait induit par les niveaux « infé­rieurs ». J’i­ma­gine que les assem­blées déli­bé­ra­tives du niveau n devraient dépê­cher des émis­saires en direc­tion du niveau n+1 pour for­mer l’as­sem­blée consti­tuante du niveau n+1. Ici peut d’ailleurs, ou doit, inter­ve­nir le tirage au sort, pour tout ou partie.

    (Rete­nons aus­si que les déci­sions d’une géné­ra­tion ne doivent pas lier les géné­ra­tions sui­vantes. Car la démo­cra­tie doit défier le temps, et sa forme doit donc être vivante. La plas­ti­ci­té des règles et prin­cipes est un remède vital contre le risque d’in­farc­tus socié­tal tel que celui qui nous est imposé)

    Réponse
    • J-Stéphane

      Bon­jour,

      Ana, c’est éga­le­ment mon avis, tout comme l’in­gé­rence, l’u­ni­for­mi­té est néfaste, je pense même qu’elle en est une conséquence. 

      Nous devons nous occu­per de ce qui nous regarde, et donc ce que l’on voit. 

      Il faut être fidèle à cette notion de proxi­mi­té, c’est ce contact phy­sique qui fait toute la dif­fé­rence entre gérer et s’in­gé­rer, me semble-t-il. 

      Bon, vite au tra­vail, j’es­père ne pas avoir fait trop de fautes cette fois-ci.

      Réponse
  31. Ronald

    Une ini­tia­tive citoyenne passe à l’é­che­lon supé­rieur avec une can­di­da­ture aux élec­tions dépar­te­men­tales : le Forum Civique Diois.

    http://​medias​ci​toyens​-diois​.info/​2​0​1​5​/​0​1​/​n​a​i​s​s​a​n​c​e​-​d​-​u​n​-​f​o​r​u​m​-​c​i​v​i​q​u​e​-​d​i​o​i​s​-​p​o​u​r​-​r​e​i​n​v​e​n​t​e​r​-​l​a​-​d​e​m​o​c​r​a​t​i​e​-​d​a​n​s​-​l​a​-​d​r​o​me/

    http://​medias​ci​toyens​-diois​.info/​2​0​1​5​/​0​1​/​f​o​r​u​m​-​c​i​v​i​q​u​e​-​d​i​o​i​s​-​l​e​s​p​o​i​r​-​d​e​-​f​a​i​r​e​-​d​e​-​l​a​-​p​o​l​i​t​i​q​u​e​-​a​u​t​r​e​m​e​n​t​-​d​a​n​s​-​l​e​-​d​i​o​is/

    http://​medias​ci​toyens​-diois​.info/​2​0​1​5​/​0​2​/​e​l​e​c​t​i​o​n​s​-​d​e​p​a​r​t​e​m​e​n​t​a​l​e​s​-​l​e​-​f​o​r​u​m​-​c​i​v​i​q​u​e​-​d​i​o​i​s​-​a​-​t​i​r​e​-​s​e​s​-​c​a​n​d​i​d​a​t​s​-​a​u​-​s​o​r​t​-​e​n​-​p​u​b​l​ic/

    http://​medias​ci​toyens​-diois​.info/​2​0​1​5​/​0​2​/​f​o​r​u​m​-​c​i​v​i​q​u​e​-​d​i​o​i​s​-​t​r​a​n​s​p​a​r​e​n​c​e​-​d​e​s​-​d​e​b​a​ts/

    http://​medias​ci​toyens​-diois​.info/​2​0​1​5​/​0​2​/​f​a​i​r​e​-​d​e​-​l​a​-​p​o​l​i​t​i​q​u​e​-​a​u​t​r​e​m​e​n​t​-​a​v​e​c​-​l​e​-​f​o​r​u​m​-​c​i​v​i​q​u​e​-​d​i​o​is/

    On note­ra que :

    - le sys­tème ins­ti­tu­tion­nel (les élec­tions dépar­te­men­tales) dans lequel il s’ins­crivent reste ce qu’il est, et favo­rise l’o­li­gar­chi­sa­tion et l’in­dé­pen­dance de l’é­lu, mais il me semblent qu’ils ont fait le maxi­mum pour évi­ter les risques.

    - au départ, l’a­go­ra de dési­gna­tion des can­di­dats par­tait sur des can­di­dats volon­taires, pour les­quels – j’i­ma­gine – on allait voter. Il a fal­lu qu’un inter­ve­nant pro­pose le tirage au sort, et cela à été accep­té (l’é­lec­tion est donc sur­tout une habi­tude men­tale, mais il n’y a pas besoin d’être très nom­breux pour ame­ner le tirage au sort).

    - par­mi les 20 tirés au sort, seule­ment 5 ont accep­té la res­pon­sa­bi­li­té de la can­di­da­ture. Et encore, le forum est a prio­ri un groupe de gens poli­ti­que­ment inves­tis. On a donc encore une fois très peu de per­sonnes qui sou­haitent diri­ger (pour rap­pel, à Saint-André-de-Val­borgne, il a fal­lu tirer au sort et contac­ter la tota­li­té des 300 habi­tants pour avoir juste les 10 néces­saires pour consti­tuer la liste).

    Une expé­rience à suivre en mars, donc …

    Réponse

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